La vision optimiste de l'espace d'antan, n'est plus....
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Comme cette année est le cinquantième anniversaire de l'exploration de l'espace, cet article doit nous permettre d'ouvrir les yeux sur les différences de perceptions que le public en a, par rapport aux années 60...
http://www.thespacereview.com/article/829/1
http://www.thespacereview.com/article/829/1
En se replacant un peu dans le contexte, je pense que la vision des années 60 n'avait rien non plus d'idilique. Apollo 13 ne serait peut être même pas passé à la télé sans l'incident que tout le monde connait.
Le programme Apollo avait également des opposants même à son apogée.
En plus, ce que propose la NASA pour la Lune sent quand même un peu le réchauffé.
Le programme Apollo avait également des opposants même à son apogée.
En plus, ce que propose la NASA pour la Lune sent quand même un peu le réchauffé.
Francois- Messages : 69
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Il existait autrefois beaucoup moins de moyens d'atteindre le grand public, qu'aujourd'hui. Et pourtant, j'affirme que proportionnellement, on parle beaucoup moins de l'espace qu'à l'époque.
Aujourd'hui, très peu connaissent les noms des plus grands cratères sur la Lune. A l'époque, Paris Match par exemple les relatait de manière régulière.
Il ne faut pas vendre le retour vers la Lune que sur l'aspect scientifique.
Il y a d'autres motifs, même si surtout ils paraissent symboliques.
Aujourd'hui, très peu connaissent les noms des plus grands cratères sur la Lune. A l'époque, Paris Match par exemple les relatait de manière régulière.
Il ne faut pas vendre le retour vers la Lune que sur l'aspect scientifique.
Il y a d'autres motifs, même si surtout ils paraissent symboliques.
Dans les débuts on était optimiste, l'espace était "tout nouveau tout beau", on disposait davantage de budjets (ou mieux gérés), et il y avait la onquête de la Lune. Puis les divers accidents tragiques ont écorné cet optimisme et les budjets ne suivent plus...
Bonjour,
D'ailleurs, il n'y a pas eu de baisse des budgets concernant la NASA ou les autres agences spatiales, il y a eu au contraire augmentation mais diversification des projets relatifs au spatial. Pour l'Europe, n'oublions pas qu'il y a toujours en cours une certaine station spatiale internationale + le projet Galileo + GMES + différents centres de recherche et de technologie (ESTEC par exemple) aux activités très diversifiées.
Seulement, c'est vrai que ce n'est plus nouveau et qu'en dehors des satellites de communication ou d'observation, les gens ne voient pas d'avenir au spatial. Par exemple, très peu imaginent qu'il puisse y avoir une colonie permanente et autonome sur Mars. Ils voient la Lune ou Mars comme un terrain de jeu pour des aventuriers ou des scientifiques, mais sans aucune incidence sur l'humanité et donc ils s'en fichent.
Cordialement,
Argyre
Non, je ne crois pas que la baisse des budgets soit liée aux accidents des fusées ou navettes.Aragatz a écrit:Dans les débuts on était optimiste, l'espace était "tout nouveau tout beau", on disposait davantage de budjets (ou mieux gérés), et il y avait la onquête de la Lune. Puis les divers accidents tragiques ont écorné cet optimisme et les budjets ne suivent plus...
D'ailleurs, il n'y a pas eu de baisse des budgets concernant la NASA ou les autres agences spatiales, il y a eu au contraire augmentation mais diversification des projets relatifs au spatial. Pour l'Europe, n'oublions pas qu'il y a toujours en cours une certaine station spatiale internationale + le projet Galileo + GMES + différents centres de recherche et de technologie (ESTEC par exemple) aux activités très diversifiées.
Seulement, c'est vrai que ce n'est plus nouveau et qu'en dehors des satellites de communication ou d'observation, les gens ne voient pas d'avenir au spatial. Par exemple, très peu imaginent qu'il puisse y avoir une colonie permanente et autonome sur Mars. Ils voient la Lune ou Mars comme un terrain de jeu pour des aventuriers ou des scientifiques, mais sans aucune incidence sur l'humanité et donc ils s'en fichent.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Raoul a écrit:Il existait autrefois beaucoup moins de moyens d'atteindre le grand public, qu'aujourd'hui. Et pourtant, j'affirme que proportionnellement, on parle beaucoup moins de l'espace qu'à l'époque.
Aujourd'hui, très peu connaissent les noms des plus grands cratères sur la Lune. A l'époque, Paris Match par exemple les relatait de manière régulière.
Il ne faut pas vendre le retour vers la Lune que sur l'aspect scientifique.
Il y a d'autres motifs, même si surtout ils paraissent symboliques.
Dur de se faire une opinion sur ce qui se passait aux states à l'époque, et même sur ce qi se passe maintenant sans y vivre (car c'est des etat unis qu'on parle).
