Sea Launch (opérateur de lancement)
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Sea-Launch vient de se placer sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites, un équivalent de redressement judiciaire ...
http://www.reuters.com/article/rbssIndustryMaterialsUtilitiesNews/idUSBNG17593820090623
http://www.reuters.com/article/rbssIndustryMaterialsUtilitiesNews/idUSBNG17593820090623
Invité- Invité
aussi: http://www.spaceref.com/news/viewpr.html?pid=28522
Première victime spatiale de la crise et de la trop grande concurrence. J'ai l'impression qu'ils ne se sont jamais vraiment remis de l'explosion de la zenith qui avait endommagé Sea launch et cloué leurs activités durant 1 an.
Première victime spatiale de la crise et de la trop grande concurrence. J'ai l'impression qu'ils ne se sont jamais vraiment remis de l'explosion de la zenith qui avait endommagé Sea launch et cloué leurs activités durant 1 an.
Dix ans d'activités et dix années sans jamais faire le moindre bénéfice opérationnel (alors même que Boeing avait passé son investissement initial par profits et pertes).
Ils se sont fait siphonner leur carnet de commandes par ILS.
Etonnant que ce ne soit pas arrivé plus tôt !
Maintenant, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.
Si l'accès à l'espace se réduit à un duopole Arianespace/ILS, ça laisse un créneau pour un possible nouvel entrant. Chinois ? SpaceX ? Pas évident que cette concurrence soit aussi facile à gérer que l'était Sea Launch...
Ils se sont fait siphonner leur carnet de commandes par ILS.
Etonnant que ce ne soit pas arrivé plus tôt !
Maintenant, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.
Si l'accès à l'espace se réduit à un duopole Arianespace/ILS, ça laisse un créneau pour un possible nouvel entrant. Chinois ? SpaceX ? Pas évident que cette concurrence soit aussi facile à gérer que l'était Sea Launch...
Aspic- Messages : 1037
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Localisation : Eauze
Même si c'est toujours une bonne nouvelle d'avoir un concurrent en moins, Sea-Launch n'était plus totalement en concurrence avec Arianepace après la signature de l'accord "Launch Service Alliance". Il s'agit d'un accord de principe pour que si l'un est dans l'incapacité de lancer un satellite, ce soit l'autre qui le fasse à la place. Cet accord a permis à Sea-Launch de lancer des satellites qu'Ariane ne pouvait lancer faute de place pour la période désirée par le client et ça a permis à Arianespace de lancer des satellites lorsque Sea Launch était cloué au sol.
Reste à savoir ce qui va se passer maintenant, quatre scénarios envisageables:
1) Sea-Launch, c'est 3 vols par an en moyenne. Pour l'heure, Ariane 5 et Proton tournent aux alentours de 6 vols commerciaux par an. Un satellite ou 2 en plus pour chacune ne ferait qu'augmenter d'autant de vols par an. Techniquement et du niveau des cadences, ça reste dans les normes et ne bousculerait pas grand chose.
2) La fin de Sea-Launch va t'il annoncer le retour d'Atlas V? Même si Atlas V ne réalise quasiment plus que des missions gouvernementales, il existe un service chez Lockheed Martin chargé de la commercialiser. Il s'agit du Lockheed Martin Commercial Launch Services. Il a été mis en place après le retrait de Lockheed d'ILS en 2006. Pour le moment c'est très marginal puisqu'on ne compte que de 1 à 2 vols commerciaux par an. Mais avec le retrait de SL, LMCLS pourrait revenir sur la scène en reprenant les parts de SL.
3) La faillite de SL pourrait également bénéficier à SpaceX mais je doute que ça se fasse pour le moment. Il faut prouver que Falcon 9 est fiable et ses premiers vols n'auront pas lieu avant fin 2009.
4) Sinon, il existe une autre possibilité tout aussi crédible que LMCLS et SpaceX, c'est Mitsubishi Heavy Industry. Sachant que MHI a signé le même accord que SL avec Arianespace, il est tout à fait envisageable que les clients aient plus facilement vers MHI en lieu et place de SL. Les Japonais ont montré la fiabilité de leur lanceur et ils vont mettre en service la H-IIB qui aura une capacité de 8 tonnes sur orbite de transfert géostationnaire. Néanmoins, MHI ne peut lancer toute l'année en raison des périodes de pêche qui limitent les activités de lancement.
