Utilisation des navettes, alerte rouge?
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exact!on a observer beaucoup plus de fatigue sur les avions qui faisait de court trajet que des long trajet a heure de vol constante. cela doit être la même chose pour la navette
Sidjay- Messages : 17121
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Pierrot a écrit:exact!on a observer beaucoup plus de fatigue sur les avions qui faisait de court trajet que des long trajet a heure de vol constante. cela doit être la même chose pour la navette
C'est normal, mais cela est du justement qu'à heure de vol identique, celui qui a fait des petits trajets a subi beaucoup plus de cycles (décollage, montée->pressurisation de la cabine, croisière, descente->dépressurisation de la cabine, atterrissage). C'est le nombre plus important de pressurisation qui fatigue la structure. Quand à rapporter cela à la navette, ca me paraît un peu poussé, les avions subissant plusieurs milliers de cycles en toute sécurité. Je ne pense pas que c'est le facteur pressurisation qui a pu fatiguer la structure de la navette, mais effectivement plutôt les températures rencontrées dans l'espace, passage rapide d'une température à une autre avec un écart de 200 à 300°C en quelques secondes. Et encore la navette est censé être bien isolé par sa protection thermique, la structure en aluminium ne doit pas être trop touché justement par ces écarts. La fatigue de la structure lors de la phase propulsée me paraît le plus important : vibrations et accélération rapide.
Main engine start- Messages : 1483
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Main engine start a écrit:Pierrot a écrit:exact!on a observer beaucoup plus de fatigue sur les avions qui faisait de court trajet que des long trajet a heure de vol constante. cela doit être la même chose pour la navette
C'est normal, mais cela est du justement qu'à heure de vol identique, celui qui a fait des petits trajets a subi beaucoup plus de cycles (décollage, montée->pressurisation de la cabine, croisière, descente->dépressurisation de la cabine, atterrissage). C'est le nombre plus important de pressurisation qui fatigue la structure. Quand à rapporter cela à la navette, ca me paraît un peu poussé, les avions subissant plusieurs milliers de cycles en toute sécurité. Je ne pense pas que c'est le facteur pressurisation qui a pu fatiguer la structure de la navette, mais effectivement plutôt les températures rencontrées dans l'espace, passage rapide d'une température à une autre avec un écart de 200 à 300°C en quelques secondes. Et encore la navette est censé être bien isolé par sa protection thermique, la structure en aluminium ne doit pas être trop touché justement par ces écarts. La fatigue de la structure lors de la phase propulsée me paraît le plus important : vibrations et accélération rapide.
La structure de la navette n'est pas isoler de l'espace, il n'y a que l'habitacle qui soit isolé. les tuiles n'isole que lors de la rentrée. L'aluminium est un métal qui se dilate beaucoup. regarde l'accident de la molette.
Bernard
bernardw- Messages : 1761
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bernardw a écrit:Main engine start a écrit:Pierrot a écrit:exact!on a observer beaucoup plus de fatigue sur les avions qui faisait de court trajet que des long trajet a heure de vol constante. cela doit être la même chose pour la navette
C'est normal, mais cela est du justement qu'à heure de vol identique, celui qui a fait des petits trajets a subi beaucoup plus de cycles (décollage, montée->pressurisation de la cabine, croisière, descente->dépressurisation de la cabine, atterrissage). C'est le nombre plus important de pressurisation qui fatigue la structure. Quand à rapporter cela à la navette, ca me paraît un peu poussé, les avions subissant plusieurs milliers de cycles en toute sécurité. Je ne pense pas que c'est le facteur pressurisation qui a pu fatiguer la structure de la navette, mais effectivement plutôt les températures rencontrées dans l'espace, passage rapide d'une température à une autre avec un écart de 200 à 300°C en quelques secondes. Et encore la navette est censé être bien isolé par sa protection thermique, la structure en aluminium ne doit pas être trop touché justement par ces écarts. La fatigue de la structure lors de la phase propulsée me paraît le plus important : vibrations et accélération rapide.
La structure de la navette n'est pas isoler de l'espace, il n'y a que l'habitacle qui soit isolé. les tuiles n'isole que lors de la rentrée. L'aluminium est un métal qui se dilate beaucoup. regarde l'accident de la molette.