Ce dont parle les médias est le résultat d'une interaction entre les gouts du public et les choix des médias. Il y a un double feed back. Les choix ne sont pas toujours cohérents ou objectifs surtout aux USA. Les médias fraçais ne sont pas top non plus, personnellement j'ecoute plus la radio belge.
Francois- Messages : 69
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L'astronautique a passionné le public de l'après guerre car cela a été une véritable conquête (et pacifique en plus). D'un coté une course folle contre le camp adverse et d'un autre coté une aventure incroyable.
Mais avec le progrès incroyable fait en l'espace de 12 ans où l'on est passé d'un satellite en orbite à une marche sur la lune le public, et même les professionnels, ont cru que l'élan allait continué. Tous les romans et BD de SF allait devenir une réalité pour l'an 2000, beaucoup en était persuadé.
On est donc rentré dans l'ère de la banalité. L'accès à l'espace était devenu aussi normal que de regarder un avion décoller. Alors que nos parents et grand parents ont vécu cette "vraie" conquête, nous nous avons pour la plus part grandi avec la conquête spatiale et cela fait presque parti de notre quotidien. Le public d'aujourd'hui ne s'émerveilel pas.
C'est un peu comme la technologie d'aujourd'hui, un ordinateur, une télé plasma, un GPS, un téléphone portable, une PSP, un mp3, etc c'est banale pour nous et pourtant c'est incroyable pour nos parents.
Je pense donc qu el'astronautique est victime de ces choses là. Banalisation aujourd'hui et trop grand optimisme dans les années 60.
Mais quand on veux bien ouvrir les yeux on verra que ce qu'il reste à faire est le plus dur. conquérir Mars et les autres planètes ou lunes, envoyer des sondes sur des comètes ou des astéroides, faire rouler des rovers des années durant sur Mars, voir des images magnifique en Hires d'un astre très très lointain, étudier l'espace avec une telle précision, c'est formidable.
Mais avec le progrès incroyable fait en l'espace de 12 ans où l'on est passé d'un satellite en orbite à une marche sur la lune le public, et même les professionnels, ont cru que l'élan allait continué. Tous les romans et BD de SF allait devenir une réalité pour l'an 2000, beaucoup en était persuadé.
On est donc rentré dans l'ère de la banalité. L'accès à l'espace était devenu aussi normal que de regarder un avion décoller. Alors que nos parents et grand parents ont vécu cette "vraie" conquête, nous nous avons pour la plus part grandi avec la conquête spatiale et cela fait presque parti de notre quotidien. Le public d'aujourd'hui ne s'émerveilel pas.
C'est un peu comme la technologie d'aujourd'hui, un ordinateur, une télé plasma, un GPS, un téléphone portable, une PSP, un mp3, etc c'est banale pour nous et pourtant c'est incroyable pour nos parents.
Je pense donc qu el'astronautique est victime de ces choses là. Banalisation aujourd'hui et trop grand optimisme dans les années 60.
Mais quand on veux bien ouvrir les yeux on verra que ce qu'il reste à faire est le plus dur. conquérir Mars et les autres planètes ou lunes, envoyer des sondes sur des comètes ou des astéroides, faire rouler des rovers des années durant sur Mars, voir des images magnifique en Hires d'un astre très très lointain, étudier l'espace avec une telle précision, c'est formidable.
Dans les 12 premières années, l'histoire de l'espace a été dominé par 3 étapes simples et bien différentiées que tout le monde pouvait comprendre :
- 1er satellite
- 1er homme dans l'espace
- 1er homme sur la Lune.
Cela dans une course à deux équipes : USA contre URSS.
Tout le reste a été perçu (toujours en schématisant, c.a.d. la vision d'une large opinion publique) à tort ou à raison, soit comme des jalons intermédiaires (sondes lunaires, vols Gémini, ec.), soit comme des retombées techniques (satellites d'application) qui n'intéressent que les spécialistes.
Le drame, c'est que ces trois étapes ont été (brillament) passées et que, depuis, tout le reste donne une impression de surplace, c.a.d. de répétition -en plus grand - de chose déjà vues (et jugées très chères).
Pour relancer la passion de l'opinion publique, il faudrait donc trouver
a) une nouvelle (4ème) étape qui se distingue aussi radicalement des 3 premières que chacune s'est distinguée de la précédente. Par exemple : la recherche de la vie extra-terrestre (actuelle ou fossile), clairement affirmée comme le nouveau but central de l'astronautique.
b) un moyen de présenter cette quête comme un grand jeu de l'oie que tout le monde puisse suivre. C'est ce qu'on fait Khrouchtchev puis Kennedy dans les années 60, mais l'exercice est difficile à répéter puisque la caisse de raisonnance de la guerre froide à l'origine de cette présentation a disparu.
Aujourd'hui, l'espace n'intéresse plus car il est beaucoup trop complexe. Ce qui manque, c'est d'abord une politique de communication, notamment de la part du leader, les USA : l'exemple (réussi) du tintamarre autour de la méréorite martienne "à fossiles de virus" d'il y a qq années montre ce qu'il faut faire.
