[Film] First man - Biopic sur Neil Armstrong (17.10.18)
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Ceci n'ayant pas totalement rien à voir avec cela, j'ai mis en ligne sur Face Book et sur mon blog un article qui rappelle l’existence de Margaret Hamilton, la jeune femme qui a programmé les ordinateurs du CM et du LM et particulièrement d'Apollo-11. Son histoire qui englobe même le fameux incident de son ordinateur (LM) saturé pendant l'approche finale n'a jamais amené l'équipage a reprendre les commandes (sauf l'épisode du cratère qui est vraie). Elle a bien expliqué que c'est elle qui avait donné la priorité au programme de poser contre tout autres interruptions venues d'ailleurs (radar altimétrique). C'est drôle je n'avais pas pensé au film sur Neil et j'ai mis en ligne ce bref article il y a cinq jours. Vous pouvez le voir à cet URL :
http://astro-notes.org/memo/Hamilton/Douce%20Margaret.pdf
http://astro-notes.org/memo/Hamilton/Douce%20Margaret.pdf
Astro-notes a écrit:Ceci n'ayant pas totalement rien à voir avec cela, j'ai mis en ligne sur Face Book et sur mon blog un article qui rappelle l’existence de Margaret Hamilton, la jeune femme qui a programmé les ordinateurs du CM et du LM et particulièrement d'Apollo-11. Son histoire qui englobe même le fameux incident de son ordinateur (LM) saturé pendant l'approche finale n'a jamais amené l'équipage a reprendre les commandes (sauf l'épisode du cratère qui est vraie). Elle a bien expliqué que c'est elle qui avait donné la priorité au programme de poser contre tout autres interruptions venues d'ailleurs (radar altimétrique). C'est drôle je n'avais pas pensé au film sur Neil et j'ai mis en ligne ce bref article il y a cinq jours. Vous pouvez le voir à cet URL :
http://astro-notes.org/memo/Hamilton/Douce%20Margaret.pdf
Le Président Obama lui a remis la médaille de la liberté, (Presidential Medal of Freedom), la plus haute distinction civile des Etats-Unis, le 22 novembre 2016 :
Vue ce soir ! je me suis régaler ! :hot: (sauf pour ce pauvre Buz qui n'est vraiment pas mis a son avantage... :()
moonvie1- Messages : 149
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Astro-notes a écrit:Ceci n'ayant pas totalement … cet URL :
[url=http://astro-notes.org/memo/Hamilton/Douce Margaret.pdf]http://astro-notes.org/memo/Hamilton/Douce%20Margaret.pdf[/url]
Dis moi Astro-notes dans ton article tu parles de liaison radio numérique...
Peux tu développer s'il te plait le principe de fonctionnement?
Attention Apolloman.
A part les communications filaires (metal, fibre optique, bus) qui sont authentiquement numérique (des uns et des zéros) toutes les autres communications entre ordinateurs sont en signaux numériques codés ou pas et modulés en analogique (modem modulateur démodulateur) on a tous ça dans nos smartphones, la liaison ne peut être qu'analogique pour les grandes distances. Si fait que les signaux radio étaient guère plus complexes que le radio-Fax ou même la radio-Télétype, mais grace à une grande bande passante radio, le débit était très supérieur à ce que l'on trouvait couramment sur Terre. Si besoin de plus, passe en mp.
A part les communications filaires (metal, fibre optique, bus) qui sont authentiquement numérique (des uns et des zéros) toutes les autres communications entre ordinateurs sont en signaux numériques codés ou pas et modulés en analogique (modem modulateur démodulateur) on a tous ça dans nos smartphones, la liaison ne peut être qu'analogique pour les grandes distances. Si fait que les signaux radio étaient guère plus complexes que le radio-Fax ou même la radio-Télétype, mais grace à une grande bande passante radio, le débit était très supérieur à ce que l'on trouvait couramment sur Terre. Si besoin de plus, passe en mp.
Astro-notes a écrit:Attention Apolloman.
