[Discovery - OV-103]: Destination Smithsonian (17/19 Avril 2012).
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Frandu12 a écrit:ok donc les vu d'artiste son un peut fausse
Absolument pas. D'ailleurs les SSME n'ont aucuns rapports avec ces vues provenant d'artistes. Frandu, les trois moteurs seront remplacés par des RSME (réplica shuttle main engine).
Ces dessins représentent, une idée, un concept de présentation de musée, vu et conçues par de très bons artistes, c'est certain. Il serait plus approprié me semble-t-il de traiter ces dessins comme représentation visuelle d'une vision amplement lobbyiste, concernant surtout les projets de certains (exit celle du Smithionnian, puisque….) …Entre le concept où l’idée émergente issue de la tête d’un artiste et les contraintes de faisabilité, les coûts de reviens, les contrainte de sécurité etc.. il y’a tout de même et heureusement d'ailleurs, une nuance certaine à bien prendre en compte. Il est évident que, (je l’avais écris également plus haut), beaucoup de prétendants vont le 12.04 se faire remercier cordialement par l’équipe conçue par Bolden chargée du dossier. En toute Évidence, on ne va pas découper en petit morceaux, les 4 orbiteurs pour que chacun dans son petit bout de musée soit content…il y’aura 4 places disponibles, 4 places attribuées. A ce jours restent encore en course 21 prétendants. Le 12.04, 4 musées seront nommés.
Ces dessins représentent, une idée, un concept de présentation de musée, vu et conçues par de très bons artistes, c'est certain. Il serait plus approprié me semble-t-il de traiter ces dessins comme représentation visuelle d'une vision amplement lobbyiste, concernant surtout les projets de certains (exit celle du Smithionnian, puisque….) …Entre le concept où l’idée émergente issue de la tête d’un artiste et les contraintes de faisabilité, les coûts de reviens, les contrainte de sécurité etc.. il y’a tout de même et heureusement d'ailleurs, une nuance certaine à bien prendre en compte. Il est évident que, (je l’avais écris également plus haut), beaucoup de prétendants vont le 12.04 se faire remercier cordialement par l’équipe conçue par Bolden chargée du dossier. En toute Évidence, on ne va pas découper en petit morceaux, les 4 orbiteurs pour que chacun dans son petit bout de musée soit content…il y’aura 4 places disponibles, 4 places attribuées. A ce jours restent encore en course 21 prétendants. Le 12.04, 4 musées seront nommés.
Sidjay- Messages : 17121
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Quels sont les musées candidats à l'exposition des autres shuttle ?
Air&Space parlait dans un de ces articles de l'Evergreen Aviation & Space Museum dans l'Oregon ainsi que du National Museum of the USAF dans l'Ohio.
Je continue de penser que ce sont ces lieux qui vont être retenu car ils sont à proximité immédiate d'une piste d'atterrissage pour le 747 !
Air&Space parlait dans un de ces articles de l'Evergreen Aviation & Space Museum dans l'Oregon ainsi que du National Museum of the USAF dans l'Ohio.
Je continue de penser que ce sont ces lieux qui vont être retenu car ils sont à proximité immédiate d'une piste d'atterrissage pour le 747 !
Lolodesbois- Messages : 370
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Lolodesbois a écrit:Quels sont les musées candidats à l'exposition des autres shuttle ?
Quelques prétendants :
-(The Adler Planetarium) à Chicago
-(The Intrepid Sea, Air and Space Museum's) a new-york
-
-(Kennedy Space Center - Visitor Complex) au kennedy space center
-(Space Center ) à Houston,
-(National Museum of the U.S. Air Force) à Dayton
-(U.S. Space & Rocket Center's) à Huntsville
-(The Museum of Flight's) à Seattle
-(Evergreen Aviation & Space Museum) à McMinnville,
-(Tulsa Air and Space Museum) à tulsa
-(March Field Air Museum) aux environs de Los Angeles
Sidjay- Messages : 17121
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31.03.2011: Depuis deux jours maintenant, les techniciens affectés aux taches de travail liées à la transformation de discovery procèdent à l’enlèvement des moteurs principaux de la navette spatiale. Ils extraient les SSME de la partie arrière de discovery à l'aide d'un chariot-installateur spécialement conçu par Hyster. Les travaux se déroulent dans l’Orbiter Processing Facility-2 au Centre spatial Kennedy en Floride. Ce retrait pour les trois SSME de Discovery, fait partie du plan de transition et de transformation, en vue de sa mise à la retraite.
Sidjay- Messages : 17121
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Question : le retrait des moteurs SSME n'était-il pas une opération de routine effectuée à chaque retour de mission de la navette, afin de les envoyer en révision ?
Ce qui sera nouveau c'est leur remplacement par les "factices" (Replica Space Main Engine) pour que cela ait quand même l'air d'une navette complète en exposition.
Ce qui sera nouveau c'est leur remplacement par les "factices" (Replica Space Main Engine) pour que cela ait quand même l'air d'une navette complète en exposition.
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Question : le retrait des moteurs SSME n'était-il pas une opération de routine effectuée à chaque retour de mission de la navette, afin de les envoyer en révision ?
Ce qui sera nouveau c'est leur remplacement par les "factices" (Replica Space Main Engine) pour que cela ait quand même l'air d'une navette complète en exposition.
La réponse a ta question est déjà mentionnée plus haut dans ce sujet, montmein. Ce démontage est une opération routinière oui, (discovery n'est sur terre que depuis le 9 mars) mais l'objectif initiale de ce dernier entre bien évidement dans le cadre de sa transformation en vue de sa mise en libre exposition .. d'oú cette phrase que j'avais écrite juste au dessus et qui mentionne, que ce plan de désassemblage faisait parti, quoiqu'il soit, de ce cadre là ou de cette optique là, comme tu veux. ;)
sidjay a écrit:les SSME (space shuttle main engine) actuels d’OV103, seront prochainement démontés et remplacés, en vue de sa mise en exposition au musée de Washington. Ils seront remplacés par des moteurs répliques (des faux en sommes). A priori l’application de ces "faux" SSME en guise de répliques permettrait de libérer « les vrais » de sorte à ce qu’ils puissent subir une « révision » post-mission (comme à l'accoutumée, a chaque fois qu'un orbiteur rentre de mission), mais surtout afin de poursuivre le toujours potentiel développement du SDLV "Shuttle-derived Launch Vehicle" (mieux vaut se prémunir que de subir). L'idéal serait, la constitution d'une sorte de stock de SSME, qui pourraient être utilisés sur le véhicule de prochaine génération. Il est bon pour eux d' en posséder autant que possible sous la main lorsqu’ils commenceront le processus de conception, dans le cas, bien sûre, où le projet puisse voir une bonne fois pour toute le jour. A ce sujet, j'avais lus sur un assez vieil article de NSF, que le démontage des SSME, se ferait depuis l’OPF-2 (Orbiter Processing Facility2). Une fois démontés les moteurs seront expédiés au SSMEPF pour subir les inspections nominales post-vol. Concernant Discovery, je viens d’en parler, ce sont des moteurs baptisés Replica Shuttle Main Engines (RSME) qui seront assemblés à discovery dans l’OPF-2.
Sidjay- Messages : 17121
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Est-ce que les musée pourraient faire visiter l'intérieur de la navette? C'est à dire le cockpit et la zone habitable?
Rémi-astronome- Messages : 639
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La trappe d'accès n'est pas bien grande, et l'intérieur pas très spacieux (même s'il le devient davantage en apesanteur bien sûr). Dans ces conditions, je vois mal comment il serait possible de gérer l'accès du public. A moins de faire passer les gens au compte-goutte, ou d'aménager une sortie de l'autre côté, mais je n'y crois pas trop !Rémi-astronome a écrit:Est-ce que les musée pourraient faire visiter l'intérieur de la navette? C'est à dire le cockpit et la zone habitable?
on peut imaginer un système de visite équivalent à celui de OK-GLI a Speyer au mieux ! Cela permet au moins de voir la soute ainsi que le poste de pilotage par les hublots de soute
Lolodesbois- Messages : 370
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Rémi-astronome a écrit:Est-ce que les musée pourraient faire visiter l'intérieur de la navette? C'est à dire le cockpit et la zone habitable?
pioneer6014 a écrit:La trappe d'accès n'est pas bien grande, et l'intérieur pas très spacieux (même s'il le devient davantage en apesanteur bien sûr). Dans ces conditions, je vois mal comment il serait possible de gérer l'accès du public. A moins de faire passer les gens au compte-goutte, ou d'aménager une sortie de l'autre côté, mais je n'y crois pas trop !Rémi-astronome a écrit:Est-ce que les musée pourraient faire visiter l'intérieur de la navette? C'est à dire le cockpit et la zone habitable?