Bernard
Mais sur le dessus de la navette la couverture thermique (toutes les parties blanches en fait) est également sans utilité en dehors de la rentrée ?
Main engine start- Messages : 1483
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Main engine start a écrit:
Mais sur le dessus de la navette la couverture thermique (toutes les parties blanches en fait) est également sans utilité en dehors de la rentrée ?
Elle supporte des températures moins forte mais il faut la protéger tout de même.
les partie les plus exposé les bords d'attaque des ailes, le nez.
un peut moins les dessous de la navette.
Bernard
bernardw- Messages : 1761
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bernardw a écrit:Main engine start a écrit:
Mais sur le dessus de la navette la couverture thermique (toutes les parties blanches en fait) est également sans utilité en dehors de la rentrée ?
Elle supporte des températures moins forte mais il faut la protéger tout de même.
les partie les plus exposé les bords d'attaque des ailes, le nez.
un peut moins les dessous de la navette.
Bernard
Oui ça je sais, mais je demandais justement si en "dehors de la rentrée" la protection sous forme de couverture cette fois-ci protégeait un peu la structure aluminium de la navette des écarts de températures.
Main engine start- Messages : 1483
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Le probleme en orbite est l'évacuation de la chaleur produite par les systèmesMain engine start a écrit:
Oui ça je sais, mais je demandais justement si en "dehors de la rentrée" la protection sous forme de couverture cette fois-ci protégeait un peu la structure aluminium de la navette des écarts de températures.
électriques et hydrauliques, des équipements de navigation, de la cabine de l'équipage, du système de contrôle de l'environnement et du système d'expérimentation de bord.
Le reste de la navette du fait de la bonne conductibilité thermique de l'aluminium est maintenue en équilibre avec l'espace.
Bernard
bernardw- Messages : 1761
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J'ai relu ce fil qui discute de nouveau de l'arrêt de la navette américaine.
Mon avis reste le même depuis un moment maintenant: la navette est un très bel engin mais reste dangereux du fait du parti-pris initial: envoyer ensemble équipage et cargo. De ce fait la taille est très importante et pose (ou a posé) d'innombrables problèmes de réalisation, de maintenance et d'exploitation. Sa dangerosité résulte aussi du fait qu'il n'y a aucun moyen pour l'équipage de quitter la navette lors des premières phases du lancement (étrangement ils n'en ont jamais eu besoin!) et le retour est périlleux: une mauvaise attitude et la navette est perdue (étrangement là aussi il n'y a jamais eu de problème!). Les déboires sont venus d'ailleurs...mais je continue à penser que c'est prendre des risques que d'envoyer des hommes là-dedans...
Par ailleurs le concept du tout réutilisable s'est avéré non seulement peu économique mais à l'inverse très dispendieux.
Mon avis est que ce concept n'est pas viable dans l'état actuel des technologies et de leurs coûts.
Pire la navette est cantonnée de par son concept à la banlieue terrestre. Les américains ont donc pris une décision sage de mettre fin à l'utilisation de cet engin (magnifique néanmoins!).
Pourtant je suis favorable à une petite navette, ou du moins à un engin transportant les astronautes de façon douce aussi bien au lancement qu'au retour. Mais à mon sens le cargo doit être acheminé séparément.
Cela dit, il ne me semble pas aberrant d'étaler les vols si cela se révèle nécessaire. Mais cela à un coût significatif (les coûts fixes). Donc on peut éventuellement un peu étaler mais pas beaucoup plus que ce qui était prévu. Pour des raisons de sécurité mais aussi parce que cela ne va pas automatiquement réduire la dépendance vis-à-vis des russes: l'argent mis à maintenir les navettes n'ira pas à Ares... d'où nouveaux retards possibles... Bref les américains sont coincés. Mais dépendre de la Russie n'est pas scandaleux sauf pour ... la fierté nationale!
Ce qui me semble idéal ce serait de terminer les vols pour l'ISS en essayant de tenir les délais...
Et ensuite de se concentrer sur la suite Orion, Ares ou autre. La période qui va venir va être une période d'exploitation scientifique de l'ISS. les besoins seront surtout d'acheminer équipages et cargos mais plus de modules. Les américains peuvent me semble-t-il passer cette période en envoyant leurs astronautes sur soyouz et les vivres avec Progress, ATV et HTV et préparer tranquillement le matériel du futur (enfin si quelqu'un sait ce que sera le futur dans le domaine spatial...)
