L'Avenir d'Ariane en question

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Message Lun 18 Aoû 2008 - 6:30


Mustard a écrit:
Mais si l'Allemagne veut s'imposer, prendre le leadership, encore faudrait il qu'elle augmente significativement son budget idoine tout comme la France l'a fait à l'époque lors du lancement du programme Ariane qu'elle a voulu imposer à une europe totalement réticente.

C'est AMHA, le fond du problème.
Il ne manque jamais de monde quand il s'agit de proposer des choses ambitieuses ... et notamment en ce qui concerne le vol humain (je fais abstraction de mon point de vue personnel sur le sujet ... question rapport intérêt réel / investissement nécessaire 🤡 ) qui nécessiterait un investissement Kolossal ... et pendant de nombreuses années. (sans doute supérieur à l'investissement français pour doter l'Europe d'un lanceur opérationnel et concurentiel) :sage:

C'est une toute autre musique qu'on entend, quand il s'agit de voter les budgets nécessaires.
On peut d'ailleurs remarquer qu'il n'y a guère eu d'enthousiasme pour mettre la main à la poche, lorsque la version ECA d'Ariane 5 a connu des déboires de mise au point, c'est bien toujours la France qui a payé l'essentiel de la note (elle continue encore maintenant à rembourser sa dette liée à sa quote part dans le budget "lanceurs" ... et on comprend aussi que cela pèse dans la balance avant de s'endetter à nouveau)

Et je crois que c'est parce que les dirigeants politiques allemands ne sont pas prêts à se lancer dans une telle aventure financière, quelles que soient les "voix enthousiastes" qui s'élèvent au sein de la DLR, ou chez les industriels du secteur spatial - tous émerveillés à l'idée du pactole qu'ils pourraient toucher si on se lançait dans cette aventure - 🍺

Je ne blâme pas cette attitude des politiques que certains pourront qualifier de "trop raisonnable" et de "manquant d'ambition" ... le rôle des politiques peut-être parfois de "raison garder" :bounce1:

Mais bien entendu le principe de subsidiarité est toujours valable au sein de l'Union Européenne .... et si la population allemande le souhaite, elle peut élire des représentants prêts à mobiliser les finances du pays pour doubler ... tripler ..... (au moins !) son budget spatial pour se lancer dans la grande aventure du vol habité sous la houlette de la DLR :cadeau:

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Message Ven 3 Oct 2008 - 17:19


Selon Flight, l'ESA considérerait une entrée en service du moteur Vinci sur Ariane 5 courant 2016.
Par contre il n'est pas précisé s'il s'agit de l'étage ESC-B ou bien d'un ESC-A modifié pour accueillir le Vinci, comme il était envisagé un moment.

http://www.flightglobal.com/articles/2008/10/03/316682/esa-plans-for-2016-mid-life-evolution-of-its-ariane.html
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Message Ven 3 Oct 2008 - 18:00


Steph a écrit:
Par contre il n'est pas précisé s'il s'agit de l'étage ESC-B ou bien d'un ESC-A modifié pour accueillir le Vinci, comme il était envisagé un moment.
l

Je ne vois pas où se situe la différence ? Mettre un nouveau moteur ... nécessite de repenser pas mal de choses dans l'étage supérieur, des parties mécaniques (fixations du moteur, réservoirs etc ...) et aussi l'avionique pour piloter le vol.
Donc je ne saisis pas très bien pourquoi ce ne serait pas l'ESC-B ?

De toute façon ... il reste du chemin avant que cela soit sur les rails

To achieve a 2016 in-service date ESA needs its member states' ministerial councils in November and in 2011 to approve the funding of the rocket.

On va bien voir les Etats prêts à mettre généreusement la main à la poche :lol!:
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Message Ven 3 Oct 2008 - 18:35


montmein69 a écrit:
Steph a écrit:
Par contre il n'est pas précisé s'il s'agit de l'étage ESC-B ou bien d'un ESC-A modifié pour accueillir le Vinci, comme il était envisagé un moment.
l

Je ne vois pas où se situe la différence ? Mettre un nouveau moteur ... nécessite de repenser pas mal de choses dans l'étage supérieur, des parties mécaniques (fixations du moteur, réservoirs etc ...) et aussi l'avionique pour piloter le vol.
Donc je ne saisis pas très bien pourquoi ce ne serait pas l'ESC-B ?
En fait (si je me souviens bien), il y avait une solution consistant à adapter l'ESC-A (les réservoirs restant les mêmes) ou alors développer l'ESC-B (réservoirs plus importants entre autres), cf. A&C je sais plus combien.
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Message Ven 3 Oct 2008 - 18:38


montmein69 a écrit:
To achieve a 2016 in-service date ESA needs its member states' ministerial councils in November and in 2011 to approve the funding of the rocket.

