[NASA-JPL] Mission Europa Clipper - Oct 2024
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Je ne vois pas la NASA aller se servir du SLS pour cette mission pour gagner 4 malheureuses années quand les commanditaires d'origine de la mission (les besoins "scientifiques" en planétologie, exobiologie ect) sont des habitués des longs délais et s'en contentent parfaitement
La solution classique du fly by sera forcément celle retenue ...
Et si vraiment le SLS était le lanceur imposé quoiqu'il arrive ; Ils redesigneraient très fortement la mission pour une sonde super lourde a très forte capacité carburant (+ de 3t carburant ?) embarqué pour :
_ Retour de l'objectif d'une 2 ème Lune jovienne étudiée (Io évidemment ...)
_ Multiplication d'emport de petits impacteurs (3 a 5 de quelques dizaines de Kg) et d'un atterrisseur relativement lourd pour Europa (jusqu'a 1tonne éventuellement ? Ca serait beaucoup mais SLS pourrait donner l'opportunité d'une très forte charge utile ...)
_ Capacités de manoeuvre en orbite jovienne maximisée, pour rajouter a la mission des objectifs comme les objets joviens de taille moyenne (Il y a de nombreux satellites de l'ordre de dizaines de km de long/large qui pourraient être très intéressant a visiter, avec comme objectif d'en étudier au moins 2 : Un qui serait soupçonné d'avoir été capturé simplement, un autre soupçonné d'être un résidu du disque qui a formé les 4 lunes majeures ... Le rendement scientifique serait tout simplement énorme)
_ Augmentation sensible de la masse d'accumulateurs pour ne dépendre d'aucun délai énergétique pour les instruments/service/data qu'on soit en design RTG ou solaire, cela pourrait d'ailleurs permettre de se passer encore mieux d'un RTG ... Augmentation de la surface photovolt envisagée a l'origine si choix du solaire, ou encore mieux : Mix RTG/solaire en + d'une grosse masse d'accus ... Pas mal de choses peuvent être envisagées la
_ Acceuil d'un instrument, fonctionnalité, impacteur/atterrisseur en "bonus" qui serait confié a un partenaire international (ESA ou Jaxxa)
L'intérêt serait immensément supérieur d'alourdir sensiblement la mission et de multiplier les objectifs (redesign total de la mission quoi) que de gagner 4 malheureuses années de transit et ne rien gagner en quantité de sciences livrées ... La mission pourrait alors battre tout les records de masse de l'explo via sonde que détient Cassini/Huygens ... Je verrais bien un design d'environ 7-8 tonnes carburant compris
C'est simple si il y a un choix a faire entre fly by mais mission + lourde que de gagner juste 4 ans de transit : La NASA choisira fly by + lourd
La solution classique du fly by sera forcément celle retenue ...
Et si vraiment le SLS était le lanceur imposé quoiqu'il arrive ; Ils redesigneraient très fortement la mission pour une sonde super lourde a très forte capacité carburant (+ de 3t carburant ?) embarqué pour :
_ Retour de l'objectif d'une 2 ème Lune jovienne étudiée (Io évidemment ...)
_ Multiplication d'emport de petits impacteurs (3 a 5 de quelques dizaines de Kg) et d'un atterrisseur relativement lourd pour Europa (jusqu'a 1tonne éventuellement ? Ca serait beaucoup mais SLS pourrait donner l'opportunité d'une très forte charge utile ...)
