[Chine] Futur vol chinois : Shenzhou 8/9/10, Tiangong 1 (2011 ?)

yoann a écrit:je trouve que le systeme de dock est similaire a celui des americain !!! simple source d'inspiration (ou copie) ou alors est-ce que les solutions technologiques ramene necessairement a un seul design ?

Je me permet de répéter ce que je disais dans le sujet précédent :

Steph a écrit:Le système d'amarrage rappelle le système androgyne APAS utilisé pour ASTP (et dont dérive celui d'ISS utilisé par la navette).
Après vérif c'est normal, selon le Wiki anglophone citant James Oberg, ce système est celui même utilisé par la navette, l'APAS-89.

http://en.wikipedia.org/wiki/Androgynous_Peripheral_Attach_System

A nouveau on évoque la date de fin 2010 pour le lancement du "module spatial inhabité" (probablement Tiangong 1), et début 2011 sera lancé Shenzhou 8 inhabité pour s'amarrer automatiquement au module lancé précédemment.

http://news.xinhuanet.com/english/2009-02/28/content_10917086.htm

Sur NSF, on a donné cette vidéo : http://v.youku.com/v_show/id_XNzQ4ODM5NDA

voila le systeme de dock chinois :eeks:



donc ca resemble bien fort à celui americain on dirai !

Diantre, ils avancent vite, les bougres :eeks:

Yoann;

est ce que tu as d'autre vues du module ?

Astroyoyo.

c'est juste des images extraite d'apres la video montré par Steph, suffit de la regarder :!:


edit: paf, la meme video la:
http://vsearch.cctv.com/plgs_play-CCTV1news_20090227_7004312_0.html

http://www.lesechos.fr/info/aero/4837014-avec-leur-station-spatiale-les-chinois-narguent-les-occidentaux.htm

Les chinois font un pied de nez aux occidentaux et ca roule des mécaniques à fond à fond. :blbl:

A noter, les plans de relance ont oubliés ce secteur, souvent mal vu du grand public.

l'Europe peine a compléter son budget d'un milliard d'euro. 8-)

Si ils réussissent en 2010, ça promet

Des images sur le site de NK tirées d'une vidéo. Je ne sais pas si elle est déjà connue:







Les essais en vol devraient se faire en 2011.

http://www.novosti-kosmonavtiki.ru/content/news.shtml

Un article complet sur NSF : http://spaceflightnow.com/news/n0903/02chinastation/
On parle clairement d'une station 100% militaire là non?Bien que dans ce pays, on peut rien faire sans devoir jouer avec ce facteur...

Edit : Oups j'ai mis le lien que j'ai collé dans un post précédent sorry...c'est corrigé, merci deepfield

Ton lien nous amène sur une page où ils parlent de la famille des GSLV (lanceurs indiens).

Merci pour le lien Antares 101. J'ai trouvé des phrases intéressante dans cet article :

"The project is being led by the General Armaments Department of the People's Liberation Army, and gives the Chinese two separate station development programs."

"Also the fact it has been given a No. 1 numerical designation indicates that China may build more than one such military space laboratory in the coming years."

"Along with the Tiangong announcement comes another major revelation – that China now has two manned space station programs under development.

• The new Tiangong series, that can be launched on the same type Long March 2F booster used to carry Soyuz-type Shenzhou manned transports.

• And a larger 20-25 ton "Mir class" station that will follow by about 2020 launched on the new oxygen/hydrogen powered Long March 5 boosters."

Une flotte de stations spatiales chinoises ?! :shock:

Très clairement, le tiangong n'a qu'un faux air de premier saliout. Je me suis laissé prendre.

Il s'agit avant tout d'un module pressurisé, d'un diamètre supérieur au Shenzou. C'est celui avec la pièce de jonction APAS d'un coté, et de l'autre des instruments scientifiques : deux caméras dans la version présentée ?. Auquel est associé un module de service ( les panneaux solaires, la motorisation, un équipement de support vie ? ).

La vrai station, plus autonome et multi port de jonction, sera le modèle 20t+.

VONFELD

La Chine présente un plan de la station spatiale
La future station spatiale chinoise sera composée d'un module de base, de deux modules expérimentaux, d'un vaisseau spatial habitable et d'un vaisseau spatial de cargaison, a annoncé un scientifique lundi dernier.