Mon avis reste le même depuis un moment maintenant: la navette est un très bel engin mais reste dangereux du fait du parti-pris initial: envoyer ensemble équipage et cargo. De ce fait la taille est très importante et pose (ou a posé) d'innombrables problèmes de réalisation, de maintenance et d'exploitation. Sa dangerosité résulte aussi du fait qu'il n'y a aucun moyen pour l'équipage de quitter la navette lors des premières phases du lancement (étrangement ils n'en ont jamais eu besoin!) et le retour est périlleux: une mauvaise attitude et la navette est perdue (étrangement là aussi il n'y a jamais eu de problème!). Les déboires sont venus d'ailleurs...mais je continue à penser que c'est prendre des risques que d'envoyer des hommes là-dedans...
Par ailleurs le concept du tout réutilisable s'est avéré non seulement peu économique mais à l'inverse très dispendieux.
Mon avis est que ce concept n'est pas viable dans l'état actuel des technologies et de leurs coûts.
Pire la navette est cantonnée de par son concept à la banlieue terrestre. Les américains ont donc pris une décision sage de mettre fin à l'utilisation de cet engin (magnifique néanmoins!).
Pourtant je suis favorable à une petite navette, ou du moins à un engin transportant les astronautes de façon douce aussi bien au lancement qu'au retour. Mais à mon sens le cargo doit être acheminé séparément.
Cela dit, il ne me semble pas aberrant d'étaler les vols si cela se révèle nécessaire. Mais cela à un coût significatif (les coûts fixes). Donc on peut éventuellement un peu étaler mais pas beaucoup plus que ce qui était prévu. Pour des raisons de sécurité mais aussi parce que cela ne va pas automatiquement réduire la dépendance vis-à-vis des russes: l'argent mis à maintenir les navettes n'ira pas à Ares... d'où nouveaux retards possibles... Bref les américains sont coincés. Mais dépendre de la Russie n'est pas scandaleux sauf pour ... la fierté nationale!
Ce qui me semble idéal ce serait de terminer les vols pour l'ISS en essayant de tenir les délais...
Et ensuite de se concentrer sur la suite Orion, Ares ou autre. La période qui va venir va être une période d'exploitation scientifique de l'ISS. les besoins seront surtout d'acheminer équipages et cargos mais plus de modules. Les américains peuvent me semble-t-il passer cette période en envoyant leurs astronautes sur soyouz et les vivres avec Progress, ATV et HTV et préparer tranquillement le matériel du futur (enfin si quelqu'un sait ce que sera le futur dans le domaine spatial...)
patchfree a écrit:J'ai relu ce fil qui discute de nouveau de l'arrêt de la navette américaine.
Mon avis reste le même depuis un moment maintenant: la navette est un très bel engin mais reste dangereux du fait du parti-pris initial: envoyer ensemble équipage et cargo. De ce fait la taille est très importante et pose (ou a posé) d'innombrables problèmes de réalisation, de maintenance et d'exploitation. Sa dangerosité résulte aussi du fait qu'il n'y a aucun moyen pour l'équipage de quitter la navette lors des premières phases du lancement (étrangement ils n'en ont jamais eu besoin!) et le retour est périlleux: une mauvaise attitude et la navette est perdue (étrangement là aussi il n'y a jamais eu de problème!). Les déboires sont venus d'ailleurs...mais je continue à penser que c'est prendre des risques que d'envoyer des hommes là-dedans...
Par ailleurs le concept du tout réutilisable s'est avéré non seulement peu économique mais à l'inverse très dispendieux.
Mon avis est que ce concept n'est pas viable dans l'état actuel des technologies et de leurs coûts.
Pire la navette est cantonnée de par son concept à la banlieue terrestre. Les américains ont donc pris une décision sage de mettre fin à l'utilisation de cet engin (magnifique néanmoins!).
Pourtant je suis favorable à une petite navette, ou du moins à un engin transportant les astronautes de façon douce aussi bien au lancement qu'au retour. Mais à mon sens le cargo doit être acheminé séparément.
