Comment coloniser Mars à partir de ses ressources ?

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A mon avis la culture des plantes ne pourra se faire directement dans le sol martien. Sur terre, des solutions déjà maîtrisées depuis toujours sont à la portée de tous, la culture hors sol (mon domaine), hydroponique (réalisée sur substrat neutre et inerte (de type sable, pouzzolane, billes d'argile, laine de roche etc.., régulièrement irrigué d'un courant de solution nutritive qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante.), ou en pots. Concernant une adaptation sur mars, j'opte pour la solution nutritive en gelée, pouvant également jouer le rôle de rétenteur d'eau. C'est moins cher, moins encombrant et à action directe, puisque les racines sont directement plongées dans un mélange eau/engrais (Les deux serres LADA de l'ISS ont ce principe là, il me semble...) et non dans un substrat contenant de l'engrais se décomposant au fil du temps et des arrosages...

Concernant l’architecture des serres, il reste évident que pour profiter des bienfaits de la lumière du soleil dans une optique économique, le lieu de culture se devra d’être doté de surfaces transparentes ou translucides. L'efficacité de la serre s'explique par deux phénomènes. D'une part, le milieu intérieur est réchauffé par l'effet de serre et, d'autre part, comme il est abrité du vent, les pertes de chaleur par convection sont très limitées. Autre facteur, les Rayons UV. Bien que déjà protégées par l’atmosphère terrestre, nos serres sont quand même équipées de filtres anti-UV, pour certaines cultures complexes (Plantes de terres de bruyères notamment..). Sur terre, il s'agit de surfaces d'ombrage..mais sur mars un filtre anti-UV sera AMHA, le plus approprié.

Nuls doutes que sur Mars, les scientifiques devront avoir réglés ce problème au préalable, car sur mars il n’y a pas de couche d’ozone pour filtrer les rayons UV venus tout droit du soleil…Résultat, les feuilles risquent fort de ne pas résister. Cela pourrait effectivement remettre en question le principe de serres "non enterrées" utilisant la lumière directe du soleil, laissant place à un principe de culture enterré, n’utilisant uniquement qu’un éclairage artificiel, plus coûteux sur bien des domaines à mon sens. Bref…il faut potasser le sujet..

Sidjay

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Sidjay a écrit:
A mon avis la culture des plantes ne pourra se faire directement dans le sol martien. [...] la culture hors sol (mon domaine), hydroponique (réalisée sur substrat neutre et inerte

D'après Wikipedia Fr et En, le sol de mars comprend :
- Silicium et Fer, évidement, en très grande quantité.
- Des taux plus importants que sur Terre de Soufre et de Potassium.
- Un peu de Sodium, Magnésium, Aluminium, Calcium et Titane.
- Enfin, des dépôts importants de composés chlorés.
On trouve également des sels en abondance, dont : Potassium K+, Chlorures Cl-, Perchlorates ClO4- et Magnésium Mg2+.

Sodium et composés Chlorés laissent une chance qu'on trouve du NaCl :)

Par ailleurs, en dehors du fait qu'il y ait des perchlorates dans le sol, il est bien indiqué "Scientists compared the soil near Mars' north pole to that of backyard gardens on Earth, and concluded that it could be suitable for growth of plants.".
Si on peut trouver du sol sans perchlorate, ou qu'il y a un moyen de l'éliminer, on pourra planter directement dans le sol de Mars, sans se casser.

Akwa
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Akwa a écrit:D'après Wikipedia Fr et En, le sol de mars comprend :
- Silicium et Fer, évidement, en très grande quantité.
- Des taux plus importants que sur Terre de Soufre et de Potassium.
- Un peu de Sodium, Magnésium, Aluminium, Calcium et Titane.
- Enfin, des dépôts importants de composés chlorés.
On trouve également des sels en abondance, dont : Potassium K+, Chlorures Cl-, Perchlorates ClO4- et Magnésium Mg2+.


