La proton de Noël et ses Glonass
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Le prochain lancement de satellites du sytème Glonass doit avoir lieu le 25 décembre de cette année. Normalement Papa Noël devrait apporter trois satellites Glonass ce jour-là...
La fusée vient d'arriver à Baïkonour et a été déchargée du train dans les installations dédiées au pas de tir 92 du site.
Deux des trois satellites sont déjà en attente et le troisième devrait arriver début décembre pour son intégration avec le lanceur.
Jusqu'ici les tirs proton pour le sytème russe de navigation ont toujours été des succès. En tout 35 satellites auront participé au système mais du fait de leur durée de vie limitée le sytème devrait compter au final environ 18 satellites orpérationnels.
Commentaire: je plains ceux qui vont passer Noël à se les geler sur le cosmodrome de baïkonour...
La fusée vient d'arriver à Baïkonour et a été déchargée du train dans les installations dédiées au pas de tir 92 du site.
Deux des trois satellites sont déjà en attente et le troisième devrait arriver début décembre pour son intégration avec le lanceur.
Jusqu'ici les tirs proton pour le sytème russe de navigation ont toujours été des succès. En tout 35 satellites auront participé au système mais du fait de leur durée de vie limitée le sytème devrait compter au final environ 18 satellites orpérationnels.
Commentaire: je plains ceux qui vont passer Noël à se les geler sur le cosmodrome de baïkonour...
patchfree a écrit:Le prochain lancement de satellites du sytème Glonass doit avoir lieu le 25 décembre de cette année. Normalement Papa Noël devrait apporter trois satellites Glonass ce jour-là...
La fusée vient d'arriver à Baïkonour et a été déchargée du train dans les installations dédiées au pas de tir 92 du site.
Deux des trois satellites sont déjà en attente et le troisième devrait arriver début décembre pour son intégration avec le lanceur.
Jusqu'ici les tirs proton pour le sytème russe de navigation ont toujours été des succès. En tout 35 satellites auront participé au système mais du fait de leur durée de vie limitée le sytème devrait compter au final environ 18 satellites orpérationnels.
Commentaire: je plains ceux qui vont passer Noël à se les geler sur le cosmodrome de baïkonour...
Mais c'est quant meme un beau cadeau si tout ce passe bien
Enfin, je me plaindrais pas si je suis, faire le metier de son rève, y'a pas plus beau cadeau
ManouchKa- Messages : 1105
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patchfree a écrit:Commentaire: je plains ceux qui vont passer Noël à se les geler sur le cosmodrome de baïkonour...
Regarde à la fin de cette page : http://www.kosmonavtika.com/lancements/2006/11122006/11122006photos.html
Ca montre à quel point ça doit pas être marrant de bosser dans ces conditions ! Surtout en sachant qu'au Kazakhstan, le mercure peut descendre jusqu'à -70°C !!!!
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Surtout en sachant qu'au Kazakhstan, le mercure peut descendre jusqu'à -70°C !!!!
et encore, c'est -70° hors taxes !!!! :hot: :hot: :hot: :hot:
et encore, c'est -70° hors taxes !!!! :hot: :hot: :hot: :hot:
sinior- Messages : 180
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nikolai39 a écrit:patchfree a écrit:Commentaire: je plains ceux qui vont passer Noël à se les geler sur le cosmodrome de baïkonour...
Regarde à la fin de cette page : http://www.kosmonavtika.com/lancements/2006/11122006/11122006photos.html
Ca montre à quel point ça doit pas être marrant de bosser dans ces conditions ! Surtout en sachant qu'au Kazakhstan, le mercure peut descendre jusqu'à -70°C !!!!
C'est exactement parce que j'avais ces images en tête que j'ai écris ça... Coup de froid juste avant la chauffe du départ!
