Des bactéries plus virulentes après un séjour dans l’espace
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Surprenant et inquietant :?: , surtout pour des voyages de longue durée.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20070925.OBS6434/des_bacteries_plus_virulentes_apres_un_sejour_dans_lesp.html
Alors que la santé des astronautes est mise à rude épreuve par les voyages dans l’espace, qui facilitent la perte de densité osseuse et affaiblissent le système immunitaire, la virulence de certains microbes serait elle renforcée. C’est au moins vrai pour une bactérie responsable de graves toxi-infections alimentaires, Salmonella typhimurim, que des chercheurs américains ont envoyée à bord d’une navette spatiale l’automne dernier.
Les cultures bactériennes, contenues dans des récipients étanches, sont revenues de ce séjour dans l’espace presque trois fois plus virulentes que les cultures restées sur Terre et conservées dans les mêmes conditions, expliquent Cheryl Nickerson (University of Arizona) et ses collègues dans les Proceedings of the National Academy of Sciences publiés aujourd'hui. Autrement dit, il ne fallait qu’un tiers de la dose habituelle de salmonelles pour tuer la moitié d’un groupe de souris (sans administrer de traitement).
A bord de la navette Atlantis, la culture des échantillons de Salmonella typhimurim n’a été déclenchée par les astronautes qu’une fois en orbite, pendant 24 heures, puis leur développement a été gelé jusqu’au retour sur Terre. Là, Nickerson et ses collègues ont étudié l’expression des gènes bactériens. Ils ont découvert qu’elle avait changé pour 167 gènes chez les salmonelles voyageuses. La principale cause de ces changements serait la diminution des flux dans le liquide qui entoure les bactéries, avancent les chercheurs.
Ils espèrent que ces résultats permettront de mieux protéger les astronautes des infections pendant les séjours en apesanteur et qu’ils aideront aussi à lutter contre la résistance des bactéries aux traitements antibiotiques. Sur les échantillons envoyés à bord d’Atlantis les chercheurs ont en effet observé la formation d’un biofilm comparable à celui que développent des bactéries résistantes. Les chercheurs ont identifié une protéine, Hfq, qui se lient à un grand nombre de molécules ARN impliquées dans la régulation des gènes. La protéine Hfq jouerait un rôle central dans l’adaptation des salmonelles à la microgravité et donc dans l’augmentation de la virulence.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20070925.OBS6434/des_bacteries_plus_virulentes_apres_un_sejour_dans_lesp.html
Alors que la santé des astronautes est mise à rude épreuve par les voyages dans l’espace, qui facilitent la perte de densité osseuse et affaiblissent le système immunitaire, la virulence de certains microbes serait elle renforcée. C’est au moins vrai pour une bactérie responsable de graves toxi-infections alimentaires, Salmonella typhimurim, que des chercheurs américains ont envoyée à bord d’une navette spatiale l’automne dernier.
Les cultures bactériennes, contenues dans des récipients étanches, sont revenues de ce séjour dans l’espace presque trois fois plus virulentes que les cultures restées sur Terre et conservées dans les mêmes conditions, expliquent Cheryl Nickerson (University of Arizona) et ses collègues dans les Proceedings of the National Academy of Sciences publiés aujourd'hui. Autrement dit, il ne fallait qu’un tiers de la dose habituelle de salmonelles pour tuer la moitié d’un groupe de souris (sans administrer de traitement).
A bord de la navette Atlantis, la culture des échantillons de Salmonella typhimurim n’a été déclenchée par les astronautes qu’une fois en orbite, pendant 24 heures, puis leur développement a été gelé jusqu’au retour sur Terre. Là, Nickerson et ses collègues ont étudié l’expression des gènes bactériens. Ils ont découvert qu’elle avait changé pour 167 gènes chez les salmonelles voyageuses. La principale cause de ces changements serait la diminution des flux dans le liquide qui entoure les bactéries, avancent les chercheurs.
Ils espèrent que ces résultats permettront de mieux protéger les astronautes des infections pendant les séjours en apesanteur et qu’ils aideront aussi à lutter contre la résistance des bactéries aux traitements antibiotiques. Sur les échantillons envoyés à bord d’Atlantis les chercheurs ont en effet observé la formation d’un biofilm comparable à celui que développent des bactéries résistantes. Les chercheurs ont identifié une protéine, Hfq, qui se lient à un grand nombre de molécules ARN impliquées dans la régulation des gènes. La protéine Hfq jouerait un rôle central dans l’adaptation des salmonelles à la microgravité et donc dans l’augmentation de la virulence.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
je n'ai pas trop l'historique, mais est il arrivé souvent d'avoir des astronautes malades dans l'espace. Notamment lors de mission de longue durée dans les stations spatiales ?
Luckyfox- Messages : 310
Inscrit le : 09/07/2007
Age : 43
Localisation : Aix en Provence
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