[STS-134] Endeavour: Déroulement de la mission.

En tout cas et pour revenir un instant sur STORRM, ce système à illustré aujourd’hui sa solide conception quand on observe les deux facteurs suivants (précision et capacité). Les matériels composants le système STORRM et monté sur le système d’amarrage d’endeavour comprenaient, une caméra haute définition nécessaire pour modéliser le système d’accueil en 3D, le VNS qui serait un system à base de laser, un ensemble-avionique et d'un ordinateur portable certifié-espace. Comme je vous le disais ce midi, des cibles de réflexion avaient été installées auparavant sur la station spatiale durant la mission STS- 131, dont le commandant n’était autre qu’Alan Poindexter, en vue justement de réaliser cette expérience sur 134.

Durant cet « undocking » matinale de ce matin, le system VNS STORRM à parait-il mieux fonctionné que prévu, notamment en fournissant aux ingénieurs suivant le déroulement de l’expérience de près, des mesures en continu et sans « black-out » d’une distance (Orbiteur-ISS) allant de moins de six pieds à trois miles. Cette technologie dotée d’une nouvelle génération de capteurs montés au préalable sur Endaevour durant l’hiver, à également fourni d’exceptionnelles images en trois dimensions de la cible d’amarrage où était amarrée cette dernière durant sa mission à bord de l’ISS. Ce matin des ingénieurs de Lockheed Martin, Ball Aerospace et de la NASA ont donc réussit à atteindre leurs objectifs, qui consistait à travailler efficacement de façons conjointes et transparente pour réaliser ce test STORRM, selon Larry Price, gestionnaire adjoint du programme pour le programme Orion MPCV chez Lockheed Martin.

STORRM est une technologie conçue pour le NASA Multi-Purpose Crew Vehicule (MPCV), mais aussi rataché au Johnson Space Center et en partenariat le Langley Research Center, Lockheed Martin Space Systems Company, et Ball Aerospace & Technologies Corporation. Cette technologie aura également des applications terriennes, notamment en ce qui concerne la robotique, les opérations militaires, les opérations de transport, y compris en lien direct avec les systèmes d'évitement-collisions pour les véhicules à quatre roues. Pourquoi pas imaginer alors un pseudo-système STORRM monté sur l’électronique de nos futures voitures familiales d’ici une trentaine voir une quarantaine d’années.

Lorsque l'occasion de voler et de tester ce système sur l'une des dernières missions de la navette américaine s'est présentée, l'équipe « Orion STORRM » avait accéléré son développement de sorte à rapidement concevoir et tester toutes les composantes pour être prêt à temps, visiblement ça à l’air d’avoir bien fonctionné, ce qui est déjà un bon point pour le futur Orion !

Les astronautes d'Endeavour ont en tout cas effectués aujourd’hui un « checkout complet » qui ses déroulé avec succès, concernant l’intégralité de l'aerosurface et des propulseurs de l’orbiteur qui permettront de contrôler la descente dans l'atmosphère de l'orbiteur conduisant ainsi à un atterrissage final pour cette navette prévue à 08h35 mercredi au Centre spatial Kennedy. Pour ce « Check-out » de ce matin, le commandant Mark Kelly, le pilote Greg Johnson et le spécialiste de mission Roberto Vittori ont mis sous tension l’Auxiliary Power Unit n ° 1 (APU1), c’est à dire une des trois unités de puissance qui produisent de l'alimentation au système hydraulique nécessaire pour manœuvrer les volets de l'orbiteur, le volet arrière appelé « Body-Flap », le gouvernail et les aérofreins. Toutes ces parties de la navette deviendront animés dès qu’Endeavour commencera à ressentir la pression atmosphérique à environs 30 minutes de son atterrissage, volant alors à une altitude d’environ 128 km et à plus de 8046 km du KSC.

Soyez rassurés et dormez tranquilles, les fameux « Crosswinds » ou vents de travers au préalable annoncés par les météorologues concernant demain, ne sont plus susceptibles de poser problème pour l'atterrissage final de la navette Endeavour. Attention toutefois, je préfère préciser que ces vents sont encore présents sur zone mais seraient évalués en-dessous de la limite des 12kts (nœuds), relative à un « landing de nuit ». Le Kennedy Space Center sera le seul site actif d'atterrissage mercredi matin, et Endeavour aura deux possibilités pour se poser sur sa piste: une étant comme la principale à 08h35 et l’autre à 10h11, après 248 et 249 orbites, respectivement.

On prévoit des nuages épars à 2500 pieds (762m), avec des vents d’est de 10 nœuds max. Dans le cas où Endeavour ne puisse pas atterrir mercredi matin au KSC, la navette et son équipage de six personnes resteraient dans l'espace un jour supplémentaire seulement car la NASA aurait alors la ferme intention de les ramener à terre jeudi matin, soit en Floride ou à Edwards. Endeavour a assez d'oxygène en réserve, pour rester en orbite jusqu'à samedi, mais les gestionnaires ne veulent pas vraiment reconduire à nouveau une mission déjà étendue à 16 jours.

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Endeavour est rentrée sur terre avec succès ce matin « fil consacré au retour sur terre" : https://astronautique.actifforum.com/t12562-sts-134retour-sur-terre»
Avec le commandant Mark Kelly et le pilote Gregory Johnson aux commandes, Endeavour à soudainement apparue dans le ciel nocturne et sans lune d’ailleurs, éclairée par le biais des puissants projecteurs au xénon postés à bord de la piste 15 du KSC, après une magnifique descente à 02:34:51 local soit 08H34 heure de Paris, ce matin.