Qi Faren, principal concepteur du vaisseau spatial Shenzhou, a dit que le module de base pèsera environ 20 tonnes et intégrera une partie de connexion sur laquelle de multiples mécanismes de mouillage seront installés afin qu'ils puissent être reliés avec des modules comme un vaisseau de sauvetage ou de cargaison.

Maintenant, lors du développement de la deuxième phase de son programme de vols spatiaux habités, la Chine a besoin de maîtriser quatre technologies pour le lancement du troisième et dernier stade de construction de la station spatiale, a-t-il dit.

Les astronautes avaient accompli une activité extravéhiculaire au cours de la mission Shenzhou VII l'année dernière, et les scientifiques travaillent désormais sur le problème d'amarrage dans l'espace, a dit M.Qi.

"Le Tiangong I, ou Heavenly Palace I, dont le lancement est prévu avant 2011, est la base pour le test de technologie d'amarrage dans l'espace", a-t-il dit.

"Pendant ses une ou deux années d'existence, Tiangong I, qui pèse 8,5 tonnes jouera le rôle du module avec lequel les vaisseaux Shenzhou VIII, Shenzhou IX et Shenzhou X vont s'arrimer pour pouvoir tester la technologie", a-t-il dit.

Selon le plan, Shenzhou VIII est un vaisseau sans pilote qui tentera de s'arrimer avec Tiangong I en 2011, si les préparatifs se déroulent sans problèmes, a-t-il dit.

Si cette mission est un succès, les vaisseaux spatiaux habités seront lancés pour s'arrimer avec Tiangong I, a-t-il dit.

"Ensuite, nous allons améliorer Tiangong I et développer le laboratoire spatial," a-t-il dit.

Le laboratoire spatial fonctionnera sans surveillance à long terme, mais il sera pris en charge par les taïkonautes dans le court terme, donc la Chine a besoin également de résoudre le problème de l'approvisionnement, a dit M.Qi.

"Nous allons lancer un vaisseau cargo qui enverra plusieurs tonnes d'approvisionnement, notamment l'eau, la nourriture, l'air et d'autres substances pour le laboratoire spatial," a-t-il dit.

Pour le moment, les vaisseaux spatiaux Shenzhou peuvent transporter jusqu'à 300 kg de provisions lorsque les trois taïkonautes sont à bord, a-t-il dit.

Les scientifiques devront également résoudre le problème de recyclage de l'air et de l'eau dans le laboratoire de l'espace, a-t-il ajouté.

Quand tous ces problèmes seront résolus, la Chine sera prête à lancer sa station spatiale à l'aide d'une fusée CZ-5 depuis le nouveau centre de lancement dans la province du Hainan, a-t-il dit.

L'Agence de presse Xinhua a signalé la semaine dernière, que le prototype de Tiangong I est presque prêt.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne
http://french.peopledaily.com.cn/Sci-Edu/6606095.html

Franchement les chinois m'impressione, que ce soit pour leur programe lunaire en 3 étapes ou la maîtrise de l'orbite basse, leurs étapes sont crédibles,lucides, trés régulière et ambitieuses à la fois, ils tiennent leurs délais et çela en solo (bien sur il profite de l'expérience de ses prédécésseurs dans certains domaines). Il est possible qu'en 2018, il atteigne le niveau d'expérience de maîtrise des technologies des USA/russes, même Mars n'est pas en reste avec Phobos/Grunt.
On ressent une réelle volonté du pays de devenir un acteur majeur de la conquête spatiale et de ne pas être en reste, bien que le "scientifique" ne soit pas fort mis en avant, on ne peut qu'être impresioné/admiratif/craintif de ce pays qui emmerge du (sorry) Moyen-Age depuis 30 ans et qui pourrai nous damner le pion à tous et a tout les niveaux.
Cependant je préfére la coopération avec d'autres partenaires, même si c'est plus lent et que ca tergiverse, je trouve que cela ajoute plus de panache à l'humanité dans son ensemble que la gloire d'une seule nation. :sage:

Antares101 a écrit:qui pourrai nous damer le pion

Si l'on n'y prend garde...

Je continue de penser que la Chine a une approche de l'espace digne des années soixante: refaire pas à pas le chemin qu'ont fait russes et américains ne présenteque peu d'intérêt. Ils feraient mieux de faire une collaboration poussée avec les autres comme le font le Japon ou l'Inde.

Qu'ils aient leur propre vaisseau je le comprends, cela leur permet de se faire à ces technologie, mais ensuite je ne vois, dans le domaine habité, que la collaboration au lieu de dépenser des sommes importantes dans des projets classiques. Le Japon, et dans une moindre mesure l'Inde, a compris l'intérêt de cette voie.

