Séjour d'un an dans l'ISS
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patchfree a écrit:Les soyouz vont devoir rester 1 an accrochés à l'ISS...
C'est curieux, j'ai toujours crus qu'ils ne pouvaient pas passer plus de 6 mois dans le vide spatial. Vont-ils par conséquent revoir certaines de leurs composantes?
Sidjay- Messages : 17121
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Je ne sais pas si les Soyouz pourrons rester accrochés 1 an. Mais une fois par an on pourra imaginer un équipage venant chercher le vieux Soyouz avec le nouveau (ils faisaient cela avant STS-107). Cela permettrait de faire revoler des touristes, les russes vont être contents.
Vadrouille- Messages : 1795
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les russes feront surement des vols taxi comme au début de l'exploitation permanente de l'iss ,avec un équipage arrivant avec un soyouz neuf et redescendant 10 jours plus tard avec le soyouz ayant passé 6 mois sur orbite.
seb- Messages : 1461
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Mais du coup ca signifie moins de visiteurs sur l'ISS, quid de notre nouveau spationaute Thomas Pesquet? Est-ce qu'un créneau sera toujours libre pour lui?
Maurice- Messages : 1437
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Difficile pour l'instant de prédire les modalités précises. Ce vol long ne concernera que deux astronautes (à priori un US et un russe). Il restera 4 membres d'équipage à relever au bout de 6 mois.
Ce sera avec des Soyouz (limités à 6 mois en orbite). A priori par 2 à la fois et donc un siège de touriste disponible, ou bien un séjour "éclair" de quelques jours pour un autre astronaute.
Si c ela venait à se généraliser .... on verrait les "privés" américains faire grise mine ... une capacité de 7 places dans une capsule pour seulement 6 astronautes en une année
D'un autre côté cela pourrait être l'amorce d'un projet post-ISS plus ambitieux avec une mini-station positionnée en L2
voir le sujet dans la partie russe : http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t14346-des-astronautes-americains-au-point-de-lagrange-l2-dans-un-module-russe
Ce sera avec des Soyouz (limités à 6 mois en orbite). A priori par 2 à la fois et donc un siège de touriste disponible, ou bien un séjour "éclair" de quelques jours pour un autre astronaute.
Si c ela venait à se généraliser .... on verrait les "privés" américains faire grise mine ... une capacité de 7 places dans une capsule pour seulement 6 astronautes en une année
D'un autre côté cela pourrait être l'amorce d'un projet post-ISS plus ambitieux avec une mini-station positionnée en L2
voir le sujet dans la partie russe : http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t14346-des-astronautes-americains-au-point-de-lagrange-l2-dans-un-module-russe
montmein69- Donateur
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Sidjay a écrit:patchfree a écrit:Les soyouz vont devoir rester 1 an accrochés à l'ISS...:scratch:
C'est curieux, j'ai toujours crus qu'ils ne pouvaient pas passer plus de 6 mois dans le vide spatial. Vont-ils par conséquent revoir certaines de leurs composantes?
Et tu as toujours eu raison de le croire !
Il n'est pas concevable de modifier ce paramètre.
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La NASA l'annonce aujourd'hui, le projet est approuvé par tous les partenaires d'ISS et aura lieu au printemps 2015.
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2012/oct/HQ_12-354_1-yr_Increment.html
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2012/oct/HQ_12-354_1-yr_Increment.html
Sidjay- Messages : 17121
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Bonne nouvelle pour la science mais mauvaise pour la santé des astronautes qui auront à faire la mission :lolnasa:
lionel- Messages : 2195
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Poliakov l'a déjà fait. C'est mieux que quelques mois mais ça n'est toujours pas très ambitieux...
A quand des vols de 2-3 ans, histoire de voir ce qu'il se passe ? On a une station spatiale dont c'est l'un des principaux intérêt et on ne le fait pas. Incompréhensible.
A quand des vols de 2-3 ans, histoire de voir ce qu'il se passe ? On a une station spatiale dont c'est l'un des principaux intérêt et on ne le fait pas. Incompréhensible.
Space Opera a écrit:Poliakov l'a déjà fait. C'est mieux que quelques mois mais ça n'est toujours pas très ambitieux...