Lolodesbois a écrit:on peut imaginer un système de visite équivalent à celui de OK-GLI a Speyer au mieux ! Cela permet au moins de voir la soute ainsi que le poste de pilotage par les hublots de soute
En ce qui concerne OV-103 (objet de ce fil), cette notion devrait être purement et simplement écartée, pour la bonne et simple raison que son musée (l’annexe du smithonian) s’apprête a procéder a une logistique d'ores et déjà considérée comme étant assez lourde. Premièrement, en place, siège avec élégance le proto (entreprise) qu’il faudra contrôler, évaluer, « rafistoler » et configurer au vol pour enfin la transférer par 747, ailleurs. Deuxièmement, l’infrastructure du hall d’exposition ne permet pas l’installation d’un tel dispositif. Il faudra se contenter de la voir à 1 mètre de son appareil photo (c’est déjà énorme), dans la même configuration que pour entreprise. Cela dit étant donné que les autres navettes n’ont pas encore été « placées » dans un des 21 autres musées prétendants, il se pourrait que l’un d'eux invente un tel accès visuel, pourquoi pas, réponse le 12.04.
Dernière édition par Sidjay le Sam 2 Avr 2011 - 23:36, édité 3 fois
Sidjay- Messages : 17121
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Je confirme que le Udvar-Hazy Museum ne permet pas l'installation d'une telle structure. Perso, je pense que la NASA sera très regardante sur ses bébés (elle restera la propriétaire des navettes, ce n'est qu'un prêt ); elle ne voudra jamais d'une exposition risquant de dégrader les navettes plus que le temps ne le fera.
Lolodesbois- Messages : 370
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Et à défaut d'autoriser une visite à tout un chacun, ils peuvent envisager des "autorisations de visite" ciblées (gagnant de concours, millionième visiteur etc ....).
Ce serait dommage que la navette reste un objet à regarder de loin sans aucun espoir de pénétrer dans un endroit magique..
Ce serait dommage que la navette reste un objet à regarder de loin sans aucun espoir de pénétrer dans un endroit magique..
montmein69- Donateur
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06.04.2011: Aujourd’hui les techniciens s'occupant de la navette discovery, pour sa transformation depuis le hangar OPF-2, ont procédés a la réinstallation de la fenêtre n°7 du cockpit, suite à sa dépose qui eut lieu au cour de la semaine passée. Les fenêtres d’une navette spatiale sont faites de verre de silicate d'aluminium et de verre de silice fondue. Le silicate d'aluminium est insoluble et utilisé comme agent de réfraction en verrerie. Le phénomène par lequel la lumière change de direction lorsqu'elle passe d'un milieu transparent à un autre, s'appelle la réfraction. N’avez-vous jamais remarqués que lorsque vous trempez un bâtonnet tout droit dans un bassin d’eau claire, ce dernier était comme tordu ou dévié avec un angle, une fois trempé de par sa moitié dans l'eau? C’est ce que l’on appel la réfraction. Le rayon de l’angle ainsi obtenu est égal à 1.56° pour les vitres de la navette. Autrement dit, l’œil humain perçoit un visuel de très grande qualité lorsqu’il regarde à travers, sans aucunes déformations. Imaginez un peu les dégâts qui pourraient résulter, des vitres composées d’un verre de très mauvaise qualité montés sur la navette, lors de docking par exemple ou de transfères, soute/station….
Les vitres d’une navette spatiale se composent également d’une couche, mise sous pression interne d’une épaisseur d'environ 33 mm (soit 3 cm), mais également d’une couche optique pour corriger éventuellement la réfraction de 1.56°, et d’une couche thermique externe. Pour la petite histoire, il parait que les vitres de la navette spatiale américaine sont teintées avec la même encre que celle utilisée pour marquer les billets de banque américains. Le verre de quartz ou verre de silice fondue est un verre obtenu par fusion de quartz ou de sable à très haute teneur en silice, sans addition de fondant. Un fondant est un produit permettant d'abaisser la température de fusion d'un ou plusieurs éléments ou composés chimiques. La présence et la nature d'un fondant à un impact notable sur le produit final obtenu ainsi que sur ses propriétés tant physiques que chimiques.
Afin d'obtenir une grande pureté, il peut également être produit à partir de quartz ou de silice synthétiques, on le qualifie alors de verre de silice (ou encore silice vitreuse). Le verre de quartz est une forme amorphe de la silice, c'est-à-dire que les atomes ne respectent aucun ordre à moyenne et grande distance, ce qui le distingue des composés cristallisés. (dioxyde de silicium, SiO2). Le terme "quartz" est parfois abusivement employé pour désigner un matériau qui est en fait un "verre de quartz", par exemple pour des tubes à quartz pour les lampes, la verrerie scientifique en quartz dont nos vitres de Discovery.
Les verres de quartz et de silice offrent une grande résistance aux hautes températures et aux chocs thermiques, voilà pourquoi ils entrent dans la composition « externe » d’une vitre de navette spatiale. Ces parties sont évidemment en contact avec de très hautes température notamment lors de la ré-entrée du shuttle et subissent de forts choc thermiques lorsque la navette passe d’une phase de nuit (températures négatives) a la phase dites de jours (températures positives). Ils ont une grande homogénéité et permettent une excellente transmission de la lumière visible, mais aussi des rayonnements ultraviolets et infrarouges proches. Ils sont diélectriques, c'est-à-dire qu’il ne contient pas de charges électriques susceptibles de se déplacer de façon macroscopique. Autrement dit, la vitre de la navette de par sa conception, est un isolant électrique.
Les vitres d’une navette sont de ce fait résistantes aux attaques chimiques et aux rayonnements ionisants. La combinaison de ces propriétés rendent les verres de quartz et de silice très utiles dans de nombreux domaines comme (on viens de le voir) l'aérospatiale, l'industrie chimique, la verrerie de laboratoire, la production de lampes halogènes et UV (tubes de quartz), les isolateurs électriques, l'industrie des semi-conducteurs (masques de photolithographie), les systèmes optiques (prismes, miroirs, lentilles, instruments) et les fibres optiques.
Les vitres d’une navette spatiale se composent également d’une couche, mise sous pression interne d’une épaisseur d'environ 33 mm (soit 3 cm), mais également d’une couche optique pour corriger éventuellement la réfraction de 1.56°, et d’une couche thermique externe. Pour la petite histoire, il parait que les vitres de la navette spatiale américaine sont teintées avec la même encre que celle utilisée pour marquer les billets de banque américains. Le verre de quartz ou verre de silice fondue est un verre obtenu par fusion de quartz ou de sable à très haute teneur en silice, sans addition de fondant. Un fondant est un produit permettant d'abaisser la température de fusion d'un ou plusieurs éléments ou composés chimiques. La présence et la nature d'un fondant à un impact notable sur le produit final obtenu ainsi que sur ses propriétés tant physiques que chimiques.
Afin d'obtenir une grande pureté, il peut également être produit à partir de quartz ou de silice synthétiques, on le qualifie alors de verre de silice (ou encore silice vitreuse). Le verre de quartz est une forme amorphe de la silice, c'est-à-dire que les atomes ne respectent aucun ordre à moyenne et grande distance, ce qui le distingue des composés cristallisés. (dioxyde de silicium, SiO2). Le terme "quartz" est parfois abusivement employé pour désigner un matériau qui est en fait un "verre de quartz", par exemple pour des tubes à quartz pour les lampes, la verrerie scientifique en quartz dont nos vitres de Discovery.