On va bien voir les Etats prêts à mettre généreusement la main à la poche :lol!:

Je pense qu'il ne faut quand même pas sous-estimer la capacité de réaction des Etats. En 2003, c'était vraiment la crise et ils ont su réagir convenablement.

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Message Lun 27 Oct 2008 - 12:58


Les nouveaux habits d’Ariane


Une nouvelle version d’Ariane 5 devrait voir le jour vers 2015. Du moins si les États membres de l’Agence spatiale européenne décident de lancer les études qui aboutiront à une évolution du lanceur européen. Cette mesure serait de nature à rassurer ceux qui s’inquiètent de voir le lanceur Ariane 5 ne plus être capable de suivre les évolutions du marché de lancement de satellites.

Ariane va-t-elle disparaître ? La fusée européenne sera-t-elle dépassée par les nouvelles contraintes du marché du lancement de satellites, incapable de satisfaire ses clients ? C’est la crainte exprimée cet été par d’anciens hauts dirigeants de l’espace en Europe dans des communiqués publiés dans la presse…(voir chapitre 1)

Pourtant, Ariane 5 dans sa version actuelle (version dite ECA, pour Évolution cryotechnique type A, dont le premier tir réussi eut lieu en février 2005), lanceur vedette de l’Europe, rencontre aujourd’hui un grand succès. \"Depuis le début de l’année, nous avons lancé la moitié des satellites commerciaux (qui offrent des services destinés à être vendus, comme la télévision par exemple) envoyés dans l’espace de par le monde, et avons remporté huit nouveaux contrats, la moitié de ceux qui ont été signés au niveau international\" rappelle Jean-Yves Le Gall, qui dirige Arianespace, société chargée de la commercialisation du lanceur européen. Le carnet de commandes est donc bien rempli avec 40 satellites à lancer, soit plus de trois années d'activité assurées.

Aujourd’hui, Ariane 5 continue donc de satisfaire ses clients commerciaux, ce qui lui permet de se financer en partie. Et puis, elle reste en mesure de remplir la mission qui justifie son existence : permettre au Vieux Continent d’envoyer ses propres satellites institutionnels au moment où il le décide, sans dépendre de la bonne volonté d’un État tiers. Ariane 5 a ainsi amené à bon port, pour le compte de l’Europe, des satellites météorologiques, des sondes interplanétaires, des engins d’observation scientifique de la Terre et de l’Univers ou un véhicule de transport de fret vers la Station spatiale internationale (ISS). Ainsi, bien sûr, que des satellites militaires, d’observation ou de télécommunication. Bientôt, le lanceur sera également chargé du transport des satellites Galileo qui fourniront aux usagers des services de positionnement d’une précision supérieure à ceux du GPS (à lire Géolocalisation : que nous réserve encore le GPS).

Il n’en reste pas moins qu’il faut préparer l’avenir. Les ministres européens chargés de l’espace vont s’y employer les 25 et 26 novembre prochains, à La Haye, à l’occasion de leur réunion annuelle. Au menu des discussions de ces pays membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) : l’avenir d’Ariane. La décision pourrait être prise de financer des études préparatoires en vue d’une version plus puissante d’Ariane 5, qui serait disponible vers 2015 (voir chapitre 2). Baptisée Ariane 5 ME (pour Midlife Evolution / Évolution à mi-vie), elle permettrait d’envoyer 12 tonnes de matériel (on parle de \"charge utile\") en orbite de transfert géostationnaire, au lieu de 9,5 tonnes actuellement. De quoi voir l’avenir avec sérénité, estiment les professionnels du secteur… en attendant une version radicalement différente aux alentours de 2025 (chapitre 3). Dans le domaine spatial, les nouveautés sont vite obsolètes

http://www.savoirs.essonne.fr/dossiers/lunivers/exploration-spatiale/article/type/0/intro/les-nouveaux-habits-d-ariane/
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Salut toutes et tous

Avec le lancement du satellite d'EADS Astra-3M (6 tonnes) qui vient d'avoir lieu ce 6 novembre, l'avertissement
des spécialistes d'Ariane Espace et sans doute d'ESA au sujet de l'impossibilité de continuer à assurer
sa vocation de lanceur double charge en GTO par la fusée Ariane-V commence à se confirmer. Les satellites
continuent à prendre de la masse, et la fusée est au maximum de ses possibilités d'emport. Il va falloir
effectivement envisager d'une part un "up grade" de cette fusée en attendant : soit un nouveau lanceur lourd
soit une fusée légère et peu chère à capacité GTO pour des charges (uniques) de 8 tonnes au moins.