Le nationalisme n'a pas d'avenir, au moins au-delà de l'orbite terrestre. Quel pays pourrait aller seul sur Mars? Aucun. Quant à aller sur la Lune je ne suis même pas certain que les USA auront les capacités économiques et sociales pour y retourner.

Le problème c'est que personne ne veut collaborer avec la chine dans ce domaine, exemple de l'ISS, ils ne sont pas les biens venus.
On ne veut pas faire le transfert (ou copie) de technologie vers la chine.
A celà faut ajouter la fierté nationale.
On peut reprocher à la chine de marcher seul, mais alors, que dire de l'USA ?? qui veut aller sur la lune seul, sur Mars seul.

Mais bon, il est plus facile de voire le mauvais côté chez les autres.

Je ne pense pas que les Chinois se contentent de copier les programmes spatiaux des années 1960. Cependant, la maîtrise des technologies nécessaires à une présence dans l'espace (partielle ou permanente) impose le passage de plusieurs étapes : ils ont commencé avec plusieurs vols automatiques de Shenzhou, les vols pilotés, la sortie dans l'espace et bientôt l'arrimage. Il est évident qu'ils ne souhaitent pas, pour des raisons politiques, dépendre de la Russie (même s'ils aient acheté bien des concepts et matériaux d'origine russe) ou des Etats-Unis. Quant à la coopération, s'il est juste qu'elle est le meilleur choix pour l'humanité, elle au assi ses revers quand l'un des partenaires décide de se retirer (exemple probable des Etats-Unis avec l'ISS).

Il n'empêche qu'ils investissent dans le spatial et se donnent les moyens, lentement mais sûrement, d'avancer. On peut leur reconnaître ce mérite. Si les considérations nationalistes jouent à fond dans les choix des dirigeantrs chinois, ni la Russie ni les Etats-Unis ne peuvent leur jeter la pierre et pour cause.

A terme, il n'est pas exclu que les chinois s'investissent dans une coopération internationale, seule capable de rendre possible des missions pilotées de grande envergure vers la Lune, Mars et les astéroïdes. En attendant, ils ne perdent pas leur temps et comme la tortue de Lafontaine - qui doit avoir son homologue dans la mythologie chinoise - ils s'efforce de tenir bon.

Mon petit cent à lce fil :

Sur l'activité spatiale chinoise à venir.

Lisez l'article en français concernant la station orbitale chinoise :

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60482.htm

Lisez l'article en français concernant la sonde martienne chinoise Yinghuo-1. Elle sera lancée entre le 6 et le 16 octobre prochain :

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60483.htm

C'était bien, "hein" ? :up8:

J'ai l'impression que contrairement aux programmes spatiaux occidentaux ou russe des années 60, les chinois avancent à budget quasiment constant. Il doivent donc attendre que leur lanceur lourd "Longue Marche 5" soit disponible...

Henri a écrit:J'ai l'impression que contrairement aux programmes spatiaux occidentaux ou russe des années 60, les chinois avancent à budget quasiment constant. Il doivent donc attendre que leur lanceur lourd "Longue Marche 5" soit disponible...

De ce point de vue je suis d'accord ce n'est pas comme dans les années de course à la lune. Mais la bonne voie serait de collaborer, tout en développant, au sein de cette collaboration, des solutions proprement chinoises.

En fait les entités engagées dans des activités spatiales (États, comme la Chine et la Russie, ou regroupement internationaux comme l'ESA) ayant une masse critique suffisante pour acquérir une indépendance dans le domaine (savoir-faire dans les multiples domaines de la propulsion, des lanceurs, et des charges utiles habitées ou non), ont intérêt à travailler en solo pour acquérir cette indépendance avant de participer à une quelconque collaboration avec les acteurs qui maîtrisent déjà ces technologies, ne serait-ce que pour démarrer une éventuelle collaboration sur un pied d'égalité. Si les européens s'étaient contenté dans les années 70 de s'associer aux USA au lieu de développer leur savoir-faire eux-même, il n'auraient aujourd'hui que le statut de sous-fifres, alors qu'avec leur bagage actuel ils peuvent participer à des collaborations avec les autres acteurs sur un pied d'égalité (sauf dans le domaine du vol habité -il ne faut pas chercher ailleurs leur refus de collaborer avec les russes pour développer un vaisseau habité-, mais là ils l'ont bien cherché).