Merci Akwa, je maintiens donc mon hypothèse de substrat "gèl". (Solution nutritive, rétenteur d'eau etc..) A vu de nez, et après lecture de ces données chimiques relatives au sol martien, je pense que pour toutes cultures végétale réalisée directement dans le sol, un travail de modification structurelle de la couche à râble (première couche du sol, celle qui est exploitable), semble inévitable...donc à priori difficilement réalisable sur mars...
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Sidjay

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Sidjay a écrit:
Merci Akwa, je maintiens donc mon hypothèse de substrat "gèl". (Solution nutritive, rétenteur d'eau etc..) A vu de nez, et après lecture de ces données chimiques relatives au sol martien, je pense que pour toutes cultures végétale réalisée directement dans le sol, un travail de modification structurelle de la couche à râble (première couche du sol, celle qui est exploitable), semble inévitable...donc à priori difficilement réalisable sur mars...

Dans cette liste, en dehors des perchlorates, qu'est ce qui est correct, et qu'est ce qui ne l'est pas pour des plantes ? Et que manque-t-il (composé azoté je pense) ?
Quelle modification structurelle de la couche à râble serait nécessaire ?
Le substrat gel peut-il être réalisé directement sur Mars à partir des minéraux et de l'eau ?
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Akwa a écrit:
Sidjay a écrit:
Merci Akwa, je maintiens donc mon hypothèse de substrat "gèl". (Solution nutritive, rétenteur d'eau etc..) A vu de nez, et après lecture de ces données chimiques relatives au sol martien, je pense que pour toutes cultures végétale réalisée directement dans le sol, un travail de modification structurelle de la couche à râble (première couche du sol, celle qui est exploitable), semble inévitable...donc à priori difficilement réalisable sur mars...

Dans cette liste, en dehors des perchlorates, qu'est ce qui est correct, et qu'est ce qui ne l'est pas pour des plantes ? Et que manque-t-il (composé azoté je pense) ?
Quelle modification structurelle de la couche à râble serait nécessaire ?
Le substrat gel peut-il être réalisé directement sur Mars à partir des minéraux et de l'eau ?

Disons que la grande majorité des éléments chimiques cités supra sont aassimilables par tous vegétaux sur terre, à la seule différence que sur mars ces derniers son enregistrés à des valerurs bien plus importantes. Il est clair que dans cette configuration chimique, aucun végétal ne peu pousser.
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Sidjay

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Sidjay a écrit:
Akwa a écrit:
Sidjay a écrit:
Merci Akwa, je maintiens donc mon hypothèse de substrat "gèl". (Solution nutritive, rétenteur d'eau etc..) A vu de nez, et après lecture de ces données chimiques relatives au sol martien, je pense que pour toutes cultures végétale réalisée directement dans le sol, un travail de modification structurelle de la couche à râble (première couche du sol, celle qui est exploitable), semble inévitable...donc à priori difficilement réalisable sur mars...

Dans cette liste, en dehors des perchlorates, qu'est ce qui est correct, et qu'est ce qui ne l'est pas pour des plantes ? Et que manque-t-il (composé azoté je pense) ?
Quelle modification structurelle de la couche à râble serait nécessaire ?
Le substrat gel peut-il être réalisé directement sur Mars à partir des minéraux et de l'eau ?

Disons que la grande majorité des éléments chimiques cités supra sont aassimilables par tous vegétaux sur terre, à la seule différence que sur mars ces derniers son enregistrés à des valerurs bien plus importantes. Il est clair que dans cette configuration chimique, aucun végétal ne peu pousser.

Merci Sidjay, mais c'est une réponse très... peu satisfaisante ;)
D'abord, je n'ai pas donné (et je ne connais pas) les proportions des éléments. Ensuite, sur Mars comme sur Terre, la terre peut être sablonneuse à un endroit, rocheuse quelques mètres plus loin : j'imagine qu'on peut mélanger un peu de terre par ci, un peut de sable par là, de façon à obtenir un mélange adéquat.
J'imagine par ailleurs que certaines plantes préfères certains milieux, alors si tout ne pousse pas dans du sol martien, peut-être certaines plantes l'acceptent-elles (et à partir des détritus de ces plantes, faire du terreau pour des plantes plus difficiles).

Sinon, je repose la question qui semble être dans ton domaine : Le substrat gel peut-il être réalisé directement sur Mars à partir des minéraux et de l'eau ? C'est en effet le sujet : peut-on utiliser les ressources locales.

Que les astronautes sur place doivent pelleter un peu, remplir des sac et mélanger de la Terre, ça n'a rien d'impossible, et ils auront en plus tout le temps pour le faire.
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Si on souhaite une colonisation durable, il faudra bien en venir à l'utilisation du sol martien.

