Enseignement et nanosatellites
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Ce n'est qu'un ressenti :
L'air de rien les universités américaines se ruent sur les lanceurs de microsat voire de nanosat. Certes ils ne sont pas seuls à penser utiliser ce mode de prospection pour leurs étudiants et pour leurs chercheurs, mais je les trouvent très entreprenants. Voyez ce que le lanceur Electron a envoyé en orbite basse en terme de nanosatellites américains, ce n'est pas mal n'est-il pas ?
4385X ELaNa XIX : décembre 2018
4385X ALBUS - Centre de recherche Glenn de la NASA, Cleveland, Ohio, US
4385X CeREs - Centre de vol spatial Goddard de la NASA, Greenbelt, Maryland, US
4385X CHOMPTT - Université de Floride, Gainesville, Floride, US
4385X CubeSail - Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, Urbana, Illinois, US
4385X DaVinci - Académie de la Charte STEM du Nord de l'Idaho, Rathdrum, Idaho, US
4385X ISX - SRI International / Université polytechnique de Californie, Menlo Park, Californie, US
4385X NMTSat - Institut des mines et de la technologie du Nouveau-Mexique, Socorro, Nouveau-Mexique, US
4385X RSat - Académie navale des États-Unis, Annapolis, Maryland, US
4385X Shields-1 - Centre de recherche Langley de la NASA, Hampton, Virginie, US
4385X STF-1 - Université de Virginie Occidentale / NASA IV & V, Morgantown, Virginie Occidentale, US
4385X ELECTRON vecteur, New Zeland
.....
Je dois dire que puisque nous avons renoncé aux lancements de cosmonautes par nos propres moyens, j'aurai aimé voir à la place un engouement de nos universités pour qu'elles se lancent dans des travaux pratiques à base de satellites. Bon, ce n'est pas dans la culture de nos enseignants, laissons faire les autres. Nous, dans le futur on se contentera de faire payer des impôts aux prochains "GAFAM". :evil:
L'air de rien les universités américaines se ruent sur les lanceurs de microsat voire de nanosat. Certes ils ne sont pas seuls à penser utiliser ce mode de prospection pour leurs étudiants et pour leurs chercheurs, mais je les trouvent très entreprenants. Voyez ce que le lanceur Electron a envoyé en orbite basse en terme de nanosatellites américains, ce n'est pas mal n'est-il pas ?
4385X ELaNa XIX : décembre 2018
4385X ALBUS - Centre de recherche Glenn de la NASA, Cleveland, Ohio, US
4385X CeREs - Centre de vol spatial Goddard de la NASA, Greenbelt, Maryland, US
4385X CHOMPTT - Université de Floride, Gainesville, Floride, US
4385X CubeSail - Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, Urbana, Illinois, US
4385X DaVinci - Académie de la Charte STEM du Nord de l'Idaho, Rathdrum, Idaho, US
4385X ISX - SRI International / Université polytechnique de Californie, Menlo Park, Californie, US
4385X NMTSat - Institut des mines et de la technologie du Nouveau-Mexique, Socorro, Nouveau-Mexique, US
4385X RSat - Académie navale des États-Unis, Annapolis, Maryland, US
4385X Shields-1 - Centre de recherche Langley de la NASA, Hampton, Virginie, US
4385X STF-1 - Université de Virginie Occidentale / NASA IV & V, Morgantown, Virginie Occidentale, US
4385X ELECTRON vecteur, New Zeland
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Je dois dire que puisque nous avons renoncé aux lancements de cosmonautes par nos propres moyens, j'aurai aimé voir à la place un engouement de nos universités pour qu'elles se lancent dans des travaux pratiques à base de satellites. Bon, ce n'est pas dans la culture de nos enseignants, laissons faire les autres. Nous, dans le futur on se contentera de faire payer des impôts aux prochains "GAFAM". :evil:
Justement, il y a un engouement. Bien que très peu médiatisé et pas forcément abordé a un niveau politique. Je peux citer sur Toulouse en cubesat:
-Centre spatial universitaire de Toulouse: NIMPH, EntrySat, EyeSat, Spectra.
-association Astre: ToloSat.
Et il y en a beaucoup d'autres dans le reste de la France. Et il y a quasiment autant de projet pour les segments sol.