A part les communications filaires (metal, fibre optique, bus) qui sont authentiquement numérique (des uns et des zéros) toutes les autres communications entre ordinateurs sont en signaux numériques codés ou pas et modulés en analogique (modem modulateur démodulateur) on a tous ça dans nos smartphones, la liaison ne peut être qu'analogique pour les grandes distances. Si fait que les signaux radio étaient guère plus complexes que le radio-Fax ou même la radio-Télétype, mais grace à une grande bande passante radio, le débit était très supérieur à ce que l'on trouvait couramment sur Terre. Si besoin de plus, passe en mp.
Plus, voir mp
Merci par avance ;)
Pour l'histoire des drapeaux américains plantés sur la Lune, aujourd'hui on s'en fout un peu, ils sont tous devenus blanc.
Sinon, je viens de voir le film.
Sinon, je viens de voir le film.
- Spoiler:
- Bon film dans l'ensemble.
J'aurai aimé que l'on parle d'Apollo 7, 1ère mission habitée du programme après le drame Apollo 1.
Techniquement, le bruitage des décollages avec les vibrations sont une horreur, heureusement que ca ne s'est pas comme ça, on aurait mis en orbite que des débris !
Mon héroïne :amour: Vraiment une artiste du code !Astro-notes a écrit:Ceci n'ayant pas totalement rien à voir avec cela, j'ai mis en ligne sur Face Book et sur mon blog un article qui rappelle l’existence de Margaret Hamilton, ...
Mince, mon mythe s'effondre... Et moi qui croyait qu'on avait affaire à des courants électriques, ondes lumineuses (dans la fibre donc signal électromagnétique mais dans le visible), flux d'électrons et de photons analogiques ;)Astro-notes a écrit:Attention Apolloman.
A part les communications filaires (metal, fibre optique, bus) qui sont authentiquement numérique (des uns et des zéros)...
Comment on va bien pouvoir faire avec l'ordinateur quantique s'il faut mettre tous ces 0 et 1 au niveau du spin de l'électron (moment cinétique intrinsèquement analogique) ?
C'a y est j'au vu le film et à part la dramatisation faite par le bruit et les vibrations, j'ai trouvé le film excellent. Heu, heureusement que les séquences vidéo prises dans le vaisseau Soyouz nous rassurent quand aux secousses et au bruit. C'est plus calme.
Kostya, l'ordinateur quantique ! tu pousses le photon un peu loin ! Sur l'autre fil concernant l'IA alors là, toi et aldebaran : :ven:
Kostya, l'ordinateur quantique ! tu pousses le photon un peu loin ! Sur l'autre fil concernant l'IA alors là, toi et aldebaran : :ven:
Bon film, sans que je sois bouleversé. Globalement, c'est intéressant de mettre l'accent sur les humains derrière les programmes et notamment la famille Armstrong.
Le choix de filmer beaucoup depuis l'intérieur des capsules / module lunaire est intéressant, on sent un peu ce que l'expérience doit être (vibrations mises à part).
La scène de l'arrivée du LM à la surface lunaire est plutôt bien faite, bien qu'un peu dramatisée. Et je ne crois qu'on ait déjà vu le "premier pas" à la première personne. En faisant des recherches sur la scène du bracelet (désolé spoiler), j'ai appris qu'Armonstrong aurait eu 10 minutes seul à la surface, sans communications - moment de recueillement ?
Pour le reste, très bon jeu d'acteurs, notamment Gosling et Claire Foy (qui joue Janet, sa femme).
Le choix de filmer beaucoup depuis l'intérieur des capsules / module lunaire est intéressant, on sent un peu ce que l'expérience doit être (vibrations mises à part).
La scène de l'arrivée du LM à la surface lunaire est plutôt bien faite, bien qu'un peu dramatisée. Et je ne crois qu'on ait déjà vu le "premier pas" à la première personne. En faisant des recherches sur la scène du bracelet (désolé spoiler), j'ai appris qu'Armonstrong aurait eu 10 minutes seul à la surface, sans communications - moment de recueillement ?