Puisque j'y suis, je commente la vive protestation OTAN suite au discours du Président Russe Medvedev qui
vient de confirmer à l'OTAN et aux "va-t-en guerre" de la commission européenne ad hoc qu'il va faire
déployer des SRBM Iskander dans l'enclave Russe en Europe de Kaliningrad. Dans son actuelle version le
SRBM Iskander n'a qu'une portée que de 280 km, mais la version suivante aura une portée de 500 km avec la
précision donnée par les systèmes de navigation GNSS. Ah oui, dans cette version "politique" l'Iskander
sera équipé d'une arme conventionnelle non nucléaire (c'est gentil).
Bien entendu cette crise et les gesticulations militaires qui l'accompagnent font suite à la décision du
gouvernement Américain (G.W.Bush) de déployer son bouclier ABM de Mid Course en Europe de l'Est. Depuis que
les sondages Américains montraient une bonne avance de B.Obama comme prochain président des USA, le ton avait
changé en Pologne et en République Tchèque au sujet de ce déploiement US-OTAN.

Sans que cela ne concerne directement l'Europe, mais puisque j'y suis, une campagne musclée Russe a permis
de vérifier le nouveau potentiel stratégique dissuasif ICBM :

L'ICBM Topol M, soit à ogive unique 550 kt (base mobile) soit ogives MIRVées (3) de 100 à 300 kt ; en service.
L'ICBM RS-24 (un super Topol) à 10 ogives MIRVées de 100 kt chacune, va entrer en service en 2009.
Le MSBM Bulava (Topol marine) à 10 ogives MIRVées de 100 kt chacune sur sous marins, en service en 2011.
A la mauvaise surprise des experts, remise en service du vecteur des armes de dévastation le R36 MP (SS-18)
qui dans sa version "O" emporte un étage qui satellise l'arme atomique (FOBS) ou alors dans la version
utilisée la semaine dernière emporte un bus à 10 ogives MIRVées de 300 kt chacune. Ce monstre pouvait en
son temps porter une arme anti-cité de plus de 10 Mt !

Un commentaire perso : Ces stratèges de la terreur sont des poètes de l'apocalypse

Bon il fait nuit, je dors... :affraid:
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Message Jeu 6 Nov 2008 - 18:46


Le phénomène de la course aux armements es malheureusement toujours d'actualité, tant les bases psychologiques et idéologiques qui le fondent sont difficiles à surmonter.
Et il est même bien plus vieux que la guerre froide : j'ai sous les yeux un court texte à ce sujet du soviétique Arkady Avertchenko intitulé "Bon sens pratique"... datant de 1919 !
Spoiler:
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Message Jeu 6 Nov 2008 - 18:54


Il y a un sujet sur l'avenir d'Ariane ici : http://www.forum-conquete-spatiale.fr/europe-f10/l-avenir-d-ariane-en-question-t5847.htm
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Message Jeu 6 Nov 2008 - 19:37


Pr. Théodose a écrit:Le phénomène de la course aux armements es malheureusement toujours d'actualité, tant les bases psychologiques et idéologiques qui le fondent sont difficiles à surmonter.
Et il est même bien plus vieux que la guerre froide : j'ai sous les yeux un court texte à ce sujet du soviétique Arkady Avertchenko intitulé "Bon sens pratique"... datant de 1919 !
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J'aime bien, c'est un peu comme une bande annonce de la course aux armements. Ou bien juste cette course en accéléré. On se rend compte de l'absurdité de sa logique...
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Message Jeu 6 Nov 2008 - 21:31


Pr. Théodose a écrit:Le phénomène de la course aux armements es malheureusement toujours d'actualité, tant les bases psychologiques et idéologiques qui le fondent sont difficiles à surmonter.
Et il est même bien plus vieux que la guerre froide : j'ai sous les yeux un court texte à ce sujet du soviétique Arkady Avertchenko intitulé "Bon sens pratique"... datant de 1919 !
Spoiler:


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Message Jeu 6 Nov 2008 - 23:13


Les satellites
continuent à prendre de la masse, et la fusée est au maximum de ses possibilités d'emport.