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sinior a écrit:Surtout en sachant qu'au Kazakhstan, le mercure peut descendre jusqu'à -70°C !!!!
et encore, c'est -70° hors taxes !!!! :hot: :hot: :hot: :hot:
C'est pour cela que la vodka cuvée Baikhonour titre à + 70 ° .... la moyenne devient supportable
montmein69- Donateur
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La Proton est sur son pas de tir :
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2701
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2701
Invité- Invité
La Russie a procédé mardi au lancement d'une fusée Proton M/Block DM-2 chargée de mettre en orbite trois satellites de son propre réseau de positionnement par satellite Glonass. :cheers:
Rival de l'américain GPS, le système Glonass est géré par l'armée russe. Imaginé au milieu des années 1970, il devrait être opérationnel d'ici la fin 2009 avec un réseau de 24 satellites de navigation.
La fusée a décollé du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, loué par la Russie.
Cité par l'agence de presse RIA, un porte-parole de l'agence spatiale russe a précisé que le lancement s'était déroulé sans encombre à 22h32 (19h32 GMT). "Les satellites devraient se détacher du lanceur en orbite à 02h24 (23h24 GMT)", a-t-il ajouté.
http://today.reuters.fr/news/newsArticle.aspx?type=topNews&storyID=2007-12-25T212257Z_01_RIV576719_RTRIDST_0_OFRTP-RUSSIE-ESPACE-20071225.XML
Le réseau de satellites de navigation Uragan-Glonass passe par conséquent à 18, couvrant l'ensemble du territoire russe! Il est prévu de lancer en septembre et décembre 2008, 6 autres satellites de ce type! Puis 6 autres Glonass en août et novembre 2009 pour porter le nombre de satellites à 24, en tenant compte du remplacement des vieux Urugan, finalisant ainsi une couverture mondiale!
Le système de navigation par satellite russe GLONASS est appelé à assurer le positionnement de haute précision terrestre, maritime, aérien et spatial d’un nombre illimité d’usagers, ainsi que d’établir les coordonnées précises des navires, avions et véhicules spéciaux.
Rival de l'américain GPS, le système Glonass est géré par l'armée russe. Imaginé au milieu des années 1970, il devrait être opérationnel d'ici la fin 2009 avec un réseau de 24 satellites de navigation.
La fusée a décollé du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, loué par la Russie.
Cité par l'agence de presse RIA, un porte-parole de l'agence spatiale russe a précisé que le lancement s'était déroulé sans encombre à 22h32 (19h32 GMT). "Les satellites devraient se détacher du lanceur en orbite à 02h24 (23h24 GMT)", a-t-il ajouté.
http://today.reuters.fr/news/newsArticle.aspx?type=topNews&storyID=2007-12-25T212257Z_01_RIV576719_RTRIDST_0_OFRTP-RUSSIE-ESPACE-20071225.XML
Le réseau de satellites de navigation Uragan-Glonass passe par conséquent à 18, couvrant l'ensemble du territoire russe! Il est prévu de lancer en septembre et décembre 2008, 6 autres satellites de ce type! Puis 6 autres Glonass en août et novembre 2009 pour porter le nombre de satellites à 24, en tenant compte du remplacement des vieux Urugan, finalisant ainsi une couverture mondiale!
Le système de navigation par satellite russe GLONASS est appelé à assurer le positionnement de haute précision terrestre, maritime, aérien et spatial d’un nombre illimité d’usagers, ainsi que d’établir les coordonnées précises des navires, avions et véhicules spéciaux.
T2- Messages : 107
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Quelques images sympathiques :
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2713
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Steph a écrit:La Proton est sur son pas de tir :
sur cette photo, je comprends bien qu'il n'y a pas de booster sur le proton.
Vadrouille- Messages : 1795
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On dirait le décor d'un film de science fiction :D
ManouchKa- Messages : 1105
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L'image est intéressante parce qu'elle montre bien la zone de l'interface électrique située au centre de la couronne de tuyères.