Pour le reste, très bon jeu d'acteurs, notamment Gosling et Claire Foy (qui joue Janet, sa femme).
ReusableFan- Messages : 1378
Inscrit le : 15/07/2017
Age : 42
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moi aussi j'ai été le voir (ce WE)
il y a 2-3 trucs qui m'ont un peu étonné
-1- le personnage de buzz Aldrin :
le réalisateur le fait presque passer pour un crétin pompeux
-2- le caractère "particulier" du Neil Amstrong presenter par l'acteur :
c'est un grand "taiseux" certes, un peut introverti peut être , mais là Ryan Golsing nous présente un gars limite "autiste"
-3- sur les phases "vol" (X15, Gemini, Appollo) les vibrations sont un tout petit peut exagéré
-4- le décollage de la Saturn V : ils ont pas accéléré les 5 première secondes ????? (mais là je chipote)
mais ce qui ma le plus dérangé, c'est la réalisation :
-1- cadrer les scènes de dialogues aussi proche des acteurs ; résultat la camera bouge sans cesse, pour suivre le jeux des acteurs
-2- cadrer certaines scènes a moins de 5 cm des yeux de l'acteur .... (on peu même pas lui compter les poils de nez, le nez est hors champs)
reste que pour des passionné (et même les non passionné d’espace et de la conquête spatiale) c'est malgré tous un beau film
ps: combien de temps il faudra aux tenants de la thèse "conspi" pour piquer des scènes de ce film comme preuve de leurs élucubrations ????
il y a 2-3 trucs qui m'ont un peu étonné
-1- le personnage de buzz Aldrin :
le réalisateur le fait presque passer pour un crétin pompeux
-2- le caractère "particulier" du Neil Amstrong presenter par l'acteur :
c'est un grand "taiseux" certes, un peut introverti peut être , mais là Ryan Golsing nous présente un gars limite "autiste"
-3- sur les phases "vol" (X15, Gemini, Appollo) les vibrations sont un tout petit peut exagéré
-4- le décollage de la Saturn V : ils ont pas accéléré les 5 première secondes ????? (mais là je chipote)
mais ce qui ma le plus dérangé, c'est la réalisation :
-1- cadrer les scènes de dialogues aussi proche des acteurs ; résultat la camera bouge sans cesse, pour suivre le jeux des acteurs
-2- cadrer certaines scènes a moins de 5 cm des yeux de l'acteur .... (on peu même pas lui compter les poils de nez, le nez est hors champs)
reste que pour des passionné (et même les non passionné d’espace et de la conquête spatiale) c'est malgré tous un beau film
ps: combien de temps il faudra aux tenants de la thèse "conspi" pour piquer des scènes de ce film comme preuve de leurs élucubrations ????
peronik- Messages : 640
Inscrit le : 01/04/2008
Age : 53
Localisation : region parisienne
J'ai vu le film ce week-end. Film nul, à jeter, immense espoir déçu.
En premier lieu, bien qu'on ne puisse pas complètement le lui reprocher, le film s'appesantit essentiellement sur Neil et sa femme Jane, avec en fond la perte de leur enfant... Le programme spatial, et les missions spatiales, et mêmes les relations entre astronautes, sont quasiment zappées, ne représentant pas plus de 30mn sur un film de 2h20.
Ensuite, à ma grande surprise, en 2018, le film arrive à faire des effets visuels, et une reconstitution, non seulement inférieurs à Apollo 13 (1995), mais carrément inférieurs à 2001 (1968) !
Aucune scène spatiale n'est réaliste : la vitesse des mouvements n'ai jamais respectée (tout semble accéléré). L'approche Lunaire relève de Tintin sur la Lune, montrant une espèce de relief escarpé avec des falaises, alors qu'ils se sont posés dans la zone la plus plate qu'on puisse trouver, sans relief à 100 km à la ronde.