Aucune sortie extravéhiculaire depuis Tiangong-1

Avec traduction automatique:

La prochaine mission spatiale habitée chinoise, prévu en 2011, transportera trois astronautes vers le premier laboratoire spatial de la Chine.
Le module de laboratoire qui va les accueillir, baptisée Tiangong-1, devrait voler à la fin 2010 ou début 2011.
La Chine va ensuite effectuer rendez-vous et d'amarrage des tests avec un engin spatial non habité Shenzhou lancé pour Tiangong, pour prouver que les astronautes peuvent visiter le laboratoire.

L'expédition de Tiangong devrait durer environ deux semaines.
Les astronautes sont censés consacrer la plupart de leur temps à effectuer des expériences à l'intérieur du laboratoire.
Nous ne savons pas exactement ce qu'ils vont faire, mais une tâche peut probablement être exclu.
Il n'y aura aucune sortie dans l'espace réalisée à partir de Tiangong-1.

La Chine devrait lancer fin 2010 un laboratoire scientifique:

Fin 2010 ou début 2011, la Chine pourrait placer en orbite son premier laboratoire scientifique. Les modules orbitaux de deux véhicules spatiaux Shenzhou viendront s’y amarrer, formant une petite station spatiale de type Saliout des années 1970-1980.

Connu sous le nom de Tiangong-1, ce laboratoire spatial s'apparente aux Spacelab européens, une série de modules orbitaux construits par Astrium et installés dans la soute des navettes à l'intérieur desquels les astronautes pouvaient effectuer une multitude d'expériences dans des domaines les plus variés.

De forme cylindrique et d'une masse de 8,5 tonnes, le laboratoire chinois comportera une zone de travail et une zone de vie où l'équipage prendra ses quartiers pour se reposer, se nourrir et dormir. A l'extérieur, il sera équipé de deux ports d'amarrage et de panneaux solaires. La puissance délivrée par ces sources d'énergie est inconnue, tout comme la répartition des kilowatts entre le fonctionnement du module et les expériences scientifiques ou les activités annexes.

La mission du laboratoire consistera à s'amarrer en orbite avec Shenzhou 8 et 9 qui seront lancés en 2011 à quelques mois d'intervalle. Un équipage de 3 taïkonautes le rejoindra ensuite pour une mission de plusieurs jours (Shenzhou 10) au cours de laquelle plusieurs sorties dans l'espace sont prévues pour connecter manuellement ce qui n'aura pas pu l'être automatiquement.

Cependant, ce calendrier n’est pas figé. La suite des opérations dépendra en effet de la réussite de la mission Shenzhou 8. Si c’est un succès et que la mini station formée de Tiangong-1 et du module orbital de Shenzhou 8 est viable, la Chine pourrait décider d’envoyer un équipage dès la mission suivante (Shenzhou 9), en 2011.


Configurations possibles de station spatiale formées à partir de modules de type Tiangong et de modules orbitaux des véhicules spatiaux Shenzhou.

La Chine s’installe en orbite basse

Shenzhou 8 restera amarré plusieurs semaines, voire plusieurs mois (on parle de 6 mois) avant de redescendre sur Terre. Le vaisseau embarquera vraisemblablement bon nombre d'expériences scientifiques de façon à s'assurer du bon fonctionnement de la capsule de retour et de sa résistance à l'environnement spatial après un séjour prolongé dans l'espace. Les capsules Soyouz utilisées sur la Station spatiale internationale pour redescendre les astronautes sur Terre sont garanties 6 mois, une garantie qui peut être poussée à 9 mois si les conditions le nécessitent.

A moyen terme, la Chine souhaite se doter d’une véritable infrastructure spatiale pour les vols habités. Elle projette d’installer vers 2020 une station spatiale qui pourrait être utilisée comme un support logistique pour ses missions habités vers la Lune qu’elle prévoit de réaliser vers 2020-2030.

Pour l’instant, nous ne savons pas si Tiangong-1 préfigure ce poste avancé. Bien qu'il soit conçu pour fonctionner de façon autonome en orbite et rester inhabité pendant de longs mois, on suppose qu'il s'agit avant tout d'une sorte de démonstrateur. Sa réalisation ne serait qu'une étape visant à maîtriser le rendez-vous orbital et à se familiariser avec les contraintes de la vie et du travail dans l'espace.


Un petit article ( en anglais ) du site sinodefense.com