l'ESA prépare une simulation d'expédition Martienne...
Page 1 sur 1
http://www.esa.int/esaHS/SEMYNY6DWZE_research_0.html
astroman- Messages : 1007
Inscrit le : 25/02/2006
Age : 57
Localisation : Région Parisenne
When will you start the process of finding volunteers?
In mid-June we will call for volunteers – probably through an announcement on the web.
Alors des volontaires ?
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/espace/20070404.OBS0616/en_route_pour_mars_via_moscou.html
Article :
Pour comprendre comment un équipage pourra à la fois supporter un long voyage vers Mars et accomplir une mission d’exploration sur la planète rouge, l’agence spatiale européenne s’associe à la Russie pour réaliser une simulation à grande échelle.
La simulation de Mars500 prévoit un atterrissage sur Mars. (ESA)
Pendant 500 jours, six volontaires seront confinés dans une station isolée installée à Moscou, en Russie. Ils n’auront de contacts avec l’extérieur qu’à l’aide d’un système de communication qui mettra au moins 20 minutes à l’émission comme à la réception. Des conditions destinées à reproduire ce que devront endurer des hommes en partance pour une mission sur Mars. Associée à l’agence spatiale russe pour cette simulation grandeur nature, l’agence spatiale européenne (ESA) lance un appel à projets auprès des scientifiques afin de sélectionner les études qui seront menées au cours de ces 500 jours.
L’opération Mars500 est montée par l’Institut russe de recherche biomédicale (IBMP). Les six volontaires vivront dans des tanks métalliques reliés entre eux par d’étroits couloirs, formant un ensemble habitable de 200 m2, détaille l’ESA. L’équipage devra accomplir les tâches d’une mission réelle, comme si elle effectuait 250 jours de voyage aller (y compris l’expérience simulée du lancement), un court séjour dans un module spécial et le retour.
Ce qui intéresse avant tout l’ESA, ce sont les données psychologiques. Comment des êtres humains supportent de rester enfermer pendant un an et demi, avec un stock de vivres limité. Quelles relations se nouent entre eux. Comment font-il face aux problèmes de santé. Quels systèmes de sauvegarde doivent être envisagés pour contrer d’éventuels problèmes.
Les expériences mises en place par l’ESA s’intéresseront aussi aux aspects médicaux et biologiques, comme les effets du stress sur la santé, en particulier sur le système immunitaire. En parallèle, l’ESA suit une autre expérience d’isolement à Concordia, la station franco-italienne installée en Antarctique.
La sélection des six volontaires de l’expérience Mars500 devrait être terminée en novembre prochain, précise l’ESA. Les volontaires seront recrutés sur la base des critères qui servent à la sélection des astronautes. Il faudra garantir la pluridisciplinarité : médecin, ingénieur, scientifique, etc.. L’expérience elle-même commencera au printemps 2008.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/espace/20070404.OBS0616/en_route_pour_mars_via_moscou.html
Article :
Pour comprendre comment un équipage pourra à la fois supporter un long voyage vers Mars et accomplir une mission d’exploration sur la planète rouge, l’agence spatiale européenne s’associe à la Russie pour réaliser une simulation à grande échelle.
La simulation de Mars500 prévoit un atterrissage sur Mars. (ESA)
Pendant 500 jours, six volontaires seront confinés dans une station isolée installée à Moscou, en Russie. Ils n’auront de contacts avec l’extérieur qu’à l’aide d’un système de communication qui mettra au moins 20 minutes à l’émission comme à la réception. Des conditions destinées à reproduire ce que devront endurer des hommes en partance pour une mission sur Mars. Associée à l’agence spatiale russe pour cette simulation grandeur nature, l’agence spatiale européenne (ESA) lance un appel à projets auprès des scientifiques afin de sélectionner les études qui seront menées au cours de ces 500 jours.
L’opération Mars500 est montée par l’Institut russe de recherche biomédicale (IBMP). Les six volontaires vivront dans des tanks métalliques reliés entre eux par d’étroits couloirs, formant un ensemble habitable de 200 m2, détaille l’ESA. L’équipage devra accomplir les tâches d’une mission réelle, comme si elle effectuait 250 jours de voyage aller (y compris l’expérience simulée du lancement), un court séjour dans un module spécial et le retour.
