Starhopper - Suivi du développement

Il fallait trouver les mots pour décrire ce programme du Starship Hopper avec précision, bravo ! 

@Thierz, les gens dont c’est le travail vont peut-être penser à toi pour les palmes académiques.:cheers:

Bon on va simplifier, s'il n'explose pas, on le fait exploser, le Starship Hooper est prévu pour être lancé un 4 juillet, le jour anniversaire de la déclaration d'indépendance américaine. C'est prévu pour être un beau feu d'artifice.

Merci à vous de ces précisions, car on parlait de BFR, c'est à dire de transporter 10000 colons vers Mars !!!

EM est peut-être redescendu sur Terre entre temps.  :scratch:

Je crois que tu as raté un paquet d'épisodes, tu devrais relire le sujet en entier :-)

Vous pensez qu'il y aura un live pour les tests ? ou on aura des vidéo si jamais le truc (starship Hopper) a fonctionné :shock:
On est à 2 mois du test et j'en peux déjà plus.
Vous pensez vraiment qu'ils vont assembler les moteurs et le reste à l'air libre ? Car je vois pas comment ils peuvent déplacer un tel engin rapidement sous un gros bâtiment.

fullscream a écrit:Vous pensez qu'il y aura un live pour les tests ? ou on aura des vidéo si jamais le truc (starship Hopper) a fonctionné :shock:
On est à 2 mois du test et j'en peux déjà plus.
Vous pensez vraiment qu'ils vont assembler les moteurs et le reste à l'air libre ? Car je vois pas comment ils peuvent déplacer un tel engin rapidement sous un gros bâtiment.

Il y a un lien pour une  " webcam " sur le starship il me semble tu as entre autre la plage de Bocca  en plus du site.
Pour l'assemblage des raptor AMHA ils vont mettre une tente dessus et les passer dessous à l'abri des éléments.
Il semble que même le Hopper va suivre le même parcourt que les F9 c'est à dire un remplissage, une purge pour chasser les éventuels éléments indésirable ensuite statique mise à feu, puis enfin début des tests .

Thierz a écrit:Je crois que tu as raté un paquet d'épisodes, tu devrais relire le sujet en entier :-)

Ce que j'ai fait : le Starship Hooper est le vaisseau spatial seulement. :cheers:

Comme quoi il y en a qui en ont marre de la méthode de communication de EM et consort. De l'acier, très bien, pourquoi pas. Mais pour une véritable BFR, ce ne sera pas en 2019, car il y a encore plusieurs test à passer pour Space X. D'une certaine façon, Space X nous fait participer.

Que penserait un type qui serait sur le bord de la route à reluquer cet engin ? Moins joli qu'une baraque à frites ?

Evidemment avoir mis en tête du nom du véhicule test le dénominatif "Starship" (certes réelle) ... peut induire en erreur ceux qui ne suivent pas de près les évolutions de ce projet. et/ou qui n'ont pas présent à l'esprit la référence "historique" avec le "hopper" qui avait été utilisé pour la F9.*
D'autant que depuis qu'on se focalise sur ce développement, le FIL qui parle du Starship final ainsi que de son booster final le SuperHeavy, est devenu un peu moins actif.

Donc le rappel du qui fait quoi .... va probablement se répéter.

* penser que c'est un modèle réduit du Starship, qui pourrait en avoir quasiment toutes les fonctionnalités semble même une confusion possible (par exemple capable d'aller sur Mars ....)

NSF

Intéressant cette comparaison entre ces différents moteur-fusées, en particulier entre le Raptor et le BE-4. 
Ce dernier est plus volumineux et plus puissant que le Raptor actuel , mais le Raptor 300 bars aura la même poussée.
Par contre le Raptor a un rapport poussée sur volume plus grand quelque soit le modèle.
Même s’ils  fonctionnent aux mêmes ergols méthane / dioxygène, leurs technologies semblent assez différentes.