Les cultures hors sol auront sans doute leur rôle à jouer, mais dans la phase de pré-colonisation lors de l'installation des bases martiennes initiales qui serviront aux aréologues pour des longs séjours. Ces bases pourront posséder des serres, certes assemblées sur place, mais dont le matériel perfectionné proviendra de la Terre.

En suite, il faudra faire comme sur ce qui a été fait sur notre Terre : aménager le territoire et amender * les sols jusqu'à les rendre fertiles.

Certes sur notre planète, il a fallu des millénaires pour y arriver, mais sur Mars grâce aux connaissances accumulées en agronomie, cela ne devrait plus prendre que quelques siècles ;)

Il y aura sans doute une phase transitoire où les cultures hors-sols cohabiteront avec les cultures avec sol, sans -d'ailleurs- que jamais toutes les cultures hors-sols disparaissent pour certaines plantes.

En tout cas il faut insister sur cette notion de transition progressive et éviter les erreurs du type biosphère avec la prétention de recréer en un seul site , un biotope complet , bien trop complexe pour être maîtriser d'emblée:

http://www.astrosurf.com/luxorion/sysol-terre-biosphere.htm

Appoloman :
Après avoir longtemps hésité sur l'origine du phénomène, sa source fut identifiée : le sol absorbait l'oxygène. C'était le terreau, un milieu riche en éléments nutritifs et favorisant la croissance des plantes qui était également un environnement propice au développement des bactéries. Avides d'oxygène, elles s'étaient multipliées au détriment des autres espèces et avaient presque asphyxié toute la biosphère ! A l'époque de l'incident nous rappelle Zabel le niveau d'oxygène tomba à 14.5%. "En-dessous de 14% ajouta-t-il, vous pouviez mourir".
Source: http://www.astrosurf.com/luxorion/sysol-terre-biosphere.htm

Les serres devront être multiples et spécialisées ; et l’élevage (ou l’aquaculture des poissons) bien souvent séparés de l’agriculture (ou de l’aquaculture des algues) :
Par exemple les plantes peuvent supporter des concentrations en dioxyde de carbone plus élevées que celles des animaux, ce qui permet d’accélérer leur croissance
Très lentement, on pourra arriver à de véritables biotopes qui pourraient conduire éventuellement (sans que cela soit absolument nécessaire pour une colonisation) à l’étape ultime de la terraformation de Mars …Mais là on dépasse notre sujet !


PS: * par exemple pour une terre trop acide , on peut l'amender au moyen d'une substance basique provenant d'un autre sol ou préparer par voie chimique.


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Giwa
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Akwa a écrit:c'est une réponse très... peu satisfaisante ;)

Désolé de cette réponse bien trop laconique, je le conçois, mais j’étais au travail. Avec le chef derrière le dos et au volant d'un tracteur... ;)
Lorsque tu dis « En mélangeant un peu de terre à un peu de sable, de façon à obtenir un mélange adéquat », l’idée est bonne, on le fait tous les jours…Cependant, existe un facteur se détache parmi tous les autres, nous sommes sur terre, et là est toute la différence. Pourquoi te dis-je cela, car ce qu’il faut pour concevoir du terreau (ou substrat) permettant un développement végétatif est avant tout de la matière organique. Mélanger, trois cailloux avec un peu de sable ne fera jamais pousser quoique ce soit (même sur terre), car pour qu’un végétal se développe, il lui faut obligatoirement les trois éléments vitaux, NPK (N :Azote (feuille, chlorophylle, photosynthèse, P :Phosphore (développement ligneux (bois), K :Potasse (développement des fleurs/fruits)). Le terreau que l’on peut acheter chez Truffaut est uniquement composé de matière organique NPK. (fibres de composte issu de feuilles fines, à décomposition rapide avec parfois un peu d’écorce, de sable ou d’engrais retard selon le type et selon le prix.).

Lorsque le terme « terre » est généralement employé il désigne en réalité un ensemble composé de deux éléments, l’un est la granulométrie (sables, cailloux etc..), qui permet aux racines de se développer, on appelle cela du substrat, ça joue un peu le rôle de squelette pour racines, mais n’apporte aucuns nutriments à la plante et ne joue aucun rôle dans la pousse du végétal. Le second n’est autre que la matière organique, seule principe actif. Un sol exempt de toutes matières organiques NPK est un sol qualifié de pauvre, empêchant tout développement racinaire.