Ce qui intéresse avant tout l’ESA, ce sont les données psychologiques. Comment des êtres humains supportent de rester enfermer pendant un an et demi, avec un stock de vivres limité. Quelles relations se nouent entre eux. Comment font-il face aux problèmes de santé. Quels systèmes de sauvegarde doivent être envisagés pour contrer d’éventuels problèmes.
Les expériences mises en place par l’ESA s’intéresseront aussi aux aspects médicaux et biologiques, comme les effets du stress sur la santé, en particulier sur le système immunitaire. En parallèle, l’ESA suit une autre expérience d’isolement à Concordia, la station franco-italienne installée en Antarctique.
La sélection des six volontaires de l’expérience Mars500 devrait être terminée en novembre prochain, précise l’ESA. Les volontaires seront recrutés sur la base des critères qui servent à la sélection des astronautes. Il faudra garantir la pluridisciplinarité : médecin, ingénieur, scientifique, etc.. L’expérience elle-même commencera au printemps 2008.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Bonjour,
Je trouve qu'il y a un certain paradoxe dans ce genre de simulation. Personnellement, autant je pense pouvoir rester 250 jours dans une vraie fusée à destination de Mars, séjourner 500 jours sur la surface martienne puis retourner sur Terre en 250 jours, autant je ne me sens pas capable de le simuler dans une fausse base à Moscou, même si la durée totale de la simulation n'est que de 500 jours.
La motivation joue un rôle déterminant dans ce genre d'expérience et cela rend à mon avis caduque toute étude psychologique.
Reste les études physiologiques et les systèmes de support de vie, mais je ne vois pas l'intérêt de faire des expériences de plus de 3 mois avec des humains, alors qu'il n'y a pas les mêmes conditions de pesanteur par exemple.
Cordialement,
Argyre
zx a écrit:
La simulation de Mars500 prévoit un atterrissage sur Mars. (ESA)
Pendant 500 jours, six volontaires seront confinés dans une station isolée installée à Moscou, en Russie.
Je trouve qu'il y a un certain paradoxe dans ce genre de simulation. Personnellement, autant je pense pouvoir rester 250 jours dans une vraie fusée à destination de Mars, séjourner 500 jours sur la surface martienne puis retourner sur Terre en 250 jours, autant je ne me sens pas capable de le simuler dans une fausse base à Moscou, même si la durée totale de la simulation n'est que de 500 jours.
La motivation joue un rôle déterminant dans ce genre d'expérience et cela rend à mon avis caduque toute étude psychologique.
Reste les études physiologiques et les systèmes de support de vie, mais je ne vois pas l'intérêt de faire des expériences de plus de 3 mois avec des humains, alors qu'il n'y a pas les mêmes conditions de pesanteur par exemple.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
De la même manière, je pense que Christophe Colomb aurait rebroussé chemin bien avant sa découverte d'Haïti s'il n'avait pas été extrêmement motivé par sa quête. Lorsqu'on est très motivé, on peut endurer bien plus de souffrances que d'habitude. Le cas extrême, c'est le résistant ou le soldat fait prisonnier qui est capable de résister aux pires tortures, simplement parce qu'il a une conviction et une motivation maximales.Argyre a écrit:Personnellement, autant je pense pouvoir rester 250 jours dans une vraie fusée à destination de Mars, séjourner 500 jours sur la surface martienne puis retourner sur Terre en 250 jours, autant je ne me sens pas capable de le simuler dans une fausse base à Moscou, même si la durée totale de la simulation n'est que de 500 jours.
La motivation joue un rôle déterminant dans ce genre d'expérience et cela rend à mon avis caduque toute étude psychologique.
Faites une simulation de tortures et enlevez l'enjeu (la vie de ses amis et compagnons d'armes) et la résistance psychologique devient dérisoire ...
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
Argyre a écrit:mais je ne vois pas l'intérêt de faire des expériences de plus de 3 mois avec des humains, alors qu'il n'y a pas les mêmes conditions de pesanteur par exemple.