Après, il est vrai que même sur le campus, je n'en ai quasiment jamais entendu parler. Ça ne doit pas intéressé grand monde...
-Centre spatial universitaire de Toulouse: NIMPH, EntrySat, EyeSat, Spectra.
-association Astre: ToloSat.
Et il y en a beaucoup d'autres dans le reste de la France. Et il y a quasiment autant de projet pour les segments sol.
Après, il est vrai que même sur le campus, je n'en ai quasiment jamais entendu parler. Ça ne doit pas intéressé grand monde...
cube- Messages : 48
Inscrit le : 14/10/2017
Age : 25
Localisation : Toulouse
Aux dernières nouvelles, l'Europe compte pour moins de 10 % des lancements de nanosats.
Il n'y a pas le même objectif de politique spatiale d'être très actif sur ce créneau. Mais ça monte doucement.
Il n'y a pas le même objectif de politique spatiale d'être très actif sur ce créneau. Mais ça monte doucement.
ReusableFan- Messages : 1378
Inscrit le : 15/07/2017
Age : 42
Localisation : France
Bon, et bien, laissons "monter doucement" comme le formule ReusableFan. Mais tout de même, si je suis bien incapable de vous dire ce qu'il va ressortir de cet engouement nano-satellitaire, cela risque d'être aussi spectaculaire comme je peux m'en souvenir des frémissements en France et des élans aux USA qui ont abouti aux GAFAM (USA dès 1975) et rien chez nous et les autres d'ailleurs. Ce n'est tout de même pas rien. GAFAM ce n'est qu'une vision fiscaliste en France alors que cette entité a changé le monde de fond en comble. Alors ma seule question c'est, mais qu'est-ce qui fait que les choses ne changent chez nous qu'une fois qu'elles ont changé aux USA et montré leur importance ? Où sont ce que je pense être les blocages intellectuels et culturels et pourquoi ? Nous au FCS, dans l'aérospatial, on a une petite culture sur ce vaste sujet et on a les moyens d'apprécier les phénomènes technico-scientifiques ; on pourrait les minimiser ou les accentuer, mais au niveau universitaire ou école ce devrait être un maelström d'idées, de projets, mais je n'entends que le sourd grondement du silence. Voilà en fait ce qui m'interpelle, dis-je en regardant mon iPhone où ne transpire rien d'Européen sauf quelques applications mineures. Au fait certains nano-satellites peuvent se concevoir avec une unité centrale de type Arduino (Italien) un panneau solaire de récupération vaguement bricolé, une batterie de téléphone et un émetteur/récepteur de drone (jouet), une webcam, le tout pour 1000 voire 2000 €, ce n'est donc pas un blocage financier, mais quid des enseignants, où sont-ils, ont-ils seulement réussi leur CAPES où font-ils pizzaïolo en attendant le miracle ?
Astro-notes a écrit:... Au fait certains nano-satellites peuvent se concevoir avec une unité centrale de type Arduino (Italien) un panneau solaire de récupération vaguement bricolé, une batterie de téléphone et un émetteur/récepteur de drone (jouet), une webcam, le tout pour 1000 voire 2000 €, ce n'est donc pas un blocage financier,....
Oui et il existe un modèle de Raspberry ou Arduino (je ne me souviens plus) endurci pour le spatial.
On arrive à 250€ pour le "femtosat" complet (connu aussi sous le nom de "sprite").
https://amsat-uk.org/tag/sprite-satellite/
Les sprites ont une durée de vie courte et le projet est d'en éjecter une foultitude (jusqu'à 120) soit d'un coup, soit à intervalles réguliers.
En mode juke-box en quelque sorte. Durée de vie courte bien heureusement !
L'Europe n'est pas en reste mais j'ai l'impression que sur notre continent ce sont des satellites un peu plus gros que des cubesats qui sont lancés.
Souvent universitaires, dans la centaine de kilos, avec une vraie charge utile scientifique, ce qui permet probablement d'obtenir les subventions pour le financement/lancement.
Peut-être qu'un jour les lycées, écoles et assos s'y mettront avec les l'aide des fablabs par exemple sans autre but que le plaisir :)xx
D'un autre côté de nombreux "petits" (pardon) pays se font un point d'honneur à lancer leur microsat, et c'est une bonne chose.