Dans l’un de mes derniers post, je te disais vouloir rester sur mon hypothèse de solution en gelée…pourquoi ! D’une parce-que lors la construction des premières serres martiennes, je ne vois pas les astronautes décharger des sacs de terreaux pour cultiver en bac leur cultures, restons sérieux. De deux, je pense qu’il serait bien plus économique de procéder par de la solution en gelée, pour simplement demeurer dés plus stérile, limiter les dépenses en eau etc.. etc....

Sinon en effet, s’il doit y avoir apport de matière organique sur un sol martien, elle devra être issue des plantes cultivées sur mars. Dans le cas contraire, certaines maladies cryptogamiques feront assurément leur apparition avec le temps. Pas top. La solution en gelée que nous utilisons est un mélange d’eau, de nutriments (oligo-éléments +NPK), le tout transformé en gelée et stérilisé (j’ignore le procédé de fabrication, je ne suis pas ingénieurs, seulement ouvrier horticole, mais les progrès de la recherche agro aidant, pourquoi pas…).

Cependant, les bénéfices sont véridiques ! Réduction/annulation des arrosages, l’eau étant déjà incorporée dans la gelée, les racines ayant trouvées toutes seules le chemin, aucuns apport d’engrais puisque la solution apporte suffisamment de nutriments a la plante, pas de carence sur l’un des trois N.P ou K puisque tout est dosé en fonction des besoins de la plante ciblée (exemple : 45% en N, 30% en K et 20% en K, les 5% restant étant des oligo-éléments…)
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Sidjay

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Sidjay a écrit:

Désolé de cette réponse bien trop laconique, je le conçois, mais j’étais au travail. Avec le chef derrière le dos et au volant d'un tracteur... ;)
Lorsque tu dis « En mélangeant un peu de terre à un peu de sable, de façon à obtenir un mélange adéquat », l’idée est bonne, on le fait tous les jours…
[...]
Cependant, les bénéfices sont véridiques ! Réduction/annulation des arrosages, l’eau étant déjà incorporée dans la gelée, les racines ayant trouvées toutes seules le chemin, aucuns apport d’engrais puisque la solution apporte suffisamment de nutriments a la plante, pas de carence sur l’un des trois N.P ou K puisque tout est dosé en fonction des besoins de la plante ciblée (exemple : 45% en N, 30% en K et 20% en K, les 5% restant étant des oligo-éléments…)

Merci Sidjay pour cet exposé complet Comment coloniser Mars à partir de ses ressources ? - Page 4 Downha8

Mais : la gelée est-elle fabricable sur place ? On a de l'eau et des minéraux sur Mars.
Sinon, cette gelée ne présente pas d'intérêt, car d'abord elle est limitée dans le temps j'imagine (une fois que les plantes ont absorbé l'eau et les minéraux), ensuite parce qu'elle nécessiterait d'être amenée depuis la Terre, ce qui reste un problème (volume, masse, etc).

Quand à la richesse du sol martien, d'après ton exposé, il faut donc :
- du Potassium (présent sur Mars en grande quantité)
- du Phosphore, qui est bien présent en quantité (pas mentionné dans Wikipedia, mais trouvé ici, article du New Scientist).
- de l'Azote, absent du sol (présent dans l'atmosphère).
Toutefois, si je ne me trompe pas, tous les "résidus" biologique, issus des astronautes, des éventuels animaux, et des plantes, font office de source d'Azote, non ?

Quand aux serres, pour un début, un habitat (ou plusieurs) gonflé en plastique souple transparent fait l'affaire, non ?
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Concernant la gelée que l’on va appeler « substrat artificiel a rétention d’eau », je pense que l’on pourrait prendre pour exemple celui utilisé à bord d’ISS, dans les deux serres Russes « LADA ». Les plans de blé ou de tomates ont été/sont cultivés directement dedans il me semble. Les équipages d’ISS ne le produisent pas, mais doivent certainement le remplacer après une durée d’action d’au moins six mois, si ce n’est pas plus encore….(a savoir que nos rétenteurs d’eau actuels utilisés dans le milieu horticole ont une durée d’efficacité d’au moins trois a quatre mois selon la saison,et doivent régulièrement êtres humidifiés…quid à bord d'ISS et des futures serres martiennes). Concernant ce type de substrat artificiel utilisé dans l’espace, ont est bien évidemment dans un principe identique, mais dans une techno de conception bien différentes évidemment…là je ne peux pas vous répondre…