De même toutes les images vibrent à l'excès (pour cacher la misère ?) alors que les vidéos prises à bord des LEM montrent au contraire un engin particulièrement stable et calme (à la descente comme à la remontée).
Enfin, comme on le voyait bien dans Apollo 13, l'intérieur des capsules est très lumineux et bien éclairé (non seulement toute la planche de bord est éclairée par des dispositifs électroluminescents, mais on y trouvait en plus des tubes fluo) : le film nous montre des capsules dans le noir intégral, avec une planche de bord obscures, avec une vague lumière jaune, rappelant des compteurs de voiture des années 30.
Autre horreur, après les plans fixes des années 60, puis la steadycam des années 80, place à la prise de vue "au smartphone à bout de bras", voir "au télé, à bout de bras", avec une image constamment tremblante, qui donne carrément le mal de mer. Sans compter une quantité de plans extrêmement serrés, empêchant d'appréhender l'environnement...
Enfin, pour couronner le tout, le jeu d'acteur est nul, la direction d'acteurs est nulle, et la mise en scène est nulle. En aparté, bien que ce soit subjectif, les acteurs ne sont non seulement pas du tout ressemblants, mais en plus carrément tous laids, à croire que c'est une volonté délibérée (alors que les astronautes du programme Apollo étaient plutôt beaux à l'air intelligents).
Le réalisateur s'est pris pour un artiste, enchainant des jeux de profondeur de champs, des contre-jours, des clairs-obscurs, etc, sans aucun intérêt. Mais en oubliant au passage toute tentative de faire passer des émotions, de la tensions... et en jetant aux orties toute notion de rythme.
Forcément, le film savait qu'il allait se retrouver comparé à Apollo 13... et la comparaison est catastrophique : Apollo 13 avait su trouver des acteurs de talent, ressemblant à leurs personnages, offrant un rythme soutenu, faisant passer les tensions, les craintes, et soutenu par une musique particulièrement réussie, avec un montage clair, des scènes spatiales magnifiques, et une grande partie du film en apesanteur.
Mais n'est pas Ron Howard qui veut.
Et puis, évidement une catastrophe se devant d'être totale, la BO est probablement la pire que j'ai jamais entendu dans un film.
En premier lieu, bien qu'on ne puisse pas complètement le lui reprocher, le film s'appesantit essentiellement sur Neil et sa femme Jane, avec en fond la perte de leur enfant... Le programme spatial, et les missions spatiales, et mêmes les relations entre astronautes, sont quasiment zappées, ne représentant pas plus de 30mn sur un film de 2h20.
Ensuite, à ma grande surprise, en 2018, le film arrive à faire des effets visuels, et une reconstitution, non seulement inférieurs à Apollo 13 (1995), mais carrément inférieurs à 2001 (1968) !
Aucune scène spatiale n'est réaliste : la vitesse des mouvements n'ai jamais respectée (tout semble accéléré). L'approche Lunaire relève de Tintin sur la Lune, montrant une espèce de relief escarpé avec des falaises, alors qu'ils se sont posés dans la zone la plus plate qu'on puisse trouver, sans relief à 100 km à la ronde.
De même toutes les images vibrent à l'excès (pour cacher la misère ?) alors que les vidéos prises à bord des LEM montrent au contraire un engin particulièrement stable et calme (à la descente comme à la remontée).
Enfin, comme on le voyait bien dans Apollo 13, l'intérieur des capsules est très lumineux et bien éclairé (non seulement toute la planche de bord est éclairée par des dispositifs électroluminescents, mais on y trouvait en plus des tubes fluo) : le film nous montre des capsules dans le noir intégral, avec une planche de bord obscures, avec une vague lumière jaune, rappelant des compteurs de voiture des années 30.
Autre horreur, après les plans fixes des années 60, puis la steadycam des années 80, place à la prise de vue "au smartphone à bout de bras", voir "au télé, à bout de bras", avec une image constamment tremblante, qui donne carrément le mal de mer. Sans compter une quantité de plans extrêmement serrés, empêchant d'appréhender l'environnement...