Les verres de quartz et de silice offrent une grande résistance aux hautes températures et aux chocs thermiques, voilà pourquoi ils entrent dans la composition « externe » d’une vitre de navette spatiale. Ces parties sont évidemment en contact avec de très hautes température notamment lors de la ré-entrée du shuttle et subissent de forts choc thermiques lorsque la navette passe d’une phase de nuit (températures négatives) a la phase dites de jours (températures positives). Ils ont une grande homogénéité et permettent une excellente transmission de la lumière visible, mais aussi des rayonnements ultraviolets et infrarouges proches. Ils sont diélectriques, c'est-à-dire qu’il ne contient pas de charges électriques susceptibles de se déplacer de façon macroscopique. Autrement dit, la vitre de la navette de par sa conception, est un isolant électrique.
Les vitres d’une navette sont de ce fait résistantes aux attaques chimiques et aux rayonnements ionisants. La combinaison de ces propriétés rendent les verres de quartz et de silice très utiles dans de nombreux domaines comme (on viens de le voir) l'aérospatiale, l'industrie chimique, la verrerie de laboratoire, la production de lampes halogènes et UV (tubes de quartz), les isolateurs électriques, l'industrie des semi-conducteurs (masques de photolithographie), les systèmes optiques (prismes, miroirs, lentilles, instruments) et les fibres optiques.
Dernière édition par Sidjay le Sam 9 Avr 2011 - 21:24, édité 1 fois
Sidjay- Messages : 17121
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08/09/10/04/2011: Les techniciens du Kennedy Space Center sont malgré l’actualité budgétaire gouvernementale actuelle, en train de parachever les taches de travail visant à évacuer les dernière traces de propergol hypergoliques (carburants et comburants) encore situées dans les réservoirs du système de manœuvres orbitales (partie Arrière OMS-RCS) de Discovery.
Pour convenablement interpréter tous lien relatif au potentiel (encore hier soir) « Gouvernment Shutdown » (exposé sur le fil dédié), qui je rappel avait les, moyens de mettre en défaut une bonne partie des activités de travail relatives au site spatial, il faut savoir que dans le cas où une solution n’aurait été convenue, certaines activités auraient été purement et simplement stoppées. Toutefois certaines activités induisant certaines priorités du fait de leur propriété critique ou dangereuse, auraient été préservées et bien-entendus financées, c’est une question de sécurité pour l’homme qui travail pour cette administration (astronautes en orbite, techniciens, administrés, PAO etc..). En conséquences se poursuivront ce week-end, les tâches de travail relatives à la transformation de discovery en vue de sa mise a disposition du publique au musée annexe de Washington, courant 2012.
La vidange complète, entamée vendredi, des réservoirs à propergols hypergoliques alimentant les moteurs des Systèmes de manœuvres orbitales de Discovery ainsi que sur ses groupes auxiliaires de puissance (APU), se poursuivront tout au long du week-end. Ces opérations dangereuses font partie intégrante du travail de dépollution de l’orbiteur. Cela fait mention sur le cahier des charges établi par les gestionnaires des opérations de transformation au préalable, de sorte a pouvoir exposer Discovery au public, certifiant ainsi à ces derniers une pleine sécurité.
Les deux moteurs du système de manœuvre orbitale en anglais Orbital Maneuvring Sytem OMS avaient été utilisés dernièrement par Steve Lindsey et le pilote Eric Boe lors de la mission STS-133, d'une part pour installer leur navette sur l'orbite cible à l'issue de la phase de décollage et d'autre part, pour amorcer le « déorbit-burn » qui est une manœuvre visant à réduire la vitesse de l'orbiteur, afin de provoquer la réentrée. Durant leur séjour dans l'espace, ces systèmes auront permis aux astronautes d'effectuer de petites corrections orbitales.
Chaque moteur est placé dans une partie démontable nommée dans le jargon (POD OMS). Une partie démontable où se logent deux réservoirs contenant les ergols utilisés et deux réservoirs d'hélium, pour permettre la mise sous pression du carburant et du comburant ainsi qu'une partie des moteurs de contrôle d'orientation de l'orbiteur. Les deux « pod oms » sont situées à l'arrière de l'orbiteur de part et d'autre de sa dérive. Chaque moteur-fusée brûle du peroxyde d'azote et du méthylhydrazine ou MMH. Ces ergols liquides présentent l'avantage de pouvoir être stockés facilement aux températures rencontrées une fois dans l’espace et d'être hypergoliques c'est-à-dire de pouvoir s'enflammer spontanément lorsqu'ils sont mis en contact l'un avec l'autre.
Les moteurs de contrôle d'orientation ou d'attitude orbitale, dénommés Reaction Control System RCS, sont eux utilisés pour modifier l'orientation de la navette lorsque l'atmosphère est trop mince pour que les empennages de l'orbiteur puissent être efficaces. Autrement dit, quand la navette ne peut utiliser ses propriétés aéronautiques, indispensables pour un avion. Les astronautes en ont également recours en orbite lorsque la vitesse de l'orbiteur doit être corrigée. Les moteurs sont répartis entre les deux Pod-OMS ainsi qu’a l'avant de l'orbiteur. Tous ces moteurs utilisent les mêmes ergols que les moteurs de manœuvre orbitale mais avec des réservoirs qui leurs sont propres et actuellement vidangés.
Sidjay- Messages : 17121
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Un retour au VAB, début mai pour Discovery.
Nous voilà déjà à un mois de l'achèvement de son ultime mission (STS-133).
Dés lors, Discovery était entrée dans une phase « routinière » de préparatifs depuis le 9 mars. Elle était en « Down mission processing ou DMP » à l'intérieur du hangar OPF-2 au Centre spatial Kennedy. Nous l’avons vus, certaines parties motorisées de l’orbiteur ont étés désassemblées et envoyée en « révision », dans le but d’une potentielle réutilisation futur. Seulement discovery pourrait retourner au VAB début mai, pour quelques « purges », portées sur des pièces définies par le PRCB comme (pièces de rechange).
Aujourd’hui, avec un DMP presque complet, les techniciens vont bientôt entamer les grandes étapes de transition et de transformation, au sens propre du terme.
Ils vont clairement entrer dans le vif du sujet concernant cette mise en retraite. Pour ainsi entrer dans cette phase de travaux, les techniciens suivront désormais une nouvelle version du plan de transformation pour discovery, telle qu'approuvé tout récemment par les gestionnaires du PRCB.
Il y a quelques mois déjà, un examen de fin de préparatifs au lancement pour STS133, avait déclaré apte l’orbiteur Discovery, pour endurer une transition de mise en retraite. Cet examen avait mentionné que le processus de traitement lié débuterait dès qu’OV103 stopperait ces roues après son ultime atterrissage. Le 9 mars 2011, Steve Lindsey avait effectivement prononcé la phrase tragique mais tant évidente « And…for the final time Discovery Wheels stop.. » L’arrêt de roues de Discovery signifiait la fin de la mission, mais surtout, il signifiait également le début de sa nouvelle phase de vie, la transition.
Suite aux directives résultantes de cet examen pré-lancement, une enquête avait été ouverte pour déterminer quels composants, d'OV-103 seraient indispensables quand à une conservation comme « pièces de rechange » destinées à STS-134/Endeavour et à STS-135/Atlantis. Une évaluation avait également estimée nécessaire pour discovery de revenir au VAB, par le biais d’un nouveau déplacement « Roll-over » au cours de la T & R (Phase de transition pour OV-103), permettant ainsi de travailler sur ces dites « futurs pièces de rechanges directes ». Cette enquête a abouti à une liste mentionnant plusieurs éléments matériels sélectionnés et susceptibles d’être récupérés en cas de besoins.
Aujourd’hui, tous les prélèvements de « pièces de rechanges » ont été identifiés et devraient avoir lieu avant que Discovery ne soit transférée au VAB en HB 4 (Vehicle Assembly Building High Bay 4) début mai pour un stockage temporaire. Tous les éléments ou toutes ces pièces non identifiées comme nécessaires resteront installés sur Discovery. En revanceh, dans le cas où leur enlèvement s'avère être nécessaire, un plan a été adopté de sorte à les déposées soit avant le retour au VAB pour stockage, soit après le re-transfert vers OPF-1 qui aura lieu début juin. Ce plan a été approuvé par le PRCB lors d’une réunion le 18 Mars 2011.