Cela dit, il ne me semble pas aberrant d'étaler les vols si cela se révèle nécessaire. Mais cela à un coût significatif (les coûts fixes). Donc on peut éventuellement un peu étaler mais pas beaucoup plus que ce qui était prévu. Pour des raisons de sécurité mais aussi parce que cela ne va pas automatiquement réduire la dépendance vis-à-vis des russes: l'argent mis à maintenir les navettes n'ira pas à Ares... d'où nouveaux retards possibles... Bref les américains sont coincés. Mais dépendre de la Russie n'est pas scandaleux sauf pour ... la fierté nationale!
Ce qui me semble idéal ce serait de terminer les vols pour l'ISS en essayant de tenir les délais...
Et ensuite de se concentrer sur la suite Orion, Ares ou autre. La période qui va venir va être une période d'exploitation scientifique de l'ISS. les besoins seront surtout d'acheminer équipages et cargos mais plus de modules. Les américains peuvent me semble-t-il passer cette période en envoyant leurs astronautes sur soyouz et les vivres avec Progress, ATV et HTV et préparer tranquillement le matériel du futur (enfin si quelqu'un sait ce que sera le futur dans le domaine spatial...)
La taille de la navette a été faite pour les militaires qui l'on peut utilisé a l'origine elle avait une taille inférieur et elle devait remplacer totalement tous les lanceurs américains.
Bernard
bernardw- Messages : 1761
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Localisation : Brétigny sur orge
patchfree a écrit:J'ai relu ce fil qui discute de nouveau de l'arrêt de la navette américaine.
Mon avis reste le même depuis un moment maintenant: la navette est un très bel engin mais reste dangereux du fait du parti-pris initial: envoyer ensemble équipage et cargo. De ce fait la taille est très importante et pose (ou a posé) d'innombrables problèmes de réalisation, de maintenance et d'exploitation. Sa dangerosité résulte aussi du fait qu'il n'y a aucun moyen pour l'équipage de quitter la navette lors des premières phases du lancement (étrangement ils n'en ont jamais eu besoin!) et le retour est périlleux: une mauvaise attitude et la navette est perdue (étrangement là aussi il n'y a jamais eu de problème!). Les déboires sont venus d'ailleurs...mais je continue à penser que c'est prendre des risques que d'envoyer des hommes là-dedans...
Par ailleurs le concept du tout réutilisable s'est avéré non seulement peu économique mais à l'inverse très dispendieux.
Mon avis est que ce concept n'est pas viable dans l'état actuel des technologies et de leurs coûts.
Pire la navette est cantonnée de par son concept à la banlieue terrestre. Les américains ont donc pris une décision sage de mettre fin à l'utilisation de cet engin (magnifique néanmoins!).
Pourtant je suis favorable à une petite navette, ou du moins à un engin transportant les astronautes de façon douce aussi bien au lancement qu'au retour. Mais à mon sens le cargo doit être acheminé séparément.
Cela dit, il ne me semble pas aberrant d'étaler les vols si cela se révèle nécessaire. Mais cela à un coût significatif (les coûts fixes). Donc on peut éventuellement un peu étaler mais pas beaucoup plus que ce qui était prévu. Pour des raisons de sécurité mais aussi parce que cela ne va pas automatiquement réduire la dépendance vis-à-vis des russes: l'argent mis à maintenir les navettes n'ira pas à Ares... d'où nouveaux retards possibles... Bref les américains sont coincés. Mais dépendre de la Russie n'est pas scandaleux sauf pour ... la fierté nationale!
Ce qui me semble idéal ce serait de terminer les vols pour l'ISS en essayant de tenir les délais...
Et ensuite de se concentrer sur la suite Orion, Ares ou autre. La période qui va venir va être une période d'exploitation scientifique de l'ISS. les besoins seront surtout d'acheminer équipages et cargos mais plus de modules. Les américains peuvent me semble-t-il passer cette période en envoyant leurs astronautes sur soyouz et les vivres avec Progress, ATV et HTV et préparer tranquillement le matériel du futur (enfin si quelqu'un sait ce que sera le futur dans le domaine spatial...)
Je partage ton avis, Patchfree. Une bonne solution aurait été de différencier un lanceur cargo en configuration navette telle qu'on la connait, et à côté développer un lanceur équipage qui n'aurait pas été un gouffre financier, et de manière souple comme tu le dis. Il existe de plus deux pas de tir, le 39-A et le 39-B qu'il aurait été facile d'aménager pour chaque configuration.
