Mariage et sexualité dans l'espace
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De toute façon il y a déjà eu des couples dans l'espace (des Américains) et vu l'exiguité de la navette et le manque d'intimité, je pense qu'ils ont dû faire de l'abstinence le temps de leur mission, quand bien même ils auraient utilisé une contraception. Mais je pense que c'est risqué de tomber enceinte et d'accoucher, et puis comment s'occuper d'un bébé dans l'espace, comment supporte-t-il l'apesanteur ? Tout un tas de question sur la gestion de la sexualité, grossesse, accouchement, bébé etc...
on devrait à l'avenir faire accoucher une guenon dans l'espace, et laisser grandir un petit singe dans une capsule... histoire de voir comment le corps fraichement en construction réagit à l'apesanteur, et distinguer si on peut survivre en mettant notre progéniture dans l'espace.
Dans l'avenir, cela pourrait arriver... mais pour le bébé singe ce n'est pas humain de faire ce genre d'expériences
Mais pour l'Etat Civil ca risque d'être compliqué.
Où êtes vous né ? Entre Mars et la Terre ?
Dans l'avenir, cela pourrait arriver... mais pour le bébé singe ce n'est pas humain de faire ce genre d'expériences
Mais pour l'Etat Civil ca risque d'être compliqué.
Où êtes vous né ? Entre Mars et la Terre ?
pilotin- Messages : 158
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C'est vrai qu'un voyage de deux ans, c'est long. Le confort minimum est requis pour ces futures voyageurs. Confiné comme dans une prison en plus, pas trop moyen de sortir prendre l'air :shock:
Il y a donc la solution du module suppléméntaire, payé par une société voulant se faire un coup de pub, visant à améliorer le quotidien des astronautes. On y trouverait plus de distraction comme un écran pour film, avec la panoplie de film X qui vont avec, fourniture dernier cri de godes, litérature sur CD, c'est moins lourd. Bref, tout ce qui peut contenter les plaisirs solitaires ou à plusieurs de nos prisonniers de l'espace :esamour:
Il y a donc la solution du module suppléméntaire, payé par une société voulant se faire un coup de pub, visant à améliorer le quotidien des astronautes. On y trouverait plus de distraction comme un écran pour film, avec la panoplie de film X qui vont avec, fourniture dernier cri de godes, litérature sur CD, c'est moins lourd. Bref, tout ce qui peut contenter les plaisirs solitaires ou à plusieurs de nos prisonniers de l'espace :esamour:
Troll- Messages : 229
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Le sujet est-il aussi léger ou disons frivole que nous le dit Shuttlegirl ? Il y a tant de manières de l'aborder:
:) :D 8-) :amour: et j'en passe. C'est bien le sujet où il y a le plus de diversité du moins chez l'Homme... et la Femme. Et encore si on passe aux pratiques il y a de quoi s'y perdre complètement...seuls les sexologues ont l'illusion d'y trouver leur fil d'Ariane.
Bon pour le SS ( Space and sex) à ne pas confondre avec le SSS ( Sea, sex and sun http://www.paroles.net/chanson/21671.1 ) , nous aurons deux cas à traiter :
Celui des Premières …spatiales évidemment, puis celui des vols de routine.
Bon pour la Première vers Mars le problème sera occulté vu l’exaltation …peut-être un peu d’onanisme pour ceux incapables d’abstinence, mais bon pour les vols suivants le problème se posera…mais vous ne inquiétez pas on trouvera des solutions même si cette solution n’est pas à rechercher dans des équipages non mixtes ( Femmes ou Hommes) vu que maintenant plus rien n’est tabou :sage: . Enfin une fois Mars colonisé, il y aura plus de problème…hum…ou plutôt les éternels problèmes. :roll:
:) :D 8-) :amour: et j'en passe. C'est bien le sujet où il y a le plus de diversité du moins chez l'Homme... et la Femme. Et encore si on passe aux pratiques il y a de quoi s'y perdre complètement...seuls les sexologues ont l'illusion d'y trouver leur fil d'Ariane.