_ Capacités de manoeuvre en orbite jovienne maximisée, pour rajouter a la mission des objectifs comme les objets joviens de taille moyenne (Il y a de nombreux satellites de l'ordre de dizaines de km de long/large qui pourraient être très intéressant a visiter, avec comme objectif d'en étudier au moins 2 : Un qui serait soupçonné d'avoir été capturé simplement, un autre soupçonné d'être un résidu du disque qui a formé les 4 lunes majeures ... Le rendement scientifique serait tout simplement énorme)
_ Augmentation sensible de la masse d'accumulateurs pour ne dépendre d'aucun délai énergétique pour les instruments/service/data qu'on soit en design RTG ou solaire, cela pourrait d'ailleurs permettre de se passer encore mieux d'un RTG ... Augmentation de la surface photovolt envisagée a l'origine si choix du solaire, ou encore mieux : Mix RTG/solaire en + d'une grosse masse d'accus ... Pas mal de choses peuvent être envisagées la
_ Acceuil d'un instrument, fonctionnalité, impacteur/atterrisseur en "bonus" qui serait confié a un partenaire international (ESA ou Jaxxa)
L'intérêt serait immensément supérieur d'alourdir sensiblement la mission et de multiplier les objectifs (redesign total de la mission quoi) que de gagner 4 malheureuses années de transit et ne rien gagner en quantité de sciences livrées ... La mission pourrait alors battre tout les records de masse de l'explo via sonde que détient Cassini/Huygens ... Je verrais bien un design d'environ 7-8 tonnes carburant compris
C'est simple si il y a un choix a faire entre fly by mais mission + lourde que de gagner juste 4 ans de transit : La NASA choisira fly by + lourd
Argonaute- Messages : 325
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Argonaute a écrit:
C'est simple si il y a un choix a faire entre fly by mais mission + lourde que de gagner juste 4 ans de transit : La NASA choisira fly by + lourd
Visiblement en étant très affirmatif .... les projections que chacun peut proposer ... ont parfois un petit parfum de Poudlard ... l'école des prévisionnistes :suspect: . Je me garderai de trop me lancer sur cette voie, surtout que c'est aux américains de décider pour cette mission.
Il y a certes des impératifs techniques qui amènent à des choix, tant pour la sonde, son instrumentation, sa capacité de fournir de l'énergis (RTG ? panneaux solaires gigantesques ?), le lanceur et sa capacité en CU, la durée du voyage (fly- by ou pas ... c'est gratos, mais c'est généralement un peu long). *
Mais plus que la "patience légendaire" des savants de tous poils :sage: , il y a aussi un impératif politique.
Il y a une mission européenne qui va aller se ballader dans le système jovien .... et probablement qu'aucune des équipes (et des politiciens) US ou européenne ne voudra laisser la vedette à l'autre dans la partie médiatique. Donc les deux missions seront probablement concomitantes (ou avec très peu d'écart pour les premières données captées sur place).
Et ne négligeons pas les chinois .... qui pourraient aussi venir mettre le nez dans le système jovien. Rien de prévu à ce jour, mais si d'ici là leur lanceur lourd CZ 9 entrait en service ... ile ne résisteraient peut-être pas à l'envie de faire un pied de nez aux USA et au SLS (tiens .... aurais-je suivi des cours par correspondance à Poudlard moi aussi ? :blbl: )
* proposer une liste à la Prévert de tout ce que pourrait emporter la sonde , c'est un peu prendre des désirs pour la réalité. Chaque kg doit arriver à destination et tout doit parfaitement fonctionner après plusieurs années de voyage. AMHA même s'il y aura des propositions nombreuses (au-delà de celles déjà sur la table) ils sauront se limiter au raisonnable et faire le tri indispensable.
montmein69- Donateur
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Argonaute a écrit:Je ne vois pas la NASA aller se servir du SLS pour cette mission pour gagner 4 malheureuses années quand les commanditaires d'origine de la mission (les besoins "scientifiques" en planétologie, exobiologie ect) sont des habitués des longs délais et s'en contentent parfaitement
La solution classique du fly by sera forcément celle retenue ...
Et si vraiment le SLS était le lanceur imposé quoiqu'il arrive ; Ils redesigneraient très fortement la mission pour une sonde super lourde a très forte capacité carburant (+ de 3t carburant ?) embarqué pour :
_ Retour de l'objectif d'une 2 ème Lune jovienne étudiée (Io évidemment ...)
_ Multiplication d'emport de petits impacteurs (3 a 5 de quelques dizaines de Kg) et d'un atterrisseur relativement lourd pour Europa (jusqu'a 1tonne éventuellement ? Ca serait beaucoup mais SLS pourrait donner l'opportunité d'une très forte charge utile ...)
_ Capacités de manoeuvre en orbite jovienne maximisée, pour rajouter a la mission des objectifs comme les objets joviens de taille moyenne (Il y a de nombreux satellites de l'ordre de dizaines de km de long/large qui pourraient être très intéressant a visiter, avec comme objectif d'en étudier au moins 2 : Un qui serait soupçonné d'avoir été capturé simplement, un autre soupçonné d'être un résidu du disque qui a formé les 4 lunes majeures ... Le rendement scientifique serait tout simplement énorme)
_ Augmentation sensible de la masse d'accumulateurs pour ne dépendre d'aucun délai énergétique pour les instruments/service/data qu'on soit en design RTG ou solaire, cela pourrait d'ailleurs permettre de se passer encore mieux d'un RTG ... Augmentation de la surface photovoltaique envisagée a l'origine si choix du solaire, ou encore mieux : Mix RTG/solaire en + d'une grosse masse d'accus ... Pas mal de choses peuvent être envisagées la
_ Accueil d'un instrument, fonctionnalité, impacteur/atterrisseur en "bonus" qui serait confié a un partenaire international (ESA ou Jaxxa)
L'intérêt serait immensément supérieur d'alourdir sensiblement la mission et de multiplier les objectifs (redesign total de la mission quoi) que de gagner 4 malheureuses années de transit et ne rien gagner en quantité de sciences livrées ... La mission pourrait alors battre tout les records de masse de l'explo via sonde que détient Cassini/Huygens ... Je verrais bien un design d'environ 7-8 tonnes carburant compris
C'est simple si il y a un choix a faire entre fly by mais mission + lourde que de gagner juste 4 ans de transit : La NASA choisira fly by + lourd
Avec les performances du SLS, la durée de trajet et la masse de la sonde ne sont pas totalement liées. Le SLS pourra envoyer plus rapidement vers Jupiter une sonde plus lourde.
MAIS... ce qui limitera les capacités de la sonde, c'est tout simplement son budget. Ce n'est pas parce que le SLS permet de lancer une sonde plus lourde, avec une charge utile scientifique plus importante, que le budget le permet aussi. Sauf si effectivement les équipements sont fournis par des partenaires étrangers, donc hors du budget de la NASA pour cette mission.
Etudier de près Io nécessite de "durcir" la sonde pour la protéger des radiations joviennes. Sa construction serait alors beaucoup plus onéreuse et le budget est déjà contraint.
Par contre le SLS pourrait effectivement permettre d'emporter plus de carburant pour les manoeuvres orbitales joviennes sans augmenter significativement le coût de la sonde.
Gagner 4 ans de voyage, c'est aussi réduire les risques de pannes et arriver à destination avec une puissance supérieure dans le cas de l'utilisation d'un RTG. Ajouter des panneaux solaires nécessiterait de revoir la conception de la sonde, donc augmenterait son coût.
Eviter le billard gravitationnel, c'est aussi ne pas avoir à protéger la sonde contre les fortes chaleurs qu'elle aurait à affronter du coté de Vénus et donc réduire le coût de construction de la sonde.
Le billard gravitationnel n'a pas que des avantages...
Reconcevoir totalement la sonde ne sera pas permis par le budget et plus le temps passera pendant la phase de conception, moins les changements seront possibles.
Dernière édition par David L. le Sam 12 Sep 2015 - 16:02, édité 1 fois
David L.- Modérateur
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Space Opera a écrit:En effet si le choix du SLS n'est pas fait en début de projet, il sera presque impossible de pouvoir en faire bénéficier la sonde plus tard.
Le transfert d'un lanceur à un autre semble être assez simple par rapport à ce que demanderait la modification d'une sonde. J'imagine qu'ajouter un instrument ne peut pas se faire juste parce que l'on vient d'augmenter la limite de masse... Ajouter un instrument modifie le centre de gravité, peut entraîner des interférences avec d'autres équipements, doit être alimenté en énergie, etc...
De mémoire, il y a eu un précédent pour Mars Observer, qui devait être lancée par la navette et fut finalement lancée par la dernière Titan III commerciale.
David L.- Modérateur
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Le SLS aurait été très intéressant pour lancer JIMO en un seul morceau...
Un énorme engin de plus de 30 tonnes -avec l'étage d'injection- qui, à l'époque, ne pouvait qu'être assemblé en LEO, ce qui a bien dû contribuer au coût faramineux de ce projet et à son annulation (plus de 15 G$).
Un énorme engin de plus de 30 tonnes -avec l'étage d'injection- qui, à l'époque, ne pouvait qu'être assemblé en LEO, ce qui a bien dû contribuer au coût faramineux de ce projet et à son annulation (plus de 15 G$).
lambda0- Messages : 4879
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Il faut voir aussi que si on peut lancer la masse qu'on veut, le coût de la sonde peut beaucoup baisser. Si la sonde fait la même chose pour une masse 5 fois plus élevée, on évite un nombre incroyable de difficultés techniques.
Bon, dans le cas du SLS le gain sur le prix de la sonde ne compense pas le surcoût du lanceur, loin de là. Même la FH ne devrait pas permettre de changer de paradigme à ce sujet.
Bon, dans le cas du SLS le gain sur le prix de la sonde ne compense pas le surcoût du lanceur, loin de là. Même la FH ne devrait pas permettre de changer de paradigme à ce sujet.
Space Opera a écrit:C'est ça. Même s'il y avait un lanceur capable d'envoyer une masse démente, une fois le design de la sonde figé ça coûte très cher de la modifier pour l'améliorer.
Oui mais justement, il me semble bien que le design ne serait ce qu'énergétique (RTG ou photovolt ?) n'est toujours pas figé pour l'instant ...
En fait il n'y a que le budget et le choix des instruments qui sont vraiment figés : Le bus porteur pourrait être revu, je ne pense pas que cela poserait tant de problèmes en soi : Il faut juste que cela intervienne a un moment ou tout n'a pas déja été figé depuis des années, ce qui n'est il me semble pas le cas.
David, n'es tu pas sur d'en rajouter un peu pour un fly-by vénusien ? Les conditions y sont a 50°C près les mêmes qu'un fly-by terrestre, n'éxagéront rien ... Ceci dit, une éruption solaire a hauteur de l'orbite de Vénus : La oui c'est la mort rapide de la sonde ...
Je me demande si tu ne confonds pas avec les fly-by qui ont déja eu lieu avec Mercure selon les fenêtres ou la oui le design thermique doit prévoir un ensoleillement sensiblement + costaud ... Un fly-by via Vénus c'est grand maximum 40 a 50°C de + a devoir gérer sur les surfaces ensoleillées : Rien de dramatique en soi, les conditions du fly-by vénusien sont très proches de celles d'un fly-by terrestre
Argonaute- Messages : 325
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Oui mais un fly-by terrestre c'est déjà très "chaud" pour une sonde jovienne. La sonde n'est pas du tout faite pour passer longtemps à 1UA ou moins. Le passage au niveau de Vénus est un véritable enfer, tandis que les passages près de la Terre ne sont que des simples tortures si tu préfères :)
Bon nombre d'instruments sont éteints à cette distance, et la sonde doit adopter des matériaux et des manoeuvres très particulières pour ne pas cramer.
Bon nombre d'instruments sont éteints à cette distance, et la sonde doit adopter des matériaux et des manoeuvres très particulières pour ne pas cramer.
Un autre avantage du SLS est d'éviter les survols de la Terre par un RTG, qui déclenchent des gesticulations ridicules mais dont les médias sont friands...
Exemple de ce qui s'était passé avec Cassini : http://www.animatedsoftware.com/cassini/index.htm
Exemple de ce qui s'était passé avec Cassini : http://www.animatedsoftware.com/cassini/index.htm
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:Un autre avantage du SLS est d'éviter les survols de la Terre par un RTG, qui déclenchent des gesticulations ridicules mais dont les médias sont friands...
Exemple de ce qui s'était passé avec Cassini : http://www.animatedsoftware.com/cassini/index.htm
Ce n'est pas si ridicule en soi, les risques sont quand même des milliers de fois + élevés qu'une pollution majeure après un incident de haut niveau dans une CNPE ... Et ça c'est un fait ... Et qu'en + le Pu238 est une saloperie radio-toxique des pires qui soit
L'impact radio-toxique si le lanceur qui la porte devait exploser a hauteur de la troposphère serait probablement équivalent a un essai nucléaire "kilo-tonnique" du fait de sa très forte radio-toxicité (et pas méga-tonnique car le champignon est porté a haute stratosphère et les poussières ne retombent pas localement, mais mondialement a petites doses par ci par la ... )
La région du tir serait a évacuer pour des dizaines d'années ... Donc bon, on peut aussi comprendre les opinions qui je pense se respectent
Après bon si le lanceur explose en haute stratosphère c'est autre chose : L'impact diminue sensiblement
Par contre ce qui est vraiment ridicule c'est ce format de page web, oh mon dieu :o
Moi a vrai dire j'ai toujours été partagé : Le risque est réel, mais la science l'impose ... Pour le cas de Cassini, si on avait pas pu se servir d'un RTG il aurait peut être fallu un progrès de 4 a 5 décennies dans le domaine du photovoltaïque pour rendre possible une mission aussi distante du soleil ! Peut être + encore : Car on arrive a l'aube de 2020 et on envisage a peine a faire fonctionner une sonde lourde a hauteur de Jupiter ... Alors Saturne :roll:
Reste après aussi l'autre fait, c'est que la NASA a toujours tiré ce type de missions avec des lanceurs qui ont connu suffisamment de succès pour garantir qu'ils n'exploseront pas dans la troposphère (séquence d'ascension atmosphérique raisonnablement maitrisée avec les lanceurs choisis)
Argonaute- Messages : 325
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Les RTG sont conçus pour résister à la désintégration d'un lanceur au décollage, et évidemment à sa retombée sur le sol sans laisser s'échapper de radio-élément. Des tests de lâcher ont été faits depuis des ballons stratosphériques (parmi d'autres tests) pour vérifier leur résistance. Mieux que des boites noires en tout cas.
PS: sinon, qu'est-ce qu'il a ce format de page web ? Tu utilises bien un navigateur standard et le formulaire standard pour écrire ? Les espaces que tu fais à chaque début de phrase me font douter...
PS: sinon, qu'est-ce qu'il a ce format de page web ? Tu utilises bien un navigateur standard et le formulaire standard pour écrire ? Les espaces que tu fais à chaque début de phrase me font douter...
Argonaute a écrit:
Ce n'est pas si ridicule en soi, les risques sont quand même des milliers de fois + élevés qu'une pollution majeure après un incident de haut niveau dans une CNPE ... Et ça c'est un fait ... Et qu'en + le Pu238 est une saloperie radio-toxique des pires qui soit
Ce sont les manifestations avant les survols de la Terre que je voulais qualifier de ridicules.
David L.- Modérateur
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Argonaute a écrit:
Reste après aussi l'autre fait, c'est que la NASA a toujours tiré ce type de missions avec des lanceurs qui ont connu suffisamment de succès pour garantir qu'ils n'exploseront pas dans la troposphère (séquence d'ascension atmosphérique raisonnablement maitrisée avec les lanceurs choisis)
Oh que non... Cassini a été lancée par une Titan-IVB qui ne faisait à cette occasion (le 15 octobre 1997) que... son deuxième lancement !
Les nouveaux boosters latéraux SRMU avaient spectaculairement explosé en 1991 lors d'un essai au sol : https://www.youtube.com/watch?v=2VHJu_fKQZI
Au moment du lancement de Cassini, versions A et B cumulées, la Titan IV avait déjà connu un échec (le 2 août 1993) en 20 tirs, et elle en connaîtra un autre (court-circuit causé par un câblage déterioré), très photogénique moins d'un an plus tard, le 12 août 1998 !
Et encore un autre en 1999 de la version Titan-IV/Centaur utilisée pour ce tir.
Dans le genre horloge suisse, on fait mieux...
Titan IV a lancé Cassini tout simplement parce qu'il n'y avait pas d'autre lanceur disponible...
David L.- Modérateur
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Space Opera a écrit:Les RTG sont conçus pour résister à la désintégration d'un lanceur au décollage, et évidemment à sa retombée sur le sol sans laisser s'échapper de radio-élément. Des tests de lâcher ont été faits depuis des ballons stratosphériques (parmi d'autres tests) pour vérifier leur résistance. Mieux que des boites noires en tout cas.
PS: sinon, qu'est-ce qu'il a ce format de page web ? Tu utilises bien un navigateur standard et le formulaire standard pour écrire ? Les espaces que tu fais à chaque début de phrase me font douter...
Que le boitier résiste a la chute en elle même : Ok pourquoi pas ... A l'explosion d'un lanceur ? La par contre j'en crois pas un mot ... Pour moi du pipeau pour rassurer des quidams en urgence ...
Vu les températures en jeu et la violence de l'explosion, c'est prendre les gens pour des idiots ça
L'espace que je fais en début de phrase est volontaire, et par format j'entends la tronche de la page web en elle même (on se croirait en 97 aux balbutiements du net public, alors qu'elle a été faite en 2004 a une époque ou il y avait largement la possibilité de l'étoffer)
Argonaute- Messages : 325
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Les explosions de lanceur sont beaucoup moins destructices qu'on pourrait le croire. En général ils n'explosent pas d'ailleurs, c'est plus une combustion rapide des carburants sans grosse surpression. C'est d'ailleurs pour ça que la plupart des vaisseaux et satellites survivent très bien à l'explosion et qu'on garde le contact avec eux jusqu'à leur impact au sol, qui est beaucoup plus violent que la boule de feu du lanceur.
A l'explosion d'un lanceur ? La par contre j'en crois pas un mot ... Pour moi du pipeau pour rassurer des quidams en urgence ...
Vu les températures en jeu et la violence de l'explosion, c'est prendre les gens pour des idiots ça
La technologie utilisée dans le RTG permet de ne pas risquer une dispersion significative du Pu.
Il est noyé (donc réparti en plusieurs pastilles d'oxyde d'uranium) dans la matrice en céramique particulièrement résistante, en étant enveloppé de plusieurs couche protectrices (notamment en iridium) . Elle résiste bien à des chaleurs extrêmes et si elle se casse, ce n'est pas une réduction en poussière mais des morceaux non ingérables (le plutonium y reste piègé)
http://www.space4peace.org/ianus/npsm2.htm a écrit:First, the fuel is in the heat-resistant, ceramic form of plutonium dioxide, which reduces its chance of vaporizing in fire or reentry environments. This ceramic-form fuel is also highly insoluble, has a low chemical reactivity, and primarily fractures into large, non-respirable particles and chunks. These characteristics help to mitigate the potential health effects from accidents involving the release of this fuel.
Third, multiple layers of protective materials, including iridium capsules and high-strength graphite blocks, are used to protect the fuel and prevent its accidental release. Iridium is a metal that has a very high melting point and is strong, corrosion resistant and chemically compatible with plutonium dioxide. These characteristics make iridium useful for protecting and containing each fuel pellet. Graphite is used because it is lightweight and highly heat-resistant." [ESTEC]
On utilise la chaleur de la désintégration pour générer l'électricité (Effet Peltier) . C'est d'un rendement assez faible, c'est le prix a payer vu la technique (de précaution) utilisée.
http://tinyurl.com/q8cdsyp a écrit:
Il y a des anti-nucléaires primaires qui gesticulent dès que le mot est prononcé, sans trop savoir de quoi il s'agit. On peut certes émettre des craintes - justifiées parfois - sur certaines installations obsolètes après des décennies ou pouvant être soumises à des conditions exceptionnelles sans que cela ait été vraiment prévu, mais il est stupide de ne pas accepter des utilisations scientifiques qui sont maîtrisées avec les mesures de sécurité appropriées.
C'est le cas dans les utilisations médicales si le personnel est bien formé, et dans le cas du spatial le recours au nucléaire est la seule solution pour les missions très lointaines avec à la fois les RHU Radioisotope Heater Units (pour chauffer les instruments pendant le long voyage) et les RTG pour une alimentation d'une instrumentation que chacun souhaite performante (ne serait-ce que ceux qui veulent de belles images pour en faire des fonds d'écran :sage: )
Dernière édition par montmein69 le Lun 14 Sep 2015 - 11:19, édité 2 fois
montmein69- Donateur
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Argonaute a écrit:
Que le boitier résiste a la chute en elle même : Ok pourquoi pas ... A l'explosion d'un lanceur ? La par contre j'en crois pas un mot ... Pour moi du pipeau pour rassurer des quidams en urgence ...
Vu les températures en jeu et la violence de l'explosion, c'est prendre les gens pour des idiots ça
Quels faits, quels éléments te permettent d'affirmer ça ??? :scratch:
Faut-il te rappeler que plusieurs des astronautes de Challenger ont survécu à la désintégration de Challenger (réserve d'oxygène retrouvée activée). Par contre l'impact à la surface de l'océan scella leur sort.
La capsule Dragon CRS-7 ne fut pas détruite par l'explosion de Falcon-9 et aurait pu être récupérée si le programme de bord avait prévu cette éventualité et déclenché le parachute, ce qui sera fait pour les prochaines missions.
Donc...
David L.- Modérateur
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Argonaute a écrit:
L'espace que je fais en début de phrase est volontaire, et par format j'entends la tronche de la page web en elle même (on se croirait en 97 aux balbutiements du net public, alors qu'elle a été faite en 2004 a une époque ou il y avait largement la possibilité de l'étoffer)
La "tronche" de la page web, quelle importance ??? C'est le contenu qui compte, par le contenant.
Est-elle pratique ? Suffisamment, oui. Son apparence me va très bien.
L'intérêt de ce forum, ce sont notamment les contributions d'Elixir et Nikolas, avec des infos que tu ne trouves nulle part ailleurs autrement que dans la langue d'origine, et les contributions de nombreux autres membres, pondérées, réfléchies, étayées par des faits, objectives, et pas la tronche de la page...
David L.- Modérateur
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Argonaute a écrit:Space Opera a écrit:Les RTG sont conçus pour résister à la désintégration d'un lanceur au décollage, et évidemment à sa retombée sur le sol sans laisser s'échapper de radio-élément. Des tests de lâcher ont été faits depuis des ballons stratosphériques (parmi d'autres tests) pour vérifier leur résistance. Mieux que des boites noires en tout cas.
PS: sinon, qu'est-ce qu'il a ce format de page web ? Tu utilises bien un navigateur standard et le formulaire standard pour écrire ? Les espaces que tu fais à chaque début de phrase me font douter...
Que le boitier résiste a la chute en elle même : Ok pourquoi pas ... A l'explosion d'un lanceur ? La par contre j'en crois pas un mot ... Pour moi du pipeau pour rassurer des quidams en urgence ...
...
C'est déjà arrivé : échec du lancement d'un satellite météo Nimbus en 1968. Le RTG a été récupéré (par 100 m de fond dans l'océan) et réutilisé.
lambda0- Messages : 4879
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Argonaute a écrit: L'espace que je fais en début de phrase est volontaire (...)
Ah d'ac, c'est dans quel but ?
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Documents pour le FCS :
- Grand concours de pronostics SpaceX
Thierz- Admin
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Publication de l'ESA sur les études engagées pour le projet Europa Clipper pour l'orbiteur (CLEO) et le pénétrateur (CLEP) :
http://sci.esa.int/trs/56474-clipper-esa-orbiter-cleo-and-clipper-esa-penetrator-clep/
Pour les curieux, de nombreuses données intéressantes son disponibles. Les lanceurs envisagés sont le SLS et Atlas 5 551.
Bien qu'enthousiasmé par un tel projet et le regain d'intérêt scientifique que suscite Jupiter, je ne puis m'empêcher de noter la phrase suivante :
Il est vrai que si l'ESA a, à de multiples reprises, participé à des missions de sondes d'exploration d'envergure engagées par la NASA, l'inverse est tout bonnement fort difficile à faire avaler aux politiciens US qui sont au fait de la chose spatiale dans leur pays (cf. ExoMars).
Deux autres rapports d'étude de l'ESA sont donnés en lien dans la publication :
http://sci.esa.int/science-e/www/object/doc.cfm?fobjectid=56433
http://sci.esa.int/science-e/www/object/doc.cfm?fobjectid=56432
http://sci.esa.int/trs/56474-clipper-esa-orbiter-cleo-and-clipper-esa-penetrator-clep/
Pour les curieux, de nombreuses données intéressantes son disponibles. Les lanceurs envisagés sont le SLS et Atlas 5 551.
Bien qu'enthousiasmé par un tel projet et le regain d'intérêt scientifique que suscite Jupiter, je ne puis m'empêcher de noter la phrase suivante :
Following an ESA-NASA bilateral agreement, a mutual interest has been expressed for a contribution of ESA, as a junior partner, to NASA's Europa mission.
Il est vrai que si l'ESA a, à de multiples reprises, participé à des missions de sondes d'exploration d'envergure engagées par la NASA, l'inverse est tout bonnement fort difficile à faire avaler aux politiciens US qui sont au fait de la chose spatiale dans leur pays (cf. ExoMars).
Deux autres rapports d'étude de l'ESA sont donnés en lien dans la publication :
http://sci.esa.int/science-e/www/object/doc.cfm?fobjectid=56433
http://sci.esa.int/science-e/www/object/doc.cfm?fobjectid=56432
Invité- Invité
C'est "compréhensible" si on parle seulement de la participation pour quelques instruments fournis par l'ESA pour la mission Europa Clipper.
Mais encore faudrait-il ne pas oublier de signaler que l'ESA est le principal acteur/concepteur/financeur pour la mission JUICE vers Ganymède.
The ESA contribution could take one of several forms: a 250 kg spacecraft attached to NASA’s orbiter during launch and interplanetary transfer and released after the Jupiter Orbit Insertion (JOI) for close-up investigation of Io or Europa, with in-situ science, either environmental (a small orbiter performing Io (CLEO/I) or Europa (CLEO/E) flybys, possibly through plumes), or close sub-surface science (Europa penetrator (CLEP) and its carrier).
Mais encore faudrait-il ne pas oublier de signaler que l'ESA est le principal acteur/concepteur/financeur pour la mission JUICE vers Ganymède.
montmein69- Donateur
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On parle ici d'Europe Clipper, pas de JUICE... Il n'y a donc pas lieu de sous-entendre que j'aurais oublié de citer les pleins pouvoirs que possède l'ESA sur sa propre mission, ce n'est tout simplement pas le sujet. À part pour dire que, comme pour ExoMars, la NASA s'est désengagée du projet car elle n'en était pas le leader (sous couvert de contraintes budgétaires... avant de lancer in extremis ses programmes de rover martien 2020 et sa mission jovienne...) et que cela suit ma remarque précédente concernant l'invitation qu'elle a adressée à l'ESA, je ne vois pas ce que JUICE vient faire là-dedans.montmein69 a écrit:Mais encore faudrait-il ne pas oublier de signaler que l'ESA est le principal acteur/concepteur/financeur pour la mission JUICE vers Ganymède.
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