Etaler les vols va coûter très cher en maintenance du matériel au sol. Et les russes risquent de faire payer au prix fort l'envoi des astronautes américains devenus tributaires de leur Soyouz ! Ce qui m'amène à redire que je ne comprends pas bien le laxisme dont a fait preuve la NASA durant toutes les années écoulées, concernant la suite à donner à propos de leur autonomie en terme de vols habités...
Invité- Invité
Très intéressant vos commentaires! Je partage vos Avis!
Sidjay- Messages : 17121
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Localisation : R.P
C'est peut être pas tout à fait dans le sujet, mais je me pose une question qui est un peu l'inverse. Et si il y avait un problème avec un soyuz??? Comme le soyuz a suppléé à la navette lors d'un accident. Le contraire ne serait plus possible... Fini temporairement l'exploitation de l'iss ou ravitaillement tant que le problème n'est pas résolu?
J'avoue que comme beaucoup d'entre vous, j'ai du mal a croire au sénario du soyuz bloqué au sol
;)
J'avoue que comme beaucoup d'entre vous, j'ai du mal a croire au sénario du soyuz bloqué au sol
;)
Dirk De Winne- Messages : 1396
Inscrit le : 14/08/2006
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Dirk De Winne a écrit:C'est peut être pas tout à fait dans le sujet, mais je me pose une question qui est un peu l'inverse. Et si il y avait un problème avec un soyuz??? Comme le soyuz a suppléé à la navette lors d'un accident. Le contraire ne serait plus possible... Fini temporairement l'exploitation de l'iss ou ravitaillement tant que le problème n'est pas résolu?
J'avoue que comme beaucoup d'entre vous, j'ai du mal a croire au sénario du soyuz bloqué au sol
;)
Je connais assez mal l'astronautique russe, mais il me semble que le lanceur Soyouz, très ancien, a subi de régulières et constantes améliorations qui en font un lanceur sûr. Du côté US, on améliore un certain nombre de choses mais globalement on se contente de laisser le matériel vieillir. On change simplement quelques éléments après chaque vol, ce qui est indispensable pour un engin réutilisable, sans pour autant n'avoir rien fait évoluer du matériel général. Qu'on rectifie ce que je viens d'écrire si j'ai tort ! Merci !
Invité- Invité
Sur les trois incidents notable de Soyouz (Soyouz 1, parachute en torche, mort de l'équipage), (Soyouz 11, Valve défectueuse au retour, mort de l'équipage), (et Soyouz 18a, boulon explosif non fonctionnel sur la fusée, équipage éjecté), les deux premiers ont conduit chacuns à environ 2 ans avant la reprise des vols.
Mais le véhicule de cette époque n'a plus grand chose à voir avec celui d'aujourd'hui. Les russes vont lancé leur 5ème version de Soyouz, mais avec l'arrêt de la navette, ils ont pris soins de mettre une période de transition, ou l'on trouvera des TMA et des Numériques. Deux numériques serons lancés avant le passage au tout numérique, ce qui laisse faire pas mal de tests. Si il est défectueux, les TMA pourrons toujours servir la station.
Mais le véhicule de cette époque n'a plus grand chose à voir avec celui d'aujourd'hui. Les russes vont lancé leur 5ème version de Soyouz, mais avec l'arrêt de la navette, ils ont pris soins de mettre une période de transition, ou l'on trouvera des TMA et des Numériques. Deux numériques serons lancés avant le passage au tout numérique, ce qui laisse faire pas mal de tests. Si il est défectueux, les TMA pourrons toujours servir la station.
Vadrouille- Messages : 1795
Inscrit le : 04/10/2007
Age : 29
Localisation : France
LM-5 a écrit:...
Je connais assez mal l'astronautique russe, mais il me semble que le lanceur Soyouz, très ancien, a subi de régulières et constantes améliorations qui en font un lanceur sûr. Du côté US, on améliore un certain nombre de choses mais globalement on se contente de laisser le matériel vieillir. On change simplement quelques éléments après chaque vol, ce qui est indispensable pour un engin réutilisable, sans pour autant n'avoir rien fait évoluer du matériel général. Qu'on rectifie ce que je viens d'écrire si j'ai tort ! Merci !