Bon pour le SS ( Space and sex) à ne pas confondre avec le SSS ( Sea, sex and sun http://www.paroles.net/chanson/21671.1 ) , nous aurons deux cas à traiter :
Celui des Premières …spatiales évidemment, puis celui des vols de routine.
Bon pour la Première vers Mars le problème sera occulté vu l’exaltation …peut-être un peu d’onanisme pour ceux incapables d’abstinence, mais bon pour les vols suivants le problème se posera…mais vous ne inquiétez pas on trouvera des solutions même si cette solution n’est pas à rechercher dans des équipages non mixtes ( Femmes ou Hommes) vu que maintenant plus rien n’est tabou :sage: . Enfin une fois Mars colonisé, il y aura plus de problème…hum…ou plutôt les éternels problèmes. :roll:
Giwa- Donateur
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Argyre a écrit:Amis du soir, bonsoir.
Certains prétendent que l'abstinence est très difficile, sans doute parce qu'ils prennent leur cas pour une généralité (et vlan prend ça dans la poire ... :)). Dans le même ordre d'idée, arrêter de fumer est également très difficile.
Mais dans les 2 cas, AMHA, c'est très facile, il suffit seulement d'être motivé et rationnel. Sans doute que cela n'est pas facile pour tout le monde, je veux bien le croire, mais je pense que la grande majorité des astronautes en sont capables. Ils ont justement passé des épreuves de sélection en fonction de leur aptitude à être rationnel et à contrôler leurs émotions et pulsions.
Amis du matin .... tintin
Si tu poses le problème de cette façon sur le FIL de nos amis en train de passer les tests pour se faire sélectionner comme astronaute de l'ESA .... cela risque d'être cocasse.
Mais peut-être leur a t'on demandé leur avis sur ce sujet dans les pannels de tests qu'ils ont passé ... (et sur lesquels il y a pour l'instant secret confidentiel ) :lol!:
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Si tu poses le problème de cette façon sur le FIL de nos amis en train de passer les tests pour se faire sélectionner comme astronaute de l'ESA .... cela risque d'être cocasse.
Mais peut-être leur a t'on demandé leur avis sur ce sujet dans les pannels de tests qu'ils ont passé ... (et sur lesquels il y a pour l'instant secret confidentiel ) :lol!:
En règle général, quand on va dans l'espace, on ne choisit pas les personnes avec qui on y va. De plus, la plupart des personnes sélectionnées ont plus de 30 ans et ont déjà un conjoint qui reste sur Terre. Donc, normalement, ces différents paramètres n'incitent pas à la copulation, mais plutôt à l'abstinence durant toute la mission, quand bien même elle durerait 1 an. Et je suis certain que les astronautes candidats sont parfaitement conscients de ce fait, donc je ne fais en réalité qu'enfoncer des portes ouvertes.
De plus, il n'est pas question d'interdire la sexualité, mais seulement d'éviter qu'une femme se retrouve enceinte. Donc le cas échéant, il faut simplement utiliser des préservatifs. Et s'il n'y en a pas, je suis pratiquement certain que la femme refuserait de prendre un quelconque risque, même avec son propre conjoint. Donc dans ce cas retour à la case départ, l'abstinence est de mise.
Cordialement, Argyre
ps : contrairement à ce que pensait Freud, il n'y a pas que des obsédés sexuels parmi la population; le problème, c'est que ceux qui ne sont pas obsédés sont généralement équilibrés mentalement, donc ils ne consultent pas les psychanalistes ... ce qui explique que Freud n'ait pas découvert leur existence !
Argyre- Messages : 3397
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ça me fait penser aux questions posées aux futures marins dans l'armée : est-ce que vous vous masturbés ? Si la réponse est non, le gars a peu de chance de se retrouver sur un navire pendant plusieurs semaines ou mois. Un psy vous donnerait une réponse certainement plus précise que mon humble personne mais je ne vois pas comment ces questions pourraient être évitées pour un bilan psy des futurs astronautes !!Si tu poses le problème de cette façon sur le
FIL de nos amis en train de passer les tests pour se faire sélectionner
comme astronaute de l'ESA .... cela risque d'être cocasse.