Tu pointes l'une des limites de cette simulation. Pas de micro-gravité avec l'effet néfaste sur les os (donc un potentiel affaibli au moment d'arriver sur Mars .... et un état sans doute pas trop brillant au retour sur Terre ... la récupération complète n'étant même pas certaine)
Et pas non plus l'exposition aux radiations diverses, dont on ne mesure toujours pas précisément les effets, bien qu'il y ait déjà eu des séjours longs, notamment à bord de MIR.
Mais c'est déjà une étape pour saisir l'ampleur de la difficulté d'un tel voyage.
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Je suis très sceptique sur la valeur de tels expériences qui doivent soi disant reproduire l'aspect psychologique d'un vol.
A mon sens il est impossible de simuler cela. Les hommes qui iront sur Mars auront l'engouisse terrible de la panne technique ou d'un grave problème médicale, les effets néfastes de l'apesenteur, l'impression d'isolement comme l'ont eu les astronautes d'apollo qui quittait la civilisation, et les communications allant jusqu'à 20mn n'arrangeront rien à cela. Que dire aussi des éruptions solaires, ou de l'impossibilité de dire "bon j'arrête là l'expérience, j'en ai marre, j eplaque tout".
Sur terre, tout cela est absolument impossible à réaliser.
Seul l'aspect vie en communauté et isolement est interessant mais n'est ce pas trop tôt pour se pencher sur cela et dépenser autant d'argent ? Mars ce n'est pas pour demain.
Il y a parfois des choix à l'ESA qui me laisse dibutatif.
A mon sens il est impossible de simuler cela. Les hommes qui iront sur Mars auront l'engouisse terrible de la panne technique ou d'un grave problème médicale, les effets néfastes de l'apesenteur, l'impression d'isolement comme l'ont eu les astronautes d'apollo qui quittait la civilisation, et les communications allant jusqu'à 20mn n'arrangeront rien à cela. Que dire aussi des éruptions solaires, ou de l'impossibilité de dire "bon j'arrête là l'expérience, j'en ai marre, j eplaque tout".
Sur terre, tout cela est absolument impossible à réaliser.
Seul l'aspect vie en communauté et isolement est interessant mais n'est ce pas trop tôt pour se pencher sur cela et dépenser autant d'argent ? Mars ce n'est pas pour demain.
Il y a parfois des choix à l'ESA qui me laisse dibutatif.
Il auraient du faire ce test dans la vai capsule qui sera utilisée pour le voyage mars, sinon ca me semble inutile, ca roderait les systeme de survi.
sinon il suffit d'etudier les sous marinier, ils sont confinés dans un espace restreint pendant des mois.
sinon il suffit d'etudier les sous marinier, ils sont confinés dans un espace restreint pendant des mois.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
L'ESA pourrait déjà se décider positivement en faveur des vols habités !...
La crédibilité de ces gesticulations en dépend. :x :x :x :wall:
La crédibilité de ces gesticulations en dépend. :x :x :x :wall:
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Lu dans " Marianne " du 30 juin :
" Vol planant. Agence spatiale cherche volontaires pour Mars :
Si vous êtes partant pour un voyage de cinq cent jours loin, très loin de la Terre, n'hésitez pas, envoyez votre CV.
Dans la perspective, certes lointaine, de voyages vers la planète Mars, l'agence spatiale européenne ( ESA ) recrute des volontaires pour tester les réactions humaines à unvol aussi long. " Au cours de cette mission simulée, l'équipage connaîtra un isolement et un confinement extrêmes, précise l'ESA. Ils perdront la Terre de vue, ils vivront en autarcie totale pendant cinq cent jours. " Trois voyages simulés sont prévus au cours des deux années à venir, et auront lieu sous l'égide de l'Institut des problèmes biomédicaux à Moscou. Au total on cherche 12 volontaires. " la procédure de sélection ressemble à celle des astronautes, précise l'ESA, mais les facteurs psychologiques et la résistance au stress feront l'objet d'une attention plus poussée que la forme physique. "
Si l'aventture vous tente, vous pouvez vous porter candidat à l'adresse Internet suivante :
www.spaceflight.esa.int/callforcandidates ou mieux :
www.spaceflight.esa.int/users/downloads/ao2007/Mars500%20Call%20for%20Candidates.pdf
Nous vous souhaitons un agréable vol. "
Y aurait-il des volontaires sur le forum ? :D
" Vol planant. Agence spatiale cherche volontaires pour Mars :
Si vous êtes partant pour un voyage de cinq cent jours loin, très loin de la Terre, n'hésitez pas, envoyez votre CV.