Pas de rectification seulement un bémol: l'équipage ISS-16 se souviendra longtemps de son retour plutôt mouvementé l'année dernière sur Soyouz TMA-11 (y'a une jeune coréenne, au départ seulement doublure, qui a failli ne jamais fêter ses 30 ans après avoir eu la frayeur de sa vie). Alors les TMA comme solution de repli OK mais pas sans risques non plus.
C'était un retour ballistique, en se prenant des choses comme 10G, donc c'est beaucoup certes, mais est ce que l'équipage à été en danger ? (à part pour les G mais là ils sont suffisamment entrainés pour).
le TMA 1 aussi a eu un retour comme ça.
Les mauvaises langues dirons que c'était par ce qu'il y avait deux femmes à bord... :roll:
le TMA 1 aussi a eu un retour comme ça.
Les mauvaises langues dirons que c'était par ce qu'il y avait deux femmes à bord... :roll:
Vadrouille- Messages : 1795
Inscrit le : 04/10/2007
Age : 29
Localisation : France
10G?? Wwow!!
Sidjay- Messages : 17121
Inscrit le : 05/04/2009
Age : 43
Localisation : R.P
Vadrouille a écrit:C'était un retour ballistique, en se prenant des choses comme 10G, donc c'est beaucoup certes, mais est ce que l'équipage à été en danger ? (à part pour les G mais là ils sont suffisamment entrainés pour).
le TMA 1 aussi a eu un retour comme ça.
Les mauvaises langues dirons que c'était par ce qu'il y avait deux femmes à bord... :roll:
Mé nan Vadrouille, on ne dira pas ça ! On n'est pas misogynes sur ce beau forum ultra sérieux ! Au fait elles font quoi dans les navettes les femmes, elles passent l'aspirateur ? :D :megalol: :megalol: :oops: :oops:
Allez ! Une touche d'humour, ça détend !
Nonnnnnnnnn Messieurs les Modérateurs, ne me censurez passsssssssssssssss !! :eeks: :megalol:
Invité- Invité
(HS)
:down: :down:
Appelles-en une, pourquoi pas la belle Peggy Whitson, et tu lui poses la question...pas cap ? Pfff même pas...:megalol:
LM-5 a écrit: Au fait elles font quoi dans les navettes les femmes, elles passent l'aspirateur ? :D :megalol: :megalol: :oops: :oops:
Allez ! Une touche d'humour, ça détend !
Nonnnnnnnnn Messieurs les Modérateurs, ne me censurez passsssssssssssssss !! :eeks: :megalol:
:down: :down:
Appelles-en une, pourquoi pas la belle Peggy Whitson, et tu lui poses la question...pas cap ? Pfff même pas...:megalol:
Nextstep-to-Mars- Messages : 421
Inscrit le : 04/08/2008
Age : 64
Localisation : Toulouse
LM-5 a écrit:Au fait elles font quoi dans les navettes les femmes, elles passent l'aspirateur ? :D :megalol: :megalol: :oops: :oops:
Allez ! Une touche d'humour, ça détend !
Nonnnnnnnnn Messieurs les Modérateurs, ne me censurez passsssssssssssssss !! :eeks: :megalol:
Je confirme.... :megalol: :blbl:
Le dialogue :
Pffff.... Y'en a marre de ces bonhommes qui salissent tout. Faut toujours passer derrière pour nettoyer. Je vous préviens... C'est la dernière fois que je le fais :megalol:
Invité- Invité
Piloter ? Ou comme le montre ta photo, attribuer sur un cahier une note sur 20 à chaque homme du bord en fonction de son degré de négligence à tenir la navette propre ! :megalol: :megalol: :megalol:
Invité- Invité
Mais les hommes sont bien rancuniers car il n'y a plus de femmes pilotes de navette à la NASA 8-)
Invité- Invité
Recentrons un peu le débat !
Je ne comprends pas ta réponse à mon message. Celui-ci était destiné à LM-5 qui disait :
Je reste donc dans le même ton ! Il suffit d'aller voir les deux photos que j'ai posté pour bien "visualiser" qu'on ne voit pas de différence notable, l'oeil derrière NASA TV ou devant des photos, entre les retours de la première et de la dernière missions d'Endeavour.
Concernant la fatigue de la structure ; on a en 2009 des outils bien plus efficace pour détecter en amont des problèmes de micro fissures que les ingénieurs n'avaient pas lors de la construction des navettes. Et encore, ce ne doit pas être le seul point de structure qui soit vérifié et re-vérifié.