- 1er satellite
- 1er homme dans l'espace
- 1er homme sur la Lune.
Cela dans une course à deux équipes : USA contre URSS.
Tout le reste a été perçu (toujours en schématisant, c.a.d. la vision d'une large opinion publique) à tort ou à raison, soit comme des jalons intermédiaires (sondes lunaires, vols Gémini, ec.), soit comme des retombées techniques (satellites d'application) qui n'intéressent que les spécialistes.
Le drame, c'est que ces trois étapes ont été (brillament) passées et que, depuis, tout le reste donne une impression de surplace, c.a.d. de répétition -en plus grand - de chose déjà vues (et jugées très chères).
Pour relancer la passion de l'opinion publique, il faudrait donc trouver
a) une nouvelle (4ème) étape qui se distingue aussi radicalement des 3 premières que chacune s'est distinguée de la précédente. Par exemple : la recherche de la vie extra-terrestre (actuelle ou fossile), clairement affirmée comme le nouveau but central de l'astronautique.
b) un moyen de présenter cette quête comme un grand jeu de l'oie que tout le monde puisse suivre. C'est ce qu'on fait Khrouchtchev puis Kennedy dans les années 60, mais l'exercice est difficile à répéter puisque la caisse de raisonnance de la guerre froide à l'origine de cette présentation a disparu.
Aujourd'hui, l'espace n'intéresse plus car il est beaucoup trop complexe. Ce qui manque, c'est d'abord une politique de communication, notamment de la part du leader, les USA : l'exemple (réussi) du tintamarre autour de la méréorite martienne "à fossiles de virus" d'il y a qq années montre ce qu'il faut faire.
Tianski- Messages : 91
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Il faut reconnaitre que ISS et les vols de navette ont un peu tué ce mythe de la conquête spatiale je trouve. Beaucoup de gens ont cette impression d'un retour en arrière et d'une banalisation avec la navette qui se contente d'aller en orbite et faire ses allers-retours avec ISS.
Mais il faut le reocnnaitre il fallait passer par là. durant ces années "morose" on a tout de même appris beaucoup, notamment sur la construction ans l'espace, sur les vols longues durées, sur la tecnologie à utiliser, etc. Maintenant nous sommes mieux préparé pour reprendre l'aventure de la conquête spatiale et l'initiative lunaire de Bush a été excellente (enfin une) et ne pourra qu'être bénéfique. Même si cela a été déja fait autrefois le public a envi de revoir l'homme marcher sur la lune. depuis apollo 17 ces images ne nous ont jamais quitté.
Quand aux accident il ne faut pas rêver, il y en aura toujours et quelques soit les précautions. La multiplication des vols fait que statistiquement ça devait arriver et ça arrivera encore. D'ailleurs l'aviation et même nos voitures en sont toujours victimes.
Mais il faut le reocnnaitre il fallait passer par là. durant ces années "morose" on a tout de même appris beaucoup, notamment sur la construction ans l'espace, sur les vols longues durées, sur la tecnologie à utiliser, etc. Maintenant nous sommes mieux préparé pour reprendre l'aventure de la conquête spatiale et l'initiative lunaire de Bush a été excellente (enfin une) et ne pourra qu'être bénéfique. Même si cela a été déja fait autrefois le public a envi de revoir l'homme marcher sur la lune. depuis apollo 17 ces images ne nous ont jamais quitté.
Quand aux accident il ne faut pas rêver, il y en aura toujours et quelques soit les précautions. La multiplication des vols fait que statistiquement ça devait arriver et ça arrivera encore. D'ailleurs l'aviation et même nos voitures en sont toujours victimes.
Le surplace du spatial n'est qu'une apparence. Prenons l'exemple des EVA pour la constuction de l'ISS:elles me semblent autrement plus complexes et difficiles que les sorties lunaires du programme Apollo , mais évidemment elles n'ont pas le même impact médiatique!
La conquête spatiale est une entreprise à très long terme ...sinon elle n'aurait aucun sens ...Il ne faut pas vouloir l'accélérer à tout prix par des coups de "pub" qui finiraient par lasser le publique et accepter qu'il y ait des périodes de progression apparemment plus lentes et de temps en temps des points d'orgue.Il ne faut pas trop s'inquiéter de la fin de la rivalité USA / URSS comme moteur du spatial...patientez un peu : de nouvelles verront le jour ;) . On ferait mieux de profiter de la période actuelle de calme qui évite toute précipitation 8-) pour mettre au point de nouveaux systèmes propulsifs comme les moteurs ioniques et plasmiques pour de futures navettes interplanétaires .