Enfin, pour couronner le tout, le jeu d'acteur est nul, la direction d'acteurs est nulle, et la mise en scène est nulle. En aparté, bien que ce soit subjectif, les acteurs ne sont non seulement pas du tout ressemblants, mais en plus carrément tous laids, à croire que c'est une volonté délibérée (alors que les astronautes du programme Apollo étaient plutôt beaux à l'air intelligents).
Le réalisateur s'est pris pour un artiste, enchainant des jeux de profondeur de champs, des contre-jours, des clairs-obscurs, etc, sans aucun intérêt. Mais en oubliant au passage toute tentative de faire passer des émotions, de la tensions... et en jetant aux orties toute notion de rythme.
Forcément, le film savait qu'il allait se retrouver comparé à Apollo 13... et la comparaison est catastrophique : Apollo 13 avait su trouver des acteurs de talent, ressemblant à leurs personnages, offrant un rythme soutenu, faisant passer les tensions, les craintes, et soutenu par une musique particulièrement réussie, avec un montage clair, des scènes spatiales magnifiques, et une grande partie du film en apesanteur.
Mais n'est pas Ron Howard qui veut.
Et puis, évidement une catastrophe se devant d'être totale, la BO est probablement la pire que j'ai jamais entendu dans un film.
Akwa... tu es sûr d'avoir vu le bon film, car je trouve un poil exagéré de ne rien trouver de bon au film que moi jai trouvé excellent, mais parce que peut être parce que je me suis placé loin du point de vue historique.
Ce sont les souvenirs de Neil Armstrong, tels qu'ils les a racontés à James Hansen pour le livre du même nom, et je pense que Damien Chazelle a essayé de retranscrire ces souvenirs et non une réalité historique.
Ce sont les souvenirs de Neil Armstrong, tels qu'ils les a racontés à James Hansen pour le livre du même nom, et je pense que Damien Chazelle a essayé de retranscrire ces souvenirs et non une réalité historique.
Hayabusa2015- Messages : 651
Inscrit le : 26/04/2015
Age : 29
Localisation : Paris
peronik a écrit:moi aussi j'ai été le voir (ce WE)
il y a 2-3 trucs qui m'ont un peu étonné
-1- le personnage de buzz Aldrin :
le réalisateur le fait presque passer pour un crétin pompeux
-2- le caractère "particulier" du Neil Amstrong presenter par l'acteur :
c'est un grand "taiseux" certes, un peut introverti peut être , mais là Ryan Golsing nous présente un gars limite "autiste"
-3- sur les phases "vol" (X15, Gemini, Appollo) les vibrations sont un tout petit peut exagéré
-4- le décollage de la Saturn V : ils ont pas accéléré les 5 première secondes ????? (mais là je chipote)
mais ce qui ma le plus dérangé, c'est la réalisation :
-1- cadrer les scènes de dialogues aussi proche des acteurs ; résultat la camera bouge sans cesse, pour suivre le jeux des acteurs
-2- cadrer certaines scènes a moins de 5 cm des yeux de l'acteur .... (on peu même pas lui compter les poils de nez, le nez est hors champs)
reste que pour des passionné (et même les non passionné d’espace et de la conquête spatiale) c'est malgré tous un beau film
ps: combien de temps il faudra aux tenants de la thèse "conspi" pour piquer des scènes de ce film comme preuve de leurs élucubrations ????
Tu es trop gentil. Tous les points que tu soulèves sont un véritable scandale, faisant de ce film une horreur irrécupérable.
Oui, toutes les scènes spatiales sont accélérées x10. Que ce soit la mise en toupie de Gemini, le décollage de SAturn V, l'accostage et l'extraction du LEM, l'allunissage, etc.
Les vibrations sont multipliées par 50, partout. Alors que le LEM a toujours été décrit comme totalement silencieux et stable.