De plus, il ne m'a pas semblé que la commission proposait plus de mission de navette mais seulement un étalement. Donc, à vieillissement de structure égal.
Donc, bien qu'étant loin de 100% de chance de réussite de mission, je pense que la navette est bien plus sûre maintenant qu'elle ne l'était lors des premiers lancement. Je justifie cette affirmation par la façon dont elle est chouchoutée et grâce aux enseignements des deux accidents que le "système navette" a connu.
Par contre, je suis d'accord qu'en frais fixe, la NASA va payer (très) cher un étalement des missions.
Dernière remarque que je viens juste de me faire à la lecture des derniers messages de ce fil : comme l'ont bien fait remarqué mes camarades, si le Soyuz connaît un problème durant l'absence de navette, et si cela se traduit par un trou de 2 ans sans lancement, l'ISS est bonne pour la casse :-/ Rien que pour ça, je militerai pour l'étalement des vols de navette !!!
bernardw a écrit:Ce n'est pas la couleur des tuiles de protection, on peut toujours les changer mais il faut voir la fatigue des matériaux. les changement de température entre +100 et -150 dans l'espace, les actions de la pressurisation sur les structures.
on n'a aucune idée de l'état de la structure seule les ingénieurs la connaissent.
on a observer beaucoup plus de fatigue sur les avions qui faisait de court trajet que des long trajet a heure de vol constante. cela doit être la même chose pour la navette.
Bernard
Je ne comprends pas ta réponse à mon message. Celui-ci était destiné à LM-5 qui disait :
LM-5 a écrit:[...]mais vu l'état des shuttles quand ils reviennent de l'espace, de plus en plus dégradés les photos sont parlantes au fur et à mesure des retours[...]
Je reste donc dans le même ton ! Il suffit d'aller voir les deux photos que j'ai posté pour bien "visualiser" qu'on ne voit pas de différence notable, l'oeil derrière NASA TV ou devant des photos, entre les retours de la première et de la dernière missions d'Endeavour.
Concernant la fatigue de la structure ; on a en 2009 des outils bien plus efficace pour détecter en amont des problèmes de micro fissures que les ingénieurs n'avaient pas lors de la construction des navettes. Et encore, ce ne doit pas être le seul point de structure qui soit vérifié et re-vérifié.
De plus, il ne m'a pas semblé que la commission proposait plus de mission de navette mais seulement un étalement. Donc, à vieillissement de structure égal.
Donc, bien qu'étant loin de 100% de chance de réussite de mission, je pense que la navette est bien plus sûre maintenant qu'elle ne l'était lors des premiers lancement. Je justifie cette affirmation par la façon dont elle est chouchoutée et grâce aux enseignements des deux accidents que le "système navette" a connu.
Par contre, je suis d'accord qu'en frais fixe, la NASA va payer (très) cher un étalement des missions.
Dernière remarque que je viens juste de me faire à la lecture des derniers messages de ce fil : comme l'ont bien fait remarqué mes camarades, si le Soyuz connaît un problème durant l'absence de navette, et si cela se traduit par un trou de 2 ans sans lancement, l'ISS est bonne pour la casse :-/ Rien que pour ça, je militerai pour l'étalement des vols de navette !!!
Commander Ham- Messages : 825
Inscrit le : 06/03/2007
Age : 42
Localisation : Mars Base Camp 01
spacemen1969 a écrit:
Mais les hommes sont bien rancuniers car il n'y a plus de femmes pilotes de navette à la NASA 8-)
(HS) Tiens une qui pourrait piloter une navette...la belle Svetlana ..
https://www.youtube.com/watch?v=eKLaJDIoWfI&NR=1[/
Nextstep-to-Mars- Messages : 421
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Localisation : Toulouse
Bien entendu je respecte infiniment vous vous en doutez ces dames astronautes ! Ceci dit, et après la pause "humour" et pour revenir à des choses plus sérieuses concernant ce débat sur la dangerosité des navettes, il ne faut pas comparer comme cela a été fait plus haut les avions commerciaux avec le shuttle. C'est un appareil totalement différent, qui subit des contraintes thermiques dans l'espace précisées par l'un de nos amis, et chose précisée également et qui est à mon sens complètement irresponsable, c'est que c'est le seul véhicule spatial habité dans lequel, au décollage toujours critique, il n'y a aucune possibilité de sauver l'équipage pendant les longues premières minutes de vol propulsé. Ce fait m'a toujours époustouflé. C'est un peu comme s'il n'y avait pas eu d'escape tower au sommet de Saturn V !