La conquête spatiale est une entreprise à très long terme ...sinon elle n'aurait aucun sens ...Il ne faut pas vouloir l'accélérer à tout prix par des coups de "pub" qui finiraient par lasser le publique et accepter qu'il y ait des périodes de progression apparemment plus lentes et de temps en temps des points d'orgue.Il ne faut pas trop s'inquiéter de la fin de la rivalité USA / URSS comme moteur du spatial...patientez un peu : de nouvelles verront le jour ;) . On ferait mieux de profiter de la période actuelle de calme qui évite toute précipitation 8-) pour mettre au point de nouveaux systèmes propulsifs comme les moteurs ioniques et plasmiques pour de futures navettes interplanétaires .
Giwa- Donateur
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Pour que tout cela revienne, il faut un enjeu et une course, peut être l'eau de Mars relancera cet enjeu entre les différentes pusissances spatiales.
Quand l'homme sait qu'il peut survivre quelque part, il part toujours conquerir de nouveaux territoires, peut importe le prix à payer, si un meurt, les autres prendront aussitot la releve pour repousser les frontieres
pour s'affirmer soi meme, son pays, puis toute l'humanité suivra derriere celui qui aura ouvert la voie.
Quand l'homme sait qu'il peut survivre quelque part, il part toujours conquerir de nouveaux territoires, peut importe le prix à payer, si un meurt, les autres prendront aussitot la releve pour repousser les frontieres
pour s'affirmer soi meme, son pays, puis toute l'humanité suivra derriere celui qui aura ouvert la voie.
zx- Messages : 2650
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Je doute qu el'eau sur ars accelèrera notre envi d'aller sur Mars, au mieux il symplifiera notre séjour. De mon point de vue la seule chose qui peut nous motiver à aller sur place c'est la déocuverte de forme primitive de vie. Dan sun tel cas l'homme devrait aller sur place car les robots sont très limité pour ce type de recherche. L'homme su rplace fera en un mois ce qu'un rover fera en 3 année. Et en plus il pourra faire ses analyses approfondie sur place.
Raoul a écrit:Jacques Attali disait hier soir sur Fr2: Il faut faire rêver les français!!
Il faut un grand projet qui nous fasse rêver.
Eh bien, je ne pouvais m'empêcher de penser à: Mais oui...La Lune!! :bounce: :cheers:
Même pensé.
A leur début Airbus, le TGV, Ariane ont fait rêver les français et en ont été fier. C'est dommage de ne plus ce lancer dans cette logique sous prétexte de faire des économies à gauche et à droite.
L'activité spatiale qui ne rapporte pas d'argent fait pourtant travailler bon nombres de nos entreprises, nous donne un savoir faire, et donne du travail à nos chercheurs, et sans parler à l'image hitec que cela donne au monde. C'est dommage de laisser partir cela petit à petit.
Mais j'ai bon espoir qu'avec le reotur sur la lune, la chine et l'inde qui envoient des hommes dan sl'espace, fera resusgir nos politiciens à l'interet du spatial.
En fait, après l'exaltation du début, de la découverte, il y a très vite la routine... Une fois le succès d'Apollo 11 passé, les autres missions Apollo ont laissé presque indifférent (hormis le drame d'Apollo 13 bien sûr), il en a été de même avec les missions de navette, etc...
Leproblème d'apollo c'est d'avoir eu lieu en même temps que la guerre du Vietnam. Le public était très inquiet pour leurs hommes là bas, et l'armée réclamait toujours plus d'argent. Il a donc fallu en prendre là où il y en avait.
La victoire sur les soviet ayant eu lieu c'est apollo qui en a fait les frais.
En dehors d'une situation de guerre comme ce fut le cas je pense qu'on aurait plutot eu une diminution des vols plutot qu'un arrêt brutal. Et puis il fallait aussi financer les études sur la navette (à tout faire pensait on à l'époque).
La victoire sur les soviet ayant eu lieu c'est apollo qui en a fait les frais.
En dehors d'une situation de guerre comme ce fut le cas je pense qu'on aurait plutot eu une diminution des vols plutot qu'un arrêt brutal. Et puis il fallait aussi financer les études sur la navette (à tout faire pensait on à l'époque).
Aragatz a écrit:En fait, après l'exaltation du début, de la découverte, il y a très vite la routine... Une fois le succès d'Apollo 11 passé, les autres missions Apollo ont laissé presque indifférent (hormis le drame d'Apollo 13 bien sûr), il en a été de même avec les missions de navette, etc...
C'était pas du tout mon cas ! Apollo 15, 16 et 17 nous ont émerveillés avec des images de montagnes, de vallées, les jeep lunaires, les images de bien meilleures qualités...des heures de retransmissions en direct sans coupures publicitaires...Apollo 15 et 16 ont permis des retransmissions télévisées de beaucoup plus longues durées que n'importe quelle mission de la navette ou impliquant un astronaute national
Raoul a écrit:Jacques Attali disait hier soir sur Fr2: Il faut faire rêver les français!!