PS: A défaut d'affirmer que les équipages en fabriqueront sur mars, les progrès dans ce domaine étant exponentiels, ces derniers pourront peut-être au moins réhydrater leur substrat artificiel à rétention d’eau, si stocké lyophilisé au départ de la terre.
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Sidjay

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Merci Sidjay pour toutes ces informations sur toutes les cultures hors-sol .

Finalement ce sujet débouche sur tout…mais il fallait s’y attendre ! Heureusement - comme je l’ai déjà dit - que nous avons un peu de temps devant nous pour le traiter.

En consultant ce site : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydroponie , on indique que l’hydroponie peut utiliser des substrats variés d’origine minérale ou végétale capables d’emmagasiner l’eau nécessaire à la plante. Est-ce que votre gel ne serait pas à base de vermiculite : silicate d’alumine expansé ?

Toujours en parcourant la toile, on peut voir que la culture hors-sol a connu de nouveaux développements avec l’aéroponie : http://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9roponie et sa dernière extension l’ultraponie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ultraponie

Dans ces procédés par brumisation, il n’y a même plus de substrat solide, ce qui pour les premières époques de l’installation sur Mars serait fort intéressant.

Toutefois les solutions nutritives aqueuses doivent contenir les oligo-éléments qui dans les premiers temps devront être importés de la Terre avant d’être capable de les extraire sur place du sol martien. Heureusement que ces éléments interviennent en très faibles quantités et qu’ils sont recyclables.

Recycler justement sera la clé d’une colonisation durable et en particulier pour le capital organique et minéral qui se sera constitué au fil du temps.

C’est pourquoi ensuite progressivement , il faudra différencier les serres

Si dans un premier temps , on peut concevoir uniquement des serres utilisant le hors-sol , il faudra en mettre en place d’autres utilisant les déchets organiques et aussi le sol martien en profitant du pouvoir de séquestration sélective des plantes des minéraux présents dans le sol , qui leur permettent d’y puiser les oligo-éléments nécessaires.
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Juste pour informations, le principe de nutrition par brumisation, donc l'aeroponie, ne peut concerner que des plantes epiphytes (ayant un système racinaire aérien (hors-substrat). Les orchidées sont des epiphytes par exemple, mais n'entrent pas dans le cadre de notre discussion. ;)
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Sidjay

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Tout ceci est très intéressant.
En fait, comme cela est déjà suggéré par certains mais peut-être pas complètement explicité, je pense qu'il doit y avoir des serres avec plusieurs fonctions.
En premier lieu, il doit y avoir des serres contenant des plantes pas nécessairement comestibles mais capables de croître sur un sol rocheux très pauvre. Sur Terre, il y a par exemple des pins qui poussent en montagne pratiquement sur la roche granitique ou dans les interstices de roches. Il y a également des iles volcaniques qui émergent soudain et qui sont par conséquent totalement désertes au début. Elles finissent néanmoins par être colonisées par les plantes assez rapidement. Il faut donc choisir les plantes les plus à même de coloniser de tels lieux, elles fourniront éventuellement du bois, mais aussi des détritus de matière organique qui pourront être exploités pour enrichir les sols des autres serres.
En second lieu, il doit y avoir des serres pour produire des plantes comestibles. Je ne sais pas encore quelle est la meilleure solution, culture hydroponique ou directement sur un sol. La question est très complexe, car, comme il a été dit, il faut pouvoir fabriquer des solutions nourricières et gérer les concentrations de manière précise. Or, cela demande un équipement physico-chimique peut-être un peu trop compliqué. Il ne faudrait pas que toutes les plantes de la serre meurent parce qu'un capteur tombe en panne et qu'il n'y en a plus de rechange ... A voir.
En troisième lieu, je pense qu'il faut des serres dédiées au recyclage. Il y aura en effet beaucoup de déchets organiques, provenant de la vie des végétaux, des animaux ou poissons vivant dans les serres, jardins et cages, mais aussi tous les déchets issus de notre vie quotidienne, toilettes, fin de repas, et les déchets issus de l'industrie agro-alimentaire, et sans doute d'autres encore. Or, il est important de ne pas perdre ces composés organiques, afin de limiter les besoins nouveaux, notamment en azote qui n'est pas abondant sur Mars. Et donc, il va falloir choisir les sols et les plantes qui permettent de recycler au mieux tout ça, ce qui n'est pas une mince affaire. L'autre option est de tout traiter par une usine chimique, mais cela requiert beaucoup d'énergie, de ressources humaines et cela ajoute pas mal de complexité. Mais je me trompe peut-être ?
Par ailleurs, il y a aussi le problème de l'eau lié aux serres. A priori, je verrai bien un système permettant un filtrage automatique dans le sous-sol des serres et un recueil des eaux quelques mètres plus bas, avec un plancher totalement imperméable, de sorte que les pertes en eau soient pratiquement nulles. Est-ce compliqué à faire et est-ce que le filtrage serait efficace, je ne sais pas ???