Voila j'ai une petite question :

Peut-on m'expliquer pourquoi la charge des satellites commerciaux ne cessent d'augmenter alors que les techniques de miniaturisations des composants s'améliorent tout le temps?
Ils devraient au contraire être plus petits, on met de plus en plus de performances dans des volumes réduits non?
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Message Ven 7 Nov 2008 - 10:29


Pr. Théodose a écrit:Le phénomène de la course aux armements es malheureusement toujours d'actualité, tant les bases psychologiques et idéologiques qui le fondent sont difficiles à surmonter.
Et il est même bien plus vieux que la guerre froide : j'ai sous les yeux un court texte à ce sujet du soviétique Arkady Avertchenko intitulé "Bon sens pratique"... datant de 1919 !
...
Cette histoire est citée dans le livre de Charpak & Garwin, "De Tchernobyl en Tchernobyls" (ce dernier étant un atomiste réputé, très actif pendant la guerre froide).

Antares101 a écrit:
Les satellites
continuent à prendre de la masse, et la fusée est au maximum de ses possibilités d'emport.
Voila j'ai une petite question :
Peut-on m'expliquer pourquoi la charge des satellites commerciaux ne cessent d'augmenter alors que les techniques de miniaturisations des composants s'améliorent tout le temps?
Ils devraient au contraire être plus petits, on met de plus en plus de performances dans des volumes réduits non?
Augmentation de puissance peut-être -> plus de panneaux solaires.
Mais il peut y avoir d'autres raisons.

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Message Ven 7 Nov 2008 - 10:54


Peut-on m'expliquer pourquoi la charge des
satellites commerciaux ne cessent d'augmenter alors que les techniques
de miniaturisations des composants s'améliorent tout le temps?
Ils devraient au contraire être plus petits, on met de plus en plus de performances dans des volumes réduits non?

Ca, ce fut le raisonement d'Arianespace pour le dévelopement d'Ariane 5. Mais voilà, ce ne fut pas le cas, les satellites devenant de plus en plus puissant (plus de canaux, plus de puissance; et n'oublions pas que les places disponibles en orbite géostationnaire ne sont pas illimitées) et donc malgré la miniaturisation (est-elle synonyme de d'augmentation de la fiabilité?), les satellies ont pris du poids, et donc la nécéssité de développer Ariane 5 ECA (la version de base arrivant sur le marché presque dépassée).
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Message Ven 7 Nov 2008 - 11:07


La masse des satellites baisserait si on limitait la charge utile embarquée, or tant qu'on peut rajouter de la puissance ou de la capacité, on ne se gène pas.

Rajouter 10% de répéteurs ne rajoute pas 10% de coût au satellite et ça permet de vendre plus de capacité à un coût marginal. Les satellites ont donc tendance à grossir jusqu'au maximum de capacité disponible. C'est une obésité liée à la gourmandise des opérateurs.

En fait, la masse des satellites est limitée par la capacité du 2e lanceur le plus puissant du marché, de façon à ce qu'on ait toujours le choix entre au moins deux lanceurs et que nul fournisseur de lancement ne se trouve en situation de monopole.

Pour pouvoir lancer tout le monde en double, Arianespace doit donc amener sur le marché un lanceur deux fois plus puissant que son plus proche concurrent, à moins de deux fois son prix.

En fait, il faut même que ce soit moins de deux fois le prix de deux lancement concurrents pour une Ariane qui n'est pas remplie à son maximum, car tous les lancements ne seront pas des doublets de géants.

C'était le concept FIFO ("First In, First Out") abandonné il y a plusieurs années : être capable de prendre les deux premiers satellites qui arrivent à Kourou, quelle que soit leur taille et leur masse, et les lancer sur une Ariane 5 standard, avec un bilan final positif. C'eût été un sacré défi avec Ariane 5ECB. C'est impossible avec Ariane 5ECA.
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Message Ven 7 Nov 2008 - 13:59


Il faut aussi tenir compte des contraintes techniques liés à l' espace, un transistor qui sur terre peut mesurer 0,2 cm3, fera au minimum 1 cm3 pour resister au vide, à la variation de température, et au containte "électrique" du fait de l' orbite géostationaire (pas sur du terme exacte pour expliquer qu' il y moins de protection magnétique que sur terre).

Aussi avec l' augmentation des demande de service et le manque de place sur l' orbite GEO (comme dit Aspic), il est normal de voir les SatCom grossir plustôt que maigrir.

Effet qui pourrait s' estomper un peu suite à la crise ou les demandes en service
pourraient réduire, donc un besoin de moins grande capacitée pour les Sat.
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Message Ven 7 Nov 2008 - 15:41


D'accord avec l'analyse d'Aspic concernant l'augmentation de la masse des satellites, précisons que cela concerne surtout les satcom qui représentent une grande part du marché.