Il faut un grand projet qui nous fasse rêver.
Eh bien, je ne pouvais m'empêcher de penser à: Mais oui...La Lune!! :bounce: :cheers:
Je suis assez d'accord. Dans un monde désanchanté, froid, rationnel, otimisé, rentabilisé, je ne vois plus grand chose qui me (nous) motive à aller de l'avant. Avancer, progresser, oui mais vers quoi ?
J'avais choisi mon psuedo justement parce que l'exploration spatiale fait partie des très rares domaines où le rêve peut encore être touché du doigt et se transformer en réalité.
Il y a encore beaucoup de jeunes (et de moins jeunes !) qui sont émerveillés à voir des hommes vivre et travailler à 300km au dessus de nos têtes (surtout que les décors méritent un oscar !) ou à suivre les périgrinations de robots qui nous font découvrir des paysages inexplorés d'une lointaine planète. Dommage que ces images ne soient pas mieux relayées auprès du grand public. Il y a pourtant de la matière !
Et puis égoïstement, je trouve qu'une heure de NASA-TV a autant d'effet positif sur ma dépression que ces pourtants indispensables cachets. Pour un peu, je demanderais qu'une ESA-TV diffusée par le réseau hertzien soit sponsorisé par les fonds de prévention de l'assurance maladie !
Alors par pitié, donnez-moi (donnez-nous) de quoi rêver : c'est vital :cadeauesa:
spacedreamer- Messages : 283
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Raoul a écrit:Aragatz a écrit:En fait, après l'exaltation du début, de la découverte, il y a très vite la routine... Une fois le succès d'Apollo 11 passé, les autres missions Apollo ont laissé presque indifférent (hormis le drame d'Apollo 13 bien sûr), il en a été de même avec les missions de navette, etc...
C'était pas du tout mon cas ! Apollo 15, 16 et 17 nous ont émerveillés avec des images de montagnes, de vallées, les jeep lunaires, les images de bien meilleures qualités...des heures de retransmissions en direct sans coupures publicitaires...Apollo 15 et 16 ont permis des retransmissions télévisées de beaucoup plus longues durées que n'importe quelle mission de la navette ou impliquant un astronaute national
Je confirme! Pour rendre compte des missions Apollo, la TV avait mis du personnel à plein temps ( Jean-Pierre Chapel, Michel Anfrol ) ! Comparez avec les quelques secondes làchées pour montrer les décollages ou atterrissages de navettes.
Ripley- Messages : 1998
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Optimisme, Pessimisme...
Il y a et il y aura des périodes plus ou moins déprimante en ce qui concerne l'exploration spatiale humaine ou non.
Pour ma part, je ne compte plus sur les grands médias, la télé, pour relayer tel ou tel évenement. De toute façon, je vis tout cela au travers d'internet, des news quotidiennes, de la Nasatv etc. J'ai donc l(a fausse )impression qu'il y a "plus" de spatial aujourd'hui qu'il n'y a 15 ans.
Que le grand public s'y interesse ou pas ce n'est pas important ( quoi qu'il arrive, une grande majorité n'en a que faire des belles images de la conquète spatiale - ou ça ne dure que quelques secondes - il trouve plus intéressant de suivre tel ou tel compétition sportive ou de lire les potins de star - c'est comme ça. Chacun en a le droit ).
Les budgets allouées ( et votés ) pour la recherche, qu'elle soit spatiale ou non - il y a tant d'autres découvertes faites dans les labos et tout aussi passionnantes - sont ils influencés ? certainement, mais avant tout quand il s'agit de s'engager sur de gros projets.
Malgré le pessimisme régnant semble t'il, cela n'empêche par les USA de réver au retour sur la lune ( and beyond ), aux chinois de réver à faire pareil. Cela n'empêche pas Spirit et Opportunity d'explorer Mars, à Cassini de photographier des lacs sur Titan etc... etc... Il n'y a qu'à compter les nouveaux sujets postés ici chaque jour.
Donc pessimisme ambiant peut être, au regard de l'intérêt qu'en porte le public. Mais ce n'est pas une raison de déprimer : restons optimisme à plus long terme - on ne va pas arrêter de lancer des fusées, des sondes, des véhicules habités du jour au lendemain !
Et sinon on pourra toujours se consoler au minimum avec cinquante ans d'archives historiques à analyser,
VONFELD
Il y a et il y aura des périodes plus ou moins déprimante en ce qui concerne l'exploration spatiale humaine ou non.
Pour ma part, je ne compte plus sur les grands médias, la télé, pour relayer tel ou tel évenement. De toute façon, je vis tout cela au travers d'internet, des news quotidiennes, de la Nasatv etc. J'ai donc l(a fausse )impression qu'il y a "plus" de spatial aujourd'hui qu'il n'y a 15 ans.