Mais
peut-être leur a t'on demandé leur avis sur ce sujet dans les pannels
de tests qu'ils ont passé ... (et sur lesquels il y a pour l'instant
secret confidentiel ) :lol!:
Maintenant, encore heureux que ces parties du dossier de tous les candidats restent confidentielles. La question ne se pose même pas.
Troll- Messages : 229
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Argyre a écrit:Bonjour,???lambda0 a écrit:La stérilisation pourrait se justifier par un accroissement du risque de mutations qui pourraient affecter les enfants que les astronautes auraient après le voyage...
Quelques questions d'éthiques à considérer, mais ça ne parait pas être un problème insurmontable.
J'ai du mal à en croire mes yeux. Pour moi, sans vouloir offenser, c'est inacceptable et certainement pas justifiable.
S'il y a un risque, ce n'est certainement pas à une instance politique, économique ou je ne sais quoi de décider d'une stérilisation préventive. Un astronaute est assez grand pour savoir ce qu'il a à faire ou ne pas faire.
Dans le même style, on devrait stériliser de nombreuses femmes du tiers monde pour la bonne raison que (sauf miracle) leurs enfants seraient élevés dans la misère (manque de nourriture, d'eau ...) et dans un environnement qui ne convient pas à un enfant.
Tiens, je n'avais pas vu cette réponse, qui appelle quelques commentaires.
Tout d'abord, je suis tout à fait d'accord que l'astronaute est assez grand pour savoir ce qu'il a à faire. Il est en particulier tout à fait libre de renoncer au voyage. Et je ne vois pas ce que viens faire ici ton exemple de femme du tiers monde, les astronautes paraissent être des gens suffisamment éduqués, tout à fait capables de comprendre une telle contrainte.
Et j'ai bien écrit aussi qu'il y a quelques questions d'éthique à considérer. Celà ne serait pas imposé par une instance administrative anonyme sans un débat.
Si des études révèlent que par suite des radiations, les enfants que pourraient avoir les astronautes après 3 ans passé dans l'espace ont 10 ou 20% de chance d'être malformés, je pense que la question de la stérilisation se pose sérieusement (il peut y avoir des grossesses non désirées aussi après le voyage). Et encore une fois, il y a différentes façon de contourner les problèmes (conservation sur Terre d'ovules/spermatozoides).
Accessoirement, les médecins imposeront peut-être aussi l'opération préventive de l'appendice avant le voyage (là il s'agit uniquement de prévenir un problème survenant pendant le voyage).
A+
lambda0- Messages : 4879
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pilotin a écrit:Mais pour l'Etat Civil ca risque d'être compliqué.Où êtes vous né ? Entre Mars et la Terre ?
Bah... C'est des questions qui ont eu l'occasion d'être soulevées pour les personnes nées dans les eaux internationales, par exemple en mer ou en avion...
:!:
spacedreamer- Messages : 283
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Et si cela se passe dans l'ISS ? Quelle(s) nationalité(s) ? Américaine, Russe, Européenne ( :shock: ), Japonaise ? :megalol: :megalol: :megalol:
Invité- Invité
lambda0 a écrit:
Si des études révèlent que par suite des radiations, les enfants que pourraient avoir les astronautes après 3 ans passé dans l'espace ont 10 ou 20% de chance d'être malformés, je pense que la question de la stérilisation se pose sérieusement (il peut y avoir des grossesses non désirées aussi après le voyage). Et encore une fois, il y a différentes façon de contourner les problèmes (conservation sur Terre d'ovules/spermatozoides).
Je ne te comprends pas plus.
S'il y a même 50% de chance qu'il y ait des malformations, il y a 2 solutions :
1) L'astronaute choisit (lui et personne d'autre !) de ne pas prendre de risque. Pas besoin de stériliser, il décide simplement de ne pas avoir d'enfants.
2) Le foetus est simplement suivi de près. As-tu déjà suivi le développement d'un foetus avec les visites chez le gynéco pour les échographies ? Par exemple, la détection d'une trisomie 21 se fait en premier lieu selon des indices morphologiques, et pour confirmer, on pratique une amniocentèse. Et il en est de même pour la plupart des maladies génétiques graves, ce qui fait qu'on pratique un avortement dit thérapeutique.