A quand des vols de 2-3 ans, histoire de voir ce qu'il se passe ? On a une station spatiale dont c'est l'un des principaux intérêt et on ne le fait pas. Incompréhensible.
Si j'en crois les infos disponibles sur NSF L2, ils ont déjà eu du mal à trouver des astro/cosmonautes volontaires pour un an. Alors pour trois ans, j'imagine que ça ne se bouscule pas...
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Space Opera a écrit:Poliakov l'a déjà fait.
Sur Mir.
Concernant ISS, j'ai lu sur le web que le plus long séjour (max 215 jours) a été réalisé par l'astronaute américain Michael Lopez-Alegria et le cosmonaute Mikhail Tyurin en 2006 et 2007. Comme le dit Nikolaï, le choix des deux astronautes (je parle surtout des Américains) risque d'être difficile. Je suis asse impatient de savoir qui (du côté US) se portera volontaire pour tenter ce noble challenge.
Concernant ISS, j'ai lu sur le web que le plus long séjour (max 215 jours) a été réalisé par l'astronaute américain Michael Lopez-Alegria et le cosmonaute Mikhail Tyurin en 2006 et 2007. Comme le dit Nikolaï, le choix des deux astronautes (je parle surtout des Américains) risque d'être difficile. Je suis asse impatient de savoir qui (du côté US) se portera volontaire pour tenter ce noble challenge.
Sidjay- Messages : 17121
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Space Opera a écrit:Si on arrive à la fin du programme ISS sans avoir fait de vols longue durée (j'entends au moins les 500 jours d'une mission martienne), ça risque quand même de gronder. Quel gâchis.
Je pense que tout dépendra du "succès" de cette première tentative fixée à 365 jours (1 an).
A mon avis, au cas où le corps humain prouve par A+B qu'il n'est pas capable (pour le moment biologiquement) de supporter tant de jours passés dans l'espace, c.a.d. tout ce que cela implique biologiquement parlant, le projet sera maintenu à 365 jours le temps que les scientifiques avancent dans leurs recherches. Cela risque de prendre du temps, un facteur problématique sachant que le temps nous est compté aujourd'hui.... 2020 c'est demain! Au cas où l’équipage concerné franchisse "haut la main" le cap des 365 jours en microgravité, alors je ne vois rien qui pourrait empêcher les différents gestionnaires du programme ISS (US+Russes+partenaires) d'aller plus loin entre 2016 et 2020. Toutefois, même si la recherche a bien évoluée depuis la mise sur orbite d'ISS en 1998, je reste asse dubitatif...
A mon avis, au cas où le corps humain prouve par A+B qu'il n'est pas capable (pour le moment biologiquement) de supporter tant de jours passés dans l'espace, c.a.d. tout ce que cela implique biologiquement parlant, le projet sera maintenu à 365 jours le temps que les scientifiques avancent dans leurs recherches. Cela risque de prendre du temps, un facteur problématique sachant que le temps nous est compté aujourd'hui.... 2020 c'est demain! Au cas où l’équipage concerné franchisse "haut la main" le cap des 365 jours en microgravité, alors je ne vois rien qui pourrait empêcher les différents gestionnaires du programme ISS (US+Russes+partenaires) d'aller plus loin entre 2016 et 2020. Toutefois, même si la recherche a bien évoluée depuis la mise sur orbite d'ISS en 1998, je reste asse dubitatif...
Dernière édition par Sidjay le Dim 7 Oct 2012 - 12:37, édité 2 fois
Sidjay- Messages : 17121
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Petite réflexion personnelle : je trouve complètement dingue que ce soit aussi compliqué de refaire ce que les Russes ont déjà fait plusieurs fois, et ont même dépassé...! Tout ce tapage, et au final le record de durée établi vingt ans plus tôt ne sera même pas battu !
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Les russes ont déjà prouvé qu'il était possible de passer au moins 487 jours dans l'espace, on n'a pas à le prouver à nouveau.Sidjay a écrit:A mon avis, au cas où le corps humain prouve par A+B qu'il n'est pas capable (pour le moment biologiquement) de supporter tant de jours passés dans l'espace
Si à la fin d'ISS on a pas fait mieux, on redira 2 ans plus tard "oui mais pour préparer le programme martien, il faut faire des vols de longue durée en orbite terrestre. On construit une station spatiale ?". Et là on se demandera quand même ce qu'on a fait autour de la Terre pendant 20 ans dans ce superbe complexe orbital, si on a même pas fait ce pour quoi elle a été faite à la base.