-> je fusionne avec le sujet précédent
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Message Ven 7 Nov 2008 - 17:55


Il faut aussi tenir compte des contraintes techniques liés à l' espace, un transistor qui sur terre peut mesurer 0,2 cm3, fera au minimum 1 cm3 pour resister au vide, à la variation de température, et au containte "électrique" du fait de l' orbite géostationaire (pas sur du terme exacte pour expliquer qu' il y moins de protection magnétique que sur terre).

Pas vraiment non. Les composants utilisés dans le spatial ne sont pas plus gros que ceux utilisés sur terre, du moins pas systématiquement et pas au point de justifier l'augmentation de taille.
Pour être plus précis, on va distinguer les composants discrets: transistors, diodes, condensateurs, résistances...et les circuits intégrés.
Les discrets sont les mêmes que ceux utilisés au sol. Il y a par contre du tri et un meilleur niveau de qualité. Il arrive, pour quelques MOSFET que l'on reporte un blindage local sur le boitier du transistor, mais c'est l'exception, plus que la règle. En règle générale le blindage (vis à vis des radiations) est apporté par le boitier de l'équipement. Grosso modo, quelques mm d'épaisseur de boitier.
Pour les actifs, les circuits intégrés, on a un ou deux trains de retard sur le sol. La principale raison est que la qualification d'une technologie coûte cher et que donc, on a tendance à faire durer. Cependant pour des raisons de coût et de disponibilité on tend à utiliser des composants sols qualifiés au cas par cas. Il peut en résulter une moindre intégration, mais ce n'est pas au niveau transistor et là encore cela ne justifie l'augmentation de masse des satellites.
Il peut arriver, dans des cas exceptionnels, que pour des raisons de fiabilité, on encapsule des puces nues dans des boitiers céramique et non plastique. Cela augmente la masse et la taille, mais globalement, il y a bien un effet de réduction de ces paramètres rapportés à la fonction fournie. Les mémoires de masse ou les processeurs de signaux en télécom en sont de bons exemples.
Dans le domaine des télécoms, l'augmentation de masse est à chercher dans l'augmentation de capacité par satellite, pour les raisons économiques déja évoquées. Il y a une tendance contraire dans le domaine des satellites scientifiques et d'observations de la terre.

Bons Vols.


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Message Ven 7 Nov 2008 - 18:01


:D Merci pour cette réponse détaillée.
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Message Mer 12 Nov 2008 - 10:31


Je pense que l'Europe ne doit pas poursuivre une démarche du toujours plus gros. jJ m'explique.
Les lanceurs de Ariane 1 à Ariane 4 ont été supprimé du circuit et aujourd'hui on voit arriver Véga ce qui est une bonne chose. Par contre à la place du lanceur Européen Ariane 4 on voit Soyouz: la c'est moins bon.

Pourquoi ne pas envisager une ECB (pourquoi Man-Rated :hermes: ). Et ensuite continuer sur une amélioration continue, comme pour les soyouz depuis 60 ans. Pour compléter cela je verrais bien un future lanceur "recyclable/réutilisable" ou une Ariane 6 de grande capacité pour faire une station spatial, du cargo lunaire, ou Mars sample return selon les évolutions futures.

Voilà mon modeste point de vue, de toute façon ce n'est pas moi qui décide (enfin pas encore!)
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Message Mer 12 Nov 2008 - 11:26


Outan a écrit:Je pense que l'Europe ne doit pas poursuivre une démarche du toujours plus gros. jJ m'explique.
Les lanceurs de Ariane 1 à Ariane 4 ont été supprimé du circuit et aujourd'hui on voit arriver Véga ce qui est une bonne chose. Par contre à la place du lanceur Européen Ariane 4 on voit Soyouz: la c'est moins bon.

Pourquoi ne pas envisager une ECB (pourquoi Man-Rated :hermes: ). Et ensuite continuer sur une amélioration continue, comme pour les soyouz depuis 60 ans. Pour compléter cela je verrais bien un future lanceur "recyclable/réutilisable" ou une Ariane 6 de grande capacité pour faire une station spatial, du cargo lunaire, ou Mars sample return selon les évolutions futures.

Voilà mon modeste point de vue, de toute façon ce n'est pas moi qui décide (enfin pas encore!)

Non, Vega n'est pas une bonne choix, il est trop cher en comparaison d'autre lanceurs (Russes), c'est la même pour Ariane 4, il était trop cher en comparaison de Soyouz.
Ariane 5 n'est pas trop cher parce que il peut lancer 2 satellites en même temps, et pour ca c'est important que l'Ariane 5 sera plus puissant donc qu'il peut maintenir cette capabilité. C'est vrai que nous sommes pas sure que les satellites seront plus gros, mais voulons nous prendre la risque de perdre notre leadership?
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Message Mer 12 Nov 2008 - 12:19


Non, Vega n'est pas une bonne choix, il est trop cher en comparaison d'autre lanceurs (Russes), c'est la même pour Ariane 4, il était trop cher en comparaison de Soyouz.