Pour l'heure, SL espère toujours sauver sa situation et c'est tout ce qu'on peut lui souhaiter. Voici le communiqué de SL
http://www.boeing.com/special/sea-launch/news_releases/2009/nr_090622.html
Reste à savoir ce qui va se passer maintenant, quatre scénarios envisageables:
1) Sea-Launch, c'est 3 vols par an en moyenne. Pour l'heure, Ariane 5 et Proton tournent aux alentours de 6 vols commerciaux par an. Un satellite ou 2 en plus pour chacune ne ferait qu'augmenter d'autant de vols par an. Techniquement et du niveau des cadences, ça reste dans les normes et ne bousculerait pas grand chose.
2) La fin de Sea-Launch va t'il annoncer le retour d'Atlas V? Même si Atlas V ne réalise quasiment plus que des missions gouvernementales, il existe un service chez Lockheed Martin chargé de la commercialiser. Il s'agit du Lockheed Martin Commercial Launch Services. Il a été mis en place après le retrait de Lockheed d'ILS en 2006. Pour le moment c'est très marginal puisqu'on ne compte que de 1 à 2 vols commerciaux par an. Mais avec le retrait de SL, LMCLS pourrait revenir sur la scène en reprenant les parts de SL.
3) La faillite de SL pourrait également bénéficier à SpaceX mais je doute que ça se fasse pour le moment. Il faut prouver que Falcon 9 est fiable et ses premiers vols n'auront pas lieu avant fin 2009.
4) Sinon, il existe une autre possibilité tout aussi crédible que LMCLS et SpaceX, c'est Mitsubishi Heavy Industry. Sachant que MHI a signé le même accord que SL avec Arianespace, il est tout à fait envisageable que les clients aient plus facilement vers MHI en lieu et place de SL. Les Japonais ont montré la fiabilité de leur lanceur et ils vont mettre en service la H-IIB qui aura une capacité de 8 tonnes sur orbite de transfert géostationnaire. Néanmoins, MHI ne peut lancer toute l'année en raison des périodes de pêche qui limitent les activités de lancement.
Pour l'heure, SL espère toujours sauver sa situation et c'est tout ce qu'on peut lui souhaiter. Voici le communiqué de SL
http://www.boeing.com/special/sea-launch/news_releases/2009/nr_090622.html
La concurrence n'est pas si faible que cela. Certe nous avons ILS et Arianespace qui sont les deux plus gros, mais arrivent en force les chinois, japonais et indiens. Sans parler de SpaceX qui pouirrait monter en puissance dans quelques années si la F9 marche bien.
Dans l'immédiat je crains plutot que ces clients partent putot du côté des chinois, c'est eux qui ont à mon sens le plus gros potentiel d'infiltration dans le marché des sat commerciaux. Ils ont des fusées fiables, à faible cout, des projets en cours, et surtout l'appui d'un gouvernement qui dépense sans compter quand ça peut servir l'image du pays.
Dans l'immédiat je crains plutot que ces clients partent putot du côté des chinois, c'est eux qui ont à mon sens le plus gros potentiel d'infiltration dans le marché des sat commerciaux. Ils ont des fusées fiables, à faible cout, des projets en cours, et surtout l'appui d'un gouvernement qui dépense sans compter quand ça peut servir l'image du pays.
Celà dépend de qui on parle. Atlas (toutes versions confondues) n'a plus connu d'échec depuis 1992... Presque 20 ans quand même et Atlas V a été développée spécialement pour les satellites commerciaux. Il n'y a pas de réelles raisons qu'elle ne revienne pas un jour sur le marché surtout que le service commercial existe déjà et que par le passé (avant que Lockheed ne fasse partie d'ILS) avait montré son efficacité.
Les Chinois, oui, c'est possible aussi mais il faut des satellites ITAR Free pour celà et ils ne le sont pas tous, loin de là. Peut-être qu'avec le temps, ça se fera petit à petit mais ce n'est pas pour tout de suite.