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En effet argyre, la récupération et l'exploitation de toute matière organique, tant issue des végétaux cultivés sous serres que produite indirectement par l'homme, jouera certainement un rôle important dans la colonisation de Mars par l'homme.

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Sidjay

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Comme recycleur de déchets organiques il existe un animal génial utilisé comme tel depuis toujours ... le cochon !
En effet le cochon a servi et sert encore dans certaines régions du monde de poubelle vivante générant en échange de déchets une viande très gouteuse Comment coloniser Mars à partir de ses ressources ? - Page 4 Bave
Il peut de plus se satisfaire d'un très petit espace de vie sans que cela ai trop d'impact sur la qualité de sa chair.
Maurice
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Ah, j'imagine, la premiere "porcherie" matienne :face: oh la la :suspect:
yoann
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J'imagine plutôt les premiers colons qui passent à l'épicerie martienne :
"Donnez-moi du saucisson ! Vous avez du à l'ail ? Le chef il veut du à l'ail ..." :D
Argyre
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Un nouveau problème sur lequel il va falloir plancher : d'après mes souvenirs scolaires, le cochon ou son ancêtre le sanglier ne sont pas des ovipares ...mais des vivipares.
Pour les premiers cochons émigrés de la Terre que faire ? Adultes, ils pèsent leur poids comme on dit ...ou plus scientifiquement leur masse est grande ;)
Même si ce sont des porcelets au départ , vu que ce sont des goinfres , il faudra prévoir de bonnes réserves de nourriture pour le voyage interplanétaire Terre/Mars
Bon, après les premiers , il y aura moins de problème si on veut assurer une diversité génétique suffisante : l'insémination artificielle résoudra le problème.

E t pour dériver vers le HS et la SF, l'idéal à long terme serait des utérus artificiels pour les vivipares... tiens cela me rappelle "Le meilleur des Mondes d'Aldous Huxley " et pour aller encore plus loin, voilà la solution pour les voyages intersidéraux avec des robots - précepteurs à l'arrivée pour éduquer les petits.
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Un porc lambda consomme dans les 1 à 2 kg de nourriture par jour, cela varie évidement un peu en fonction de ce qu'on lui donne, pour un voyage de 6 mois à la louche il lui faut 300 kg de nourriture, à 6 mois un porc fait bien 100 kg. La masse du porc croissant moins vite que la diminution de celle de la nourriture nous pouvons donc dire qu'il faut compter 300 kg + 2kg de porcelet.
Je sais qu'il existe aussi des porcs à croissance plus lente comme le porc gascon ce qui permettrait de gagner quelques dizaines de kg, on peut aussi compter un peu sur des déchets alimentaires de passagers humain l'accompagnant mais je pense que c'est négligeable étant donné le type de nourriture consommée en vol.
Maurice
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Maurice a écrit:Un porc lambda consomme dans les 1 à 2 kg de nourriture par jour, cela varie évidement un peu en fonction de ce qu'on lui donne, pour un voyage de 6 mois à la louche il lui faut 300 kg de nourriture, à 6 mois un porc fait bien 100 kg. La masse du porc croissant moins vite que la diminution de celle de la nourriture nous pouvons donc dire qu'il faut compter 300 kg + 2kg de porcelet.
Je sais qu'il existe aussi des porcs à croissance plus lente comme le porc gascon ce qui permettrait de gagner quelques dizaines de kg, on peut aussi compter un peu sur des déchets alimentaires de passagers humain l'accompagnant mais je pense que c'est négligeable étant donné le type de nourriture consommée en vol.
Merci de ces précisions !
Le transport ne sera pas donné , mais cela reviendra tout de même moins cher que pour les vaches.
Pour le lait, il vaudra mieux faire venir des chèvres et des moutons qui pourront fournir en plus de la laine.