Je pense que tu as raison, du moins en partie.
Car si le prix de soyouz est si bas, c'est que ce lanceur est produit à grande échelle (pour le secteur spatial). Ceci grâce à une politique de préférence nationale, d'exportation vigoureuse mais aussi un programme de vols habités soutenu. De plus en utilisant un lanceur fiable sans faire d'énormes modifications on réduit les cout de développement, mais aussi d'assurance.
Alors certes nous ne pouvons pas combattre sur le domaine des salaires, des taxes etc... mais je pense que l'on pourrait faire moins chère.

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Message Ven 28 Nov 2008 - 14:59


Arianespace dope Soyouz


Spatial. Premier vol de la fusée russe en Guyane l'an prochain.


de Guyane, Charles Chatelin, le 27-11-2008

L'Avenir d'Ariane en question - Page 6 492bdb110c88958






Le mythique lanceur du Spoutnik s’installe sur la base spatiale au côté d’Ariane 5 et double presque ses performances. Visite d’un chantier pas comme les autres.Sinnamary, Guyane française, à dix kilomètres au nord du pas de tir d’Ariane 5 à Kourou. Devant nous se dresse la table de lancement de la fusée russe Soyouz. « La même qu’à Baïkonour », précise un ingénieur. Baïkonour ! La base spatiale russe d’où furent lancés, par des Soyouz qu’on appelait alors Semiorka, Spoutnik, le premier satellite et Gagarine, le premier homme en orbite autour de la Terre. Depuis, le lanceur a effectué 1 737 vols, le dernier en date ce 14 novembre depuis le cosmodrome russe de Plessetsk. Record absolu. Symbole. Et le voici maintenant en Guyane…