Il faut d'ailleurs bien comprendre que certains problèmes génétiques connus ont déjà 1 chance sur 2 d'être présent chez l'enfant, et que certains couples tentent malgré tout leur chance, sachant qu'ils pratiqueront l'avortement si le défaut est détecté. Ceci pour dire finalement que même si la probabilité de présence de malformations est importante, seuls les foetus comportant tous les membres, tous les organes et tout à la bonne place auront leur chance, ce qui fait que la probabilité de naissance d'un enfant malformé restera faible.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Qu'en est-il des bébés actuels nés après que la maman ou le papa ai fait une mission spatiale ? Je ne sais pas s'il y en a beaucoup... Mais une étude n'aurait-elle pas déjà été commencée avec un suivi de ces bébés de l'espace ?
Invité- Invité
spacemen1969 a écrit:Qu'en est-il des bébés actuels nés après que la maman ou le papa ai fait une mission spatiale ? Je ne sais pas s'il y en a beaucoup... Mais une étude n'aurait-elle pas déjà été commencée avec un suivi de ces bébés de l'espace ?
il y a au moins une fille dont les parents ont été cosmonautes: c'est celle de Terechkova et Nicolayev !
Dans le Telegraph, ce jour il y a un article: Lust in space: Nasa must iron out the kinks in space sex if man is to settle on Mars
RD107- Donateur
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Ce qu'ils disent ici me parait assez sensé :
Donc ... au programme ... entrainement à ... l'abstinence :megalol:
"The men and women whom we select to go back to the Moon, and on to Mars, will be professionals.
But the bottom line is that, like hunger and thirst, sex is a basic biological motive. The potential round-trip mission to Mars could take three years. It doesn’t make sense to assume that these men and women are going to have no thoughts of it for three years. Nasa and other space agencies should address this in their training and in crew selection."
Donc ... au programme ... entrainement à ... l'abstinence :megalol:
montmein69- Donateur
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Il y a aussi la petite fille de Claudie et Jean-Pierre Haigneré...
Il y a beaucoup de maman dans les astronautes mais peu ont dû avoir leur(s) enfant(s) après leur 1er vol spatial. Il est difficile de trouver des infos là-dessus
Elles avaient majoritairement plus de la trentaine à leur sélection et devait déjà être maman
Pour info, la recorwoman est Katherine Thornton avec 5 enfants. C'est aussi une des plus expérimentées astronautes (4 vols)
Comme quoi, rien n'empêche de pouponner et d'aller visiter l'espace :D
Il y a beaucoup de maman dans les astronautes mais peu ont dû avoir leur(s) enfant(s) après leur 1er vol spatial. Il est difficile de trouver des infos là-dessus
Elles avaient majoritairement plus de la trentaine à leur sélection et devait déjà être maman
Pour info, la recorwoman est Katherine Thornton avec 5 enfants. C'est aussi une des plus expérimentées astronautes (4 vols)
Comme quoi, rien n'empêche de pouponner et d'aller visiter l'espace :D
Invité- Invité
il y a au moins une fille dont les parents ont été cosmonautes: c'est celle de Terechkova et Nicolayev !
Elle s'appelle Elena Andrianovna Nikolayeva, née en 1964 et docteure en medecine.
Airazor- Messages : 275
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Article paru aujourd'hui et écrit par un médecin NASA
http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/2291056/Lust-in-space-Nasa-must-iron-out-the-kinks-in-space-sex-if-man-is-to-settle-on-Mars.html
et un autre article là
http://www.space.com/scienceastronomy/080707-space-encounters.html
http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/2291056/Lust-in-space-Nasa-must-iron-out-the-kinks-in-space-sex-if-man-is-to-settle-on-Mars.html
et un autre article là
http://www.space.com/scienceastronomy/080707-space-encounters.html
Invité- Invité
spacemen1969 a écrit:Article paru aujourd'hui et écrit par un médecin NASA
http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/2291056/Lust-in-space-Nasa-must-iron-out-the-kinks-in-space-sex-if-man-is-to-settle-on-Mars.html
Dorénavant nous ne parlerons donc plus de sexe, mais de "human docking procedure" :)
Plus sérieusement, il est entre autres bien question du risque posé par une grossesse dans l'espace lors d'une longue mission. Mieux vaut l'éviter en prenant toutes les précautions possibles. Sans aller jusqu'à la stérilisation, je pense plutôt au patch hormonal intradermique qui est censé protéger pendant plusieurs années. Mais sera-t-il efficace dans l'espace ?