Dans la perspective, certes lointaine, de voyages vers la planète Mars, l'agence spatiale européenne ( ESA ) recrute des volontaires pour tester les réactions humaines à unvol aussi long. " Au cours de cette mission simulée, l'équipage connaîtra un isolement et un confinement extrêmes, précise l'ESA. Ils perdront la Terre de vue, ils vivront en autarcie totale pendant cinq cent jours. " Trois voyages simulés sont prévus au cours des deux années à venir, et auront lieu sous l'égide de l'Institut des problèmes biomédicaux à Moscou. Au total on cherche 12 volontaires. " la procédure de sélection ressemble à celle des astronautes, précise l'ESA, mais les facteurs psychologiques et la résistance au stress feront l'objet d'une attention plus poussée que la forme physique. "
Si l'aventture vous tente, vous pouvez vous porter candidat à l'adresse Internet suivante :
www.spaceflight.esa.int/callforcandidates ou mieux :
www.spaceflight.esa.int/users/downloads/ao2007/Mars500%20Call%20for%20Candidates.pdf
Nous vous souhaitons un agréable vol. "
Y aurait-il des volontaires sur le forum ? :D
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Alors qu'avec une bonne sonde, pas de soucis occasionnés par des organismes biologiques dont la compatibilité mutuelle se dégrade avec le temps et pour lesquels il faut prévoir des quantités de Kg pour assurer la survie, sinon le confort...... :blbl: Et en plus ces bestioles la ne tiennent mêm pas les radiations convenablement...
PS: même dans un sous-marin, en cas de gros pépin médical on peut remonter et se faire évacuer dans un délai raisonnable....autour de mars...
Bons Vols
PS: même dans un sous-marin, en cas de gros pépin médical on peut remonter et se faire évacuer dans un délai raisonnable....autour de mars...
Bons Vols
DeepThroat- Messages : 571
Inscrit le : 22/06/2007
Age : 63 Localisation : France
DeepThroat a écrit:Alors qu'avec une bonne sonde, pas de soucis occasionnés par des organismes biologiques dont la compatibilité mutuelle se dégrade avec le temps ...
Oui mais ça on sait faire, c'est du déja fait.
Mais c'est clair que l'on peut se demander la valeur d'un tel essai d'un voyage humain vers Mars organisé par l'ESA quand on sait qu'elle refuse obstinément de s'investir dans le voyage humain en orbite terrestre.
Parfois ça fait un peu langue de bois du style "Les vols humains ? oui on s'investi, la preuve on va faire un test psychologique de voyage sur mars". Ou alors "les vols humains ? on a encore le temps, rien ne presse. Les vols humains vers Mars ? il faut les préparer dès maintenant". Rien de bien logique dans tout cela.
Bien d'accord avec toi Mustard, avant de vouloir courir il faudrait peut-être apprendre à marcher ... Qu'on commence déjà par envoyer des hommes en orbite et ensuite on avisera.
Invité- Invité
lors d'un colloque récent, Michel Tognini exprimait une implication européenne pour un vol vers Mars dans le cadre du programme EUROPA dont les grandes lignes sont:
La mission EXOMARS en 2009,
Le retour d’échantillons en 2011,
L’homme en 2024.
Il ajoutais un peu plus loin que le débarquement sur Mars pouvait être envisagé entre 2024 et 2040, la 2è date étant la plus "réaliste".
Il a insisté sur les difficultés du voyage humain dont nous avons déjà débattu, en précisant que, sur le plan strictement humain, il y avait deux ecueuils majeurs:
1. l'aspect psychologique, qui peut être étudié et surmonté
2. (comme je l'ai toujours dit) les radiations qui sont à ce jour rédhibitoire pour un tel voyage.
