astronaute ou pas astronaute?

pour évité de parasité les autre sujet, je vous propose de centralisé les discussions sur les critères d'attribution du titre d'astronautes (cosmonautes, spationautes; taikonautes...) autour d'un sondage.

Pour moi se serait "avoir atteint la vitesse orbital" et sans critère de professionnalisme. En effet cela implique qu'il on du subir un vrai décollage et une rentré atmosphérique qui n'a rien a voir avec les voles sub-orbitaux. cela implique des critères de sélection physique et un entrainement bien plus important. Dans cette optique, les passages d'inspiration 4 ou axiom on subit un entrainement assez complet pour être considère comme des astronautes . 

honnêtement , la distinction "avoir atteint la vitesse orbital" par rapport a "avoir fait une orbite" c'est surtout parce que gagarine n'a pas vraiment fait une orbite complète.

par contre selon ces critère , shepard est devenu astronautes au cours d'apollo 14 (donc il y avait que des novices pour cette mission) et grissom au cours de gemini 3

Gagarine est un cas à part, j'ai voté une orbite et sans être professionnel.

J'ai voté "être passé au dessus de 100km d'altitude"... Sinon quid des vols Mercury de Shepard et Grissom ??

Perso cela ne me viendrait pas à l'idée de dire qu'en revenant ce n'était pas de vrais astronautes! (surtout au vue de leur entrainement et tout le toutim de sélection)...

De plus Michel Tognini accepte les personnes ayants effectuées un vol suborbital en tant que réel astronaute dans "son" association des explorateurs de l'espace mais avec un insigne différent.

J'avais posté ça ailleurs :

"C'est peut-être arbitraire mais je vois deux choses qui pour moi pourraient justifier des ailes d'astronaute :
- avoir piloté de façon active un appareil franchissant une altitude de 80 (ou 100kms)
- avoir été sur orbite"

En fait je cherche surtout à définir ce qui n'est pas un astronaute : un passager inactif d'un vol suborbital.
Le pilote du vol suborbital, si c'est lui qui gère le contrôle des gouvernes et de la propulsion, et que ses contrôles le mènent au dessus des 100kms (plutôt que 80), alors je pense qu'il peut être considéré comme astronaute.
Les passagers de vol orbital se préparent comme les astronautes des agences spatiales et donc peuvent se prévaloir du titre.
En fait, en résumant, on se rend compte que c'est le niveau de préparation qui est le vrai marqueur distinctif dans mes critères : en mois voire années pour l'astronaute, en jours pour le touriste.

Je pense aussi que le niveau de préparation et d'entrainement est important, ainsi que la notion de professionnalisme.
Un saut de puce à 80 km à lui seul ne fait pas plus l'astronaute que le fait de me mouiller la tête et nager sous l'eau sur quelques mètres ne fait de moi un plongeur.

A propos de professionnalisme, pour les pilotes, par exemple, on ajoute l'adjectif "amateur" pour distinguer ceux pour qui c'est simplement un  loisir de ceux dont c'est le métier. Avec le tourisme spatial, on verra peut être émerger une catégorie "astronaute amateur", qui n'est ni un simple passager passif, ni un astronaute professionnel.

J'ai voté la vitesse orbital car que se passerait il si un vaisseau (disons en partance pour un voyage interplanétaire) passe la vitesse de libération sans avoir effectué d'orbite ? 

Oui, bon raisonnement Elliac !