Et puis j'aime mieux la fusée avec sa peinture blanche que grise comme ils avaient fait une fois en ne mettant pas cette peinture pour gagner quelques centaines de kilos afin d'améliorer la capacité d'emport du lanceur.
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Et puis j'aime mieux la fusée avec sa peinture blanche que grise comme ils avaient fait une fois en ne mettant pas cette peinture pour gagner quelques centaines de kilos afin d'améliorer la capacité d'emport du lanceur.
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Aie, les cadeaux de noel ont des défauts
http://fr.rian.ru/russia/20080123/97582836.html
http://fr.rian.ru/science/20080123/97574607.html
MOSCOU, 23 janvier - RIA Novosti. Le premier vice-premier ministre russe, Sergueï Ivanov, a créé la surprise mercredi en dénonçant la "défectuosité" du système russe de navigation par satellite GLONASS, équivalent du GPS américain.
"La structure du groupement orbital ne garantit pas à 100% l'accès aux services du système GLONASS sur le territoire national, et les caractéristiques de précision ne sont pas conformes aux exigences contemporaines", a-t-il déclaré lors d'une réunion à l'Agence spatiale russe (Roskosmos).
Invoquant la responsabilité personnelle de la direction de Roskosmos, M. Ivanov a notamment regretté "la fiabilité insuffisante" des équipements de bord. "Il est affligeant que le marché russe manque jusqu'à présent d'appareils de navigation russes compétitifs", a-t-il constaté.
Le premier vice-premier ministre a par ailleurs reproché au ministère de la Défense de ne pas avoir défini avec Roskosmos les caractéristiques techniques du GLONASS et du nouveau satellite GLONASS-K capable de fonctionner pendant plus de dix ans en orbite.
"Ces erreurs de conception évidentes nous poussent aujourd'hui à modifier le programme fédéral spécial portant sur le GLONASS, afin de pouvoir relever les caractéristiques du système jusqu'à un niveau compétitif", a affirmé M. Ivanov.
Mis en service en 1993, le système de navigation par satellite GLONASS, équivalent du GPS américain, est censé permettre, via des navigateurs portables, de localiser au mètre près des objets et des personnes, et de déterminer leur vitesse au sol et en mer. Le réseau doit être entièrement opérationnel à l'échelle internationale d'ici 2009, quand il regroupera au moins 24 satellites.
http://fr.rian.ru/russia/20080123/97582836.html
http://fr.rian.ru/science/20080123/97574607.html
MOSCOU, 23 janvier - RIA Novosti. Le premier vice-premier ministre russe, Sergueï Ivanov, a créé la surprise mercredi en dénonçant la "défectuosité" du système russe de navigation par satellite GLONASS, équivalent du GPS américain.
"La structure du groupement orbital ne garantit pas à 100% l'accès aux services du système GLONASS sur le territoire national, et les caractéristiques de précision ne sont pas conformes aux exigences contemporaines", a-t-il déclaré lors d'une réunion à l'Agence spatiale russe (Roskosmos).
Invoquant la responsabilité personnelle de la direction de Roskosmos, M. Ivanov a notamment regretté "la fiabilité insuffisante" des équipements de bord. "Il est affligeant que le marché russe manque jusqu'à présent d'appareils de navigation russes compétitifs", a-t-il constaté.
Le premier vice-premier ministre a par ailleurs reproché au ministère de la Défense de ne pas avoir défini avec Roskosmos les caractéristiques techniques du GLONASS et du nouveau satellite GLONASS-K capable de fonctionner pendant plus de dix ans en orbite.
"Ces erreurs de conception évidentes nous poussent aujourd'hui à modifier le programme fédéral spécial portant sur le GLONASS, afin de pouvoir relever les caractéristiques du système jusqu'à un niveau compétitif", a affirmé M. Ivanov.