Que le grand public s'y interesse ou pas ce n'est pas important ( quoi qu'il arrive, une grande majorité n'en a que faire des belles images de la conquète spatiale - ou ça ne dure que quelques secondes - il trouve plus intéressant de suivre tel ou tel compétition sportive ou de lire les potins de star - c'est comme ça. Chacun en a le droit ).
Les budgets allouées ( et votés ) pour la recherche, qu'elle soit spatiale ou non - il y a tant d'autres découvertes faites dans les labos et tout aussi passionnantes - sont ils influencés ? certainement, mais avant tout quand il s'agit de s'engager sur de gros projets.
Malgré le pessimisme régnant semble t'il, cela n'empêche par les USA de réver au retour sur la lune ( and beyond ), aux chinois de réver à faire pareil. Cela n'empêche pas Spirit et Opportunity d'explorer Mars, à Cassini de photographier des lacs sur Titan etc... etc... Il n'y a qu'à compter les nouveaux sujets postés ici chaque jour.
Donc pessimisme ambiant peut être, au regard de l'intérêt qu'en porte le public. Mais ce n'est pas une raison de déprimer : restons optimisme à plus long terme - on ne va pas arrêter de lancer des fusées, des sondes, des véhicules habités du jour au lendemain !
Et sinon on pourra toujours se consoler au minimum avec cinquante ans d'archives historiques à analyser,
VONFELD
Vonfeld- Messages : 2599
Inscrit le : 07/03/2007
Age : 57
Localisation : Achern ( Allemagne )
Je suis ( malheureusement ) d'accord avec ton constat. Mais on ne m'enlèvera pas de l'idée qu'il est consternant que la fantastique épopée spatiale soit ignorée des grands médias télés. Il est vrai que, de manière générale, les sciences et techniques ne sont pas à la fête. :( :(
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
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Localisation : Paris
Je ne crois pas que l'on puisse faire le jeu du développement des activités spatiales humaines en vendant du rêve impossible (dans un quelconque avenir prévisible) qui ne pourra générer que de la déception à court et moyen terme, et du ressentiment à long terme, avec conséquences désastreuses sur l'opinion publique et les budgets.Argyre a écrit:Seulement, c'est vrai que ce n'est plus nouveau et qu'en dehors des satellites de communication ou d'observation, les gens ne voient pas d'avenir au spatial. Par exemple, très peu imaginent qu'il puisse y avoir une colonie permanente et autonome sur Mars. Ils voient la Lune ou Mars comme un terrain de jeu pour des aventuriers ou des scientifiques, mais sans aucune incidence sur l'humanité et donc ils s'en fichent.
Soyons clairs, la Lune et Mars ce ne sera jamais le Nouveau Monde. Au mieux, ce sera l'Antarctique, en moins accueillant.
Aujourd'hui, l'espace ne fait plus rêver autant le grand public car il est entré dans le champ du possible et de l'accessible. A nous d'en faire une épopée humaine réaliste et fascinante, plutôt que de dénigrer nos programmes actuels et à venir en les éclipsant au profit d'un avenir chimérique en images de synthèse qui ne sert qu'à polluer l'imaginaire collectif.
Moi aussi j'aimais bien l'époque des romans d'Heinlein où, pour conquérir le Système Solaire, il suffisait d'une bonne coque étanche, d'un bon moteur et d'une bonne dose d'héroïsme. Aujourd'hui on sait que ça ne se passe pas comme ça.
L'espace est un milieu hostile. Le conquérir et l'apprivoiser est un pari technologique et un magnifique défi pour l'esprit humain. Il est contre-productif de faire croire à des délires comme les colonies sur Mars, qui ne feront que rendre décevante l'avancée considérable que représentera déjà une station semi-permanente sur la Lune (bien plus difficile que beaucoup ne le croient).
Le mouvement à lancer vers l'espace sera lent à la mesure de l'inertie de l'opinion publique. Il faut donc y aller progressivement, en prévoyant plusieurs étapes réalistes à l'avance car quand on se précipite on se plante, comme on s'est planté avec la course à la Lune (le mot important était "course", pas "Lune").
Aspic- Messages : 1037
Inscrit le : 09/08/2006
Age : 59
Localisation : Eauze
A l'époque dite "héroïque" (Apollo & Co.), en fait, dans mon souvenir d'enfant, les meilleures moments étaient ceux vers 1966-67 où sur des vues d'artistes (dans Tintin hebdo, par exemple) l'on nous montrait ce que pouvait être un débarquement lunaire, évènement à l'époque vu comme très éloigné dans le temps (2-3 ans, une éternité dans un esprit de gamin) et hautement futuriste : donc extrèmenent spectaculaire et attendu.
L'actualité vivait aux rythmes de comptes à rebours avec tout leur suspense. Les astronautes et leurs familles étaient pas mal médiatisés ce qui leur donnait un statut quasi-mythique.
Maintenant, les astronautes du fait de leur nombre très élevé et de leur allure de "Monsieur-tout-le-monde" sont devenus de quasi-anonymes.