Les Russes l'on prouvés de par le passé, certes, mais pas les Américains (visiblement "à la traine").
Je suis donc d'accord avec vous deux concernant le principe absurde de "Re-faire" ce qui a déjà été fait par le passé sachant que 2020 arrive a vitesse grand-V, mais reste persuadé que le principe de coopération international force les Russes a refaire ce qui a déjà été fait et permettra aux US de s'aligner...
De plus je pense qu'il y'a une différence entre un Américain et un Russe dans l'espace aujourd'hui, d'un point de vue résistance physique. (Après 6 mois d'ISS, l'astronaute Don Pettit s’évanouissait au sortir du soyouz, alors que Kononenko dégustait sa pomme sans laisser transparaitre une quelconque gêne). L'entrainement "à la Russe" joue t'il un rôle important dans cette histoire de résistance physique? Est-ce que les Russes referont ce travail déjà accompli simplement parce-qu'ils jouent le rôle de partenaires ISS, sachant qu'ils savent déjà maitriser une telle durée de vol?
Je suis donc d'accord avec vous deux concernant le principe absurde de "Re-faire" ce qui a déjà été fait par le passé sachant que 2020 arrive a vitesse grand-V, mais reste persuadé que le principe de coopération international force les Russes a refaire ce qui a déjà été fait et permettra aux US de s'aligner...
De plus je pense qu'il y'a une différence entre un Américain et un Russe dans l'espace aujourd'hui, d'un point de vue résistance physique. (Après 6 mois d'ISS, l'astronaute Don Pettit s’évanouissait au sortir du soyouz, alors que Kononenko dégustait sa pomme sans laisser transparaitre une quelconque gêne). L'entrainement "à la Russe" joue t'il un rôle important dans cette histoire de résistance physique? Est-ce que les Russes referont ce travail déjà accompli simplement parce-qu'ils jouent le rôle de partenaires ISS, sachant qu'ils savent déjà maitriser une telle durée de vol?
Sidjay- Messages : 17121
Inscrit le : 05/04/2009
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Il y a une question que je me suis toujours posée, et je n'ai jamais trouvé de réponse : avant le retour sur Terre, les cosmonautes russes font cinq séances dans le Tchibis, ce gros pantalon qui met le bas du corps en dépression. Le but est de réadapter le corps à la gravité. Cette pratique est le fruit de trente ans d'expérience.
Mais les Américains, même quand ils atterrissent en Soyouz, ne font pas ces séances de Tchibis. Au moment du retour, US et Russes n'ont donc réellement pas la même préparation ! La question est : pourquoi la NASA ne fait pas faire ces séances à ses astronautes ?
Mais les Américains, même quand ils atterrissent en Soyouz, ne font pas ces séances de Tchibis. Au moment du retour, US et Russes n'ont donc réellement pas la même préparation ! La question est : pourquoi la NASA ne fait pas faire ces séances à ses astronautes ?
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J'imagine plusieurs arguments.
Il faut refaire ces expériences de vol de longue durée :
- pour recueillir des données médicales valables d'un point de vue statistique - Poliakov a lui tout seul n'est pas représentatif de l'être humain, ni les quelques autres cosmonautes qui ont volés un an (combien ? les données de la période communiste sont elles disponibles et fiables ?).
- pour tenir compte des avancées médicales issues des vingts dernières années passées à étudier le corps humain en apesanteur (on a pas tourné en rond pour rien)
- pour vérifier si l'extrapolation des vols de 6 mois passés à 12 mois, ça marche.
Il ne s'agit plus de "prouver" ni de faire des records, mais bien d'améliorer la capacité du corps humain à tenir aussi longtemps (là ça semble facile) et surtout pour obtenir une réhabilitation à la pesanteur Terrestre plus efficace.
Aujourd'hui des vols de 6 mois sont devenue la routine et le retour sur terre des astronautes se passe plutôt bien. Il y a 30 ans, ça tâtonnait.
Dans le cadre de ce vol d'un an, je ne serai pas étonné que le tchibis soit utilisé.