Mis en service en 1993, le système de navigation par satellite GLONASS, équivalent du GPS américain, est censé permettre, via des navigateurs portables, de localiser au mètre près des objets et des personnes, et de déterminer leur vitesse au sol et en mer. Le réseau doit être entièrement opérationnel à l'échelle internationale d'ici 2009, quand il regroupera au moins 24 satellites.
zx- Messages : 2650
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zx a écrit:"La structure du groupement orbital ne garantit pas à 100% l'accès aux services du système GLONASS sur le territoire national
Je pense qu'il veut parler du système dans son état actuel, parce que quand il sera terminé ce ne sera plus le cas.
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http://fr.rian.ru/russia/20080124/97666143.html
MOSCOU, 24 janvier - RIA Novosti. Le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov, chargé par le gouvernement du système de navigation par satellite GLONASS, et qui avait vanté ses avantages par rapport à l'américain GPS devant le président, ses collègues du gouvernement ainsi que devant les Russes, a surpris en critiquant vivement l'Agence fédérale spatiale russe et les entreprises du secteur, lit-on jeudi dans le quotidien Vremia novosteï.
Les principales critiques énoncées par le vice-premier ministre témoignent dans l'ensemble de l'inconsistance du système de navigation russe que les dirigeants de Roskosmos (Agence spatiale russe) avaient promis de rendre opérationnel au début de l'année.
Selon Sergueï Ivanov, le problème principal du système GLONASS réside dans son incapacité à fournir l'ensemble des services attendus par les autorités et les clients potentiels. "La structure du groupement orbital ne garantit pas à 100% l'accès aux services du système GLONASS sur le territoire national, et les caractéristiques de précision ne sont pas conformes aux exigences contemporaines", a-t-il déclaré.
Le projet actuel est, en fait, la réanimation du programme de création du système global national de navigation développé par le Groupement science-production Rechetnev (NPO PM) dès les années 80. Le système se positionnait comme la réponse soviétique au GPS et était destiné aussi bien aux usages militaires que civils. Mais les acquis datant de l'époque soviétique n'ont suffi qu'aux militaires et, d'ailleurs, pas pour longtemps. En décembre 1995, la constellation des satellites employés dans ce programme comptait 24 unités, cependant, au fur et à mesure de l'expiration de leur durée de vie, de plus en plus d'appareils ont été retirés du service. Leur remplacement par de nouveaux éléments a été effectué ces derniers temps au ralenti, par conséquent, seulement 16 satellites de positionnement restent actuellement en orbite. Les trois derniers satellites ont été mis en orbite en décembre dernier.
Les représentants de Roskosmos (qui coordonne les travaux concernant le GLONASS) n'ont contredit le premier vice-premier ministre sur aucune des critiques avancées par ce dernier. "Si Sergueï Ivanov l'a dit, alors c'est qu'il en est ainsi", a déclaré le service de presse de l'agence. Cette volonté de laver son linge sale en famille s'explique probablement par l'intention de Roskosmos de demander à l'Etat de nouveaux crédits pour le GLONASS.
Les spécialistes doutent des perspectives commerciales des navigateurs russes. "On ne réinvente pas la roue. A des fins civiles, nous devons utiliser le meilleur de ce qui existe déjà, a déclaré Valeri Gartoung, membre du Comité de la Douma (chambre basse du parlement russe) pour le budget et les impôts. Il est évident que le GPS est meilleur et moins cher que le GLONASS, c'est pourquoi les perspectives des navigateurs russes sur le marché sont très vagues". Selon lui, l'utilisation du GLONASS n'est justifiée qu'à des fins militaires.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
MOSCOU, 24 janvier - RIA Novosti. Le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov, chargé par le gouvernement du système de navigation par satellite GLONASS, et qui avait vanté ses avantages par rapport à l'américain GPS devant le président, ses collègues du gouvernement ainsi que devant les Russes, a surpris en critiquant vivement l'Agence fédérale spatiale russe et les entreprises du secteur, lit-on jeudi dans le quotidien Vremia novosteï.