De plus, pour certains, leur qualité d'astronaute (ou de cosmonaute) sont à mes yeux fortement diminuée avec l'avènement des vols privés & payants .
Dire que dans quelques années une star du show-bizz ou de la télé aura son nom sur les tablettes au même titre qu'un Lovell ou un Komarov !!!
Du côté des sondes interplanétaires, Jupiter, Saturne, etc ... semblaient parfaitement inaccessibles car, en terme de trajectoire, on raisonnait principalement sur une ellipse de transfert économique (sans rebond gravitationnel) ce qui devait faire dans les trente ans pour atteindre Saturne !
Je me souviens aussi de l'inconnu (et du risque présumé) qu'était la première traversée de la ceinture d'astéroïdes par Pioneer-10. Presque banal maintenant.
Mémorables aussi, les premières images du sol de Vénus (Venera-9 & 10, 1975), de Mars (Viking-1, 1976), de Io (Voyager-1, 1979), etc ...
L'actualité vivait aux rythmes de comptes à rebours avec tout leur suspense. Les astronautes et leurs familles étaient pas mal médiatisés ce qui leur donnait un statut quasi-mythique.
Maintenant, les astronautes du fait de leur nombre très élevé et de leur allure de "Monsieur-tout-le-monde" sont devenus de quasi-anonymes.
De plus, pour certains, leur qualité d'astronaute (ou de cosmonaute) sont à mes yeux fortement diminuée avec l'avènement des vols privés & payants .
Dire que dans quelques années une star du show-bizz ou de la télé aura son nom sur les tablettes au même titre qu'un Lovell ou un Komarov !!!
Du côté des sondes interplanétaires, Jupiter, Saturne, etc ... semblaient parfaitement inaccessibles car, en terme de trajectoire, on raisonnait principalement sur une ellipse de transfert économique (sans rebond gravitationnel) ce qui devait faire dans les trente ans pour atteindre Saturne !
Je me souviens aussi de l'inconnu (et du risque présumé) qu'était la première traversée de la ceinture d'astéroïdes par Pioneer-10. Presque banal maintenant.
Mémorables aussi, les premières images du sol de Vénus (Venera-9 & 10, 1975), de Mars (Viking-1, 1976), de Io (Voyager-1, 1979), etc ...
Gasgano- Messages : 2719
Inscrit le : 07/03/2007
Age : 70
Localisation : 91 & 44
Bonsoir,
Peut-être vais-je faire sursauter quelques membres de notre forum ;)
Mais il ne faudrait pas oublier que nous sommes un échantillon de la société très parcellaire et donc non représentatif
Et puis la dernière découverte d'eau en grande quantité au pôle Sud de Mars est un formidable espoir : on peut se demander si les premières photos de Mars à l'aspect lunaire n'avait pas brisé l'élan vers Mars.
Cordialement,
Giwa
Tout à fait il faut prendre tout çà avec philosophie et faire comme Voltaire en cultivant son jardin"spatial" grâce à Internet.Quant à votre "fausse" impression qu'il ya plus de spatial maintenant qu'avant ...pas si sûr que çà soit faux:par exemple que lors les EVA autour de l'ISS des spationautes sont bien plus difficile qu'une randonnée sur la Lune...mais certainement mois spectaculaireVonfeld a écrit:Optimisme, Pessimisme...
Il y a et il y aura des périodes plus ou moins déprimante en ce qui concerne l'exploration spatiale humaine ou non.
Pour ma part, je ne compte plus sur les grands médias, la télé, pour relayer tel ou tel évenement. De toute façon, je vis tout cela au travers d'internet, des news quotidiennes, de la Nasatv etc. J'ai donc l(a fausse )impression qu'il y a "plus" de spatial aujourd'hui qu'il n'y a 15 ans.
Même au début de la conquête spatiale , c'était comme çà.Vonfeld a écrit:
Que le grand public s'y interesse ou pas ce n'est pas important ( quoi qu'il arrive, une grande majorité n'en a que faire des belles images de la conquète spatiale - ou ça ne dure que quelques secondes - il trouve plus intéressant de suivre tel ou tel compétition sportive ou de lire les potins de star - c'est comme ça. Chacun en a le droit ).
Peut-être vais-je faire sursauter quelques membres de notre forum ;)
Mais il ne faudrait pas oublier que nous sommes un échantillon de la société très parcellaire et donc non représentatif
Tout à fait :)Vonfeld a écrit:
Donc pessimisme ambiant peut être, au regard de l'intérêt qu'en porte le public. Mais ce n'est pas une raison de déprimer : restons optimisme à plus long terme - on ne va pas arrêter de lancer des fusées, des sondes, des véhicules habités du jour au lendemain !