L'Augure a écrit:
NSF

SUPER!!!
Merci beaucoup l'augure. :ven:

https://twitter.com/elonmusk/status/1091958352513425408




Ce matin, un tweet d'Elon Musk annonçait un prochain test de mise à feu de la nouvelle version du moteur Raptor. Il pourrait s'agir de l'un des trois moteurs Raptor qui équiperont le Starship Hopper.

En tout cas, le calendrier des essais en vol du Starship Hopper dépend de la réussite de ce test à McGregor.

Premier test :
https://twitter.com/elonmusk/status/1092268892339273730

https://twitter.com/elonmusk/status/1092270756715737088

https://twitter.com/elonmusk/status/1092272377889738753

Version éditée

On peut remarquer des noeuds et des ventres de pression dans les gaz éjectés. Quelle est la cause de ce phénomène vibratoire ?

Giwa a écrit:On peut remarquer des noeuds et des ventres de pression dans les gaz éjectés. Quelle est la cause de ce phénomène vibratoire ?

Tout est la :

https://www.youtube.com/watch?v=hex0PTPjm-A

Giwa a écrit:On peut remarquer des noeuds et des ventres de pression dans les gaz éjectés. Quelle est la cause de ce phénomène vibratoire ?

Je pense que tu trouvera ta réponse (et bien plus encore) dans cette vidéo de de « l’excellent technique spatiale.

 https://www.bing.com/videos/search?q=technique+spatiale&view=detail&mid=1EB40B66B643D699DE251EB40B66B643D699DE25&FORM=VIRE&PC=APPL
Édit: grillé par desnos, on a eu la même idée pour ta réponse  .Je pense qu’il n’y a pas mieux...

Vous pensez que la puissance de test est au maximum possible de l'engin ?
Il serait bien de voir un test de la puissance du minimum au maximum ( une sorte de variation de puissance )
Ou alors quand une fusé est lancé c'est pleine puissance point bar ?

Effectivement Techniques Spatiales en donne l'explication  dans le seconde partie : ce sont des disques de Mach .
Techniques Spatiales

fullscream a écrit:Ou alors quand une fusé est lancé c'est pleine puissance point bar ?

En general (et je cherche des exception :scratch:), pendant la phase de lancement , le moteur fonction uniquement a sa poussé nominal et varie peu autour (juste est ajustement). donc l'accéleration est maximal en fin de poussé quand le réservoir est vide (donc le lanceur plus legé). il y a un cas particulier avec avec la delta VI heavy dont les moteur peuvent fonctionné a deux poussé (plein gaz et demi poussé) pour pouvoir économise l'ergol du corps centrale puis pour évité une acceleration trop importante. il y a aussi les étages a ergols solide dont on peut programmé a l'avance les variations (parfois important) de poussé car elle dépend de la géométrie du bloc de poudre, par contre une fois allumé on contrôle plus rien.  récemment avec l'arrivé de spacex et de la récupération propulsé on a vu apparaître sur des lanceurs(avant c’était que pour les sat, sonde ou module lunaire) des moteur "deep throttle" (poussé fortement modulable)  pour pouvoir géré l’atterrissage, mais toute la phase de lancement continu a se faire plein gaz (car le moteur et optimisé pour) et comme on le voie a atterrissage le plus simple pour modulé reste décollé avec beaucoup de moteur et en coupé certain.

profile d'acceleration pour une falcon 9

Si j'ai bien compris le Raptor de la vidéo va être testé de la même manière que les premiers Merlin, c'est à dire une série d'allumage de quelques secondes pour tester je pense l'absence de fuites et la bonne tenue des turbots pompes ainsi que la mise en température conforme des différentes parties des ces pompes.
Dans un deuxième temps une série de test de plus en plus longs pour vérifier la bonne tenue du matériel.
Je suis étonné de la (relative) petite taille de ce moteur comparée aux moteurs déjà sur le marché ou en développement, par contre il semble entouré d'une véritable usine à gaz de plomberies diverses.

phenix a écrit:

fullscream a écrit:Ou alors quand une fusé est lancé c'est pleine puissance point bar ?