shuttlegirl a écrit:spacemen1969 a écrit:Article paru aujourd'hui et écrit par un médecin NASA
http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/2291056/Lust-in-space-Nasa-must-iron-out-the-kinks-in-space-sex-if-man-is-to-settle-on-Mars.html
Dorénavant nous ne parlerons donc plus de sexe, mais de "human docking procedure" :)
Plus sérieusement, il est entre autres bien question du risque posé par une grossesse dans l'espace lors d'une longue mission. Mieux vaut l'éviter en prenant toutes les précautions possibles. Sans aller jusqu'à la stérilisation, je pense plutôt au patch hormonal intradermique qui est censé protéger pendant plusieurs années. Mais sera-t-il efficace dans l'espace ?
Sur le sujet, je recommande le superbe "Sex in Space" de Laura S. Woodmansee (http://www.amazon.fr/Sex-Space-Laura-S-Woodmansee/dp/1894959442/ref=sr_1_4?ie=UTF8&s=english-books&qid=1215985627&sr=8-4) qui donne plein d'exemples illustrés du "human docking procedure" entre Buck Rogers et Barbarella
Invité- Invité
spacedreamer a écrit:pilotin a écrit:Mais pour l'Etat Civil ca risque d'être compliqué.Où êtes vous né ? Entre Mars et la Terre ?
Bah... C'est des questions qui ont eu l'occasion d'être soulevées pour les personnes nées dans les eaux internationales, par exemple en mer ou en avion...
:!:
ou tout simplement naitre dans le taxi... sur le chemin de l'Hospital... sur l'autoroute entre Orléans et Chartres... c'est dejà compliqué à expliquer
pilotin- Messages : 158
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Argyre a écrit:lambda0 a écrit:
Si des études révèlent que par suite des radiations, les enfants que pourraient avoir les astronautes après 3 ans passé dans l'espace ont 10 ou 20% de chance d'être malformés, je pense que la question de la stérilisation se pose sérieusement (il peut y avoir des grossesses non désirées aussi après le voyage). Et encore une fois, il y a différentes façon de contourner les problèmes (conservation sur Terre d'ovules/spermatozoides).
Je ne te comprends pas plus.
S'il y a même 50% de chance qu'il y ait des malformations, il y a 2 solutions :
1) L'astronaute choisit (lui et personne d'autre !) de ne pas prendre de risque. Pas besoin de stériliser, il décide simplement de ne pas avoir d'enfants.
2) Le foetus est simplement suivi de près. As-tu déjà suivi le développement d'un foetus avec les visites chez le gynéco pour les échographies ? Par exemple, la détection d'une trisomie 21 se fait en premier lieu selon des indices morphologiques, et pour confirmer, on pratique une amniocentèse. Et il en est de même pour la plupart des maladies génétiques graves, ce qui fait qu'on pratique un avortement dit thérapeutique.
Il faut d'ailleurs bien comprendre que certains problèmes génétiques connus ont déjà 1 chance sur 2 d'être présent chez l'enfant, et que certains couples tentent malgré tout leur chance, sachant qu'ils pratiqueront l'avortement si le défaut est détecté. Ceci pour dire finalement que même si la probabilité de présence de malformations est importante, seuls les foetus comportant tous les membres, tous les organes et tout à la bonne place auront leur chance, ce qui fait que la probabilité de naissance d'un enfant malformé restera faible.
A+,
Argyre
Possible que les progrès techniques permettent effectivement d'éliminer totalement ces risques.
