Re: ExoMars - Préparation de la mission (Rosalind Franklin) - NET 2028

**Fabien** Messages : 6771 Inscrit le : 23/09/2005

TheRathalos a écrit:
jassifun a écrit:Exomars 2028 est lancé par la NASA c'est acté, donc je me demande pourquoi vous parlez d Ariane 6
...pour montrer que c'est pas forcement une mauvaise chose qu'Ariane 6 ne le lance pas....

Le Figaro écrit: "La NASA fournira donc le lanceur, et devra organiser une sélection entre SpaceX, Blue Origin, et ULA. ExoMars devra décoller à bord d’un de ces 3 lanceurs depuis le centre spatial Kennedy, en Floride, entre octobre et décembre 2028", mais si ca part du KSC c'est nécessairement SpaceX. Est-ce que c'est juste une supposition du figaro?

En tout cas, bonne chose que la partie EDL soit européenne, et pas achetée à Lockheed ou au JPL

Oui, mais il manque un petit RTG pour être parfait :)

TheRathalos a écrit:
jassifun a écrit:Exomars 2028 est lancé par la NASA c'est acté, donc je me demande pourquoi vous parlez d Ariane 6
...pour montrer que c'est pas forcement une mauvaise chose qu'Ariane 6 ne le lance pas....

Le Figaro écrit: "La NASA fournira donc le lanceur, et devra organiser une sélection entre SpaceX, Blue Origin, et ULA. ExoMars devra décoller à bord d’un de ces 3 lanceurs depuis le centre spatial Kennedy, en Floride, entre octobre et décembre 2028", mais si ca part du KSC c'est nécessairement SpaceX. Est-ce que c'est juste une supposition du figaro?

En tout cas, bonne chose que la partie EDL soit européenne, et pas achetée à Lockheed ou au JPL

Je ne suis pas sure que Le Figaro sache qu il y a une difference entre KSC et Cape Canaveral.

https://spacenews.com/esa-awards-contract-to-thales-alenia-space-to-restart-exomars/

Plus d'informations dans cet article

En plus de remettre ExoMars sur les rails, le contrat aidera l'Europe à développer des technologies clés pour l'entrée, la descente et l'atterrissage (EDL). "L'aspect essentiel est que nous développions de nouvelles capacités en Europe, des capacités industrielles", a déclaré Daniel Neuenschwander, directeur de l'exploration humaine et robotique à l'ESA, lors de la réunion d'information. "L'EDL est un sujet clé.

Le nouvel atterrisseur ne nécessitera pas de modifications majeures du rover lui-même, a-t-il précisé. Thales Alenia Space a indiqué dans un communiqué que son travail dans le cadre du contrat comprendra un "audit et des tests complets" du rover et d'autres équipements de la mission, ainsi que l'installation d'un nouvel instrument de spectrométrie infrarouge sur le rover.

ExoMars comprendra également des contributions de la NASA dans le cadre d'un partenariat entre la NASA et l'ESA annoncé après le retrait de la Russie de la mission. La NASA fournira les moteurs d'aérofreinage et les unités de chauffage à radioisotope (RHU), de petits dispositifs qui utilisent la chaleur produite par la désintégration du plutonium pour maintenir le vaisseau spatial au chaud.

La NASA fournira également le lancement de la mission, actuellement prévu pour le quatrième trimestre de 2028. M. Neuenschwander a indiqué que la NASA était en train de se procurer un véhicule de lancement pour ExoMars, mais qu'elle n'en avait pas encore choisi un. "Il y a des candidats naturels que l'on peut imaginer et qui sont des lanceurs opérationnels qui partent actuellement du sol américain" et qui pourraient être utilisés pour ExoMars, a-t-il dit.

M. Comparini a déclaré qu'il n'y avait pas de facteur spécifique sur le chemin critique menant à la date de lancement de fin 2028. "Il s'agit plutôt de la complexité de ce qui doit être remis à neuf et adapté à la mission.

"Nous sommes maintenant confrontés aux défis classiques de ce type de missions", a ajouté M. Neuenschwander, qui a qualifié le nouveau contrat de "stabilisation majeure" du programme. "Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais nous sommes de nouveau sur la voie d'un programme spatial nominal et typique.

Donc RHU et Moteur americains.
Si il y du plutonium, le lanceur sera forcement un lanceur operationel et prouvé depuis un certain temps en 2028.

C'est une bonne chose si cette mission qui a si souvent été quasi moribonde parvient à trouver un partenariat stable et éprouvé.
Je suis toujours un peu dubitatif avec la "bonne volonté" de la NASA .... car c'est son retrait il y a une dizaine d'années, qui avait mis le projet par terre, et fait entamer les négociations avec les russes pour qu'ils prennent le relais. Mais peu de temps après, le contexte géopolitique avec la Russie avait donné un coup d'arrêt à ce partenariat.

Bon soyons optimistes .... et gageons "la main sur le coeur" que le nouveau partenariat avec la NASA tiendra, et que tous les engins requis pour la réaliser seront bien rassemblés sur le pas de tir (ad-hoc) pour le lancement en 2028 (bien entendu .... glissement interdit car la fenêtre martienne est courte ... voir la saga des reports précédents).

Dernière interrogation , je sais,j'abuse de mettre un pied dans le plat dans un contexte de joie collective (que je partage , bien sûr) on aura aussi dans cette période la réalisation probable (?) de Mars Sample Return .... là encore en collaboration avec la NASA. On a vu récemment, quelques remous sur la faisabilité provenant de politiques ronchons aux USA, peut-être aussi un risque de rabotage du financement ....

Si les deux missions vont au bout ..... sans que des décisions politiques nationales ou internationales (ou autre imprévu) viennent mettre quelques grains de sable , on aura beaucoup de satisfaction .....

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