Les Indiens, aucune chance actuellement. Leur GSLV ne peut lancer que les satellites géostationnaires développés spécifiquement pour cette fusée. Pourquoi spécifiquement? Parce qu'elle a la même capacité orbitale qu'Ariane 1, soit 1900 kg. Il n'en reste plus des masses des satellites GTO de cette masse sur le marché.
Dans l'immédiat, je pense que les satellites SL iront vers Ariane, voire Proton en cas de mise de clé sous le pallaisson.
Les Chinois, oui, c'est possible aussi mais il faut des satellites ITAR Free pour celà et ils ne le sont pas tous, loin de là. Peut-être qu'avec le temps, ça se fera petit à petit mais ce n'est pas pour tout de suite.
Les Indiens, aucune chance actuellement. Leur GSLV ne peut lancer que les satellites géostationnaires développés spécifiquement pour cette fusée. Pourquoi spécifiquement? Parce qu'elle a la même capacité orbitale qu'Ariane 1, soit 1900 kg. Il n'en reste plus des masses des satellites GTO de cette masse sur le marché.
Dans l'immédiat, je pense que les satellites SL iront vers Ariane, voire Proton en cas de mise de clé sous le pallaisson.
C'est clair qu'actuellement la GSLV est un peu légère mais les indiens ont pour projet la GSLV mk3, avec une capacité GTO de 4 tonnes. Ca reste plus faible que la concurrence mais ça permettrait peut etre de capter quelques contrats qui rentreraient dans leur spécification.
La chine a la CZ-5 en projet avec uen capacité GTO allant de 1.5T à 14T
Ces deux pays auront l'avantage d'un cout largement plus compétitifs que les lanceurs américains ou européens
Et bien sûr n'oublions pas la HIIA et futur H2B du japon qui peut également capter quelques clients au passage.
A cela s'ajoute également SpaceX qui reste encore uen inconnu quand aux résultat, et comme tu le soulignes les lanceurs américains Delta et Atlas.
Donc si Sea Launch devait disparaitre, il n'est pas dit qu'ILS et Arianespace ramasse ses parts de marché. Surtout que coté Arianespace le rythme de lancement me parait proche de sa capacité maximale annuelle.
La chine a la CZ-5 en projet avec uen capacité GTO allant de 1.5T à 14T
Ces deux pays auront l'avantage d'un cout largement plus compétitifs que les lanceurs américains ou européens
Et bien sûr n'oublions pas la HIIA et futur H2B du japon qui peut également capter quelques clients au passage.
A cela s'ajoute également SpaceX qui reste encore uen inconnu quand aux résultat, et comme tu le soulignes les lanceurs américains Delta et Atlas.
Donc si Sea Launch devait disparaitre, il n'est pas dit qu'ILS et Arianespace ramasse ses parts de marché. Surtout que coté Arianespace le rythme de lancement me parait proche de sa capacité maximale annuelle.
Tout à fait. A l'heure actuelle, les chinois auraient beau mettre des fusées fiables à 100% et qui couteraient 1€ le kg sur orbite, la quasi-totalité des satellites ne pourraient de toute façon pas décoller à bord.Yantar a écrit:Les Chinois, oui, c'est possible aussi mais il faut des satellites ITAR Free pour celà et ils ne le sont pas tous, loin de là. Peut-être qu'avec le temps, ça se fera petit à petit mais ce n'est pas pour tout de suite.
Vu le contexte international, je ne suis pas sur que cela change tout de suite, beaucoup de monde aurait beaucoup à y perdre...
L'Atlas 5, le Delta 4 et la H-2A sont beaucoup trop chères pour le marché et soumises à la forte priorité des missions gouvernementales.
Les Chinois ne peuvent lancer que des satellites "Itar-free".
Les Indiens ne sont ni prêts ni ponctuels.
Un boulevard s'ouvre à SpaceX... mais trop tôt puisque le Falcon 9 n'est pas prêt.
Les Chinois ne peuvent lancer que des satellites "Itar-free".
Les Indiens ne sont ni prêts ni ponctuels.
Un boulevard s'ouvre à SpaceX... mais trop tôt puisque le Falcon 9 n'est pas prêt.