Les scènes du X-15 sont honteuses pour 2018 !!! Vu la proximité des nuages, les scènes n'ont pas été tournées à plus de 6000m au lieu de 100 km ! Et le X-15 n'a jamasi rasé de montage en se posant (il se posait sur le grand lac salé, sur une immense étendue parfaitement plate).
Atterrissage du X-15 : https://www.youtube.com/watch?v=RAjykpFrWgk et https://www.youtube.com/watch?v=8MF9BqYLNdw
LE cadrage, les plans au télé, l'image mouvante, mais c'est honteux, c'est juste horrible. Je préférerai une image floue que ça.
Dernière édition par Akwa le Lun 22 Oct 2018 - 16:17, édité 1 fois
Hayabusa2015 a écrit:Akwa... tu es sûr d'avoir vu le bon film, car je trouve un poil exagéré de ne rien trouver de bon au film que moi jai trouvé excellent, mais parce que peut être parce que je me suis placé loin du point de vue historique.
Ce sont les souvenirs de Neil Armstrong, tels qu'ils les a racontés à James Hansen pour le livre du même nom, et je pense que Damien Chazelle a essayé de retranscrire ces souvenirs et non une réalité historique.
Le scénario, que je n'ai pas vraiment critiqué, pourrait être intéressant. DOnc le livre de James Hansen.
Mis entre les mains de Ron Howard, ou de Spielberg, ça aurait probablement donné quelque chose de bien.
Malheureusement, il faut être honnête, lucide, sans hypocrisie, même à contre courant : Chazelle est nul. Vraiment nul, au dessous de tout. Même au dessous d'un réalisateur de Sitcom.
Honnêtement, comment peut-on faire un film sur Armstrong, sur le premier alunissage, sans faire passer aucune tension, aucun sentiment !? Dieu sait s'il y en avait pourtant. De même, les disparitions d'autres astronautes se font sans qu'on ne soit touché aucunement.
Certes la musique n'aide pas le film (j'irai jusqu'à dire qu'elle l'handicape lourdement), mais là, il faut hélas se rendre à l'évidence : Chazelle n'a aucun talent (en tout cas, pas plus que nous, spectateurs).
Plus généralement, lorsqu'on porte au pinacle un réalisateur sorti de nulle part, au bagage très maigre ou bancal, c'est généralement suspect. (Pareil pour Rian Johnson, Colin Trevorrow, ou même Nolan par exemple, enfin bref une large brochette des réalisateurs "actuels", d'une vanité infinie, n’hésitant pas à se comparer à Kubrick, mais du niveau de Ed Wood).
Dernière édition par Akwa le Lun 22 Oct 2018 - 16:59, édité 1 fois
Reste à savoir pourquoi c'est ce réalisateur qui a été choisi... :lolnasa: . Il n'y avait personne d'autre pour un tel sujet ?
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Ripley a écrit:Reste à savoir pourquoi c'est ce réalisateur qui a été choisi... :lolnasa: . Il n'y avait personne d'autre pour un tel sujet ?
C'est le problème, comme je disais dans mon message précédent. Chazelle EST le problème. Son choix d'acteurs, sa direction, sa mise en scène, ses choix esthétique... Une montagne de vacuité et d'orgueil.
Hé bien, Akwa, pour l'éreinter, tu l'as éreinté ! Je crois que nous sommes d'accord pour le bruit et les vibrations, Chazelle aurait du mettre un bémol. Car des les films pris au moment du lancement des Soyouz, même en phase propulsion c'est relativement calme. Mais pour le scénario je n'ai rien à redire, je savais le sujet et je n'ai pas été déçu.
Akwa a écrit:
Mis entre les mains de Ron Howard, ou de Spielberg, ça aurait probablement donné quelque chose de bien.
Le film a (entre autres) été produit par Spielberg
Après concernant les plans rapprochés ça tient plutôt du choix du réalisateur (choix artistique on va dire). Donc ça ne m'a dérangé plus que ça.