C'est pour répondre d'avance à ton objection 1) que j'ai parlé de grossesse non désirée. Et l'astronaute peut aussi changer d'avis après son retour.
L'objection 2) ne tient pas pour toutes les maladies, il n'y a pas que des malformations physiques, mais aussi des maladies affectant le système immunitaire (par exemple), ou qui ne se révèlent que pendant la croissance. Il peut s'agir aussi de nouvelles maladies, inconnues : les radiations régnant dans l'espace interplanétaire sont différentes des radiations d'origine nucléaire qu'on a pu étudier sur Terre. Et les organes de la reproduction sont justement ceux les plus sensibles aux radiations.
Considère le point de vue suivant : pour voyager dans certains pays, la vaccination contre certaines maladies infectieuses est obligatoire, pour que l'individu ne tombe pas malade sur place, mais aussi pour éviter qu'il ramène la maladie dans son pays d'origine. C'est une question de santé publique.
En apparence, ce n'est pas comparable à la stérilisation destinée à prévenir des malformations, puisque dans le cas de la vaccination, il n'y a pas de perte d'une capacité physique, celle de procréer.
Mais à partir du moment où les candidats astronautes peuvent stoker sur Terre avant de partir des cellules reproductrices, cette différence disparait : l'astronaute ne perd pas sa capacité à procréer.
Je rappelle que tout ceci est pertinent surtout si des études révèlent une probabilité "élevée" de mutation, 20%, ou plus.
Je n'ai pas d'idées arrêtés sur la question, mais je pense que ce n'est qu'un faible aperçu des problèmes éthiques qui se poseront à mesure qu'on avancera dans la conquête de l'espace.
Autre cas, plus délicat :
supposons que vers 2080, on décide effectivement de tenter une colonisation de la planète Mars.
A cet effet, il s'agit de sélectionner une centaine d'individus, volontaires évidemment.
Pour aller dans l'espace, on sélectionne actuellement des individus en parfaite santé physique, sur des phénotypes : je ne pense pas qu'être porteur du gène de la mucoviscidose soit discriminant pour être astronaute.
Mais qu'en est-il pour des émigrants, sachant qu'à l'arrivée, il n'y a pas de structure hospitalière suffisamment complexe pour prendre en charge correctement des enfants handicapés ?
J'ai pris l'exemple de la mucoviscidose, mais celà pourrait être n'importe quelle maladie génétique grave non résolue au moment où la question se poserait.
Doit-on :
1) Ne rien faire, et simplement laisser mourir les enfants malformés, faute de moyens médicaux complexes ?
2) Sélectionner génétiquement les candidats, en éliminant ceux porteurs de gènes de maladies graves, invalidantes ?
3) Pratiquer des avortements thérapeutiques forcés (on ne laisse pas le choix à la mère) ?
En ce qui me concerne, je ne vois pas de réponse évidente, toutes ces possibilités mettent mal à l'aise et sont considérées comme inacceptables sur Terre.
A+
lambda0- Messages : 4879
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lambda0 a écrit:
Autre cas, plus délicat :
supposons que vers 2080, on décide effectivement de tenter une colonisation de la planète Mars.
A cet effet, il s'agit de sélectionner une centaine d'individus, volontaires évidemment.
(...)
Doit-on :
1) Ne rien faire, et simplement laisser mourir les enfants malformés, faute de moyens médicaux complexes ?
2) Sélectionner génétiquement les candidats, en éliminant ceux porteurs de gènes de maladies graves, invalidantes ?
3) Pratiquer des avortements thérapeutiques forcés (on ne laisse pas le choix à la mère)
La question finira par se poser, oui. Je dirais que, si la sécurité prévaut, la solution n°2 est la moins inacceptable.
Je suppose d'ailleurs que la sélection des astronautes pour une mission de deux ou trois ans vers Mars sera, de ce point de vue médical, encore plus stricte que la sélection actuelle afin d'éviter le développement de maladies graves pendant cette longue période. Cela risque d'augmenter la discrimination médicale.