Au jour d’aujourd’hui Discovery est toujours sous DMP, et l'équipe de gestion, assez confiante à l’égard de ces préparatifs, à conclu que tous les travaux de transformation pourraient débuter, un peu plus tôt pour OV-103. Procéder ainsi est un moyen de ne pas percevoir une possible convergence avec les préparatifs d’Atlantis et d’Endeavour.
http://www.nasaspaceflight.com/2011/04/nasa-updates-discovery-end-state-requirements/Nous voilà déjà à un mois de l'achèvement de son ultime mission (STS-133).
Dés lors, Discovery était entrée dans une phase « routinière » de préparatifs depuis le 9 mars. Elle était en « Down mission processing ou DMP » à l'intérieur du hangar OPF-2 au Centre spatial Kennedy. Nous l’avons vus, certaines parties motorisées de l’orbiteur ont étés désassemblées et envoyée en « révision », dans le but d’une potentielle réutilisation futur. Seulement discovery pourrait retourner au VAB début mai, pour quelques « purges », portées sur des pièces définies par le PRCB comme (pièces de rechange).
Aujourd’hui, avec un DMP presque complet, les techniciens vont bientôt entamer les grandes étapes de transition et de transformation, au sens propre du terme.
Ils vont clairement entrer dans le vif du sujet concernant cette mise en retraite. Pour ainsi entrer dans cette phase de travaux, les techniciens suivront désormais une nouvelle version du plan de transformation pour discovery, telle qu'approuvé tout récemment par les gestionnaires du PRCB.
Il y a quelques mois déjà, un examen de fin de préparatifs au lancement pour STS133, avait déclaré apte l’orbiteur Discovery, pour endurer une transition de mise en retraite. Cet examen avait mentionné que le processus de traitement lié débuterait dès qu’OV103 stopperait ces roues après son ultime atterrissage. Le 9 mars 2011, Steve Lindsey avait effectivement prononcé la phrase tragique mais tant évidente « And…for the final time Discovery Wheels stop.. » L’arrêt de roues de Discovery signifiait la fin de la mission, mais surtout, il signifiait également le début de sa nouvelle phase de vie, la transition.
Suite aux directives résultantes de cet examen pré-lancement, une enquête avait été ouverte pour déterminer quels composants, d'OV-103 seraient indispensables quand à une conservation comme « pièces de rechange » destinées à STS-134/Endeavour et à STS-135/Atlantis. Une évaluation avait également estimée nécessaire pour discovery de revenir au VAB, par le biais d’un nouveau déplacement « Roll-over » au cours de la T & R (Phase de transition pour OV-103), permettant ainsi de travailler sur ces dites « futurs pièces de rechanges directes ». Cette enquête a abouti à une liste mentionnant plusieurs éléments matériels sélectionnés et susceptibles d’être récupérés en cas de besoins.
Aujourd’hui, tous les prélèvements de « pièces de rechanges » ont été identifiés et devraient avoir lieu avant que Discovery ne soit transférée au VAB en HB 4 (Vehicle Assembly Building High Bay 4) début mai pour un stockage temporaire. Tous les éléments ou toutes ces pièces non identifiées comme nécessaires resteront installés sur Discovery. En revanceh, dans le cas où leur enlèvement s'avère être nécessaire, un plan a été adopté de sorte à les déposées soit avant le retour au VAB pour stockage, soit après le re-transfert vers OPF-1 qui aura lieu début juin. Ce plan a été approuvé par le PRCB lors d’une réunion le 18 Mars 2011.
Au jour d’aujourd’hui Discovery est toujours sous DMP, et l'équipe de gestion, assez confiante à l’égard de ces préparatifs, à conclu que tous les travaux de transformation pourraient débuter, un peu plus tôt pour OV-103. Procéder ainsi est un moyen de ne pas percevoir une possible convergence avec les préparatifs d’Atlantis et d’Endeavour.
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Capcomespace, nous l'indique!
Le système OMS Orbiting Maneuvring System sert pour les insertion en orbite de l' Orbiter, les circularisation d' orbite, les transferts d' orbite, les Rendez vous et les rentrée d' orbite. Le système se compose de deux pods, un de chaque coté de la dérive verticale et abrite également le système de contrôle à réaction RCS. Les pods et les réservoirs d' ergols sont fabriqués par Mc Donnel Douglas Astronautics tandis que les moteurs le sont par Aerojet Liquid Rocket Cie.
Chaque pods mesure 6,6 m de long, 3, 45 m de large sur l' arrière et 2,5 m à l' avant. Chaque pods possède un moteur et un système RCS associé. Ils sont fixés à la structure par 11 boulons. fabriqué en aluminium, les pods sont recouverts de panneau en graphite-époxy qui réduisent la masse de 90kg. Quelques 24 portes sur les carénages permettent un accès facile à tout les systèmes.
Les pods peuvent résister à une puissance acoustique de 163 dB et une température de - ° à + °C. Les zones exposées directement à la chaleur du décollage sont protégées par des tuiles et des joint thermique. Des barrières thermique sont installées sur chaque tuyère de moteurs RCS.
Chaque pods abrite un réservoir d' hélium haute pression, quatre régulateurs et contrôleurs, un réservoir de carburant (1802 kg de MMH) et un d' oxydant (2973 kg de N2O4). Chaque OMS a une poussée de 2520 kg dans le vide. La tuyère est prévue pour être réutilisée 100 fois et capable de réaliser 1000 démarrages et totalisé 15 heures de fonctionnement cumulé. Le guidage est assuré par des vérins (+- 8° en tangage et +-7° en lacet).
La capacité des réservoirs peut être augmentée grâce à l' emport d' un kit de trois réservoirs installé dans la soute (ce qui n' a jamais été fait) . http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_US/shuttle/sts/OMS_RCS.htm
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10.05.2011: Depuis le 20 avril, nous ne sommes pas revenus en détails sur la phase de conversion qu’est actuellement en train de subir la « doyenne » des navettes spatiales américaine. Pourtant, en marge des déconvenues que pouvaient consentirent certains gestionnaires rattachés à la mission STS134, le travail de transformation/modification lui, se déroulait à bonne allure du côté de l'OPF-2. Le 20 avril, souvenez vous, les techniciens achevaient alors les dernières préparations correspondantes aux taches de travail consacrées à l'enlèvement du système de manœuvre orbitale droit, ou pod OMS, de la navette. Le processus de suppression avait débuté le lendemain, d’ailleurs la série de photos ci-dessus vous récapitule bien cela en images. En outre, les travailleurs avaient entre temps complétés l’installation de « nouveaux pneus » sur les roues des trains d’atterrissage de la navette.
Depuis le 27 avril 2011, les techniciens ont effectués des travaux sur les fenêtres de Discovery, ont complétés avec succès des travaux liés au positionnement de surfaces aérodynamique sur la navette et ont supprimés le système d‘amarrage de l'orbiteur (ODS=Orbiter docking system). Le 2 mai, après avoirs entrepris des inspection sur des conduites relatives à certains systèmes moteurs, ils avaient procédés au rangement de l’antenne Ku-band et avaient refermés les portes de la soute (payload bay doors), de discovery. Dés le lendemain, les techniciens travaillaient déjà sur l’aile gauche de la navette, de sorte à entreprendre les préparations relatives à son vol de convoyage en 747 vers le Smithsonian, qui je rappel est prévu théoriquement pour l'année prochaine.
Le 06 mai, incontestablement, il y’a problème ! Problèmes surtout relevant d’un domaine logistique quand à Endeavour, sa benjamine. En effet, suite aux événements connus lors de la première tentative de lancement d’Endeavour le 29 avril, les gestionnaires avaient décidés de conserver la navette spatiale Discovery dans son OPF-2, au lieu de la placer comme prévu initialement, de façon temporaire dans une des qutres Hight-Bay du VAB, à cette même période. Clairement, il était question d’un possible « roll-back » pour Endevour, mais ce ne fut pas le cas, bien heureusement, pour STS135 mais aussi pour discovery. L’aile droite fut alors apprêtée par les techniciens qui travaillaient déjà sur l’aile gauche auparavant, toujours en vue de son vol de convoyage en 747 vers le Smithsonian, prévu pour l'année prochaine.