Par contre effectivement les vibrations exagérées c'était parfois un peu lourd...
Cela reste au final un film plaisant à voir pour moi, mais je comprend qu'il puisse décevoir.
Spoutnik51- Messages : 319
Inscrit le : 14/11/2011
Age : 30
Localisation : marne
Ripley a écrit:Reste à savoir pourquoi c'est ce réalisateur qui a été choisi... :lolnasa: . Il n'y avait personne d'autre pour un tel sujet ?
il a été choisi tout simplement parce que il a réalisé l'excellent LALALAND avec déjà Ryan gosling dans le 1er role , on peut croire donc que ces 2 s'entendent très bien ;
Martien31- Messages : 728
Inscrit le : 11/10/2010
Age : 66
Localisation : ALBI
Chazelle, comme Lalaland, comme First Man, c'est le syndrome du roi nu. Par snobisme, et parce que quelques personnes ont commencé à dire qu'ils étaient géniaux, alors pour pas faire ringard ou différent, ça reprend en boucle, en refusant de voir, ou en faisant mine de ne pas voir, que c'est affreusement mauvais.
Soyons sérieux, on est ici des amateurs de sciences dures, de missions spatiales. C'est pas vraiment un forum d'amateurs de drames psychologiques.
L'intérêt de ce film, pour nous, c'est avant tout ce qui relève du domaine spatial ! Je ne sais pas vous, mais en allant le voir, je m'attendais à pouvoir incarner le personnage, être à ses côtés dans les engins spatiaux et sur la Lune !
Dès lors que tout sent le faux, que tout est mal reproduit, qu'il n'y a pas l'ombre d'une émotions ou d'un sentiment dans une seule des 200.000 images de ce film, alors tout est cassé, tout tombe à l'eau, le film en entier s'effondre !
Pire, pour un amateur qui n'y connait pas grand chose : il va se faire des idées intégralement fausses sur la mécanique de la conquête spatiale, sur le programme Apollo, sur les ressentis, les impressions ! Un comble non ?
Ce genre de film est notre ennemi : il ne permet déjà pas de partager l'expérience spatiale de façon réaliste, mais en plus il inculque des idées fausses à ceux qui n'y connaissent rien !
Soyons sérieux, on est ici des amateurs de sciences dures, de missions spatiales. C'est pas vraiment un forum d'amateurs de drames psychologiques.
L'intérêt de ce film, pour nous, c'est avant tout ce qui relève du domaine spatial ! Je ne sais pas vous, mais en allant le voir, je m'attendais à pouvoir incarner le personnage, être à ses côtés dans les engins spatiaux et sur la Lune !
Dès lors que tout sent le faux, que tout est mal reproduit, qu'il n'y a pas l'ombre d'une émotions ou d'un sentiment dans une seule des 200.000 images de ce film, alors tout est cassé, tout tombe à l'eau, le film en entier s'effondre !
Pire, pour un amateur qui n'y connait pas grand chose : il va se faire des idées intégralement fausses sur la mécanique de la conquête spatiale, sur le programme Apollo, sur les ressentis, les impressions ! Un comble non ?
Ce genre de film est notre ennemi : il ne permet déjà pas de partager l'expérience spatiale de façon réaliste, mais en plus il inculque des idées fausses à ceux qui n'y connaissent rien !
C'est bien là que je ne partage pas ton analyse. Si on regarde un documentaire, on veut que tout soit exact. Si on va voir un film (une oeuvre d'art donc), il faut savoir qu'il va y avoir des entorses à la réalité.Akwa a écrit:Soyons sérieux, on est ici des amateurs de sciences dures, de missions spatiales. C'est pas vraiment un forum d'amateurs de drames psychologiques.
Bien sur que ce film respire le chiqué, bien sur qu'il y a des tas d'erreurs factuelles. Mais personnellement, le simple fait de voir le programme spatial US des années 60 comme autre chose que des héros tout propres et un peu machos, c'est intéressant. Ca change de voir le spatial comme étant aussi source de souffrance et pas forcément de bonheur, dans un contexte très difficile. Et Armstrong est, bien que caricaturé, plutôt bien joué.