L'étude de l'ESA est particulièrement intéressante concernant le 1er obstacle et mérite d'être encouragée et suivie de près .... même si les discours font parfois souffler le chaud et le froid....
La mission EXOMARS en 2009,
Le retour d’échantillons en 2011,
L’homme en 2024.
Il ajoutais un peu plus loin que le débarquement sur Mars pouvait être envisagé entre 2024 et 2040, la 2è date étant la plus "réaliste".
Il a insisté sur les difficultés du voyage humain dont nous avons déjà débattu, en précisant que, sur le plan strictement humain, il y avait deux ecueuils majeurs:
1. l'aspect psychologique, qui peut être étudié et surmonté
2. (comme je l'ai toujours dit) les radiations qui sont à ce jour rédhibitoire pour un tel voyage.
L'étude de l'ESA est particulièrement intéressante concernant le 1er obstacle et mérite d'être encouragée et suivie de près .... même si les discours font parfois souffler le chaud et le froid....
dominique M.- Messages : 1863
Inscrit le : 15/10/2005
Localisation : val d'oise
C'est pas le programme AURORA plutôt ?dominique M. a écrit:lors d'un colloque récent, Michel Tognini exprimait une implication européenne pour un vol vers Mars dans le cadre du programme EUROPA dont les grandes lignes sont:
La mission EXOMARS en 2009,
Le retour d’échantillons en 2011,
L’homme en 2024.
Il ajoutais un peu plus loin que le débarquement sur Mars pouvait être envisagé entre 2024 et 2040, la 2è date étant la plus "réaliste".
Il a insisté sur les difficultés du voyage humain dont nous avons déjà débattu, en précisant que, sur le plan strictement humain, il y avait deux ecueuils majeurs:
1. l'aspect psychologique, qui peut être étudié et surmonté
2. (comme je l'ai toujours dit) les radiations qui sont à ce jour rédhibitoire pour un tel voyage.
L'étude de l'ESA est particulièrement intéressante concernant le 1er obstacle et mérite d'être encouragée et suivie de près .... même si les discours font parfois souffler le chaud et le froid....
Sinon quant à ce qui est de la simulation de 500 jours isolés du monde, faut être plus que passionné pour y aller, faut être fou ! Tous (ou presque) les côtés difficiles du vols vers Mars, sans les avantages, je signe pas...
skyboy a écrit:
Sinon quant à ce qui est de la simulation de 500 jours isolés du monde, faut être plus que passionné pour y aller, faut être fou ! Tous (ou presque) les côtés difficiles du vols vers Mars, sans les avantages, je signe pas...
Il y a d'autres avantages. Si tu es gravement malade tu sors de l'expérience et va à l'hosto ou chez toi, si tu fais une crise et exige l'arrêt tu sors et rentre chez toi, tu n'auras pas la crainte d'une panne grave, tu n'auras pas la crainte de l'éruption solaire ou de sa radiation, c'est déja pas mal d'avantages par rapport à ceux qui voyageront réellement vers Mars, et à dire vrai ça fausse tout.
Sur une vrai mission martienne, l'équipe sera soudée car elle se connaitra depuis des années (pendant l'entrainement), elle sera très prise par sa rélle mission à faire, par l'excitation de découvrir vraiment mars et vivre un moment exceptionnel. dans l'expérience de l'ESA il n'y aura rien de cela, les gens vont se découvrir au fil de l'expérience, et les caractères ne colleront probablement pas. Du coup ça fera un "loft story", rien de plus. ils n'auront pas les meme joies et inquiétudes des vrais astronautes. Tout ceci est bidon à mon sens et n'a aucune valeur scientifique réelle en rapport avec le voyage vers Mars. Tout est faussé. C'est de la poudre aux yeux à mon avis ce test soit disant dans un cadre martien, c'est du budget bêtement gaché.