Les principales critiques énoncées par le vice-premier ministre témoignent dans l'ensemble de l'inconsistance du système de navigation russe que les dirigeants de Roskosmos (Agence spatiale russe) avaient promis de rendre opérationnel au début de l'année.
Selon Sergueï Ivanov, le problème principal du système GLONASS réside dans son incapacité à fournir l'ensemble des services attendus par les autorités et les clients potentiels. "La structure du groupement orbital ne garantit pas à 100% l'accès aux services du système GLONASS sur le territoire national, et les caractéristiques de précision ne sont pas conformes aux exigences contemporaines", a-t-il déclaré.
Le projet actuel est, en fait, la réanimation du programme de création du système global national de navigation développé par le Groupement science-production Rechetnev (NPO PM) dès les années 80. Le système se positionnait comme la réponse soviétique au GPS et était destiné aussi bien aux usages militaires que civils. Mais les acquis datant de l'époque soviétique n'ont suffi qu'aux militaires et, d'ailleurs, pas pour longtemps. En décembre 1995, la constellation des satellites employés dans ce programme comptait 24 unités, cependant, au fur et à mesure de l'expiration de leur durée de vie, de plus en plus d'appareils ont été retirés du service. Leur remplacement par de nouveaux éléments a été effectué ces derniers temps au ralenti, par conséquent, seulement 16 satellites de positionnement restent actuellement en orbite. Les trois derniers satellites ont été mis en orbite en décembre dernier.
Les représentants de Roskosmos (qui coordonne les travaux concernant le GLONASS) n'ont contredit le premier vice-premier ministre sur aucune des critiques avancées par ce dernier. "Si Sergueï Ivanov l'a dit, alors c'est qu'il en est ainsi", a déclaré le service de presse de l'agence. Cette volonté de laver son linge sale en famille s'explique probablement par l'intention de Roskosmos de demander à l'Etat de nouveaux crédits pour le GLONASS.
Les spécialistes doutent des perspectives commerciales des navigateurs russes. "On ne réinvente pas la roue. A des fins civiles, nous devons utiliser le meilleur de ce qui existe déjà, a déclaré Valeri Gartoung, membre du Comité de la Douma (chambre basse du parlement russe) pour le budget et les impôts. Il est évident que le GPS est meilleur et moins cher que le GLONASS, c'est pourquoi les perspectives des navigateurs russes sur le marché sont très vagues". Selon lui, l'utilisation du GLONASS n'est justifiée qu'à des fins militaires.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
zx- Messages : 2650
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Décidément, y'a pas que l'europe ou ca chaurffe et ca cogne pour les satellites de navigation.
mais ca se bagarre. :???:
http://fr.rian.ru/analysis/20080125/97755965.html
Le directeur de Roskosmos (Agence fédérale spatiale russe) Anatoli Perminov s'est probablement trompé d'adresse en évoquant en décembre des manigances de la part des concurrents du système russe de navigation par satellite GLONASS, qui avaient selon lui lancé des rumeurs sur sa démission prochaine. Mais peut-on seulement parler de concurrents dans le cas d'un système qui, comme on l'a compris, n'existe pas, et dont on ne sait d'ailleurs même pas quand il fonctionnera. Le 22 janvier, lors d'une réunion du collège de Roskosmos, le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov (entre autres chargé du programme GLONASS) a âprement critiqué l'Agence spatiale russe pour, on peut bien le dire, l'échec de ce programme.
Rappelons que, conformément aux décisions du gouvernement, le système national de navigation spatiale devait être mis en service et être accessible au public sur le territoire russe avant fin 2007.
Voici quelques extraits du discours prononcé par Sergueï Ivanov lors du collège de Roskosmos.