Aspic- Messages : 1037
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Aspic a écrit:
Un boulevard s'ouvre à SpaceX... mais trop tôt puisque le Falcon 9 n'est pas prêt.
Là aussi c'est très prématuré car pour le moment SpaceX ne connait que 4 lancement de la petite Falcon 1 avec un taux d'échec de 3 sur 4 vols. La Falcon 9 qui est la version lourde et plus complexe ne connaitra peut etre pas un début si facile. Tout comme Falcon 1 je pense qu'il risque de falloir attendre plusieurs vols avant de voir des réussites régulières.
que pensez-vous de cet article, quelle suite lui donner?
http://www.techno-science.net:80/?onglet=news&news=6773
http://www.techno-science.net:80/?onglet=news&news=6773
tatiana13- Messages : 6102
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Localisation : galaxie
on en pareler deja dans un aautre sujet lamais perso, je trouve que dire qu'il ne reste plus que 2 grand lanceur, c'est un peu reducteur.... et quid des usa ? malgré itar il font aussi des lanceur eux aussi ?
yoann- Messages : 5781
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Perminov (le directeur de Roscosmos) a eu l'occasion de commenter la nouvelle du "dépôt de bilan" de Sea-Launch. Selon lui cela ne va pas affecter le niveau d'activité de l'entreprise qui assurera ses lancements, tout en réalisant une restructuration interne. Il a même précisé "le niveau d'activité sera même augmenté".
http://www.roscosmos.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=7025
Comprend qui peut...
Quelle sera la stratégie des russes? Difficile à deviner...
http://www.roscosmos.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=7025
Comprend qui peut...
Quelle sera la stratégie des russes? Difficile à deviner...
Dernière édition par patchfree le Lun 10 Aoû 2009 - 15:22, édité 1 fois
patchfree a écrit:Perminov (le directeur de Roscosmos) a eu l'occasion de commenter la nouvelle du "dépôt de bilan" de Sea-Launch. Selon lui cela ne va pas affecté le niveau d'activité de l'entreprise qui assurera ses lancements, tout en réalisant une restructuration interne. Il a même précisé "le niveau d'activité sera même augmenté".
http://www.roscosmos.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=7025
Comprend qui peut...
Quelle sera la stratégie des russes? Difficile à deviner...
Ce qui semble clair c'est que que Sea Launch perd de l'argent à chaque lancement, sinon elle ne serait pas dans cet état. Maintenant le fait d'augmenter la cadence de tir va-t-elle résoudre les problèmes ? j'en doute. Une restructuration interne, généralement sous entendu diminution des effectivements et réductions drastiques des coups (souvent synonyme de baisse de qualité) améliorera peut etre un peu les choses mais je doute que ça fasse de gros miracles pour leur santé financiere.
A mon avis, il est de leur interet de déclarer publiquement que tout va bien. Commercialement c'est plus rassurant pour les actuels et futurs clients. Je pense que cette déclaration n'a donc pas grande valeur car en réalité les choses peuvent etre différentes. Vous imaginez s'il disait "oui on va mal, on perd de l'argent, on n'arrive pas à remonter la pente ?, là ce serait la fuite assurée de tous clients et la fin immédiate.
À mon avis il n'y a plus grand chose dans leur carnet de commande. D'autant plus difficile d'attirer des investisseurs.
Invité- Invité
J'ai cru lire quelque part qu'un client avait des problèmes pour annuler son contrat, faudrait que je retrouve l'article ...
edit : bon en fait plusieurs clients ont demandé des garanties que leurs contrats soient honorés.
edit : bon en fait plusieurs clients ont demandé des garanties que leurs contrats soient honorés.
Invité- Invité
La garantie de lancement je pense que c'est une demande de déplacement sur un autre lanceur en cas de faillite définitive. Je sais qu'Arianespace a ce type d'arrangement avec les japonais et un autre (ILs ou Sea Launch).
Mais si les clients cherchent à partir c'est qu'ils ont du se renseigner et ont des doutes. Malheureusement si les termes du contrat jouent contre eux ce sera difficile. Mais avec ça je resterai sceptique sur le fait que de nouveaux contrats arrivent.