Mais il existe d'autres métiers où la condition physique (une bonne vue par exemple) est un facteur pris en compte. A partir du moment où c'est pleinement justifié, l'éthique n'est pas remise en question.
Bonjour,
Effectivement, ce sont là des questions difficiles.
En fait, je pense qu'il y a différentes choses à considérer.
- Un astronaute est issu d'une sélection importante, donc normalement il n'est pas lui-même porteur d'une maladie génétique. Néanmoins, il peut tout de même être porteur sans que la maladie puisse s'exprimer. Dans ce cas, il peut suffire de lui interdire d'avoir un conjoint présentant un génotype particulier qui permettrait à la maladie de s'exprimer. Si ce génotype est très rare, l'astronaute est sélectionnable, sinon il vaudrait mieux qu'il soit exclu.
- Quelle que soit la sélection opérée et les précautions prises, il y a toujours un risque qu'une mutation apparaisse et conduise à un handicap difficile à gérer, qu'on soit sur Terre ou sur Mars. Mais si on est sur Mars, tu as raison, cela peut poser beaucoup plus de problèmes, en particulier si les ressources humaines sont critiques pour la survie et le développement de la colonie. Dans ce cas, ce serait dramatique, mais il semble rationnel de
1) pratiquer un avortement thérapeutique si la malformation est détectée en temps utile
2) tuer le bébé (je ne vois pas comment on peut le "laisser mourir") si on ne se rend compte du problème qu'à la naissance
Un problème encore plus délicat à gérer concerne les enfants, mais aussi les adultes, qui subissent un handicap sévère (Alzheimer par exemple). Je pense que ce genre de questions devra être débattu devant "Le Grand Conseil Martien", qui décidera de ce qu'il faut faire.
A+,
Argyre
lambda0 a écrit:
Doit-on :
1) Ne rien faire, et simplement laisser mourir les enfants malformés, faute de moyens médicaux complexes ?
2) Sélectionner génétiquement les candidats, en éliminant ceux porteurs de gènes de maladies graves, invalidantes ?
3) Pratiquer des avortements thérapeutiques forcés (on ne laisse pas le choix à la mère) ?
En ce qui me concerne, je ne vois pas de réponse évidente, toutes ces possibilités mettent mal à l'aise et sont considérées comme inacceptables sur Terre.
Effectivement, ce sont là des questions difficiles.
En fait, je pense qu'il y a différentes choses à considérer.
- Un astronaute est issu d'une sélection importante, donc normalement il n'est pas lui-même porteur d'une maladie génétique. Néanmoins, il peut tout de même être porteur sans que la maladie puisse s'exprimer. Dans ce cas, il peut suffire de lui interdire d'avoir un conjoint présentant un génotype particulier qui permettrait à la maladie de s'exprimer. Si ce génotype est très rare, l'astronaute est sélectionnable, sinon il vaudrait mieux qu'il soit exclu.
- Quelle que soit la sélection opérée et les précautions prises, il y a toujours un risque qu'une mutation apparaisse et conduise à un handicap difficile à gérer, qu'on soit sur Terre ou sur Mars. Mais si on est sur Mars, tu as raison, cela peut poser beaucoup plus de problèmes, en particulier si les ressources humaines sont critiques pour la survie et le développement de la colonie. Dans ce cas, ce serait dramatique, mais il semble rationnel de
1) pratiquer un avortement thérapeutique si la malformation est détectée en temps utile
2) tuer le bébé (je ne vois pas comment on peut le "laisser mourir") si on ne se rend compte du problème qu'à la naissance
Un problème encore plus délicat à gérer concerne les enfants, mais aussi les adultes, qui subissent un handicap sévère (Alzheimer par exemple). Je pense que ce genre de questions devra être débattu devant "Le Grand Conseil Martien", qui décidera de ce qu'il faut faire.
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Argyre
Argyre- Messages : 3397
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C'était juste pour dire qu'en "orientant" la discussion vers des problèmes éthiques complexes (avoir des enfants, santé des mères et de leurs enfants, gestion d'éventuels handicaps) qui sont loin d'être résolus sur Terre (on s'en préoccupe dans les nations dites développées, mais dans certains pays, l'élimination pure et simple est souvent la règle) on s'éloigne notablement des problèmes posés par une problématique plus simple.