A la fin d'un vol de 6 mois, les américains ont du conclure que c'était inutile ?
Vonfeld
Il faut refaire ces expériences de vol de longue durée :
- pour recueillir des données médicales valables d'un point de vue statistique - Poliakov a lui tout seul n'est pas représentatif de l'être humain, ni les quelques autres cosmonautes qui ont volés un an (combien ? les données de la période communiste sont elles disponibles et fiables ?).
- pour tenir compte des avancées médicales issues des vingts dernières années passées à étudier le corps humain en apesanteur (on a pas tourné en rond pour rien)
- pour vérifier si l'extrapolation des vols de 6 mois passés à 12 mois, ça marche.
Il ne s'agit plus de "prouver" ni de faire des records, mais bien d'améliorer la capacité du corps humain à tenir aussi longtemps (là ça semble facile) et surtout pour obtenir une réhabilitation à la pesanteur Terrestre plus efficace.
Aujourd'hui des vols de 6 mois sont devenue la routine et le retour sur terre des astronautes se passe plutôt bien. Il y a 30 ans, ça tâtonnait.
Dans le cadre de ce vol d'un an, je ne serai pas étonné que le tchibis soit utilisé.
A la fin d'un vol de 6 mois, les américains ont du conclure que c'était inutile ?
Vonfeld
Vonfeld- Messages : 2599
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Localisation : Achern ( Allemagne )
De toute manière on devait pas partir vers Mars en utilisant un vaisseau à la Zubrin pour reproduire une petite apesanteur ? C'est la meilleure solution j'imagine.
lionel- Messages : 2195
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Vonfeld a écrit:Dans le cadre de ce vol d'un an, je ne serai pas étonné que le tchibis soit utilisé.
A la fin d'un vol de 6 mois, les américains ont du conclure que c'était inutile ?
Ben justement, quand on voit l'état des astronautes US après un retour en Soyouz, comparé à l'état de leurs collègues russes, on peut se poser la question...
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Qui a dit que c'était en prévision de voyages vers Mars ? ;)
Vonfeld
Vonfeld
Vonfeld- Messages : 2599
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La sélection des astronautes n'est pas la même que celle des cosmonautes.nikolai39 a écrit:Vonfeld a écrit:Dans le cadre de ce vol d'un an, je ne serai pas étonné que le tchibis soit utilisé.
A la fin d'un vol de 6 mois, les américains ont du conclure que c'était inutile ?
Ben justement, quand on voit l'état des astronautes US après un retour en Soyouz, comparé à l'état de leurs collègues russes, on peut se poser la question...
Les premiers (les vétérans qui ont encore volés récemment) ont été sélectionnés pour voler avec le shuttle.
je suis certain que Don Petit n'aurait jamais été sélectionnés par les russes.
Et puis il faut que le commandant russe tienne le coup plus que les autres ...
Vonfeld
Vonfeld- Messages : 2599
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Localisation : Achern ( Allemagne )
Je ne porte pas de jugement sur le fait de savoir si on "refait" la même chose (en moins long) que Poliakov. Mais je suis assez d'accord, en tant que physiologiste, avec Vonfeld lorsqu'il dit que 20 ans sont passés et qu'il y a eu des progrès dans les connaissances du corps humain et dans les méthodes de surveillance et d'enregistrement.
Aujourd'hui on se trouve dans une perspective réelle (même si elle est encore à 20 ou 30 ans) de voyage lointain et il faut faire des études plus systématiques.
Je ne suis pas certain que la "faiblesse" toute relative des astronautes américains au retour soient vraiment due à l'absence de Tchibiss mais plutôt à la sélection des astronautes, probablement plus dure du côté russe, en raison d'ailleurs d'une culture mais aussi du fait que les américains n'ont pas prévu de séjours de elongue durée (pourquoi sélectionner sur ce critère si la durée n'excédait pas celle de la navette en orbite?).
Par ailleurs, concernant les malaises au retour, je ne suis pas certain que cela soit en rapport avec la durée de séjour mais plutôt avec la personalité physiologique des astronautes. En tout cas, comme le mal de l'espace, après le lancement, cela dépend énormément des gens. Donc si on sélectionne ceux qui sont susceptibles à ce mal de l'espace et qu'on les exclue, alors bien sûr au retour cela se passe bien. Mais la durée ne joue peut-être pas grand chose... A vérifier justement sur un population plus grande que n=1...
