Question à propos d'une question de la FAQ
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Mustard, dans la FAQ sur l'astronautique à propos de la vitesse à la quelle vol un engin spatial (question numéro 6 de la FAQ), a écrit:C'est très variable selon l'altitude. Plus vous êtes bas plus il faudra aller vite pour rester en orbite. Un engin comme la navette (dansles 300km d'altitude en moyenne) vole dans les 28000km/h, alors qu'un satellite en géostationnaire (36000 km d'altitude) tourne à 11000km/h.
Par contre pour sortir de l'attraction de la Terre il faut une grande vitesse dite de libération, supérieure à 11.6km/s. Les sondes les plus rapides atteignent les 70000 km/h
Ma question est simple, est-ce que la vitesse indiquée (28000 km/h pour la navette) est simplement due aux réacteurs ou bien d'autres facteurs entrent-ils en jeu ? Je veux dire, est-ce que la vitesse indiquée changerait en fonction de l'altitude à la quelle on se trouve ? Car la vitesse indiquée ici est celle qui est nécessaire pour rester en orbite. En gros, est-ce que c'est avec nos propres moyens (nous, humains) que la navette atteint cette vitesse ou bien s'aide-t-on d'une autre poussée quelconque ?
Merci à vous d'avance,
Eti_N.
Eti_N- Messages : 113
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Ce sont les lois de la physique qui dictent cela, et elles sont les même qu'on soit Américain, Russe ou Martien!
Pour être en orbite, il faut avoir une vitesse précise. Si tu vas plus vite, tu pars dans l'espace interplanétaire, et si tu vas trop lentement tu retombes sur Terre.
Mais cette fameuse vitesse, qu'on appelle la "première vitesse cosmique", dépend de l'altitude. Pour une altitude d'environ 300 km, ce qui correspond à l'orbite d'une station ou d'une navette, la première vitesse cosmique est de 28 000 km/h.
Pour être en orbite, il faut avoir une vitesse précise. Si tu vas plus vite, tu pars dans l'espace interplanétaire, et si tu vas trop lentement tu retombes sur Terre.
Mais cette fameuse vitesse, qu'on appelle la "première vitesse cosmique", dépend de l'altitude. Pour une altitude d'environ 300 km, ce qui correspond à l'orbite d'une station ou d'une navette, la première vitesse cosmique est de 28 000 km/h.
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Kosmonavtika - Le site de l'Espace russe
Eti_N a écrit:En gros, est-ce que c'est avec nos propres moyens (nous, humains) que la navette atteint cette vitesse ou bien s'aide-t-on d'une autre poussée quelconque ?
C'est bien avec nos cht'ites fusées que l'on atteind ces vitesses. Pour une mise en orbite on ne dispose d'aucune autre aide. Les seules aides possibles sont dans le domaine interplanetaire, où l'on peu, si la configuration le permet, prendre de l'élan autour des planetes qui sont sur notre chemin. Mais auparavant, on aura atteind, par nos propres moyens, une vitesse supérieure à 28000 km/h.
On estime en gros et sans grand calcul que 20% du carburant d'une fusée sert à monter à la bonne altitude, et 80% sert à atteindre la vitesse nécessaire pour y rester (c'est shématique, hein, dans la pratique on fait les deux en même temps).
En orbite les moteurs ne sont plus allumés, on y est et on y reste.
Les moteurs sont utilisés pour la mise en orbite, une fois dessus, les moteurs ne servent que pour changer d'orbite, déplacer l'attitude de l'engin (orientation), sortir de l'attraction terrestre vers l'esapce, ou revenir sur terre.
C'est une mauvaise manie dans les films et séries de SF de mettre toujours les moteurs allumés dan sl'espace, mais dan sla réalité c'est tout autre.
Dans l'espace tout comme en orbite c'est une loi physique, si tu donnes une vitesse et que tu arrêtes la propulsion alors tu gardes ta vitesse car il n'y a rien pour te freiner.
Après selon l'altitude il y a effectivementune vitesse correspondante. En orbite basse ta vitesse d'orbite est plus élevé pour compenser la gravité plus forte, et inversement plus tu t'en éloigneras.
Les moteurs sont utilisés pour la mise en orbite, une fois dessus, les moteurs ne servent que pour changer d'orbite, déplacer l'attitude de l'engin (orientation), sortir de l'attraction terrestre vers l'esapce, ou revenir sur terre.
C'est une mauvaise manie dans les films et séries de SF de mettre toujours les moteurs allumés dan sl'espace, mais dan sla réalité c'est tout autre.
Dans l'espace tout comme en orbite c'est une loi physique, si tu donnes une vitesse et que tu arrêtes la propulsion alors tu gardes ta vitesse car il n'y a rien pour te freiner.
Après selon l'altitude il y a effectivementune vitesse correspondante. En orbite basse ta vitesse d'orbite est plus élevé pour compenser la gravité plus forte, et inversement plus tu t'en éloigneras.
Bon, évidemment on peut s'aider de la rotation de la Terre ; à
l'équateur elle nous donne ~1900 km/heures gratos dans le sens
Ouest Est, comme je dis c'est gratos, il faut en profiter.
En fait, pour chaque famille d'orbites visées, il y a un lieu mieux
adapté que d'autres sur Terre pour grapiller qqs kilomètres heures.
Mais au final ce sont les moteurs qui font le plus gros du travail.
Travail ?
Tien, il y a longtemps que je ne me suis pas reposé !
:sleep:
l'équateur elle nous donne ~1900 km/heures gratos dans le sens
Ouest Est, comme je dis c'est gratos, il faut en profiter.
En fait, pour chaque famille d'orbites visées, il y a un lieu mieux
adapté que d'autres sur Terre pour grapiller qqs kilomètres heures.
Mais au final ce sont les moteurs qui font le plus gros du travail.
Travail ?
Tien, il y a longtemps que je ne me suis pas reposé !
:sleep:
D'accord, merci beaucoup pour ces réponses détaillées.
En gros, pour aller sur la Lune (par exemple), les moteurs ne seront allumer que pour se dégager de l'attraction terrestre, donner une poussée initiale puis seront éteint le reste du voyage ?
Gustard a écrit:Dans l'espace tout comme en orbite c'est une loi physique, si tu donnes une vitesse et que tu arrêtes la propulsion alors tu gardes ta vitesse car il n'y a rien pour te freiner.
En gros, pour aller sur la Lune (par exemple), les moteurs ne seront allumer que pour se dégager de l'attraction terrestre, donner une poussée initiale puis seront éteint le reste du voyage ?
Eti_N- Messages : 113
Inscrit le : 03/09/2007
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Ne pas oublier de freiner dès que le vaisseau subit l'attraction de la Lune :bounce1:
montmein69- Donateur
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Eti_N a écrit:
En gros, pour aller sur la Lune (par exemple), les moteurs ne seront allumer que pour se dégager de l'attraction terrestre, donner une poussée initiale puis seront éteint le reste du voyage ?
Absolument.
La sonde envoyée sur la lune va être propulsée depuis la terre via le lanceur (ou un étage supérieur depuis une orbite), elle va continuer sur son élan jusqu'à la lune sans la moindre propulsion. il y aura cependant quelques petites propulsions pour les corrections de trajectoires suite aux légères dérives, puis il faudra ensuite faire l'opération inverse en freinant la sonde à proximité de la lune afin qu'elle se place en orbite, sinon elle va passer à coté et continuer sa route (avec une déviation de trajectoire due à la gravité lunaire).
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