Ce film est un drame psychologique, et c'est précisément pour ça que je l'ai beaucoup aimé.
De la même façon que j'avais adoré le film Apollo 13 pour son réalisme, ou l'Etoffe des Héros pour l'inspiration qu'il procurait. Chaque film a ses raisons d'être aimé, celui-ci ne le sera pas pour son réalisme technique mais pour le reste.
Il est clair que question réalisme des scènes "space oriented" ce film est en dessous de "Appolo-13" mais quand même au dessus des "figures de l'ombre" .
Le "machin" qui tient lieu de capsule Mercury dans "les figures de l'ombre" est à la limite des capsules en cartons qu'on dû réalisés des milliers de gamins a l'époque
Les intérieurs des vaisseaux de "fisrt" sont trop sombres, certes, mais ils ont fait l'effort de se rapprocher de la réalité des cabines de l’époque
autre détail qui est un plus du film
la "tronche" vraiment 60's du casting
même si on oubli les costumes et les coiffures les acteurs ont vraiment des physiques de l’époque.
je pense même que les acteurs on dû, le temps du tournage, se raser avec des rasoirs d’époque (avec 1 seule lame, voire au coupe-choux)
dans les scènes d’après midi ou de soiré les acteurs semblent avoir une ombre de barbe que on a plus maintenant avec les rasoir a 15 lames
Dans les scènes de l’excellent Appolo-13, après le pépin, les acteurs, au centre de contrôles, semblent avoir été rasé 15 sec avant de tourné,
sa fait des images plus "leché" sans doute mais dans la réalité entre se rasé et l’équipage ils ont choisis, dieux merci, l’équipage
la nuance d'image entre les 2 film fait un peut comme dans le débat télévisé entre Kennedy et Nixon pour la présidence,
JFK s'est rasé et a été maquillé juste avant le débat contrairement a Nixon
Le "machin" qui tient lieu de capsule Mercury dans "les figures de l'ombre" est à la limite des capsules en cartons qu'on dû réalisés des milliers de gamins a l'époque
Les intérieurs des vaisseaux de "fisrt" sont trop sombres, certes, mais ils ont fait l'effort de se rapprocher de la réalité des cabines de l’époque
autre détail qui est un plus du film
la "tronche" vraiment 60's du casting
même si on oubli les costumes et les coiffures les acteurs ont vraiment des physiques de l’époque.
je pense même que les acteurs on dû, le temps du tournage, se raser avec des rasoirs d’époque (avec 1 seule lame, voire au coupe-choux)
dans les scènes d’après midi ou de soiré les acteurs semblent avoir une ombre de barbe que on a plus maintenant avec les rasoir a 15 lames
Dans les scènes de l’excellent Appolo-13, après le pépin, les acteurs, au centre de contrôles, semblent avoir été rasé 15 sec avant de tourné,
sa fait des images plus "leché" sans doute mais dans la réalité entre se rasé et l’équipage ils ont choisis, dieux merci, l’équipage
la nuance d'image entre les 2 film fait un peut comme dans le débat télévisé entre Kennedy et Nixon pour la présidence,
JFK s'est rasé et a été maquillé juste avant le débat contrairement a Nixon
peronik- Messages : 640
Inscrit le : 01/04/2008
Age : 53
Localisation : region parisienne
Pourtant je m'y suis retrouvé dans les représentations des planches de bord du CM et LM. Aux vibrations et bruits près, j'en reste à ce que je dis depuis que j'en parle : c'est un bon film. Pour ceux qui ont un doute sur les vibrations voyez les multiples vidéos prises depuis la cabine des Soyouz qui montrent le calme malgré la propulsion. Il n'y a qu'un petit choc à la séparation du vaisseau de son étage propulseur et suivi du passage en apesanteur.
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