"Nous avons des problèmes, entre autres, en ce qui concerne la mise ne place du GLONASS. De nombreuses questions relatives à son déploiement et son fonctionnement s'avèrent très difficiles à résoudre. L'accroissement des capacités des entreprises chargées du projet est insuffisant. La composition du groupement orbital ne garantit pas à 100% l'accès aux services (du système GLONASS) sur le territoire russe. Les appareils de bord n'ont pas atteint le niveau de fiabilité requis.
Il est triste de constater que les appareils de navigation nationaux ne sont toujours pas en vente libre sur le marché russe. Certes, les premiers récepteurs GLONASS sont bien apparus, mais ils ont été épuisés aussi sec, comme à l'époque soviétique.
Les défauts évidents de l'application du Programme fédéral "Système global de navigation" nous obligent aujourd'hui à perfectionner le GLONASS afin de porter ses performances à un niveau compétitif: celui du GPS.
D'une part, c'est un coup dur, d'autre part, c'est dommage. Il s'avère en effet que ce programme est, pour l'instant, inconsistant sous tous les aspects possibles, aussi bien techniques et économiques qu'organisationnels."
Commençons par le premier. Selon les estimations, pour couvrir entièrement le territoire de la Russie, il faut 18 satellites en fonctionnement permanent. Par conséquent, il faut avoir toujours en orbite une certaine réserve d'appareils afin de remédier à toute panne éventuelle et pour assurer un fonctionnement impeccable du système lors des travaux de routine.
Mais, pour l'instant, le groupement orbital du système compte 16 appareils spatiaux. D'après les données de l'Institut central de recherche dans le domaine des constructions mécaniques, 13 d'entre eux fonctionnent en régime normal, deux autres sont à l'étape de mise en service, et le dernier est en cours d'entretien. Ce nombre de satellites en fonctionnement assure, en moyenne, 64% d'accessibilité sur le territoire russe pour un délai maximal d'attente des données de navigation de 3 heures.
Pourtant, à la veille du Nouvel An, Anatoli Perminov avait indiqué que les satellites du GLONASS couvraient plus de 90% du territoire de la Russie.
D'ailleurs, à quoi peuvent bien servir les satellites si leurs signaux sont diffusés dans le vide, en l'absence de récepteurs? Mais le problème essentiel est ailleurs: les cartes électroniques du territoire sont pratiquement inexistantes. Imaginons une immense maison construite au milieu d'un désert. S'étonnera-t-on du fait que personne ne souhaite y habiter?
Peut-être fallait-il commencer par la cartographie du territoire, la conception et la vente de récepteurs fiables et bon marché, et la résolution des problèmes bureaucratiques des administrations, au lieu de multiplier en orbite des satellites qui ne font que tourner inutilement...
En ce qui concerne le perfectionnement du GLONASS pour le porter au niveau du GPS américain (qui s'appuie sur la constellation de satellites NAVSTAR), ces efforts pourraient s'avérer aussi vains que de tenter de créer une voiture russe vraiment compétitive.
Jugez par vous-mêmes. La navigation spatiale américaine est accessible à tous depuis plus d'une dizaine d'années. La marge de précision des mesures ne dépasse pas un mètre, tout cela pour un délai d'attente pratiquement négligeable. Les grandes corporations électroniques du monde investissent des millions de dollars dans le développement des récepteurs GPS qui deviennent de plus en plus petits. Leur coût est déjà tombé à 10-15 dollars. En 2008, des navigateurs GPS seront insérés dans presque toutes les caméras photo et vidéo afin d'enregistrer les coordonnées topographiques. C'est à présent le tour des téléphones et ordinateurs portables, des consoles de jeux et des lecteurs audio.
Les récepteurs russes destinés au public, créés avec la participation de la Corée du Sud, sont assez encombrants, lourds et coûtent de 15.000 à 18.000 roubles (415 à 499 euros). Qui plus est, ils sont introuvables.