Aujourd’hui, les techniciens de l’OPF-2, ont retirés les systèmes pyrotechnique ayants un rôle important quand à la délivrance du parachute de freinage, que discovery expulsait par l’arrière dés le touché des roues, dans l’objectif de freiner et de s’immobiliser. A suivre..
Depuis le 27 avril 2011, les techniciens ont effectués des travaux sur les fenêtres de Discovery, ont complétés avec succès des travaux liés au positionnement de surfaces aérodynamique sur la navette et ont supprimés le système d‘amarrage de l'orbiteur (ODS=Orbiter docking system). Le 2 mai, après avoirs entrepris des inspection sur des conduites relatives à certains systèmes moteurs, ils avaient procédés au rangement de l’antenne Ku-band et avaient refermés les portes de la soute (payload bay doors), de discovery. Dés le lendemain, les techniciens travaillaient déjà sur l’aile gauche de la navette, de sorte à entreprendre les préparations relatives à son vol de convoyage en 747 vers le Smithsonian, qui je rappel est prévu théoriquement pour l'année prochaine.
Le 06 mai, incontestablement, il y’a problème ! Problèmes surtout relevant d’un domaine logistique quand à Endeavour, sa benjamine. En effet, suite aux événements connus lors de la première tentative de lancement d’Endeavour le 29 avril, les gestionnaires avaient décidés de conserver la navette spatiale Discovery dans son OPF-2, au lieu de la placer comme prévu initialement, de façon temporaire dans une des qutres Hight-Bay du VAB, à cette même période. Clairement, il était question d’un possible « roll-back » pour Endevour, mais ce ne fut pas le cas, bien heureusement, pour STS135 mais aussi pour discovery. L’aile droite fut alors apprêtée par les techniciens qui travaillaient déjà sur l’aile gauche auparavant, toujours en vue de son vol de convoyage en 747 vers le Smithsonian, prévu pour l'année prochaine.
Aujourd’hui, les techniciens de l’OPF-2, ont retirés les systèmes pyrotechnique ayants un rôle important quand à la délivrance du parachute de freinage, que discovery expulsait par l’arrière dés le touché des roues, dans l’objectif de freiner et de s’immobiliser. A suivre..
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Au 27.05.2011: Subséquemment à Mark Kelly, qui, avec ses co-équipiers volent en orbite et sans encombres depuis le 16 mai, au sol les techniciens du Kennedy space Center, n’ont pas chaumés auprès de discovery.
Les techniciens affectés aux taches de désintégration et de transformations effectuées sur la navette Discovery, ont pris des photos avec toujours pour objectif d’imaginer une documentation technique (en préparation depuis les premières taches de désintégration entreprises début mars sur OV103. J’en avais déjà, parlé mais impossible de retrouver ma source), stockant ainsi une multitude de détails techniques, nécessaire pour l’avenir.
Les équipes de techniciens avaient également mise sous tension la navette, afin de pouvoir y ouvrir les portes de sa soute et d’y déployer l'antenne en bande Ku, quelles enferment. On l’avais vus, les POD OMS/RCS avaient été démontés et conduits au centre d’entretiens hypergoliques, HMF (Hypergolic Maintenance Facility) il y a quelques semaines. Ce bâtiment, se compose de trois bâtiments construits dans une section isolée de la zone industrielle du KSC. Situé à environs huit miles au sud du VAB (Vehicle Assembly Building), cette zone englobe toutes les installations nécessaires pour traiter et stocker les modules alimentés de manières hypergoliques, qui composent le système FRCS, les systèmes de manœuvres orbitale OMS ainsi que groupes auxiliaires de puissance (APU). A ce jour, tous les propulseurs de discovery ont été retirés de son système de manœuvres orbitales gauche. Les propulseurs y ont été préparés pour être expédiées sous peu au centre d’essais moteurs de White Sands au Nouveau-Mexique.
Aujourd’hui, les équipes de techniciens ont démontés le vérin de commande du vecteur-poussée de la navette (SSME thrust vector control actuator).
Ce vérin fait partie du système hydraulique de la navette et commande ou gère la poussée des trois moteurs de la navette, lors de sa montée. Le système hydraulique est constitué de trois systèmes indépendants. Chacun des trois groupes auxiliaires de puissance procure de l'énergie mécanique par le biais d’un axe qui entraine lui même une pompe hydraulique. Chacune des trois pompes hydrauliques offre de la pression hydraulique au circuit hydraulique.
Les systèmes hydrauliques sont désignés par 1, 2 et 3.
Chacun des trois circuits hydrauliques sont indépendants et se composent d'une pompe hydraulique principal, d’un réservoir hydraulique, d’un accumulateur « bootstrap » hydrauliques, de filtres hydrauliques, de vannes de régulation mais également d’échangeur de chaleur hydraulique, d’une pompe de circulation électriques et de radiateurs électriques. Chaque système hydraulique fournit donc de la pression hydraulique pour le positionnement de ces fameux vérins hydrauliques qui gèrent le vecteur poussée des moteurs principaux de la navette spatiale, mais également bon nombre d’accessoires nécessaires au vol, fonctionnant par le biais de l’hydraulique. D’un autre côté, les équipes chargées de la désoxydation du système de manœuvre orbitale droit de l’orbiteur commenceront à préparer le système de manœuvres orbitales avant (FRCS) pour l’expédition vers White Sands également. Ça avance, ça avance….
Les techniciens affectés aux taches de désintégration et de transformations effectuées sur la navette Discovery, ont pris des photos avec toujours pour objectif d’imaginer une documentation technique (en préparation depuis les premières taches de désintégration entreprises début mars sur OV103. J’en avais déjà, parlé mais impossible de retrouver ma source), stockant ainsi une multitude de détails techniques, nécessaire pour l’avenir.
Les équipes de techniciens avaient également mise sous tension la navette, afin de pouvoir y ouvrir les portes de sa soute et d’y déployer l'antenne en bande Ku, quelles enferment. On l’avais vus, les POD OMS/RCS avaient été démontés et conduits au centre d’entretiens hypergoliques, HMF (Hypergolic Maintenance Facility) il y a quelques semaines. Ce bâtiment, se compose de trois bâtiments construits dans une section isolée de la zone industrielle du KSC. Situé à environs huit miles au sud du VAB (Vehicle Assembly Building), cette zone englobe toutes les installations nécessaires pour traiter et stocker les modules alimentés de manières hypergoliques, qui composent le système FRCS, les systèmes de manœuvres orbitale OMS ainsi que groupes auxiliaires de puissance (APU). A ce jour, tous les propulseurs de discovery ont été retirés de son système de manœuvres orbitales gauche. Les propulseurs y ont été préparés pour être expédiées sous peu au centre d’essais moteurs de White Sands au Nouveau-Mexique.
Aujourd’hui, les équipes de techniciens ont démontés le vérin de commande du vecteur-poussée de la navette (SSME thrust vector control actuator).
Ce vérin fait partie du système hydraulique de la navette et commande ou gère la poussée des trois moteurs de la navette, lors de sa montée. Le système hydraulique est constitué de trois systèmes indépendants. Chacun des trois groupes auxiliaires de puissance procure de l'énergie mécanique par le biais d’un axe qui entraine lui même une pompe hydraulique. Chacune des trois pompes hydrauliques offre de la pression hydraulique au circuit hydraulique.
Les systèmes hydrauliques sont désignés par 1, 2 et 3.