S'il s'avère nécessaire de faire venir des espèces de plus grandes taille, il y aura peut-être intérêt à prendre des variétés naines et par sélection et/ou croisement revenir à la variété initiale de grande taille. D'ailleurs à ce sujet les variations de taille dépendent généralement de peu de gènes , c'est pourquoi on observe cette grande variabilité de taille chez les chiens.
D'ailleurs toujours concernant la taille, à cause de cette gravité trois fois plus faible sur Mars que sur la Terre, des espèces plus grandes pourraient y vivre.

C'est un paradoxe: si sur une exoplanète "Super-Terre " existe une Vie évoluée , les êtres y seront de plus petites taille que sur la Terre.

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On part donc de la Terre :

- On ravitaille les colons martiens en vivre, etc. comme nous le faisons actuellement, à quelques centaines de km et régulièrement, sous la même forme, tout en sachant que nous commençons à "maîtriser" le lancement de matériel(s) à plusieurs millions de km pour Mars, dans des zones de plus en plus précises.
- On essai d'élever et cultiver sur Mars comme nous le faisons sur Terre (avec par ex les technologies/avancées acquises, précédemment citées, d'ailleurs merci pour toutes ces infos et partages de connaissances :) ) "en faisant confiance à la nature". Même aujourd'hui il nous arrive d'être surpris de voir l'adaptation et le développement de la vie dans des lieux (pourquoi pas Mars ?) "improbables".
- On propose cette jolie aventure à des cochons et autres cultures génétiquement modifiés pour pouvoir s'adapter au mieux à l'environnement martien (éléments nutritifs insuffisants voir inexistants...) . On sait que les avancées (connues) dans ce domaine sont énormes. L'homme et d'autres espèces se nourrissent déjà d'OGM.

On arrive et on reste sur Mars.
En reprenant certaines théories et objectifs de missions passées et actuelles, ainsi que le sujet, n'y aurait-t-il pas de la vie / des ressources alimentaires sur Mars ? Certes peut-être pas des poules se baladant et survolant la surface de Mars ;) , nous les aurions sans doute "aperçues", mais... il existe des petites recettes à base d'algues délicieuses... Bon apetit !
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Spatiobus

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Les martiens ne sont même pas encore découvert que vous pensez déjà à les manger? Et après on trouve cruel les envahisseurs du film Independance day Comment coloniser Mars à partir de ses ressources ? - Page 4 45200
Plus sérieusement je ne pense pas prendre de gros risques si je parie que si vie il y a sur Mars elle est microscopique et donc difficilement comestible.

Pour en revenir au sujet des ressources en eau et en sel disponibles je suis tombé par hasard sur cette carte de MRO en me baladant sur sa page web NASA :
Spoiler:

La légende pour ceux à qui cette carte aurait échappé:

- Le dégradé de Bleu foncé jusqu'à orange clair représente dans cet ordre la plus forte concentration supposée de glace d'eau jusqu'à la plus faible.
- Les carrés blancs représentent des impacts météoritiques récents ayant révélé de la glace en labourant le sol.
- Les carrés rouges de possible dépôts de sel.
- Les carrés bleus, mes préférés, représentent l'emplacement des fameuses tâches noires périodiques interprétés comme des lacs saisonniers de saumure.
Maurice
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Maurice a écrit:....

