Titan Explorer

montmein69 a écrit:
Hum .. hum ... je demande à voir (dis tonton ... pourquoi tu tousses ?)

J'ai fait la manip avec un ballon de verre de presque 10 L dans lequel on fait le vide. On mesure la masse (mais bien difficile d'avoir le mg). Puis on laisse rentrer l'air et on repèse.
On obtient aux alentours de 1,3 g/L mais si on a moins de dix pour cent d'écart on est déjà assez content.

Dix pour cent d'écart entre deux manipulations ou par rapport à la valeur attendue qui dépend de la température et du taux d'humidité ?

J’ai quant-même bien fait comprendre que ma manipulation n’était pas d’une haute précision – il me semble – et un simple amusement…sans lendemain car il y a nettement mieux pour déterminer la masse volumique des gaz. Alors je ne vois pas pourquoi ergoter dessus …
De plus j'ai bien dit que j'avais utilisé des seringues en matière plastique dont les densités sont aux alentours de 1 alors que celles des verres avoisinent 2 ,5 . J’ai donc pu utiliser une balance de charge maximale plus faible et donc plus précise. Sinon tu peux toujours tousser à ma place car tout cela est enfoui dans mes souvenirs lointains - et vu mon âge avancé qui bien sûr m’empêchera de voir le débarquement sur Mars…et peut-être le retour sur la Lune … comme tu nous la très gentiment rappelé dans un autre post sur un autre sujet , nous en resterons là …et malheureusement je ne pourrais exaucer ton souhait d’en savoir plus.
Je te propose de revenir au sujet avec les autres membres car je pars en vacances pour quelques temps en thérapie...on va tenter de tenir jusqu'au retour sur la Lune ...sinon ce n'est pas grave, on y débarquera bien de nouveau sans moi.

Une bonne nouvelle pour l'option dirigeable...et autant pour moi ! L'atmosphère de Titan est quant-même constitué à plus de 98% de diazote: donc sa densité est proche de celle de l'atmosphère de la Terre. L'atmosphère de Titan est seulement saturée en vapeur de méthane, ce qui y permet d'avoir un cycle du méthane comme il y a un cycle de l'eau sur la Terre.
Sinon Octobre sera le mois des préparatifs intensifs pour l’essai d'Arès 1X...et je serai plutôt branché sur ce sujet ...plus d'actualité !
Mais bon pour Titan, il ya encore du temps devant nous !

:eeks:

astro-notes

Giwa a écrit:

montmein69 a écrit:
Hum .. hum ... je demande à voir (dis tonton ... pourquoi tu tousses ?)

nous en resterons là …et malheureusement je ne pourrais exaucer ton souhait d’en savoir plus.

Tu as raison, j'aurais mieux fait de te faire part de mes remarques en MP. C'était maladroit de ma part.

Je te propose de revenir au sujet avec les autres membres car je pars en vacances pour quelques temps en thérapie...on va tenter de tenir jusqu'au retour sur la Lune ...sinon ce n'est pas grave, on y débarquera bien de nouveau sans moi.

Soigne toi bien. J'ai retenu un astéroïde à deux places pour regarder le départ de la mission habitée martienne ... on assistera au décollage, puis au débarquement de concert ... j'apporte une "tite prunelle", pense aux "cahouettes" :lol!:

Pour revenir sur la méthode que j’avais essayé de mesure de la masse volumique de l’air au moyen de seringues en plastique - et que j’avais évoqué lors de notre discussion sur les méthodes de sustentation envisageables dans les atmosphères des planètes joviennes -, je joins quelques schémas explicatifs.
Toutefois je ne pense que cela soit très utile d’approfondir plus ce sujet car comme j’avais tenté de le faire comprendre cette méthode est assez rudimentaire et assez imprécise et n’avait été pour moi qu’un « jeu » sans suite. Ne me demandez pas plus de précision car j’en ai qu’un vague souvenir d’une époque où j’étais en Afrique et m’étais débrouillé sans pompe à vide que je ne possédais pas sur place.
Donc j’avais tout de même sur place un lot de seringues en plastique rigide et une balance quant même assez sensible et juste dont la charge maximale devait être de l’ordre de la centaine de grammes. Dans un premier temps j’avais pesé mon lot -pour une masse m’ - de seringues rétractées accompagnées de tiges qui allaient me permettre de le bloquer après traction et en relevant le volume total initial v’.
Ensuite après traction des pistons des seringues – avec un effort notable car il faut travailler contre la pression atmosphérique : environ 10 N par cm2 de piston – je les avais bloquées avec les tiges et j’avais relevé de nouveau le volume total v ‘’ et la nouvelle masse apparente m’’ plus petite que m’.
J’en n’avais déduit la masse volumique par (m’ –m’’)/ (v ‘’ – v’)
J’étais « tombé » sur une valeur assez proche à quelques pour cents près sur la valeur attendue…mais probablement le hasard avait bien fait les choses et des erreurs de mesure s’étaient sans doute partiellement compensées. En tout cas je n’ai pas cherché à répéter des séries de mesures pour en savoir plus - surtout que la méthode était assez pénible car tirer sur des seringues avec le vide à l’intérieur : c’était assez fatiguant - surtout en Afrique et sans climatisation ce qui m’avait fait suer – physiquement ;) en plus que mentalement !

PS: les schémas suivront plus tard car je n'arrive pas actuellement à les faire héberger.

L'hébergement des images fonctionne de nouveau et j'en profite pour envoyer les schémas du "protocole"...pas très compliqué...mais il faut quant-même un peu de muscle pour tirer sur le piston de la seringue contre la pression atmosphérique - il y a donc intérêt à choisir des seringues de petite section !





Cela me fait penser que même si ce n'est pas demain que l'on trouvera des matériaux ultralégers et résistants qui permettraient d'envisager des aérostats "remplis" de vide, on pourrait tout de même envisager des ballasts sous pression réduite modulable pour ajuster leur ascension ou leur descente en remplacement des systèmes de lest ou de dégazage.