Chacun des trois circuits hydrauliques sont indépendants et se composent d'une pompe hydraulique principal, d’un réservoir hydraulique, d’un accumulateur « bootstrap » hydrauliques, de filtres hydrauliques, de vannes de régulation mais également d’échangeur de chaleur hydraulique, d’une pompe de circulation électriques et de radiateurs électriques. Chaque système hydraulique fournit donc de la pression hydraulique pour le positionnement de ces fameux vérins hydrauliques qui gèrent le vecteur poussée des moteurs principaux de la navette spatiale, mais également bon nombre d’accessoires nécessaires au vol, fonctionnant par le biais de l’hydraulique. D’un autre côté, les équipes chargées de la désoxydation du système de manœuvre orbitale droit de l’orbiteur commenceront à préparer le système de manœuvres orbitales avant (FRCS) pour l’expédition vers White Sands également. Ça avance, ça avance….
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Petit récit d’un journaliste, qui a eut la chance de rendre visite à la navette Discovery, en entrant par « la grande porte », à l'occasion d'une journée portes ouverte réservée aux journalistes.
Le journaliste que l’on va appeler par son surnom « shimmy » à tout d'abord posé le pied sur le « Hatch » et est passé par l'écoutille latérale de forme ronde qui sert de « porte d’entrée/embarquement » conduisant à l’intérieur de la navette. A ce moment là, il prend conscience qu’à cet endroit précis 186 astronautes ont embarqués pour partir voler dans l'espace à bord de cette navette. Ça doit faire une sacrée impression, tout de même…
Shimmy, aperçois en face de lui une petite échelle conduisant vraisemblablement vers un niveau supérieur, par le biais d’un petit couloir mal éclairé à peine plus large que lui. Dans ces oreilles un bruit est persistant voir même entêtant, il s’agit du bruit de la ventilation d'air. Effectivement de l’air frais est constamment distribué dans l’intérieur de la navette par un gros tuyau jaune. Il prend un moment pour réaliser tout de même qu’il était dans le compartiment intermédiaire de Discovery, « le fameux Mid-Deck », là où trois astronautes sont assis durant le lancement et l'atterrissage. Il lui est alors difficile d'imaginer que dans cet espace de vie qu’il observe à ce moment là, des membres d’équipages se déplaçaient en apesanteur et avec aisance, au cours de leurs missions. Selon Shimmy, le mid-deck c’est petit ! Ne soyez pas étonnés, c'est une réaction première pour chacun, explique Charlie Bell, un technicien d’Unis Space Alliance ! Toutefois, comparé à l’espace de vie d’une capsule, c’est en fait quand même assez grand. Evidemment, lors de la visite de shimmy, le compartiment intermédiaire (le mid deck) était bien plus spacieux qu’il ne l’aurait été en réalité pour un vol, étant donné qu’a la place du vide présentée a shimmy, il y’aurait eut les trois sièges de l'équipage, sans oublier non plus que toutes les parois de l’orbiteur auraient été accommodées avec du fret.
Shimmy est entré dans la navette, en tenue de ville, vous aller me dire….il y’a quelque chose qui cloche !
Je le conçois, les équipes travaillant à l’intérieur de la navette tout au long de sa longue carrière, avaient pour habitude de revêtir un kit complet de vêtement stériles d’anticontaminations surnommées «costume de lapin", de sorte à maintenir l’intérieur de la navette dans son état originel entre deux vols. Présentement, seule une paire de sur-chaussures à semelles rouges antidérapantes ne sont nécessaires pour y pénétrer. «Ça fait un effet bizarre», dit à ce propos une certaine Jennifer Nufer, gestionnaire véhicule à la NASA, qui accompagnait shimmy et qui n’arrive pas encore à s'adapter à des normes de sécurité et d’hygiène allégées.
Shimmy s’avance alors un peu plus vers l’arrière du mid-deck et entre dans un petit tunnel.
Shimmy lève alors la tête en sortant du petit tunnel et s’est permis un « WOW », en effet je me serais exprimé sûrement pareillement… Il venait d’atteindre le sas où les astronautes seraient entrés dans la Station spatiale internationale dans le cadre d’un vol. Subséquemment à cela, encore la tête dans les étoiles, il baissa la tête et regarda en face de lui, c’était grand ouvert. Ce qu’il observait alors à ce moment là n’était autre que la vaste étendue vide, qu’était devenue la soute de la navette. Shimmy était alors devant une étendue vide presque aussi grande qu’un half-pipe de planchistes. Shimmy rêve ! Entre nous qui n’aurait pas réagi de la sorte. Il imagine alors le télescope spatial Hubble avant qu'il ne soit déployé ou de géant module de stockage de fret, comme récemment installé dans Atlantis.
Un peu plus tard, après avoir rebroussé chemin, shimmy grimpe la petite échelle pour se rendre au poste de pilotage de la navette.
Là évidemment plus de doutes, c’était bien plus étroit qu’en bas, de plus l’intégralité des fenêtres de discovery ont été couvertes par des protections. Shimmy ne peut que s'agenouiller derrière le siège du commandant et du pilote tellement il y’a un manque de place a cet endroit. Les interrupteurs, les cadrans et les affichages numériques couvrent chaque surface de la pièce, et quelques uns d’entre eux ont été verrouillés pour s'assurer qu'ils ne seront pas abimés durant les ops de Transitions.
Le journaliste que l’on va appeler par son surnom « shimmy » à tout d'abord posé le pied sur le « Hatch » et est passé par l'écoutille latérale de forme ronde qui sert de « porte d’entrée/embarquement » conduisant à l’intérieur de la navette. A ce moment là, il prend conscience qu’à cet endroit précis 186 astronautes ont embarqués pour partir voler dans l'espace à bord de cette navette. Ça doit faire une sacrée impression, tout de même…
Shimmy, aperçois en face de lui une petite échelle conduisant vraisemblablement vers un niveau supérieur, par le biais d’un petit couloir mal éclairé à peine plus large que lui. Dans ces oreilles un bruit est persistant voir même entêtant, il s’agit du bruit de la ventilation d'air. Effectivement de l’air frais est constamment distribué dans l’intérieur de la navette par un gros tuyau jaune. Il prend un moment pour réaliser tout de même qu’il était dans le compartiment intermédiaire de Discovery, « le fameux Mid-Deck », là où trois astronautes sont assis durant le lancement et l'atterrissage. Il lui est alors difficile d'imaginer que dans cet espace de vie qu’il observe à ce moment là, des membres d’équipages se déplaçaient en apesanteur et avec aisance, au cours de leurs missions. Selon Shimmy, le mid-deck c’est petit ! Ne soyez pas étonnés, c'est une réaction première pour chacun, explique Charlie Bell, un technicien d’Unis Space Alliance ! Toutefois, comparé à l’espace de vie d’une capsule, c’est en fait quand même assez grand. Evidemment, lors de la visite de shimmy, le compartiment intermédiaire (le mid deck) était bien plus spacieux qu’il ne l’aurait été en réalité pour un vol, étant donné qu’a la place du vide présentée a shimmy, il y’aurait eut les trois sièges de l'équipage, sans oublier non plus que toutes les parois de l’orbiteur auraient été accommodées avec du fret.
Shimmy est entré dans la navette, en tenue de ville, vous aller me dire….il y’a quelque chose qui cloche !
Je le conçois, les équipes travaillant à l’intérieur de la navette tout au long de sa longue carrière, avaient pour habitude de revêtir un kit complet de vêtement stériles d’anticontaminations surnommées «costume de lapin", de sorte à maintenir l’intérieur de la navette dans son état originel entre deux vols. Présentement, seule une paire de sur-chaussures à semelles rouges antidérapantes ne sont nécessaires pour y pénétrer. «Ça fait un effet bizarre», dit à ce propos une certaine Jennifer Nufer, gestionnaire véhicule à la NASA, qui accompagnait shimmy et qui n’arrive pas encore à s'adapter à des normes de sécurité et d’hygiène allégées.
Shimmy s’avance alors un peu plus vers l’arrière du mid-deck et entre dans un petit tunnel.