Certes, la navigation par satellite et l'astronautique dans son ensemble sont nécessaires. Mais, si nous continuons à faire semblant d'atteindre des "sommets" pour le plaisir de contempler le processus lui-même, cette "politique" de façade ne tardera pas à avoir des conséquences négatives.
Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur.
mais ca se bagarre. :???:
http://fr.rian.ru/analysis/20080125/97755965.html
Le directeur de Roskosmos (Agence fédérale spatiale russe) Anatoli Perminov s'est probablement trompé d'adresse en évoquant en décembre des manigances de la part des concurrents du système russe de navigation par satellite GLONASS, qui avaient selon lui lancé des rumeurs sur sa démission prochaine. Mais peut-on seulement parler de concurrents dans le cas d'un système qui, comme on l'a compris, n'existe pas, et dont on ne sait d'ailleurs même pas quand il fonctionnera. Le 22 janvier, lors d'une réunion du collège de Roskosmos, le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov (entre autres chargé du programme GLONASS) a âprement critiqué l'Agence spatiale russe pour, on peut bien le dire, l'échec de ce programme.
Rappelons que, conformément aux décisions du gouvernement, le système national de navigation spatiale devait être mis en service et être accessible au public sur le territoire russe avant fin 2007.
Voici quelques extraits du discours prononcé par Sergueï Ivanov lors du collège de Roskosmos.
"Nous avons des problèmes, entre autres, en ce qui concerne la mise ne place du GLONASS. De nombreuses questions relatives à son déploiement et son fonctionnement s'avèrent très difficiles à résoudre. L'accroissement des capacités des entreprises chargées du projet est insuffisant. La composition du groupement orbital ne garantit pas à 100% l'accès aux services (du système GLONASS) sur le territoire russe. Les appareils de bord n'ont pas atteint le niveau de fiabilité requis.
Il est triste de constater que les appareils de navigation nationaux ne sont toujours pas en vente libre sur le marché russe. Certes, les premiers récepteurs GLONASS sont bien apparus, mais ils ont été épuisés aussi sec, comme à l'époque soviétique.
Les défauts évidents de l'application du Programme fédéral "Système global de navigation" nous obligent aujourd'hui à perfectionner le GLONASS afin de porter ses performances à un niveau compétitif: celui du GPS.
D'une part, c'est un coup dur, d'autre part, c'est dommage. Il s'avère en effet que ce programme est, pour l'instant, inconsistant sous tous les aspects possibles, aussi bien techniques et économiques qu'organisationnels."
Commençons par le premier. Selon les estimations, pour couvrir entièrement le territoire de la Russie, il faut 18 satellites en fonctionnement permanent. Par conséquent, il faut avoir toujours en orbite une certaine réserve d'appareils afin de remédier à toute panne éventuelle et pour assurer un fonctionnement impeccable du système lors des travaux de routine.
Mais, pour l'instant, le groupement orbital du système compte 16 appareils spatiaux. D'après les données de l'Institut central de recherche dans le domaine des constructions mécaniques, 13 d'entre eux fonctionnent en régime normal, deux autres sont à l'étape de mise en service, et le dernier est en cours d'entretien. Ce nombre de satellites en fonctionnement assure, en moyenne, 64% d'accessibilité sur le territoire russe pour un délai maximal d'attente des données de navigation de 3 heures.
Pourtant, à la veille du Nouvel An, Anatoli Perminov avait indiqué que les satellites du GLONASS couvraient plus de 90% du territoire de la Russie.
D'ailleurs, à quoi peuvent bien servir les satellites si leurs signaux sont diffusés dans le vide, en l'absence de récepteurs? Mais le problème essentiel est ailleurs: les cartes électroniques du territoire sont pratiquement inexistantes. Imaginons une immense maison construite au milieu d'un désert. S'étonnera-t-on du fait que personne ne souhaite y habiter?
Peut-être fallait-il commencer par la cartographie du territoire, la conception et la vente de récepteurs fiables et bon marché, et la résolution des problèmes bureaucratiques des administrations, au lieu de multiplier en orbite des satellites qui ne font que tourner inutilement...