On pourra me répondre que des raisons conceptuelles il était impossible d'assurer une quelconque possibilité à l'équipage de sauver sa peau en cas d'explosion 30 secondes après le lift-off, mais quand même ! Rien que cela fait de la navette un engin extrêmement dangereux, à mon sens.
Pour répondre à Commander Ham, j'admets que je me suis peut-être trompé au vu de tes deux photos, et qu'il s'agit d'un manque d'entretien peinture de "carrosserie" si j'ose m'exprimer ainsi. Mais pour te citer :
Concernant la fatigue de la structure ; on a en 2009 des outils bien plus efficace pour détecter en amont des problèmes de micro fissures que les ingénieurs n'avaient pas lors de la construction des navettes. Et encore, ce ne doit pas être le seul point de structure qui soit vérifié et re-vérifié.
Ce qui semble vouloir dire, avec les connaissances d'aujourd'hui, que la NASA a effectivement pris des risques depuis ... 1980, soit près de trente ans en totale méconnaissance du vieillissement de la structure générale ? Il y a là un problème !
Ce n'est pas nouveau, envoyer des hommes dans l'espace à toujours été dangereux, moins pour certains lanceurs, c'est évident. Et si l'on veut bien s'accrocher aux statistiques, sur 127 missions navettes 14 astronautes ont péri dans 2 accidents majeurs. En aviation civile, des milliers d'appareils sillonnent le ciel mondial chaque jour. Combien de morts y-a-t-il eu en 30 ans ? Comparons ce qui est comparable ! Profondément désolé pour toutes ces victimes dans les deux camps, mais en pourcentage oui, la navette est un appareil extrêmement dangereux pour ceux qui s'y installent. Pour finir ce long post, ci-dessous une partie d'article dont la fin est éloquente en ce qui concerne les équipages du shuttle ! Mais bon ! Ils doivent sûrement accepter ce risque... SCIENCE & VIE n°822 de mars 1986, une année que personne ici n'oublie...
On pourra me répondre que des raisons conceptuelles il était impossible d'assurer une quelconque possibilité à l'équipage de sauver sa peau en cas d'explosion 30 secondes après le lift-off, mais quand même ! Rien que cela fait de la navette un engin extrêmement dangereux, à mon sens.
Pour répondre à Commander Ham, j'admets que je me suis peut-être trompé au vu de tes deux photos, et qu'il s'agit d'un manque d'entretien peinture de "carrosserie" si j'ose m'exprimer ainsi. Mais pour te citer :
Concernant la fatigue de la structure ; on a en 2009 des outils bien plus efficace pour détecter en amont des problèmes de micro fissures que les ingénieurs n'avaient pas lors de la construction des navettes. Et encore, ce ne doit pas être le seul point de structure qui soit vérifié et re-vérifié.
Ce qui semble vouloir dire, avec les connaissances d'aujourd'hui, que la NASA a effectivement pris des risques depuis ... 1980, soit près de trente ans en totale méconnaissance du vieillissement de la structure générale ? Il y a là un problème !
Ce n'est pas nouveau, envoyer des hommes dans l'espace à toujours été dangereux, moins pour certains lanceurs, c'est évident. Et si l'on veut bien s'accrocher aux statistiques, sur 127 missions navettes 14 astronautes ont péri dans 2 accidents majeurs. En aviation civile, des milliers d'appareils sillonnent le ciel mondial chaque jour. Combien de morts y-a-t-il eu en 30 ans ? Comparons ce qui est comparable ! Profondément désolé pour toutes ces victimes dans les deux camps, mais en pourcentage oui, la navette est un appareil extrêmement dangereux pour ceux qui s'y installent. Pour finir ce long post, ci-dessous une partie d'article dont la fin est éloquente en ce qui concerne les équipages du shuttle ! Mais bon ! Ils doivent sûrement accepter ce risque... SCIENCE & VIE n°822 de mars 1986, une année que personne ici n'oublie...
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