Mars on le sait ce ne sera pas avant au moins 50 ans, alors avant de s'occuper de l'homme sur Mars, l'ESA ferait bien de s'occuper de mettre ses hommes dans l'espace et pourquoi pas sur la lune avec les américains.
C'était le dernier sujet de Space sur Euronews
En anglais : Preparing the way for a mission to Mars
Car en français, le titre est tape à l'oeil ! ! ! !Mars500 ou le loft de l'Espace
Quelques images d'archives au début du reportage ! Quelques mots sur l'IBMP !
En anglais : Preparing the way for a mission to Mars
Car en français, le titre est tape à l'oeil ! ! ! !Mars500 ou le loft de l'Espace
Quelques images d'archives au début du reportage ! Quelques mots sur l'IBMP !
doublemexpress- Messages : 1845
Inscrit le : 13/10/2005
Age : 48
Localisation : Belgique - Hainaut
skyboy a écrit:[... dans le cadre du programme EUROPA dont les grandes lignes sont:
La mission EXOMARS en 2009,
Le retour d’échantillons en 2011,
L’homme en 2024.
....C'est pas le programme AURORA plutôt ?
.....
oui, bien sûr! j'étais obnubilé par "Europe".... !
dominique M.- Messages : 1863
Inscrit le : 15/10/2005
Localisation : val d'oise
Bonsoir,
Les risques encourus seraient du même ordre que ceux des gros fumeurs, à savoir pas de risque immédiat, mais une probabilité plus élevée d'attraper un cancer quelques années plus tard et une légère baisse de l'espérance de vie. A noter également que le simple fait de prendre sa voiture tous les jours au lieu de rester chez soi diminue tout autant l'espérance de vie. Pour autant, on n'interdit pas aux gens de fumer, ni aux voitures de rouler, non ? Pourquoi interdirait-on alors aux astronautes de voyager dans l'espace si le risque dû aux radiations est du même ordre ?
Remarque 1 : dans le cas d'une éruption solaire, il faudra que les astronautes se réfugient derrière une protection importante, mais c'est déjà prévu dans tous les scénarios.
Remarque 2 : les modèles sont encore imparfaits et comportent de nombreuses incertitudes, donc on ne peut encore conclure à l'acceptabilité des risques dûs aux radiations, mais on peut au moins dire que pour l'instant ce n'est pas rédhibitoire.
Positivement vôtre,
Argyre
Rédhibitoire ne me parait pas le terme adéquat. Tout ce que j'ai lu jusqu'à présent suggère au contraire que si les modèles sont corrects, le total des radiations reçues serait élevé, mais malgré tout acceptable.dominique M. a écrit:
2. (comme je l'ai toujours dit) les radiations qui sont à ce jour rédhibitoire pour un tel voyage.
Les risques encourus seraient du même ordre que ceux des gros fumeurs, à savoir pas de risque immédiat, mais une probabilité plus élevée d'attraper un cancer quelques années plus tard et une légère baisse de l'espérance de vie. A noter également que le simple fait de prendre sa voiture tous les jours au lieu de rester chez soi diminue tout autant l'espérance de vie. Pour autant, on n'interdit pas aux gens de fumer, ni aux voitures de rouler, non ? Pourquoi interdirait-on alors aux astronautes de voyager dans l'espace si le risque dû aux radiations est du même ordre ?
Remarque 1 : dans le cas d'une éruption solaire, il faudra que les astronautes se réfugient derrière une protection importante, mais c'est déjà prévu dans tous les scénarios.
Remarque 2 : les modèles sont encore imparfaits et comportent de nombreuses incertitudes, donc on ne peut encore conclure à l'acceptabilité des risques dûs aux radiations, mais on peut au moins dire que pour l'instant ce n'est pas rédhibitoire.
Positivement vôtre,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
Globalement, et comme en attestent mes précédents posts, je suis d'accord avec toi. Néanmoins, il y a un côté positif. Je pense qu'on est dans une période de doutes à l'ESA et qu'il y a beaucoup d'hésitations à financer Aurora et les voyages habités. Donc je pense qu'il y a un forcing de la part de certains pour montrer qu'on a déjà commencé à travailler sur le voyage habité vers Mars. Ainsi l'objectif serait plus du lobbying et de la pub pour parler un peu plus d'Aurora et tenter de séduire l'opinion et les décideurs.Mustard a écrit:C'est de la poudre aux yeux à mon avis ce test soit disant dans un cadre martien, c'est du budget bêtement gaché.