Le chantier Soyouz de Sinnamary, c’est d’abord cette table de lancement impressionnante, aujourd’hui presque achevée, dont les pieds de béton s’appuient, vingt et un mètres plus bas, sur le fond du carneau au bord duquel on ne manque jamais d’amener les visiteurs. Le carneau, c’est la structure par laquelle on canalise les gaz chauds des moteurs d’une fusée au décollage. Tous les pas de tir en ont, mais celui-là est typiquement russe – on se croirait vraiment là-bas, s’il n’y avait la moiteur guyanaise… Avec sa forte pente bétonnée, incurvée, il fait penser à un amphithéâtre qu’on aurait creusé dans le sol, et dont la table et ses installations formeraient le mur de scène. Quand les moteurs du premier étage de la Soyouz s’allumeront, le flux jailli des vingt tuyères ira taper au fond avant de remonter le long de la pente. Sourires des techniciens : ce jour-là, il ne fera pas bon jouer les spectateurs à l’endroit ou nous sommes…
“Ce jour-là”, ce sera dans moins d’un an. « Le premier tir de Soyouz en Guyane est prévu au second semestre 2009 », annonce Jean-Yves Le Gall, le président d’Arianespace, auquel ce chantier tient particulièrement à cœur. Le centre spatial guyanais (CSG) comptera alors deux pas de tir, celui d’Ariane 5 à Kourou et celui de Soyouz à Sinnamary – auquel s’ajoutera, un peu plus tard, celui du petit lanceur Vega.
Soyouz en Guyane, pour quoi faire ? « Les Russes voulaient un pas de tir équatorial qui leur permettrait d’augmenter la performance de leur fusée ; l’Europe cherchait un lanceur complémentaire à Ariane 5. Nos intérêts convergeaient », résume Jean-Yves Le Gall. De fait, l’affaire relève à la fois des lois de la physique balistique et de celles du marché.
Soyouz n’est pas une nouveauté pour Arianespace. La fusée fait partie de la “panoplie” du premier opérateur mon­dial de lancements com­merciaux depuis 1996. Elle était alors mise en œuvre par une filiale franco-russe, Starsem, depuis le cosmodrome de Baïkonour – Jean-Yves Le Gall en fut le président avant de prendre la direction de la maison mère. Mais à Baïkonour, Soyouz ne pouvait attein­dre que les orbites basse ou moyenne (celles des satellites de météo, d’observation ou de téléphonie mobile), alors que le cœur du marché d’Arianespace est sur l’orbite géostationnaire (celle des satellites commerciaux de télécommunications, à 36 000 kilomètres d’altitude).
Un peu de balistique : plus un pas de tir est situé près de l’Équateur, plus l’effet de fronde imprimé à une fusée par la rotation de la Terre est important. Cet effet est maximum en Guyane (le CSG est à 5° de latitude nord), faible à Baïkonour (45° nord). Lorsqu’une Soyouz vise l’orbite de transfert géostationnaire (GTO) – la référence, on l’a vu, en matière commerciale –, elle peut y placer trois tonnes depuis la Guyane, contre deux tonne depuis Baïkonour.
Trois tonnes, c’est exactement le type de performance que recherchait Arianespace pour une fusée complémentaire à la puissante Ariane 5 (9 tonnes en GTO). Il faut savoir que, dans le manifeste de vol d’Ariane (son calendrier de tir), il y a des petits satellites (autour de trois tonnes), des gros (quatre à cinq tonnes) et, exceptionnellement, des poids lourds comme le Terrestar-1 de 6,9 tonnes qui sera lancé en 2009. Celui-là partira seul sur Ariane 5, mais tous les autres sont lancés par paires. C’est l’idée fondatrice de la formule Ariane : partager les frais d’un tir entre deux clients, ce que la concurrence ne peut pas faire, faute de lanceurs adaptés. « Chaque fois que nous avons un gros satellite qui arrive en Guyane, explique Jean-Yves Le Gall, nous en avons un petit prêt à être embarqué avec lui sous la coiffe d’Ariane 5. Mais comme on a plus de petits satellites que de gros, il en reste toujours à la fin ; ceux-là, nous les lancerons avec Soyouz. »
Surtout, souligne-t-il, « l’entrée en scène du lanceur russe va nous permettre de gérer notre manifeste de vol avec beaucoup plus de flexibilité ». Et simplifier le complexe “jeu de chaises musicales” auquel Arianespace doit parfois se livrer pour effectuer ses lancements doubles. Un exemple : l’opérateur avait deux tirs prévus d’ici à la fin de l’année, les satellites Hot Bird 9 et NSS 9 à la fin octobre, Astra 1M et W2M en décembre. Coup sur coup, le NSS a pris quelques jours de retard (un phénomène récurrent dans le petit monde des satellites de télécoms), tandis qu’Astra 1M était lancé le 6 novembre sur une fusée Proton (le client avait retenu jusqu’au dernier moment deux créneaux de tir, un chez Arianespace, un chez son concurrent ILS). Du coup, il a fallu reconfigurer le calendrier d’Ariane, en regroupant Hot Bird 9 et W2M (un “gros” et un “petit”) sur un tir le 10 décembre, tandis que NSS était reporté en janvier avec le satellite Hot Bird 10. Toujours cette obligation de faire des paires. « Si nous avions eu Soyouz en Guyane, commente Le Gall, il aurait lancé NSS 9. »
Retour à Sinnamary, dans le bruit du chantier, au milieu des grues et des bâtiments flambant neufs de ce qu’il convient désormais d’appeler l’ELS (ensemble de lancement Soyouz), comme il y a un ELA (A pour Ariane) à Kourou. Accompagnés de responsables du Cnes (notre Centre national d’études spatiales a l’autorité sur tout le GSG, y compris l’ELS), nous voici avec Jean-Yves Le Gall au CDL, le centre de lancement. Arrêt devant le pupitre de commande de la fusée Soyouz, « le même qu’à Baïkonour ». C’est là qu’on “appuie sur le bouton”. La salle est vaste, aérée. Les commentaires vont bon train parmi ceux qui ont connu le “bunker” du cosmodrome russe, à cinquante mètres sous terre, étroit, confiné… Un symbole, encore.