A savoir l'équilibre physique et psychologique d'un équipage composé de jeunes individus dans la force de l'âge et en pleine santé, simplement confrontés au problème d'avoir ou pas une activité sexuelle, et l'incidence que les "relations amoureuses évolutives" peuvent avoir sur la cohésion de l'équipage.
Alors ... solution extrême :hermes: envoyer un équipage exclusivement composé de moines cisterciens, ou de carmélites ? .... et laisser au Pape le soin de gérer les problèmes à coup de bulles ?
A savoir l'équilibre physique et psychologique d'un équipage composé de jeunes individus dans la force de l'âge et en pleine santé, simplement confrontés au problème d'avoir ou pas une activité sexuelle, et l'incidence que les "relations amoureuses évolutives" peuvent avoir sur la cohésion de l'équipage.
Alors ... solution extrême :hermes: envoyer un équipage exclusivement composé de moines cisterciens, ou de carmélites ? .... et laisser au Pape le soin de gérer les problèmes à coup de bulles ?
montmein69- Donateur
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Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Argyre a écrit:
...
Effectivement, ce sont là des questions difficiles.
En fait, je pense qu'il y a différentes choses à considérer.
- Un astronaute est issu d'une sélection importante, donc normalement il n'est pas lui-même porteur d'une maladie génétique. Néanmoins, il peut tout de même être porteur sans que la maladie puisse s'exprimer. Dans ce cas, il peut suffire de lui interdire d'avoir un conjoint présentant un génotype particulier qui permettrait à la maladie de s'exprimer. Si ce génotype est très rare, l'astronaute est sélectionnable, sinon il vaudrait mieux qu'il soit exclu.
...
En fait, celà implique un contrôle des génotypes même pour les générations suivantes, donc un contrôle de la collectivité sur la procréation des individus. Dans une petite population, un gène récessif porté initialement par un seul individu peut devenir très fréquent en quelques générations.
A titre indicatif, le gène de la mucoviscidose est présent chez 4% de la population. Comme il s'agit d'une mutation récessive, elle ne s'exprime que pour 1 naissance sur 2500, mais celà vaut pour des populations importantes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mucoviscidose
La sélection génétique au départ permet d'éliminer de tels cas, pour peu qu'on la considère comme acceptable éthiquement. Mais comme tu l'indiques, il faudra quand même prévoir de gérer des naissances anormales dûes à des nouvelles mutations, dont on n'a pas de mal à imaginer qu'elles pourront être un peu plus fréquentes que sur Terre.
A+
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
montmein69 a écrit:A savoir l'équilibre physique et psychologique d'un équipage composé de jeunes individus dans la force de l'âge et en pleine santé, simplement confrontés au problème d'avoir ou pas une activité sexuelle, et l'incidence que les "relations amoureuses évolutives" peuvent avoir sur la cohésion de l'équipage. ...
Pour les voyages de longue durée, je ne pense pas qu'on enverra de jeunes astronautes. Il est évident que plus on est jeune et plus on est impétueux et susceptible de réactions émotionnelles fortes. Pour ce qui est des activités sexuelles, il me semble qu'elles peuvent conduire à des déséquilibres au sein de l'équipage (jalousies, cachoteries ...), ce qui n'est pas souhaitable. On peut choisir par exemple des "adultes" mariés et responsables pour éviter le problème. Entre parenthèses, s'ils ont des enfants qui restent sur Terre, ça peut aider à rester responsable ... . Et ça justifie encore plus un certain âge, vu qu'on ne va pas envoyer des jeunes pères qui se doivent de rester auprès de leurs enfants s'ils sont en bas âge.
Autre solution, un équipage unisexe. En gros, c'est la solution militaire. Pas de femme, pas de problème ...
Finalement, le mieux, ça serait sans doute des hommes d'une quarantaine d'années, tous mariés à une femme qui reste sur Terre.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
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Localisation : sud-ouest
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