Pour en revenir au sujet des ressources en eau et en sel disponibles je suis tombé par hasard sur cette carte de MRO en me baladant sur sa page web NASA :
Spoiler:

La légende pour ceux à qui cette carte aurait échappé:

- Le dégradé de Bleu foncé jusqu'à orange clair représente dans cet ordre la plus forte concentration supposée de glace d'eau jusqu'à la plus faible.
- Les carrés blancs représentent des impacts météoritiques récents ayant révélé de la glace en labourant le sol.
- Les carrés rouges de possible dépôts de sel.
- Les carrés bleus, mes préférés, représentent l'emplacement des fameuses tâches noires périodiques interprétés comme des lacs saisonniers de saumure.
Carte très intéressante , mais qui suscite de nouvelles interrogations. Par quelle méthode indirecte (radar ou autre ? ) et jusqu'à quelle profondeur le sous-sol a pu être sondé ? En effet l'eau peut très bien être présente dans les régions équatoriales , mais seulement à des profondeurs plus importantes .

Concernant les impacts météoritiques ayant mis en évidence de la glace : est-ce un simple labour du sol ayant mais en évidence de la glace déjà enfouie près de la surface ou de l'eau présente à de plus grande profondeur qui sous l'énergie thermique dégagée par l'impact s'est trouvée vaporisée pour remonter vers la surface, puis s'est solidifiée après un bref passage à l'état liquide ou non ?

Il est certain que lorsque l'on en saura plus, cela permettra d'orienter mieux les méthodes à mettre au point pour se procurer de l'eau .
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Giwa
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Pour plus de détail sur la méthode de détection d'eau je copie le texte de la NASA dans sa langue d'origine car étant une chèvre en anglais je décrypte plus que traduit :
Coloring of the map is coded to concentrations of shallow subsurface water ice found by the Gamma Ray Spectrometer - Neutron Spectrometer on NASA's Mars Odyssey orbiter. Blue, at high latitudes north and south, indicates higher concentrations of water ice (deduced from detection of hydrogen); orange designates lowest concentrations. Some hydrogen, possibly in the form of bound water, is close to the surface even at middle latitudes.

Au sujet des impacts il s'agit de cette phrase la :
The white squares in the northern hemisphere mark locations of small fresh impact craters that exposed water ice close to the surface and validated the neutron spectrometer data. Observations of these fresh craters were made by the Context Camera and the High Resolution Imaging Science Experiment camera on NASA's Mars Reconnaissance Orbiter.

Dans cette phrase je comprend que de la glace d'eau a été exposée à la surface, un peu à la façon du célèbre coup de pelle de phoenix.

L'article complet : http://www.nasa.gov/mission_pages/MRO/multimedia/pia14470.html
Maurice
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Deux sites à consulter sur les spectrométries gamma et à neutrons de la sonde Mars Odysee:

http://www.nirgal.net/surveyor2001_orbiter.html
http://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=2

Par ces méthodes, le sol a pu être sondé jusqu’à environ un mètre de profondeur.

Une conclusion intéressante, c’est qu’à proximité de la surface, l’hydrogène se trouve bien piégé sous forme de glace d’eau et que l’on détecte sa présence que de plus en plus profondément lorsque la latitude diminue :

Cette couche riche en glace se trouve à environ 60 centimètres sous la surface à 60 degrés de latitude sud, pour remonter à 30 centimètres à 75 degrés de latitude sud.

Donc on ne peut rien conclure sur la présence ou l’absence de glace, d’eau ou de saumure vers l’équateur puisqu’elle peut être présente à plus d’un mètre de profondeur, là où il n’est pas encore possible de la détecter à distance.

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Giwa
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Giwa a écrit:
Cette couche riche en glace se trouve à environ 60 centimètres sous la surface à 60 degrés de latitude sud, pour remonter à 30 centimètres à 75 degrés de latitude sud.

Donc on ne peut rien conclure sur la présence ou l’absence de glace, d’eau ou de saumure vers l’équateur puisqu’elle peut être présente à plus d’un mètre de profondeur, là où il n’est pas encore possible de la détecter à distance.


Avec l'augmentation de la profondeur, la pression et la température montent, permettant potentiellement de l'eau liquide : il y a peut-être des nappes phréatiques pompables directement sur Mars.

Dans tous les cas, l'eau est présente sur Mars, sous diverses formes, c'est ça l'important.
Si les pompages ne sont pas possibles, les astronautes pourront toujours essayer d'extraire les saumures. Si ça n'est pas possible, il pourront essayer de se rabattre sur la glace au fond de certains cratères ou mélangée au sable en surface.
Et si ça n'est toujours pas possible, ils pourront toujours aller chercher la glace au pôle directement, prête à emballer.
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