Shimmy lève alors la tête en sortant du petit tunnel et s’est permis un « WOW », en effet je me serais exprimé sûrement pareillement… Il venait d’atteindre le sas où les astronautes seraient entrés dans la Station spatiale internationale dans le cadre d’un vol. Subséquemment à cela, encore la tête dans les étoiles, il baissa la tête et regarda en face de lui, c’était grand ouvert. Ce qu’il observait alors à ce moment là n’était autre que la vaste étendue vide, qu’était devenue la soute de la navette. Shimmy était alors devant une étendue vide presque aussi grande qu’un half-pipe de planchistes. Shimmy rêve ! Entre nous qui n’aurait pas réagi de la sorte. Il imagine alors le télescope spatial Hubble avant qu'il ne soit déployé ou de géant module de stockage de fret, comme récemment installé dans Atlantis.
Un peu plus tard, après avoir rebroussé chemin, shimmy grimpe la petite échelle pour se rendre au poste de pilotage de la navette.
Là évidemment plus de doutes, c’était bien plus étroit qu’en bas, de plus l’intégralité des fenêtres de discovery ont été couvertes par des protections. Shimmy ne peut que s'agenouiller derrière le siège du commandant et du pilote tellement il y’a un manque de place a cet endroit. Les interrupteurs, les cadrans et les affichages numériques couvrent chaque surface de la pièce, et quelques uns d’entre eux ont été verrouillés pour s'assurer qu'ils ne seront pas abimés durant les ops de Transitions.
Dernière édition par Sidjay le Jeu 23 Juin 2011 - 9:18, édité 2 fois
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Les Camions sont partis !
Les deux « POD OMS », ainsi que le système de manœuvres orbitales avant (FRCS) de la navette spatiale Discovery, viennent de prendre la direction de « White Sands Space Harbor » au Nouveau-Mexique. La précieuse cargaison est transportée par camion depuis le Centre spatial Kennedy. Ils seront très prochainement soumis à une dépollution complète et seront nettoyés de sorte à être remontés sur la navette, en vue de sa présentation au publique toujours prévue pour mi-2012.
Le 9 avril dernier, avait été effectuée une vidange complète des réservoirs à propergols hypergoliques des moteurs des systèmes de manœuvres orbitales de Discovery. Ceux relatifs à chaque groupes auxiliaires de puissance (APU 1/ 2 et 3) avaient subit eux aussi la même opération. Ces opérations dangereuses faisaient partie intégrante du travail de dépollution/transformation de cet orbiteur, d’ailleurs, cela avait fait mention sur le cahier des charges établi par les gestionnaires des opérations de transformation, au préalable du début des ops. L’objectif des employés du centre spatiale de White Sands consistera à dépolluer entièrement certaines de ces parties-moteurs, considérées comme hautement « toxiques », afin de pouvoir proposer Discovery au public, certifiant ainsi à ces derniers (le public évidemment) une pleine sécurité.
Chaques moteurs étaient installés dans une partie démontable nommée dans le jargon (POD OMS).
Une partie démontable, où se logent deux « petits » réservoirs contenant les ergols utilisés pour le fonctionnement des moteurs ainsi que deux réservoirs d'hélium, pour permettre la mise sous pression du carburant et du comburant ainsi qu'une partie des moteurs de contrôle d'orientation de l'orbiteur, une fois ce dernier dans l’espace. Les deux « pod oms » étaient situés à l'arrière de l'orbiteur de part et d'autre de sa dérive. Chaque moteur-fusée brûlaient du peroxyde d'azote et du méthylhydrazine ou MMH. Ces ergols liquides présentaient l'avantage de pouvoir être stockés facilement aux températures rencontrées une fois dans l’espace et d'être hypergoliques c'est-à-dire de pouvoir s'enflammer spontanément lorsqu'ils étaient mis en contact l'un avec l'autre.
Les moteurs de contrôle d'orientation ou d'attitude orbitale, dénommés Réaction Control System RCS et FRCS (F pour forward= en avant), étaient utilisés pour modifier l'orientation de la navette lorsque l'atmosphère est trop mince pour que les empennages de l'orbiteur puissent être efficaces, ou autrement dit quand la navette ne pouvait plus utiliser ses propriétés aéronautiques, indispensables sur un avion. Les astronautes en avaient également recours en orbite lorsque la vitesse de l'orbiteur se devait d’être corrigée. Les moteurs de correction orbitales étaient répartis sur les deux Pod-OMS ainsi qu’a l'avant de l'orbiteur. Les moteurs du système FRCS situé en avant de l’orbiteur, utilisaient les mêmes ergols que les moteurs de manœuvre orbitale situé sur les deux POD OMS, mais avec des réservoirs qui leurs étaient propres. Pour le moment aucune date de retour-matériel n’est avancée.
Les deux « POD OMS », ainsi que le système de manœuvres orbitales avant (FRCS) de la navette spatiale Discovery, viennent de prendre la direction de « White Sands Space Harbor » au Nouveau-Mexique. La précieuse cargaison est transportée par camion depuis le Centre spatial Kennedy. Ils seront très prochainement soumis à une dépollution complète et seront nettoyés de sorte à être remontés sur la navette, en vue de sa présentation au publique toujours prévue pour mi-2012.
Le 9 avril dernier, avait été effectuée une vidange complète des réservoirs à propergols hypergoliques des moteurs des systèmes de manœuvres orbitales de Discovery. Ceux relatifs à chaque groupes auxiliaires de puissance (APU 1/ 2 et 3) avaient subit eux aussi la même opération. Ces opérations dangereuses faisaient partie intégrante du travail de dépollution/transformation de cet orbiteur, d’ailleurs, cela avait fait mention sur le cahier des charges établi par les gestionnaires des opérations de transformation, au préalable du début des ops. L’objectif des employés du centre spatiale de White Sands consistera à dépolluer entièrement certaines de ces parties-moteurs, considérées comme hautement « toxiques », afin de pouvoir proposer Discovery au public, certifiant ainsi à ces derniers (le public évidemment) une pleine sécurité.
Chaques moteurs étaient installés dans une partie démontable nommée dans le jargon (POD OMS).
Une partie démontable, où se logent deux « petits » réservoirs contenant les ergols utilisés pour le fonctionnement des moteurs ainsi que deux réservoirs d'hélium, pour permettre la mise sous pression du carburant et du comburant ainsi qu'une partie des moteurs de contrôle d'orientation de l'orbiteur, une fois ce dernier dans l’espace. Les deux « pod oms » étaient situés à l'arrière de l'orbiteur de part et d'autre de sa dérive. Chaque moteur-fusée brûlaient du peroxyde d'azote et du méthylhydrazine ou MMH. Ces ergols liquides présentaient l'avantage de pouvoir être stockés facilement aux températures rencontrées une fois dans l’espace et d'être hypergoliques c'est-à-dire de pouvoir s'enflammer spontanément lorsqu'ils étaient mis en contact l'un avec l'autre.
Les moteurs de contrôle d'orientation ou d'attitude orbitale, dénommés Réaction Control System RCS et FRCS (F pour forward= en avant), étaient utilisés pour modifier l'orientation de la navette lorsque l'atmosphère est trop mince pour que les empennages de l'orbiteur puissent être efficaces, ou autrement dit quand la navette ne pouvait plus utiliser ses propriétés aéronautiques, indispensables sur un avion. Les astronautes en avaient également recours en orbite lorsque la vitesse de l'orbiteur se devait d’être corrigée. Les moteurs de correction orbitales étaient répartis sur les deux Pod-OMS ainsi qu’a l'avant de l'orbiteur. Les moteurs du système FRCS situé en avant de l’orbiteur, utilisaient les mêmes ergols que les moteurs de manœuvre orbitale situé sur les deux POD OMS, mais avec des réservoirs qui leurs étaient propres. Pour le moment aucune date de retour-matériel n’est avancée.
Sidjay- Messages : 17121
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De très belles photos avec cet article: Shuttle workers prepare Discovery for museum duty
- Photo Gallery: Aboard Discovery's flight deck
- Photo Gallery: Shuttle nose and payload bay
- Photo Gallery: The business end of Discovery
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ecapes- Messages : 70
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C'est ce que je vous disais il y'a quelques mois...(visiblement ça à pris un peu de retard)
Selon Stéphanie Stilson, la directrice du programme de transition post-DMP, (Down Mission Processing), Discovery sera déplacée le mois prochain.
