Notre roman collectif : "Moon Return"
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Bonjour,
Si vous le voulez bien, essayons d'anticiper sur le retour à la Lune.
Je vous propose un "roman collectif" décrivant dans le menu détail ce qui se passera. Chacun pourra rédiger une suite au chapitre précédent. Faisons marcher notre imagination !
[Moon Return]
Chapitre Premier : les enjeux
Nous sommes au matin du 20 mars 2020, jour de l'alunissage de la mission "Moon Return". Le plan Griffin a été scrupuleusement suivi, et parmi les quatre astronautes se trouvent un Russe et une femme, européenne, grace à la participation technique et financière de l'UO au projet.
L'enjeu de cette mission n'est pas seulement scientifique : depuis cinq ans, les Chinois, alliés aux Japonais et aux Coréens, ont lancé un programme de mission lunaire habitée dans le prolongement de leurs réalisations en matière d'exploration de surface par les sondes. La course est serrée : à quelques mois prés, ils pourraient devancer les USA. Au-delà du prestige, l'enjeu est devenu plus complexe qu'à l'époque des pionniers du siècle dernier.
En effet, le droit international de l'Espace a beaucoup évolué à la suite des conflits nés de la Guerre contre le Terrorisme. Par glissements successifs, l'utilisation de l'Espace dans un but d'observation militaire, toléré à la fin du XXe siècle, a engendré une dérive vers la militarisation des orbites, puis des corps célestes utilisables pour les missions militaires, marquant ainsi l'entrée dans la notion de souveraineté inviolable. Dés lors, l'appropriation territoriale devenait naturelle et immédiatement aprés elle la possibilité de cession commerciale de ces droits de souveraineté, étendus aux orbites des corps célestes puis à leur surface, enfin à leurs ressources. Comme au XVe siècle, l'appropriation est principalement reconnue aux nations occupant le territoire par la présence d'un personnel humain. L'ONU a entériné cette évolution dans les traités de 2012 et 2016, anticipant la colonisation lunaire puis martienne. Son objectif était pragmatique : éviter une nouvelle guerre de conquête comme l'ont connue les Espagnols et les Portugais pendant le XVe siècle.
Dés lors, on conçoit que l'échec de la mission "Moon Return de Griffin" n'est pas une option. Les objectifs de mission ont été clairement exposés : il s'agit d'affirmer une présence sur la surface lunaire, et d'y établir un périmètre de colonisation, afin d'affirmer sa souveraineté sur la région.
Pour autant, la Science n'est pas absente. Elle a toujours accompagné l'Exploration humaine. Géologie, astronomie, physiologie, sont bien représentées parmi les multiples spécialités de l'équipage : le nombre moyen de doctorats scientifiques par astronaute est de 2,4.
L'équipage perçoit comme principal objectif celui de préparer la colonisation. Contrairement aux "Douze Premiers", ils doivent construire et laisser derrière eux des installations qui serviront à accueillir et faire vivre les suivants. Ce travail d'ingénierie sera la fierté de l'astronaute Russe de l'équipe.
Sur la Terre, l'émotion la plus intense se voit chez les femmes et les hommes qui, cinquante ans plus tôt, ont participé à la première épopée. "Apollo" est leur mot de ralliement. Grand-parents, ils exliquent à leur petis-enfants goguenards comment cela se passait, "de mon temps".
Mais rares sont ceux qui croient à ces histoires de radio analogique et d'ordinateurs remplacés par les règles à calculer. Certains mettent en doute jusqu'à l'existence de ces exploits, incompatibles selon eux avec les technologies de l'époque ...
Tout est prêt pour que s'ouvre une nouvelle ère dans l'Histoire de l'Humanité.
[A suivre ...]
Si vous le voulez bien, essayons d'anticiper sur le retour à la Lune.
Je vous propose un "roman collectif" décrivant dans le menu détail ce qui se passera. Chacun pourra rédiger une suite au chapitre précédent. Faisons marcher notre imagination !
[Moon Return]
Chapitre Premier : les enjeux
Nous sommes au matin du 20 mars 2020, jour de l'alunissage de la mission "Moon Return". Le plan Griffin a été scrupuleusement suivi, et parmi les quatre astronautes se trouvent un Russe et une femme, européenne, grace à la participation technique et financière de l'UO au projet.
L'enjeu de cette mission n'est pas seulement scientifique : depuis cinq ans, les Chinois, alliés aux Japonais et aux Coréens, ont lancé un programme de mission lunaire habitée dans le prolongement de leurs réalisations en matière d'exploration de surface par les sondes. La course est serrée : à quelques mois prés, ils pourraient devancer les USA. Au-delà du prestige, l'enjeu est devenu plus complexe qu'à l'époque des pionniers du siècle dernier.
En effet, le droit international de l'Espace a beaucoup évolué à la suite des conflits nés de la Guerre contre le Terrorisme. Par glissements successifs, l'utilisation de l'Espace dans un but d'observation militaire, toléré à la fin du XXe siècle, a engendré une dérive vers la militarisation des orbites, puis des corps célestes utilisables pour les missions militaires, marquant ainsi l'entrée dans la notion de souveraineté inviolable. Dés lors, l'appropriation territoriale devenait naturelle et immédiatement aprés elle la possibilité de cession commerciale de ces droits de souveraineté, étendus aux orbites des corps célestes puis à leur surface, enfin à leurs ressources. Comme au XVe siècle, l'appropriation est principalement reconnue aux nations occupant le territoire par la présence d'un personnel humain. L'ONU a entériné cette évolution dans les traités de 2012 et 2016, anticipant la colonisation lunaire puis martienne. Son objectif était pragmatique : éviter une nouvelle guerre de conquête comme l'ont connue les Espagnols et les Portugais pendant le XVe siècle.
Dés lors, on conçoit que l'échec de la mission "Moon Return de Griffin" n'est pas une option. Les objectifs de mission ont été clairement exposés : il s'agit d'affirmer une présence sur la surface lunaire, et d'y établir un périmètre de colonisation, afin d'affirmer sa souveraineté sur la région.
Pour autant, la Science n'est pas absente. Elle a toujours accompagné l'Exploration humaine. Géologie, astronomie, physiologie, sont bien représentées parmi les multiples spécialités de l'équipage : le nombre moyen de doctorats scientifiques par astronaute est de 2,4.
L'équipage perçoit comme principal objectif celui de préparer la colonisation. Contrairement aux "Douze Premiers", ils doivent construire et laisser derrière eux des installations qui serviront à accueillir et faire vivre les suivants. Ce travail d'ingénierie sera la fierté de l'astronaute Russe de l'équipe.
Sur la Terre, l'émotion la plus intense se voit chez les femmes et les hommes qui, cinquante ans plus tôt, ont participé à la première épopée. "Apollo" est leur mot de ralliement. Grand-parents, ils exliquent à leur petis-enfants goguenards comment cela se passait, "de mon temps".
Mais rares sont ceux qui croient à ces histoires de radio analogique et d'ordinateurs remplacés par les règles à calculer. Certains mettent en doute jusqu'à l'existence de ces exploits, incompatibles selon eux avec les technologies de l'époque ...
Tout est prêt pour que s'ouvre une nouvelle ère dans l'Histoire de l'Humanité.
[A suivre ...]
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