Plus loin, voici le Mik – l’acronyme russe pour désigner le bâtiment d’assemblage des fusées Soyouz. D’un côté, une zone de stockage pour le matériel : des piles de conteneurs vides témoignent de l’avancement des travaux ; ils constituaient la cargaison du premier bateau venu de Saint-Pétersbourg, arrivé en juillet dernier au port de Dégrad-des-Cannes, sur le fleuve Cayenne.
De l’autre côté, la zone d’assemblage proprement dite, reliée à la première par des ponts roulants. Le Gall poursuit la visite : « Soyouz sera assemblée ici, à l’horizontale ». À la russe, donc, contrairement à Ariane, montée debout dans un bâtiment aussi vertical que le Mik est plat. « Elle sera ensuite transportée par la voie ferrée qui sort du hangar et érigée sur le pas de tir. » En Russie, à ce stade, la fusée est complète. En Guyane, un portique s’avancera sur le pas de tir pour se refermer sur elle ; à l’abri, les techniciens procéderont alors à l’installation du satellite passager au sommet du lanceur. Méthode occidentale : les clients ne seront pas perturbés. Ensuite ? « On ouvre le portique, on le recule pour dégager la fusée et on lance. »
Dans son bureau, installé dans un bâtiment préfabriqué où l’on croise aussi bien des Russes que des ingénieurs du Cnes ou d’Arianespace, Dimitri Baronov, le “chef technique opérationnel” du chantier, se prépare à la prochaine étape : l’arrivée à Cayenne, courant décembre, du deuxième bateau en provenance de Saint-Pétersbourg. À bord, une pièce maîtresse du pas de tir, les “bras de support du lanceur” : quatre pièces massives qui s’écartent en pétale au moment du tir – une image classique qu’apprécieront les connaisseurs de la cosmonautique russe. Viendra ensuite un troisième navire avec, entre autres, le “remplisseur mobile” de kérosène des deux premiers étages du Soyouz, une pièce imposante montée sur rails. « Le quatrième bateau emportera deux fusées Soyouz », explique Dimitri Baronov.
Dans un français parfait (il a passé quelques années à Paris), Dimitri énu­mère le contenu de la cargaison de décembre : « La fin de l’électronique du CDL, celle du pas de tir, celle destinée aux tests de l’étage supérieur Fregat… » Ce Fregat est la partie la plus récente du lanceur russe : mis au point par NPO Lavotchkine, il avait été inauguré par Starsem à Baïkonour en février 2000. Dimitri Baronov, lui, travaille pour TsKB Progress, le maître d’œuvre des Soyouz dont les usines sont installées à Samara, à 860 kilomètres de Moscou.
Qui fait quoi sur le chantier ? « Tout ce qui vient de Russie est installé et sera exploité par des Russes », résume Baronov. En revanche, tout le génie civil est à la charge des Européens. Vinci, qui en a la maîtrise d’œuvre, a donc, entre autres, “coulé le béton” du carneau (30 000 mètres cubes). Sur plans russes.
En octobre, il y avait quatre-vingt- deux Russes à Sinnamary. Puis le chiffre est descendu à soixante-dix. « Ça va recommencer à monter avec l’arrivée du deuxième bateau, précise Baronov. En janvier, les activités vont se multiplier et cela nécessitera beaucoup plus de main-d’œuvre. » En tout, jusqu’au premier lancement, près de deux cents trente Russes vont ainsi “tourner” sur le chantier. Se plaisent-ils à Sinnamary ? « Baïkonour, Plessetsk, la Guyane… au bout d’un moment, toutes les bases spatiales se ressemblent. » Un coup d’œil au bras de Dimitri, en écharpe : « Accident de chantier ? » Il sourit : « Non, match de foot avec une équipe locale. »
Le coût total de Soyouz en Guyane s’élève à 344 millions d’euros – 223 millions à la charge de l’Agence spatiale européenne (Esa), qui a voté le programme en 2004, le reste constituant la part russe, financée par un prêt contracté par Arianespace. Chaque tir de Soyouz devrait générer un revenu de 50 à 60 millions d’euros, à comparer aux 150 à 160 millions d’un lancement Ariane 5. Un tiers du prix pour un tiers de la performance d’Ariane en GTO.
La fusée russe devrait décoller deux à quatre fois par an depuis Sinnamary, en appui de six à huit tirs d’Ariane 5. Des cadences en accord avec la part de marché d’Arianespace qui remporte, chaque année, au moins la moitié des contrats de lancements commerciaux dans le monde – auxquels s’ajoutent les satellites institutionnels dépendant de l’Esa ou des gouvernements.
Et la crise financière ? Elle promettait de dominer les débats de la conférence des ministres de l’Esa qui se tenait à La Haye ces 25 et 26 novembre. Et de peser sur le vote de 10 milliards d’euros de programmes pluriannuels proposés par l’agence spatiale aux dix-huit États membres (dont 340 millions consacrés à l’étude préliminaire d’une version évoluée d’Ariane 5 pour l’après 2015).
Jean-Yves Le Gall, pour sa part, s’attend à une baisse d’activité chez les opérateurs de satellites les moins solides : « Il y aura probablement moins de nouveaux contrats en 2009 ». Il marque une pause : « Je vais vous donner des chiffres. L’an dernier, sur vingt-cinq contrats de lancement, Arianespace en a remporté treize. Cette année, sur quinze contrats attribués à ce jour, nous en avons pris onze. Nous réagissons en augmentant notre part de marché. »
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