En general (et je cherche des exception :scratch:), pendant la phase de lancement , le moteur fonction uniquement a sa poussé nominal et varie peu autour (juste est ajustement). donc l'accéleration est maximal en fin de poussé quand le réservoir est vide (donc le lanceur plus legé). il y a un cas particulier avec avec la delta VI heavy dont les moteur peuvent fonctionné a deux poussé (plein gaz et demi poussé) pour pouvoir économise l'ergol du corps centrale puis pour évité une acceleration trop importante. il y a aussi les étages a ergols solide dont on peut programmé a l'avance les variations (parfois important) de poussé car elle dépend de la géométrie du bloc de poudre, par contre une fois allumé on contrôle plus rien.  récemment avec l'arrivé de spacex et de la récupération propulsé on a vu apparaître sur des lanceurs(avant c’était que pour les sat, sonde ou module lunaire) des moteur "deep throttle" (poussé fortement modulable)  pour pouvoir géré l’atterrissage, mais toute la phase de lancement continu a se faire plein gaz (car le moteur et optimisé pour) et comme on le voie a atterrissage le plus simple pour modulé reste décollé avec beaucoup de moteur et en coupé certain.

profile d'acceleration pour une falcon 9

Merci beaucoup pour cette super explication !

fullscream a écrit:Vous pensez que la puissance de test est au maximum possible de l'engin ?
Il serait bien de voir un test de la puissance du minimum au maximum ( une sorte de variation de puissance )
Ou alors quand une fusé est lancé c'est pleine puissance point bar ?

Ce test là, c'était juste un test d'allumage de quelques secondes.
La durée de ce test me fait pensé aux "Static Fire" effectuée sur les F9 avant un lancement. Donc si le profile du test est le même, oui, il était peut-être à 100% de sa puissance de fonctionnement prévue.

La F9 fait varier la puissance de ses moteurs durant l'ascension. Par exemple, la puissance est réduite lors du passage à MaxQ pour éviter trop de contraintes dynamiques sur le lanceur lors du passage de cette phase délicate.

Anovel a écrit:Si j'ai bien compris le Raptor de la vidéo va être testé de la même manière que les premiers Merlin, c'est à dire une série d'allumage de quelques secondes pour tester je pense l'absence de fuites et la bonne tenue des turbots pompes ainsi que la mise en température conforme des différentes parties des ces pompes.
Dans un deuxième temps une série de test de plus en plus longs pour vérifier la bonne tenue du matériel.
Je suis étonné de la (relative) petite taille de ce moteur comparée aux moteurs déjà sur le marché ou en développement, par contre il semble entouré d'une véritable usine à gaz de plomberies diverses.

Ce moteur doit être très performant, mais en contrepartie il est complexe puisqu’il possède deux pré brûleurs, un côté carburant méthane et un autre côté comburant dioxygène avant l’injection des gaz dans la chambre principale de combustion du moteur fusée. C’est ce qui a de mieux, mais aussi le plus difficile à maîtriser .

Elon Musk répond à la question "pourquoi la flamme termine verdâtre, est-ce en lien avec des ergols de démarrage TEA-TEB" : 
"[Le Raptor] utilise des torches d'ignition au Méthalox.
La couleur verdâtre est soit due à une saturation de la caméra soit à de minuscules particules de cuivre provenant de la chambre de combustion. 
https://twitter.com/elonmusk/status/1092280273599979520

Plus loin, il ajoute: [Le démarrage s'obtient par du] CH4/O2 gazeux et des bougies d'allumage super robustes. Fondamentalement un 💨 d'une  puissance inouie. https://twitter.com/elonmusk/status/1092282107639021569

J'en conclus qu'il nous apprend du coup que les Raptors seraient possiblement réallumables une multitude de fois, du moins tant qu'il reste du Méthalox ;)

Il serait réallumable à l'infini.

SpaceX cette fois nous donne plus de données sur le test:
Nous avons complété un test de démarrage de 2 secondes d'un moteur Raptor, qui a atteint 170 bar et ~116 tonnes métrique de poussée - la plus puissante poussée jamais obtenue par un moteur SpaceX et ce Raptor n'était qu'à 60% de sa puissance.
https://www.instagram.com/p/BteDxoUFUOX/