En effet, l’orbiteur quittera son emplacement actuel pour être transférée au VAB (en HB4), pour un stockage temporaire. Ce plan a été approuvé par le PRCB lors d’une réunion ayant eut lieu le 18 Mars 2011. Atlantis à son retour de mission prendra la place laissée vacante par discovery dans l’OPF 2 pour attaquer à son tour les ops de DMP, d’après-vol. Cette semaine, Stilson à déclarée que les équipes de techniciens ont modifiés une partie du système hydraulique de Discovery dans l’objectif de pouvoir déployer le train d’atterrissage lorsque la navette arrivera au Smithsonian. Bien que son dernier vol pris fin le 9 mars, Discovery est encore régulièrement mise sous-tension de sorte à ce que les ingénieurs puissent continuer de travailler sur l’orbiteur.
Selon Stéphanie Stilson, la directrice du programme de transition post-DMP, (Down Mission Processing), Discovery sera déplacée le mois prochain.
En effet, l’orbiteur quittera son emplacement actuel pour être transférée au VAB (en HB4), pour un stockage temporaire. Ce plan a été approuvé par le PRCB lors d’une réunion ayant eut lieu le 18 Mars 2011. Atlantis à son retour de mission prendra la place laissée vacante par discovery dans l’OPF 2 pour attaquer à son tour les ops de DMP, d’après-vol. Cette semaine, Stilson à déclarée que les équipes de techniciens ont modifiés une partie du système hydraulique de Discovery dans l’objectif de pouvoir déployer le train d’atterrissage lorsque la navette arrivera au Smithsonian. Bien que son dernier vol pris fin le 9 mars, Discovery est encore régulièrement mise sous-tension de sorte à ce que les ingénieurs puissent continuer de travailler sur l’orbiteur.
Sidjay- Messages : 17121
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J'ai retrouvé 3 vidéos de la journée "porte ouverte OPF Discovery" sur le site Youtube de Spacearium :
(+35minutes)
VONFELD
(+35minutes)
VONFELD
Vonfeld- Messages : 2599
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Au 30/06/2011: Selon Stéphanie Stilson, la directrice du programme de transition post-DMP, (Down Mission Processing), Discovery sera déplacée prochainement pour être transférée au VAB (en HB4 plus exactement), pour un stockage temporaire. Aujourd'hui au Centre spatial Kennedy en Floride, les techniciens ont rangés l’antenne de communication à haut-débit KU-BAND et ont fermés les portes de sa soute, en vue d'un transfère prévu maintenant pour le 13 juillet. Ce plan avait été approuvé par le PRCB lors d’une réunion ayant eut lieu le 18 Mars 2011. Pour rappel, Atlantis à son retour de mission prendra la place laissée vacante par discovery dans l’OPF 2 pour attaquer à son tour les ops de DMP, d’après-vol. Il y’a peu, Stilson avait également déclarée que les équipes de techniciens auront à modifier une partie du système hydraulique de Discovery dans l’objectif de pouvoir déployer son train d’atterrissage une fois arrivée au Smithsonian. Depuis mardi, les techniciens on entreprit ces modifications.
Index Chronologique des opérations de transformations Au 01/07/2011:
- 09/03/2011: Arrivée au Hangar OPF-2, après mission STS-133
- 23/03/2011: Démontage protections thermiques des moteurs SSME & extraction du systeme FRCS
- concept RSME par NSF
- Mots de Mike Moses au sujet de la futur transformation des orbiteurs NASA.
- [NASM] Préparatifs liés a Enterprise
- 31/03/2011: Démontage des trois SSME (Galerie Photos)
- 06/04/2011: Remplacement d'une vitres (07) de l'orbiteur
- 09/04/2011: vidange des pod OMS (Gauche & droite)
- 25/04/2011: Démontage du pod OMS (Droit) (Galerie Photos)
- 22/06/2011: Journée porte ouverte "journalistes" en OPF2 + récit visite journalistes
- 23/06/2011: Départ des systèmes FRCS, OMS/RCS par camion vers White Sands Space Harbor
- 25/06/2011: visite de l'orbiteur en vidéo (vonfeld)
- 01/06/2011: préparatifs au transfère vers VAB.
Dernière édition par Sidjay le Ven 1 Juil 2011 - 0:14, édité 4 fois
Sidjay- Messages : 17121
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13/07/2011: La navette spatiale Discovery a été remorquée, comme prévu, vers le VAB (véhicule assembly building) en tout début d’après-midi, aujourd’hui, pour y subir quelques « purges », portées sur des pièces définies par le PRCB comme futures potentielles pièces de rechange. Le déplacement s’est exécuté d’une façon très simple et assez rapide, puisque l'orbiteur à simplement été tracté vers le VAB et non transféré via le transporteur généralement prévu à cet effet, que nous avions l’habitude de voir lors d’un transfère OPF/VAB. Discovery n'a pas de moteurs SSME, ni de moteurs de manœuvre orbitale. Il faut avouer que ce visuel, donne une certaine idée de la quantité de travail qui a été réalisé sur OV-103 depuis le début de ces opérations de transitions. Ça fait tout de même bizzard de la voir ainsi. A noter que depuis son retour sur terre, le 9 mars dernier, il n’y avait aucuns moyens de pouvoir revoir cet orbiteur de façon générale, seules quelques images étaient publiées, ne montrant que quelques petites parties de cette navette.
Pour rappel, ses propulseurs FRCS et OMS/RCS ont étés convoyés il y’a peu vers le Nouveau Mexique pour dépollution intégrale, comme indiqué plus haut.
La NASA à procédée à ce déplacement « temporaire », dans une optique de stockage pour purges et ce pour une durée d’un mois environ. Ce déplacement procure par conséquent l’opportunité à la navette Atlantis de profiter de ce hangar, en vue de ses futures opérations-post mission (DMP) (Down Mission Processing), qui prendront effet dés son retour sur terre, le 21 juillet prochain. L’ancien hangar de Discovery, le hangar OPF3, serait déjà considéré comme inutilisable pour des utilisations-navettes, ce qui fait chuter le nombre de hangars dispos à seulement deux/trois initialement.(l'OPF1 où Endeavour réside actuellement et l’OPF2 libéré par OV103 pour Atlantis). Selon des sources de NSF, l’OPF 3 serait en passe d’être progressivement voué à être utilisé par une entité privée. Je vous avouerais que j’ignore encore comment la NASA, va pouvoir/devoir gérer l’adéquation: orbiteurs en traitement et disponibilité des locaux, une fois l’intégralité de sa flotte, clouée au sol.
(c): Nasaspaceflight
Navette spatiale discovery, au 13 juillet 2011 aux environs de 09H30 heure locale soit 15H30 (heure de paris)
(c): nasaspaceflght
Pour rappel, ses propulseurs FRCS et OMS/RCS ont étés convoyés il y’a peu vers le Nouveau Mexique pour dépollution intégrale, comme indiqué plus haut.
La NASA à procédée à ce déplacement « temporaire », dans une optique de stockage pour purges et ce pour une durée d’un mois environ. Ce déplacement procure par conséquent l’opportunité à la navette Atlantis de profiter de ce hangar, en vue de ses futures opérations-post mission (DMP) (Down Mission Processing), qui prendront effet dés son retour sur terre, le 21 juillet prochain. L’ancien hangar de Discovery, le hangar OPF3, serait déjà considéré comme inutilisable pour des utilisations-navettes, ce qui fait chuter le nombre de hangars dispos à seulement deux/trois initialement.(l'OPF1 où Endeavour réside actuellement et l’OPF2 libéré par OV103 pour Atlantis). Selon des sources de NSF, l’OPF 3 serait en passe d’être progressivement voué à être utilisé par une entité privée. Je vous avouerais que j’ignore encore comment la NASA, va pouvoir/devoir gérer l’adéquation: orbiteurs en traitement et disponibilité des locaux, une fois l’intégralité de sa flotte, clouée au sol.
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Navette spatiale discovery, au 13 juillet 2011 aux environs de 09H30 heure locale soit 15H30 (heure de paris)
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Dernière édition par Sidjay le Mer 13 Juil 2011 - 19:28, édité 6 fois
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