Neo Yaud- Messages : 84
Inscrit le : 08/11/2010
Age : 57
Localisation : sud-ouest
Pfff, j'en fais autant ! Nan, je plaisante mais je joue de temps à autre avec un petit Arduino. Il me fait tourner des moteurs pas à pas, cela me rappelle le bon temps des robots que je concevais au CNRS. Ici j'ai en fond le sujet traité au FCS par notre collègue Neo Yaud nous montrant un "Sprite" qui est à classer dans les pico-satellites. Plus petit on risquerait de le perdre ! :D
Cette version basique de Arduino avec beaucoup de petits accessoires (moteurs, actuateurs, capteurs, afficheurs, leds etc.) se trouve sur Amazon au prix de 90 € (?).
Cette version basique de Arduino avec beaucoup de petits accessoires (moteurs, actuateurs, capteurs, afficheurs, leds etc.) se trouve sur Amazon au prix de 90 € (?).
Les cube sat, c'est vraiment le top en électronique et c'est normal que les université s'y intéressent, mais au-delà des connaissances techniques et de la disponibilité des matériaux, il y a aussi le prix de la satellisation qui compte. Je comprends que pour des étudiants, c'est vraiment super de travailler sur un projet dans ce genre.
Oui, c'est une expérience enrichissante pour un groupe d'étudiants de participer à de telles expériences. Faut-il encore avoir des enseignants qualifiés pour ce genre de travail, c'est moins facile à trouver tant pour l'électronique, l'orbitographie, l'instrumentation mesure, et peut-être d'autres qualifications que je ne connais pas. A travers l'AMSAT, qui a une bonne expertise sur le sujet, j'ai un peu bossé le sujet pour des étudiants, mais à cette époque où j'étais concerné, il n'y avait pas tous ces micro-contrôleurs commercialisés comme aujourd'hui. Cela doit faciliter les choses. D'ailleurs un souci de ces réalisations à l'époque c'était la conception et la réalisation qui était bien supérieur à une année universitaire standard. Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui (?).
Sujet super intéressant ...
Tout le monde enseignant voudrait bien y toucher, Mais, car il y a un MAIS .....la plus part d'entre eux ne voit le lien éventuel avec leur enseignement .....
La fabrication et le lancement ne posent pas de barrières insurmontables quand l'exploitation en l'air est ""rentable""pour l'enseignement ...
Remarquez , sur la liste des nanosats cités dans ce file, on ne cite pas les objectifs de ces objets. De là à penser qu'ils ont été construits pour le plaisir il n'y a pas loin ...
Le premier satellite collégien franco-russe (Nov 1987) avait pour objectifs :vulgariser l'écoute et commémorer les 40 ans de Spoutnik.
missions accomplies.
Depuis on est en plein mystère, les lancements n'affichent plus leur missions
Il serait constructif de proposer des missions pour de futurs micro-engins ..............l'invitation est faite.
Tout le monde enseignant voudrait bien y toucher, Mais, car il y a un MAIS .....la plus part d'entre eux ne voit le lien éventuel avec leur enseignement .....
La fabrication et le lancement ne posent pas de barrières insurmontables quand l'exploitation en l'air est ""rentable""pour l'enseignement ...
Remarquez , sur la liste des nanosats cités dans ce file, on ne cite pas les objectifs de ces objets. De là à penser qu'ils ont été construits pour le plaisir il n'y a pas loin ...
Le premier satellite collégien franco-russe (Nov 1987) avait pour objectifs :vulgariser l'écoute et commémorer les 40 ans de Spoutnik.
missions accomplies.
Depuis on est en plein mystère, les lancements n'affichent plus leur missions
Il serait constructif de proposer des missions pour de futurs micro-engins ..............l'invitation est faite.
Jean Paul CY- Messages : 921
Inscrit le : 19/03/2008
Age : 86
Localisation : La Réunion
Jean Paul CY a écrit:
La fabrication et le lancement ne posent pas de barrières insurmontables quand l'exploitation en l'air est ""rentable""pour l'enseignement ...
Remarquez , sur la liste des nanosats cités dans ce file, on ne cite pas les objectifs de ces objets. De là à penser qu'ils ont été construits pour le plaisir il n'y a pas loin ...
[...]
Depuis on est en plein mystère, les lancements n'affichent plus leur missions
La mission de la quasi totalité des micro et nanosatellites est connue. Il suffit de chercher un peu.
Pour les satellites réalisés dans un but éducatif, leur réalisation est leur principale raison d'être, mais ils peuvent quand même avoir des activités en orbite : observation de la Terre, communications, expériences, etc...
_________________
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. (Léo Ferré)
David L.- Modérateur
- Messages : 34773
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Exemple de montage simple :D
Bon, voilà, une expérience simple pour les 15-17 ans (ils sont en terminale) réaliser trois picosat. les placer en orbite à 300 km de distance les uns des autres. Dans celui du milieu, générer (avec un générateur pfff) une paire de photons corrélés (jumeaux si vous préférez) Puis par un jeu de miroir les envoyer un vers un des pico sat (à l'Ouest) et l'autre vers l'autre pico sat (à l'Est). A l'arrivée de celui qui est à l'Ouest lui changer son spin (s'il tournait dans le sens des aiguilles d'une montre, l'inverser) et alors, vérifier le sens de rotation de l'autre photon qui est entre temps arrivé à l'Est. Que constatons nous ?
Réponse 1 : lui continu à avoir le même spin qu'au départ
Réponse 2 : lui s'est aligné sur le spin de son frère à l'Ouest
Réponse 3 : lui ne bouge plus
Réponse 4 : il s'est dissout
Réponse 5 : il est devenu un trou noir
Réponse 6 : il est devenu un électron
Réponse 7 : il est devenu un chat mort
Bon Ok , :iout:
:x ne pas vieillir, cela rend idiot...
Bon, voilà, une expérience simple pour les 15-17 ans (ils sont en terminale) réaliser trois picosat. les placer en orbite à 300 km de distance les uns des autres. Dans celui du milieu, générer (avec un générateur pfff) une paire de photons corrélés (jumeaux si vous préférez) Puis par un jeu de miroir les envoyer un vers un des pico sat (à l'Ouest) et l'autre vers l'autre pico sat (à l'Est). A l'arrivée de celui qui est à l'Ouest lui changer son spin (s'il tournait dans le sens des aiguilles d'une montre, l'inverser) et alors, vérifier le sens de rotation de l'autre photon qui est entre temps arrivé à l'Est. Que constatons nous ?
Réponse 1 : lui continu à avoir le même spin qu'au départ
Réponse 2 : lui s'est aligné sur le spin de son frère à l'Ouest
Réponse 3 : lui ne bouge plus
Réponse 4 : il s'est dissout
Réponse 5 : il est devenu un trou noir
Réponse 6 : il est devenu un électron
Réponse 7 : il est devenu un chat mort
Bon Ok , :iout:
:x ne pas vieillir, cela rend idiot...
Astro-notes a écrit:Ce n'est qu'un ressenti :
L'air de rien les universités américaines se ruent sur les lanceurs de microsat voire de nanosat. Certes ils ne sont pas seuls à penser utiliser ce mode de prospection pour leurs étudiants et pour leurs chercheurs, mais je les trouvent très entreprenants. Voyez ce que le lanceur Electron a envoyé en orbite basse en terme de nanosatellites américains, ce n'est pas mal n'est-il pas ?
4385X ELaNa XIX : décembre 2018
4385X ALBUS - Centre de recherche Glenn de la NASA, Cleveland, Ohio, US
4385X CeREs - Centre de vol spatial Goddard de la NASA, Greenbelt, Maryland, US
4385X CHOMPTT - Université de Floride, Gainesville, Floride, US
4385X CubeSail - Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, Urbana, Illinois, US
4385X DaVinci - Académie de la Charte STEM du Nord de l'Idaho, Rathdrum, Idaho, US
4385X ISX - SRI International / Université polytechnique de Californie, Menlo Park, Californie, US
4385X NMTSat - Institut des mines et de la technologie du Nouveau-Mexique, Socorro, Nouveau-Mexique, US
4385X RSat - Académie navale des États-Unis, Annapolis, Maryland, US
4385X Shields-1 - Centre de recherche Langley de la NASA, Hampton, Virginie, US
4385X STF-1 - Université de Virginie Occidentale / NASA IV & V, Morgantown, Virginie Occidentale, US
4385X ELECTRON vecteur, New Zeland
.....
Je dois dire que puisque nous avons renoncé aux lancements de cosmonautes par nos propres moyens, j'aurai aimé voir à la place un engouement de nos universités pour qu'elles se lancent dans des travaux pratiques à base de satellites. Bon, ce n'est pas dans la culture de nos enseignants, laissons faire les autres. Nous, dans le futur on se contentera de faire payer des impôts aux prochains "GAFAM". :evil:
Il manque ces satellites :
CubeSail 1
CubeSail 2
TOMSat EagleScout (AeroCube 11A)
TOMSat R3 (AeroCube 11B)
SHFT 1
Dans ta liste :
- ELaNa XIX n'est pas un satellite. Ce n'est que le nom de la mission.
- Electron n'est pas une charge utile et deux étages du lanceur ont été satellisés : le 2e étage et l'étage d'injection, baptisé Curie.
_________________
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. (Léo Ferré)
David L.- Modérateur
- Messages : 34773
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Oui, David L, pour Electron c'est écrit puisque je le qualifie de vecteur. Par contre effectivement en relisant plus attentivement je constate que ElaNa est sans doute un nom de mission. Pour les 5 autres satellites je n'avais pas de données, il faut que je les rajoute à ma liste. Merci pour tes remarques.
Alors là, je suis très très en colère !! :lolnasa: :lolnasa: :lolnasa:
Il se passe beaucoup de chose en France, il y a beaucoup de gens motivés et doués!! Des professionnels du spatial, des profs, des administratifs qui souvent travaillent dans des conditions moins avantageuses que dans le privée car ils croient en leur mission, en l'éducation et en la recherche.
On peux penser notamment à Montpellier : https://csu.edu.umontpellier.fr/ ou à Grenoble :https://www.csug.fr/
Ce qui manque en France pour faire des choses "comme les américains" se sont surtout des moyens à la hauteur des enjeux, les postes rémunérés et stables pour garder les talents, un contexte réglementaire plus souple, ....
Je vous invite donc à vous renseigner sur ce qu'il se fait en France et à les aider comme vous pouvez !
Il se passe beaucoup de chose en France, il y a beaucoup de gens motivés et doués!! Des professionnels du spatial, des profs, des administratifs qui souvent travaillent dans des conditions moins avantageuses que dans le privée car ils croient en leur mission, en l'éducation et en la recherche.
On peux penser notamment à Montpellier : https://csu.edu.umontpellier.fr/ ou à Grenoble :https://www.csug.fr/
Ce qui manque en France pour faire des choses "comme les américains" se sont surtout des moyens à la hauteur des enjeux, les postes rémunérés et stables pour garder les talents, un contexte réglementaire plus souple, ....
Je vous invite donc à vous renseigner sur ce qu'il se fait en France et à les aider comme vous pouvez !
Outan- Messages : 1244
Inscrit le : 30/08/2007
Age : 41
Localisation : Allemagne
Tu as bien raison, d'où mon allusion aux fablab, qui pourraient aussi être un "vecteur" intéressant par leur implantation locale, le côté pédagogique et même la logistique (un local et un salarié permanent effectivement ça aide).Outan a écrit:Je vous invite donc à vous renseigner sur ce qu'il se fait en France et à les aider comme vous pouvez !
Pour la France je suis un peu désolé de voir que ça reste surtout dans le domaine universitaire, limite recherche. Un simple nanosat pourrait faire partie d'un projet en BTS ou IUT sur un ou deux ans.
J'ai l'impression que ça se fait parfois ailleurs en Europe. Et comme évoqué plus haut, il y a déjà un marché du cubesat en kit : les coûts sont maitrisés, mais pas le temps de travail de ceux qui s'investissent...
Bref !
Concernant les Cubesail 1-2 (tiens des étudiants :scratch: ): je crois bien que c'est mort, personne n'a réussi à les entendre malgré tous les appels à contribution:
https://www.rtl-sdr.com/help-track-data-from-cubesail-with-an-rtl-sdr/
https://network.satnogs.org/observations/?future=0&norad=99943&observer=&station=&start-time=&end-time=
CUAerospace annonce sur leur site web un signal reçu sur Chicago juste après le lancement... mais personne d'autre n'a rien rapporté de positif depuis. Si quelqu'un a des infos, on sait jamais ...
Neo Yaud- Messages : 84
Inscrit le : 08/11/2010
Age : 57
Localisation : sud-ouest
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