Du point de vue financier, il me semble que ça ne va pas chercher très loin, d'autant plus que les Russes fournissent l'installation et qu'ils ont les mêmes problèmes, en pire, avec leurs décideurs à eux.
Donc, finalement, même si scientifiquement parlant ça restera moyen, c'est peut-être bien joué d'un point de vue médiatique.
Qui vivra verra.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
Bonsoir,
Effectivement cette simulation sera à suivre avec beaucoup de circonspection surtout au niveau psychologique. Il se pourrait bien que les abandons en cours de vol... euh... d'expérience soient très nombreux puisqu'il sera facile de quitter les lieux et que la motivation ne sera pas très grande : peu de passion dans tout ça. Et on pourra ensuite conclure que décidément les vols martiens ne sont pas possibles vu tous les problèmes psychologiques rencontrés. Comme il a été déjà dit qu'en l'enjeu est réel et de taille et qu'il n'y a pas de porte de sortie, l'homme est capable de se surpasser. Un équipage vers Mars serait bien plus solidaire, donc bien plus solide psychologiquement malgré les conditions extrêmes. Paradoxalement d'ailleurs pendant les crises majeures et les guerres, les suicides peuvent être moins nombreux, l'instinct de survie étant alors amplifié.
Bien, je ne suis pas contre cette expérience mais les résultats devront être interprétés avec beaucoup de précautions et sans généralisation hâtive.
Cordialement,
Giwa
PS: rappelez-vous une certaine astronaute américaine: est-ce dans l'espace ou sur terre que ces problèmes psychologiques sont apparus? ;)
Effectivement cette simulation sera à suivre avec beaucoup de circonspection surtout au niveau psychologique. Il se pourrait bien que les abandons en cours de vol... euh... d'expérience soient très nombreux puisqu'il sera facile de quitter les lieux et que la motivation ne sera pas très grande : peu de passion dans tout ça. Et on pourra ensuite conclure que décidément les vols martiens ne sont pas possibles vu tous les problèmes psychologiques rencontrés. Comme il a été déjà dit qu'en l'enjeu est réel et de taille et qu'il n'y a pas de porte de sortie, l'homme est capable de se surpasser. Un équipage vers Mars serait bien plus solidaire, donc bien plus solide psychologiquement malgré les conditions extrêmes. Paradoxalement d'ailleurs pendant les crises majeures et les guerres, les suicides peuvent être moins nombreux, l'instinct de survie étant alors amplifié.
Bien, je ne suis pas contre cette expérience mais les résultats devront être interprétés avec beaucoup de précautions et sans généralisation hâtive.
Cordialement,
Giwa
PS: rappelez-vous une certaine astronaute américaine: est-ce dans l'espace ou sur terre que ces problèmes psychologiques sont apparus? ;)
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Argyre a écrit:Bonsoir,Rédhibitoire ne me parait pas le terme adéquat. ..dominique M. a écrit:
2. (comme je l'ai toujours dit) les radiations qui sont à ce jour rédhibitoire pour un tel voyage.
en tous cas TOGNINI ne veut pas y aller, lui ;)
... et moi idem .... bon, personne ne me l'a demandé non plus!
dominique M.- Messages : 1863
Inscrit le : 15/10/2005
Localisation : val d'oise
Sujets similaires
» Yinghuo-1 - Sonde chinoise autour de Mars
» EXOMARS - Le programme des deux missions à destination de Mars
» Base de simulation Martienne - Chinoise
» Six élèves de l'Ecole de l'air ont participé à une simulation de mission martienne
» Cosmodrome de Vostotchniy
» EXOMARS - Le programme des deux missions à destination de Mars
» Base de simulation Martienne - Chinoise
» Six élèves de l'Ecole de l'air ont participé à une simulation de mission martienne
» Cosmodrome de Vostotchniy
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum