[USA] Firefly Aerospace

https://spacenews.com/firefly-hires-new-ceo-ahead-of-second-launch/

Firefly a annoncé le 1er septembre qu'elle avait engagé Bill Weber comme nouveau directeur général, avec effet immédiat.

Weber était auparavant président et directeur général de KeyW Corporation, une société d'opérations dans le cyberespace et de renseignement géospatial au service de la communauté de la sécurité nationale. Jacobs a acquis KeyW en 2019 pour 815 millions de dollars.

Avant KeyW, il a été cadre dans plusieurs autres entreprises soutenant le gouvernement fédéral en matière de sécurité nationale et de diplomatie, notamment XLA, Kaseman et GTSI Corporation. Il a également été l'un des partenaires fondateurs de First Light Acquisition Corporation, une société d'acquisition à vocation spéciale (SPAC) cherchant à fusionner avec une entreprise des marchés de l'aérospatiale et de la défense.

Visite du lanceur Alpha, par Everyday Astronaut :

https://twitter.com/jeff_foust/status/1623118631893712897

Bill Weber, de Firefly Aerospace, a déclaré lors d'une table ronde sur les petits lanceurs au #smallsatsymposium qu'ils se préparent à un lancement Alpha pour une mission spatiale réactive en mai ensuite, ils effectueront des lancements tous les deux mois.

https://twitter.com/mathsurmars/status/1629768924219817985

https://twitter.com/Bottlaeric/status/1635902955185471488

https://twitter.com/Bottlaeric/status/1635903467339251713

https://twitter.com/Capcominfo/status/1648762901006540822

Firefly Aerospace annonce l'acquisition de la société Spaceflight Inc.

https://twitter.com/Firefly_Space/status/1699044947008098478

Un contrat avec L3Harris vient d'être signé. Il s'agira de 3 missions sur le lanceur Alpha en 2026.

https://twitter.com/Firefly_Space/status/1701582549481574514

Firefly a reçu son troisième contrat CLPS  par la NASA pour fournir des services d'étalonnage des fréquences radio depuis l'orbite lunaire. Dans le cadre de la mission Blue Ghost 2, ces services permettront au radiotélescope LuSEE-Night de la NASA de mieux comprendre les origines de l'univers.
Ce contrat est de 18 millions de $.

https://www.youtube.com/watch?v=hr_WKjAUg_s

"Nous atterrissons avec la plateforme Blue Ghost sur la lune qui se posera aussi à l'avenir sur des corps interplanétaires inconnus à ce jour.
Alpha sera capable d'envoyer 1,4 tonne à Léo.
Alpha est sur le manifeste de vente jusqu'à la fin de l'année prochaine.
Il ne sera pas vendu au-delà de cette date car il ne veut pas concurrencer les fusées en papier en termes de prix.

"Le véhicule de lancement moyen a un nom, nous le promettons depuis un certain temps. Il arrive"
Le MLV est capable de mettre en LEO une charge de 16 à 17 tonnes, et l'on pense pouvoir augmenter cette capacité au fil du temps.
Le MLV sera réutilisable.
Le deuxième étage du MLV sera réutilisable : "Dans un premier temps, le premier étage sera réutilisé, mais à terme, le deuxième étage le sera également.
Antares 330 est la raisob qui a fait que MLV n'était pas réutilisable dès le départ.

Northrop n'a jamais parlé d'acheter Firefly.
Firefly a une chance très réelle de faire une introduction en bourse dans le futur.
Elle a obtenu 300 millions de dollars, elle pourrait essayer d'en obtenir davantage.

#FLTA004 nous voilà ! L'équipe Firefly a terminé avec succès les tests d'étage sur notre fusée Alpha lors de notre sprint de test le plus rapide à ce jour. Nous nous rendons maintenant à Vandenberg... restez à l'écoute pour plus de détails.

https://twitter.com/firefly_space/status/1717232318904258575

Notre moteur Miranda de développement est officiellement sur le banc d'essai. L'équipe a travaillé avec diligence pour atteindre cette étape et effectue les derniers préparatifs en vue de la première mise à feu. 

Une fois qualifiés, les 7 moteurs Miranda seront capables de produire 1,6 million de livres de poussée. Ils équiperont le premier étage d'Antares 330 et le lanceur de taille moyenne que nous développons conjointement avec Northrop Grumman.
Restez à l'écoute car nous nous apprêtons à allumer ce moteur !

En coulisses, notre équipe travaille d'arrache-pied au développement du matériel pour la première mission en orbite d'Elytra en 2024. Plus qu'un simple rendu, nous construisons Elytra en utilisant de nombreux composants de nos fusées et de nos atterrisseurs lunaires, notamment les structures en composite de carbone et les systèmes de propulsion.

Lors d'un panel qui a eu lieu lors de la Deutsche Bank Space Summit, Firefly a donné quelques informations:

Alpha sera rentable avec 8 à 12 lancements par an et ils veulent atteindre cette cadence de tir en 2025.
Le prochain lancement pour le lanceur Alpha aura lieu le mois prochain.
Le lanceur MVL sera rentable avec 6 lancements par an.
Le moteur Miranda effectuera un static fire dans les prochains jours.

Elytra est le nom d'un véhicule de transfert orbital. Première mission en 2024.

Titre : Firefly debuts Elytra orbital transfer vehicle line*, with first mission planned for 2024
https://tinyurl.com/y37j8v6c

A voir si chaque appareil lancé s'appellera aussi Elytra .... peut-être complété avec un numéro de série  ? 

*line c'est pour désigner une chaine de fabrication d'un modèle ? ou désigner une "famille" de véhicules de transfert orbital qui évoluerait ?

montmein69 a écrit:Elytra est le nom d'un véhicule de transfert orbital. Première mission en 2024.

Titre : Firefly debuts Elytra orbital transfer vehicle line*, with first mission planned for 2024
https://tinyurl.com/y37j8v6c

A voir si chaque appareil lancé s'appellera aussi Elytra .... peut-être complété avec un numéro de série  ? 

*line c'est pour désigner une chaine de fabrication d'un modèle ? ou désigner  une "famille" de véhicules de transfert orbital qui évoluerait ?

Je pense que une chaine de fabrication mais il y aura plusieurs modèles à l'avenir.

https://spacenews.com/firefly-conducts-first-miranda-engine-test/

Firefly Aerospace a allumé pour la première fois son moteur kerolox Miranda, à 65% de la poussée.
Un exemple assez intéressant de développement rapide puisque du développement au banc de test, il n’y a eu que 12 mois.
Pour rappel le moteur Miranda est censé propulser le lanceur Antares 330, issu de la coopération entre Northrop Grumman et Firefly dans le but de remplacer les composants russes présents sur l’ancienne version (premier lancement prévu à la mi-2025) .
Ce moteur est aussi censé propulser un tout nouveau lanceur : le MLV, développé conjointement par les deux entreprises et avec un premier lancement prévu fin 2025.

montmein69 a écrit:Elytra est le nom d'un véhicule de transfert orbital. Première mission en 2024.

Titre : Firefly debuts Elytra orbital transfer vehicle line*, with first mission planned for 2024
https://tinyurl.com/y37j8v6c

A voir si chaque appareil lancé s'appellera aussi Elytra .... peut-être complété avec un numéro de série  ? 

*line c'est pour désigner une chaine de fabrication d'un modèle ? ou désigner  une "famille" de véhicules de transfert orbital qui évoluerait ?

C'est une famille, tous les détails sont sur cette page : https://fireflyspace.com/elytra/

Merci pour le lien.  
Les "familles" de véhicules de transfert orbital et au-delà :

https://payloadspace.com/firefly-doubles-its-footprint-and-charts-a-course-for-launch-land-orbit/


Au cœur de la région des ranchs du Texas, Firefly Aerospace adopte l'esprit de pionnier et de bricolage de la frontière. 

La société a organisé hier une cérémonie d'inauguration pour célébrer l'agrandissement de son usine de production de fusées, dont la superficie est passée de 92 000 à 207 000 pieds carrés, afin de soutenir ses initiatives "lancement, atterrissage, orbite". Firefly, qui est surtout connue pour sa fusée Alpha, prévoit d'introduire trois véhicules de nouvelle génération au cours des 24 prochains mois afin de couvrir les trois facettes du voyage spatial.

Mercredi, Payload a pu jeter un coup d'œil dans les nouveaux locaux, où l'avenir de Firefly était en pleine lumière.

Dans un bâtiment, les ingénieurs peaufinaient le moteur Miranda de nouvelle génération de la société. Une courte promenade jusqu'au bâtiment suivant a permis de découvrir la construction de la nouvelle fusée Medium Launch Vehicle/Antares 330. À proximité, le vaisseau spatial Elytra était en cours de développement et, un peu plus loin, les ingénieurs mettaient la dernière main à l'atterrisseur lunaire Blue Ghost.

Développer simultanément trois nouveaux véhicules n'est pas une tâche facile, d'autant plus que la société reste concentrée sur l'augmentation de la cadence de lancement de sa fusée Alpha, qu'elle prévoit de lancer quatre fois cette année et six à huit fois en 2025. Mais c'est ainsi que fonctionne le Ranch des fusées.

Northrop Grumman s'est associé à Firefly en 2022 pour co-développer le véhicule Antares 330, qui remplace la fusée Antares 230 à moteur russe. Firefly construit le premier étage (y compris sept moteurs Miranda), et Northrop contribuera à l'étage supérieur et à l'avionique. Le premier étage sera également utilisé pour la fusée Medium Launch Vehicle (MLV) développée conjointement. 

"Ce partenariat est l'une des choses monumentales qui ont changé la trajectoire de cette entreprise", a déclaré Bill Weber, directeur de Firefly, lors de la cérémonie d'hier. "Nous nous sommes dit qu'il fallait prendre le meilleur de l'espace mature et l'associer à l'innovation de l'espace nouveau".

Le développement de la nouvelle fusée progresse rapidement et son premier vol est prévu pour 2025.

Le véhicule sera capable de transporter 16 000 kg vers l'orbite terrestre basse.
Firefly met à l'échelle l'architecture Alpha pour construire un lanceur plus grand.
Firefly a construit son moteur Miranda (230 000 livres de poussée) en un peu plus d'un an et a réalisé un essai à chaud fin 2023. 
Réutilisation : Firefly prévoit d'intégrer à terme la réutilisation du premier étage dans son MLV. "Quiconque arrive sur ce marché sans que la réutilisation ne figure sur sa feuille de route est un programme voué à l'échec", a déclaré Adam Oakes, vice-président de Firefly chargé des véhicules de lancement. Cependant, l'entreprise ne veut pas faire de promesses excessives et ne pas tenir ses promesses, et a choisi de faire la démonstration d'un produit non réutilisable MVP avant de concevoir le véhicule pour qu'il soit réutilisable.

Firefly a obtenu plus de 230 millions de dollars de contrats CLPS de la NASA pour la construction de deux atterrisseurs Blue Ghost destinés à la livraison de charges utiles sur la Lune. Dans les installations de Firefly, Blue Ghost 1 - dont le lancement est prévu cette année - était en pleine phase de préparation, les ingénieurs de Honeybee Robotics intégrant leur charge utile sur le véhicule. 

Firefly tire les leçons de Peregrine 1 et IM-1, qui ont déjà effectué leurs voyages lunaires soutenus par la SPLC cette année avec un succès mitigé, afin d'éviter de reproduire les mêmes erreurs. Il s'agit notamment de revérifier les instruments similaires et d'ajuster les systèmes lorsque cela est possible. En outre, après le lancement, la société passera du temps sur une orbite terrestre très elliptique pour vérifier ses systèmes et résoudre les problèmes éventuels avant de se rendre sur la Lune.

A son Rocket Ranch de Briggs, Firefly a retiré Elytra de son banc d'essai où le véhicule a passé une qualification de charge statique, supportant une force de près de 10.2 t : 

Essai du moteur Miranda.

La Defense Innovation Unit (DIU) a annoncé le 21 mars qu'elle avait signé un accord avec Firefly Aerospace pour étudier l'utilisation potentielle du véhicule orbital Elytra de la société pour des missions au-delà de l'orbite terrestre géosynchrone.

L'unité de technologie commerciale du Pentagone a attribué à Firefly un contrat d'étude qui, une fois achevé, pourrait déboucher sur deux missions de démonstration en vol dans la région située entre l'orbite géosynchrone et la lune, connue sous le nom d'espace cislunaire.

Le contrat soutient le projet Sinequone du DIU qui vise à fournir un accès rentable et réactif à l'espace cislunaire par le biais de services de lancement et de transfert orbital. 

"Le ministère de la Défense doit être prêt à favoriser une croissance commerciale et civile sûre et sécurisée dans cette région", a déclaré DIU à propos de l'espace cislunaire. 

Créé en 2015, le DIU sert de pont entre le ministère de la défense et le secteur technologique commercial. Le projet avec Firefly fait suite à un autre projet de logistique spatiale que DIU a annoncé le 20 mars.

Le projet Sinequone du DIU étudie l'utilisation de systèmes commerciaux de lancement et de transfert orbital pour acheminer des capacités et des biens vers une ou plusieurs orbites dans l'espace cislunaire.  En réponse à l'appel d'offres Sinequone lancé en 2022, le DIU a reçu 112 propositions de solutions de la part de 94 entreprises, a déclaré Nathan Gapp, responsable du programme DIU. 

L'accord avec Firefly "permettra au gouvernement d'évaluer la faisabilité technique et l'efficacité opérationnelle des capacités de lancement et de livraison de la société", a déclaré M. Gapp. "La démonstration se concentrera sur l'application réussie de la technologie et des méthodologies combinées du véhicule de lancement et du véhicule de transfert d'orbite pour atteindre l'objectif du gouvernement de livrer les premiers véhicules spatiaux en orbite dans les 18 mois suivant l'approbation de l'opération.

Dans le cadre de ce contrat, Firefly livrera, après l'étude initiale, de trois à six véhicules orbitaux pour un ou plusieurs lancements vers des orbites dans l'espace cislunaire, dans le but de réduire le délai de livraison pour chaque mission ultérieure.

Firefly est également sous contrat avec le National Reconnaissance Office pour une mission de déploiement de petites charges utiles à partir du véhicule orbital Elytra.

Le lanceur privé de petits satellites Firefly a signé un nouveau contrat important avec l'entreprise Lockheed Martin, spécialisée dans l'aérospatiale et la défense. Selon l'accord annoncé le 5 juin, Firefly fournira à Lockheed Martin jusqu'à 25 lancements dédiés à bord de sa fusée Alpha jusqu'en 2029.

L'accord comprend 15 réservations fermes de lancement, ainsi que des options pour 10 missions supplémentaires. Les charges utiles de Lockheed Martin seront déployées en orbite terrestre basse à partir des bases de lancement de Firefly situées sur les deux côtes américaines. La première de ces missions devrait avoir lieu dans le courant de l'année à l'occasion du sixième vol de la fusée Alpha de Firefly, qui décollera de la base spatiale de Vandenberg en Californie.

Le prochain lancement prévu de Firefly est une mission de la NASA dans le cadre du programme Venture Class Launch Services Demonstration de l'agence.

L'accord avec Firefly « diversifie notre accès à l'espace », a déclaré Bob Behnken, directeur du programme Ignite Technology Acceleration de Lockheed Martin. La société prévoit de financer une série de missions spatiales de petits satellites pour démontrer les technologies qu'elle commercialise auprès des clients du gouvernement américain. La valeur de l'accord n'a pas été divulguée. 

Le contrat conclu avec Firefly prévoit des services d'appel rapide, notamment le transport de la coiffe de la charge utile jusqu'au pas de tir, son accouplement à la fusée Alpha et le lancement dans les heures qui suivent les derniers préparatifs.

Le nouveau contrat de Lockheed intervient quelques mois seulement après une anomalie de mission impliquant l'une des charges utiles du géant de l'aérospatiale lors d'un précédent lancement de Firefly. En décembre 2023, la fusée Alpha de Firefly a connu un problème d'étage supérieur qui a laissé une charge utile de démonstration technologique de Lockheed Martin de 300 livres sur la mauvaise orbite.

L'engin spatial, une antenne électroniquement orientable à bord d'un satellite Terran Orbital, s'est retrouvé sur une orbite beaucoup plus basse que prévu en raison de l'incident survenu lors du lancement du 22 décembre. Cependant, Lockheed Martin a déclaré que sa charge utile avait finalement « dépassé nos attentes et atteint avec succès tous les objectifs primaires de la mission » malgré l'insertion orbitale imprévue.

En 2021, Lockheed Martin a signé un accord pour lancer jusqu'à 58 charges utiles avec ABL Space, un lanceur de petits satellites dans lequel Lockheed Martin a fait un investissement stratégique. La première tentative de lancement d'ABL a échoué et la société se prépare à réessayer.

Lockheed Martin a déclaré que la société avait l'intention de continuer à travailler avec ABL.

Firefly lancera également son lanceur Alpha depuis le pas de tir 0A de Wallops Island.

https://twitter.com/NASASpaceflight/status/1805237062204788984