Endeavour, tout comme l’avait fait son aînée discovery il y’a à peine deux mois, à gracieusement touché la piste d'atterrissage à près de 200 mph soit 373 Km/H.
Juste après le touché des roues du train d’atterrissage principale de la navette, le pilote Greg « Box » Johnson a lui-même déployé le typique parachute rouge et blanc derrière sa navette, de sorte a entreprendre le plus gros de son freinage. Kelly a ensuite délicatement posé le nez de son orbiteur au sol pour finalement le stopper sur la ligne axiale centrale de la piste 15, quelques centaines de mètres plus loin.

"Houston, Endeavour. Wheels stopped" proclama alors aisément Kelly par radio, à l’occasion du traditionnel appel « post-landing ». "Cent-vingt-deux millions de miles parcourus au cours de 25 vols spatiaux, votre atterrissage a pris fin tel un dynamique héritage pour ce véhicule, du quels on se souviendra encore longtemps » rétorqua l’astronaute "Butch" Barry Wilmore, depuis le centre contrôle de mission, alors capcom. "Bienvenue à la maison, Endeavour."

"Je vous remercie, Houston", à dit M. Kelly. «Vous savez, la navette spatiale est un extraordinaire véhicule, décoller et sortir de l’atmosphère tout en volant à Mach 25, pour finalement atterrir comme un avion sur une piste, c’est vraiment, vraiment incroyable, c’est vraiment un incroyable vaisseau », puis il termine par « Au nom de mon équipage, je tiens à remercier chaque personne qui a œuvré pour obtenir cette mission et toute personne qui à travaillé à bord d'Endeavour ».

Alors que les ingénieurs et techniciens fourmillaient déjà autour de l'orbiteur pour les observations post-landing, Kelly, Johnson, Vittori et les astronautes Michael Fincke, Gregory Chamitoff et Andrew Feustel ont définitivement ôtés leurs habits « orange » (combinaisons launch et entry ACES) en vue de rejoindre sous peu les cadres supérieurs de la NASA, qui étaient déjà en route vers la piste pour le traditionnel rendez-vous avec l'équipage (le Walk-around) avant qu’il ne parte retrouver leurs amis et leur famille. Avant de quitter l'orbiteur pour la dernière fois, le pilote Johnson mis « Hors-tension » les trois centrales hydrauliques (APU1.2 et 3) et un instant plus tard, leurs panaches d'échappement s’éteignirent pour la dernière fois, avec notamment ce bruit si caractéristique.

Au cours de ces 16 jours de mission en compagnie d'Endeavour, Kelly et ses coéquipiers ont joint un détecteur de rayons cosmiques de 2 milliards de dollars à la Station spatiale internationale, ont installés une palette de composants de rechange, réaliser quatre sorties extravéhiculaires pour effectuer tout l'entretien nécessaire immédiatement pour la station et ont aidés l'équipage de la station à réparer un système générateur d’oxygène ainsi qu’un recycleur de dioxyde de carbone américain.

Là durée définitive officielle pour cette mission (la MET final) est donc de : 15 jours 17 heures 38 minutes et 23 secondes.
Un voyage comprenant 248 tours complets de terre et 6,5 millions de miles depuis le nuageux blastoff du 16 mai. Au cours de sa carrière englobant tout de même 25-mission, Endeavour à comptabilisée un total de 122.853.853 millions de miles, 4.671 orbites et 299 jours dans l'espace.



Comme elle le fait depuis plus de 20 ans, la famille Shelton a livré depuis hier, un vase de roses au Centre de contrôle de la NASA au Johnson Space Center. Aujourd’hui les fleures des Schelton étaient une fois de plus visibles à l’écran. Pour rappel de la petite histoire, Mark Shelton est un fan du programme spatial américain depuis sa toute petite enfance. Il avait effectué un voyage pour visiter le centre Johnson dans les années 1960. À la suite de l'accident de Challenger, il voulu de façon personnelle et sans déranger le MCC, envoyer simplement quelques fleurs accompagnées d'un message au centre de contrôle de mission suite à cet accident. Ce jours là, le centre de contrôle avait remercié la famille après un bref délai et une fois que Discovery eut atterri, ce qui à permis de confirmer à Mark Shelton que son effort avait payé. Ces fleurs sont devenues une tradition chez les Sheltons, et elles ont trouvées une place symbolique réelle au cœur du contrôle de mission. Les Sheltons sont en quelque sorte devenus une partie intégrante de l’équipe de contrôle de mission, reconnus et respectés depuis plus de 20 ans.




Chapeau bas navette Endeavour OV-105 et bravo a l’équipage STS134.
Point final.

Frandu12 a écrit:les hight de la mission sont il déjà disponible :?:

Ils sont là: https://www.youtube.com/watch?v=Bgxw9s8a8vk&feature=related
Mais la diffusion directe par le biais de lecteurs exportables issus du "channel youtube" de Nasa-tv, justement ré-acheminé ici par un code "Embed", à été refusée sous demande. Espérons qu'un malin ai pus enregistrer la totalité du programme lors de sa diffusion sur NASATV et qu'il à pu re-uploader le truc long de 58' sur YTube, ce qui nous fournirais certainement un lecteur!