En tout cas à mon avis le problème est assez peu les malaises au retour (qui passent assez vite) que les modifications de fond des constantes physiologiques humaines. Et la il faut un nombre de n bien supérieur à 1 pour pouvoir en déduire quelque chose.
Aujourd'hui on se trouve dans une perspective réelle (même si elle est encore à 20 ou 30 ans) de voyage lointain et il faut faire des études plus systématiques.
Je ne suis pas certain que la "faiblesse" toute relative des astronautes américains au retour soient vraiment due à l'absence de Tchibiss mais plutôt à la sélection des astronautes, probablement plus dure du côté russe, en raison d'ailleurs d'une culture mais aussi du fait que les américains n'ont pas prévu de séjours de elongue durée (pourquoi sélectionner sur ce critère si la durée n'excédait pas celle de la navette en orbite?).
Par ailleurs, concernant les malaises au retour, je ne suis pas certain que cela soit en rapport avec la durée de séjour mais plutôt avec la personalité physiologique des astronautes. En tout cas, comme le mal de l'espace, après le lancement, cela dépend énormément des gens. Donc si on sélectionne ceux qui sont susceptibles à ce mal de l'espace et qu'on les exclue, alors bien sûr au retour cela se passe bien. Mais la durée ne joue peut-être pas grand chose... A vérifier justement sur un population plus grande que n=1...
En tout cas à mon avis le problème est assez peu les malaises au retour (qui passent assez vite) que les modifications de fond des constantes physiologiques humaines. Et la il faut un nombre de n bien supérieur à 1 pour pouvoir en déduire quelque chose.
Dernière édition par patchfree le Dim 7 Oct 2012 - 16:30, édité 1 fois
Pour illustrer mes propos, pour ceux qui ne connaîtraient pas le Tchibis, voilà deux photos que j'ai prises chez NPP Zvezda, l'entreprise qui construit le Tchibis et les scaphandres russes :
Depuis l'année dernière, l'équipage de l'ISS dispose de la version améliorée Tchibis-M, apportée par le vaisseau Progress M-13M :
Depuis l'année dernière, l'équipage de l'ISS dispose de la version améliorée Tchibis-M, apportée par le vaisseau Progress M-13M :
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N'oublions pas non plus, que l'objectif de séjours longs .... c'est d'aller explorer quelque chose. Donc être pleinement opérationnel pour "travailler" à destination. Donc pas grand chose à voir avec un accueil par un staff médical, des couvertures et des boissons chaudes à l'arrivée.
A rajouter aux inconvénients de la faible gravité, celle des rayonnements sur une telle durée (même si on travaille sur les protections) dont les effets peuvent se déclarer bien après ..... on comprend que les potentiels volontaires puissent se questionner.
C'est bien joli de donner une feuille de route du genre yakafokon à ces hommes et ces femmes, alors qu'on philosophe confortablement installé devant son clavier, un petit godet à portée de main. C'en est une autre de faire le job.
Une validation plus "conforme à la réalité" serait de toute façon le projet de séjour long en station au point L2 Terre-Lune évoqué par ailleurs.
A rajouter aux inconvénients de la faible gravité, celle des rayonnements sur une telle durée (même si on travaille sur les protections) dont les effets peuvent se déclarer bien après ..... on comprend que les potentiels volontaires puissent se questionner.
C'est bien joli de donner une feuille de route du genre yakafokon à ces hommes et ces femmes, alors qu'on philosophe confortablement installé devant son clavier, un petit godet à portée de main. C'en est une autre de faire le job.
Une validation plus "conforme à la réalité" serait de toute façon le projet de séjour long en station au point L2 Terre-Lune évoqué par ailleurs.
montmein69- Donateur
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Sans même parler des effets sur la santé, il s'agit quand même de passer 1 an 24/24 et 7/7 au travail, dans un espace réduit partagé avec des collègues, peu de temps de repos et de loisirs, sans voir ni sa famille ni ses amis, en mangeant de la nourriture tout juste passable et dans des conditions d'hygiène qui doivent tout de même être très moyenne.
Maurice- Messages : 1437
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