Mais si les clients cherchent à partir c'est qu'ils ont du se renseigner et ont des doutes. Malheureusement si les termes du contrat jouent contre eux ce sera difficile. Mais avec ça je resterai sceptique sur le fait que de nouveaux contrats arrivent.
L'alliance concernait une garantie de date de lancement (pas de relancement) entre Arianespace, MHI et Sea Launch (ce qui a permis à ce dernier d'effectuer des lancements en sous-traitance pour Arianespace).
Aujourd'hui, Sea Launch n'a plus que deux lancements en carnet alors qu'il lui en faut au moins cinq pour (théoriquement) parvenir à l'équilibre annuel. Son endettement chronique se traduit par de nouveaux prêts pour couvrir des remboursements et une partie de l'argent payé par ses cklients est allé à ces remboursements au lieu de servir à l'achat de matériel de lancement comme prévu, d'où des retards, ce qui a entraîné la colère des clients qui ont commencé à annuler leurs contrats et à demander des remboursements, propulsant Sea Launch dans une spirale d'insolvabilité.
Il sera dur de remonter la pente, d'autant que le système est intrinsèquement fragile car il n'est adossé à aucun programme spatial national ou international susceptible d'assurer sa pérennité non commerciale.
Pour ceux qui en douteraient encore. L'accès à l'espace n'est pas une activité commerciale. C'est une activité régalienne partiellement payée par des lancements commerciaux (dans le meilleur des cas).
Aujourd'hui, Sea Launch n'a plus que deux lancements en carnet alors qu'il lui en faut au moins cinq pour (théoriquement) parvenir à l'équilibre annuel. Son endettement chronique se traduit par de nouveaux prêts pour couvrir des remboursements et une partie de l'argent payé par ses cklients est allé à ces remboursements au lieu de servir à l'achat de matériel de lancement comme prévu, d'où des retards, ce qui a entraîné la colère des clients qui ont commencé à annuler leurs contrats et à demander des remboursements, propulsant Sea Launch dans une spirale d'insolvabilité.
Il sera dur de remonter la pente, d'autant que le système est intrinsèquement fragile car il n'est adossé à aucun programme spatial national ou international susceptible d'assurer sa pérennité non commerciale.
Pour ceux qui en douteraient encore. L'accès à l'espace n'est pas une activité commerciale. C'est une activité régalienne partiellement payée par des lancements commerciaux (dans le meilleur des cas).
Aspic- Messages : 1037
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De toute façon après c'est un cercle vicieux. Quand une entreprise est en grande difficulté, avec un avenir incertain, les clients ne se bousculent pas, surtout quand des contrats se font sur du long et moyen terme, et cela engendre une descente de plus en plus inévitable vers la fin.
Je me met à la place d'un client, pourquoi signer avec SL pour un lancement dans plusieurs mois ou années, si dans 6 mois ils ferment. Ils auront perdu leur argent et le lancement n'aura pas lieu. Pour de tels enjeux et de tels sommes d'argent les clients préfèreront aller sur des prestateurs plus fiables.
A la rigueur, seuls sont qui ont un budget très faible prendront le risque
Je me met à la place d'un client, pourquoi signer avec SL pour un lancement dans plusieurs mois ou années, si dans 6 mois ils ferment. Ils auront perdu leur argent et le lancement n'aura pas lieu. Pour de tels enjeux et de tels sommes d'argent les clients préfèreront aller sur des prestateurs plus fiables.
A la rigueur, seuls sont qui ont un budget très faible prendront le risque
Sea-Launch vient de perdre le contrat de lancement de W7 au profit d'ILS :
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/russie-f9/lancement-proton-m-briz-m-w7-novembre-2009-t8829.htm
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/russie-f9/lancement-proton-m-briz-m-w7-novembre-2009-t8829.htm
Invité- Invité
Que leur reste-t-il ? c'était leur dernier satellite il me semble
En tout cas, avec cette fuite des clients c'est clair que Sea launch n'a plus aucune chance de survivre. Et je doute que Land Launch sauve la situation.
En tout cas, avec cette fuite des clients c'est clair que Sea launch n'a plus aucune chance de survivre. Et je doute que Land Launch sauve la situation.
Oui ce n'est guère rassurant pour l'avenir de Sea-Launch ...
Invité- Invité
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