En ce qui concerne le perfectionnement du GLONASS pour le porter au niveau du GPS américain (qui s'appuie sur la constellation de satellites NAVSTAR), ces efforts pourraient s'avérer aussi vains que de tenter de créer une voiture russe vraiment compétitive.
Jugez par vous-mêmes. La navigation spatiale américaine est accessible à tous depuis plus d'une dizaine d'années. La marge de précision des mesures ne dépasse pas un mètre, tout cela pour un délai d'attente pratiquement négligeable. Les grandes corporations électroniques du monde investissent des millions de dollars dans le développement des récepteurs GPS qui deviennent de plus en plus petits. Leur coût est déjà tombé à 10-15 dollars. En 2008, des navigateurs GPS seront insérés dans presque toutes les caméras photo et vidéo afin d'enregistrer les coordonnées topographiques. C'est à présent le tour des téléphones et ordinateurs portables, des consoles de jeux et des lecteurs audio.
Les récepteurs russes destinés au public, créés avec la participation de la Corée du Sud, sont assez encombrants, lourds et coûtent de 15.000 à 18.000 roubles (415 à 499 euros). Qui plus est, ils sont introuvables.
Certes, la navigation par satellite et l'astronautique dans son ensemble sont nécessaires. Mais, si nous continuons à faire semblant d'atteindre des "sommets" pour le plaisir de contempler le processus lui-même, cette "politique" de façade ne tardera pas à avoir des conséquences négatives.
Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur.
zx- Messages : 2650
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Ivanov a certe raison sur certains points mais lire aussi le fil: https://astronautique.actifforum.com/russie-f9/ivanov-exhorte-l-agence-roskosmos-a-remplir-ses-contrats-t4986.htm et allez faire un tour sur son site de promotion....
ils ont besoin de sous, on retrouve les meme problemes que galileo
GLONASS : le système a besoin d'investissements
http://fr.rian.ru/science/20080213/99106821.html
MOSCOU, 13 février - RIA Novosti. Le ministère russe des Transports entend créer une compagnie publique chargée entre autres de drainer des investissements pour GLONASS (système de navigation par satellites), a annoncé mercredi le ministre Igor Levitine.
La nouvelle compagnie sera instituée sur la base de Roskartografia (Service fédéral de géodésie et de cartographie), a-t-il indiqué aux journalistes.
"Nous envisageons de mettre en place une série de compagnies de gestion dans le domaine des transports, essentiellement sur la base de Roskartografia. Nous entendons également créer une société par actions chargée de mobiliser les investissements pour lancer le système GLONASS", a déclaré aux journalistes le ministre refusant de préciser les délais de création de la nouvelle structure.
Dans ce contexte, le ministère étudie l'éventuelle création de compagnies de gestion sur la base des aérodromes civils, a ajouté Igor Levitine.
GLONASS : le système a besoin d'investissements
http://fr.rian.ru/science/20080213/99106821.html
MOSCOU, 13 février - RIA Novosti. Le ministère russe des Transports entend créer une compagnie publique chargée entre autres de drainer des investissements pour GLONASS (système de navigation par satellites), a annoncé mercredi le ministre Igor Levitine.
La nouvelle compagnie sera instituée sur la base de Roskartografia (Service fédéral de géodésie et de cartographie), a-t-il indiqué aux journalistes.
"Nous envisageons de mettre en place une série de compagnies de gestion dans le domaine des transports, essentiellement sur la base de Roskartografia. Nous entendons également créer une société par actions chargée de mobiliser les investissements pour lancer le système GLONASS", a déclaré aux journalistes le ministre refusant de préciser les délais de création de la nouvelle structure.
Dans ce contexte, le ministère étudie l'éventuelle création de compagnies de gestion sur la base des aérodromes civils, a ajouté Igor Levitine.
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