:) A mon avis çà ne sera pas nécessaire car avec toutes les nations spatiales émergentes ,il va y avoir de la concurrence et de l'émulation.Vonfeld a écrit:
Et sinon on pourra toujours se consoler au minimum avec cinquante ans d'archives historiques à analyser,
Et puis la dernière découverte d'eau en grande quantité au pôle Sud de Mars est un formidable espoir : on peut se demander si les premières photos de Mars à l'aspect lunaire n'avait pas brisé l'élan vers Mars.
Cordialement,
Giwa
Giwa- Donateur
- Messages : 12849
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Bonjour à tous,
Je suis passionné depuis tout petit par l'astronautique et l'aviation. Chaque fois que je vois un mirage 2000 passer au dessus de ma tête, c'est toujours la même admiration. Ne parlons pas d'un départ de navette (malheureusement à la télé).
Mais ëtre passionné par le spatial, par l'histoire, par la géographie, par la littérature, c'est un sentiment très personnel. Ce sentiment est le résultat d'influences extérieures (les médias, les amis, notre culture) et intérieures (besoin de liberté ou de stabilité, d'activité, d'inactivité). Ce sentiment est en perpétuel mouvement. Des passions peuvent apparaitre sous l'action de certains facteurs et disparaitre avec ces même facteurs. Si je me fais l'avocat du diable, une navette, ce n'est qu'une machine, les astronautes sont des hommes dont le travail est passionnant et médiatisé, certes, et alors .... J'ai assisté en Ecosse en 1999 ou à la conférence d'une astronaute qui venait de voler sur une navette. Je suis allé discutter avec elle après son speach. Elle connait bien Gene Cernan et John Young car ils travaillaient à l'époque encore à la NASA (c'est peut etre tjs la cas d'ailleurs, peu importe).
Sans que le sujet soit évoqué, discuter personnellement avec cette astronaute m'a fait comprendre que Cernan et Young sont des êtres humain dont l'existence est sans doute très éloignée de la vision fragmentaire exposée par les médias.
D'un point de vue général, il est sans aucun doute beaucoup plus constructif de consacrer sont énergie à son développement personnel que de s'identifier à une idole quelconque. Consacrer de l'énergie a une passion est plus du domaine de la pause récréative.
Dans cet état d'esprit, je n'éprouve personnellement aucune amertume à savoir que d'autres ne sont pas passionnés par le spatial. Je suis conscient que me replonger dans l'histoire ou dans l'actualité du spatial me donne ponctuellement une distance par rapport au présent et un faux sentiment de liberté. Cette distance peut être ponctuellement confortable mais elle ne constitue pas un but dans la vie.
Avez vous d'autres passions qui n'ont rien à voir avec l'astronautique les sciences ou même les connaissances de quelques nature que ce soit ???
Je suis passionné depuis tout petit par l'astronautique et l'aviation. Chaque fois que je vois un mirage 2000 passer au dessus de ma tête, c'est toujours la même admiration. Ne parlons pas d'un départ de navette (malheureusement à la télé).
Mais ëtre passionné par le spatial, par l'histoire, par la géographie, par la littérature, c'est un sentiment très personnel. Ce sentiment est le résultat d'influences extérieures (les médias, les amis, notre culture) et intérieures (besoin de liberté ou de stabilité, d'activité, d'inactivité). Ce sentiment est en perpétuel mouvement. Des passions peuvent apparaitre sous l'action de certains facteurs et disparaitre avec ces même facteurs. Si je me fais l'avocat du diable, une navette, ce n'est qu'une machine, les astronautes sont des hommes dont le travail est passionnant et médiatisé, certes, et alors .... J'ai assisté en Ecosse en 1999 ou à la conférence d'une astronaute qui venait de voler sur une navette. Je suis allé discutter avec elle après son speach. Elle connait bien Gene Cernan et John Young car ils travaillaient à l'époque encore à la NASA (c'est peut etre tjs la cas d'ailleurs, peu importe).
Sans que le sujet soit évoqué, discuter personnellement avec cette astronaute m'a fait comprendre que Cernan et Young sont des êtres humain dont l'existence est sans doute très éloignée de la vision fragmentaire exposée par les médias.
D'un point de vue général, il est sans aucun doute beaucoup plus constructif de consacrer sont énergie à son développement personnel que de s'identifier à une idole quelconque. Consacrer de l'énergie a une passion est plus du domaine de la pause récréative.
Dans cet état d'esprit, je n'éprouve personnellement aucune amertume à savoir que d'autres ne sont pas passionnés par le spatial. Je suis conscient que me replonger dans l'histoire ou dans l'actualité du spatial me donne ponctuellement une distance par rapport au présent et un faux sentiment de liberté. Cette distance peut être ponctuellement confortable mais elle ne constitue pas un but dans la vie.
Avez vous d'autres passions qui n'ont rien à voir avec l'astronautique les sciences ou même les connaissances de quelques nature que ce soit ???
Francois- Messages : 69
Inscrit le : 17/01/2007
Age : 52 Localisation : Nord (59)
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