La vision optimiste de l'espace d'antan, n'est plus....

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Bonjour à tous,

Je suis passionné depuis tout petit par l'astronautique et l'aviation. Chaque fois que je vois un mirage 2000 passer au dessus de ma tête, c'est toujours la même admiration. Ne parlons pas d'un départ de navette (malheureusement à la télé).

Mais ëtre passionné par le spatial, par l'histoire, par la géographie, par la littérature, c'est un sentiment très personnel. Ce sentiment est le résultat d'influences extérieures (les médias, les amis, notre culture) et intérieures (besoin de liberté ou de stabilité, d'activité, d'inactivité). Ce sentiment est en perpétuel mouvement. Des passions peuvent apparaitre sous l'action de certains facteurs et disparaitre avec ces même facteurs. Si je me fais l'avocat du diable, une navette, ce n'est qu'une machine, les astronautes sont des hommes dont le travail est passionnant et médiatisé, certes, et alors .... J'ai assisté en Ecosse en 1999 ou à la conférence d'une astronaute qui venait de voler sur une navette. Je suis allé discutter avec elle après son speach. Elle connait bien Gene Cernan et John Young car ils travaillaient à l'époque encore à la NASA (c'est peut etre tjs la cas d'ailleurs, peu importe).
Sans que le sujet soit évoqué, discuter personnellement avec cette astronaute m'a fait comprendre que Cernan et Young sont des êtres humain dont l'existence est sans doute très éloignée de la vision fragmentaire exposée par les médias.

D'un point de vue général, il est sans aucun doute beaucoup plus constructif de consacrer sont énergie à son développement personnel que de s'identifier à une idole quelconque. Consacrer de l'énergie a une passion est plus du domaine de la pause récréative.

Dans cet état d'esprit, je n'éprouve personnellement aucune amertume à savoir que d'autres ne sont pas passionnés par le spatial. Je suis conscient que me replonger dans l'histoire ou dans l'actualité du spatial me donne ponctuellement une distance par rapport au présent et un faux sentiment de liberté. Cette distance peut être ponctuellement confortable mais elle ne constitue pas un but dans la vie.

Avez vous d'autres passions qui n'ont rien à voir avec l'astronautique les sciences ou même les connaissances de quelques nature que ce soit ???

Francois

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J'adore écouter la musique classique et je suis président d'un club d'astronomie.
J'ai trouvé dans l'astronomie de quoi compenser le manque en astronautique.
Mais y-a-t'il un manque ou est-ce nous qui voulons toujours du neuf?
Raoul
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Raoul a écrit:
Mais y-a-t'il un manque ou est-ce nous qui voulons toujours du neuf?
.

La question est bien là Super
De mon point de vue. Ceux qui ont sans arrêt besoin de neuf sont des tortues qui courent derrière un lièvre qu'ils ne rattrapperont jamais.
Pour moi, Atlantis sur le pas de tir, les photos de notre grande bleue vue d'en haut, c'est un spectacle qui me ravit autant qu'un beau couché de soleil (ou un couché de Terre derriere la Lune).
Francois
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Le besoin de neuf est iné chez l'homme, cela s'appelle la curiosité, l'envie de découverte, de savoir, de voir de nouveaux lieux inconnus. Cela n'enlève rien au fait d'être admiratif sur ce qui a déja été fait ou vu.

Les deux ne sont pas incompatibles. On peut être admiratif sur le vécu et avoir un besoin d'en voir toujours plus. C'est humain je pense.
Mustard
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Je ne suis pas sur que le besoin de nouveau soit une caractéristique de l'homme.
Cette soif de nouveau anime certain, d'autre ont une peur panique de l'inconnu. Du temps de mes études à la fac, je connaissais une personne qui faisait et refaisait 10 fois chaque exercice de TD afin que ceux ci ne soient plus qu'une routine dans son esprit, par peur de l'inconnu.

De mon point de vue, ce qui anime l'homme c'est le besoin de se sentir exister. Ce besoin peu se manifester très differement selon les cas.
Il faut également différentier le besoin de nouveau qui permet d'exister du besoin de savoir (accumulation de connaissance inutile à la vie de tout les jours) qui permet plutôt de se rassurer et qui repond à un besoin de stabilité face à l'inconnu de l'existence réelle qui est elle belle et bien en mouvement.

Par contre, si l'on admet que cette soif de nouveau est inévitable, il ne faut pas chercher plus loins le désaveux du grans public. Si l'on ne regarde que superficiellement, ce que fait le grand poublic, on ne voit que du vieux dans la c onquete saptiale.
Francois
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