Atlas V N22 (Starliner n°1 - OFT) - KSC - 20.12.2019

Le but maintenant est de récupérer cette capsule en bon état comme si il y avait des astronautes à bord. Ça montrerait une """"""certaine fiabilité""""""" du vaisseau...

Thierz a écrit:C'est un échec... J'espère au moins qu'ils pourront récupérer la capsule !

 C'est un minimum, pour valider la capsule elle doit pouvoir rentrer en sécurité malgré la défaillance du lanceur pour la mise en orbite.
Les Russes l'on bien prouvé avec leur capsule Soyouz , il y a peut.

OXIA a écrit:
[...] malgré la défaillance du lanceur pour la mise en orbite.

Aucun élément n'indique une défaillance du lanceur, quelle qu'elle soit.

David L. a écrit:

OXIA a écrit:
[...] malgré la défaillance du lanceur pour la mise en orbite.

Aucun élément n'indique une défaillance du lanceur, quelle qu'elle soit.

C'est un exemple de validation .
Je ne dis pas qu'il y a eu défaillance lanceur sur ce vol test de Starliner.

On est d'accord, récupérer la capsule est un minimum acceptable. Apparemment on a des infos contradictoires sur le périgée de l'orbite.

Wakka a écrit:Ce serait un pb de "MET" (Mission Elapsed Time), temps de mission écoulé.

https://twitter.com/JimBridenstine/status/1208020657583341569

Si je comprends bien, c’est le programme de vol qui n’a pas fonctionné, et plus spécifiquement l’horloge qui organise la succession des séquences. Est-ce bien ainsi que les choses doivent être comprises ? 

On aura certes tout le temps, entre la retombée de la capsule et le prochain vol, pour analyser l’accident et remonter l’arbre des causes.

Ce logiciel a dû être testé des dizaines de fois sur Terre. Pourquoi ce bug ? Est-ce un capteur qui a fourni des informations trompeuses ? 

Au fond, hormis cet éventuel capteur, si l’on prend le parti d’un total optimisme, ce vaisseau était peut-être parfait. Mais il sera difficile de se forger une certitude à cet égard. 

Donc, dans la conduite de ce programme, on va peut-être perdre une année entière, voire davantage.
 
Il vaudrait mieux que la cabine soit récupérée en bon état, d’abord pour faciliter les investigations, ainsi que pour des raisons politiques. 

Si SpaceX ne nous rattrape pas cet échec de Boeing rapidement, pourra-t-on continuer à considérer l’Amérique comme une puissance spatiale ayant une capacité pour les vols habités ?

Twit très intéressant de Scott Manley. Comme la capsule CROYAIT (à cause du problème de MET) qu'elle était en train de faire son allumage d'insertion orbitale, et qu'à cette occasion elle doit maintenir un alignement parfait (et pas à la louche), les marges d'erreur d'attitude sont abaissées pour corriger tout le temps. Du coup plein d'ergols ont été utilisés pour maintenir une attitude parfaite qui n'était pas requise à ce moment-là de la mission. C'est ce que je comprends :

https://twitter.com/DJSnM/status/1208027643255222273

D'où épuisement (ou du moins, consommation excessive) des RCS... D'ici que ça compromette un maintien d'attitude compatible avec la rentrée atmosphérique... :trouille:

Début du live sur NasaTV

Début de la conférence de presse.

Il y a du monde !

Punaise en gros comme dans Kerbal lorsqu'on active les RCS au lancement alors que c'est à peu près stable ou compensé par le gimbal des propulseurs...

Début de la conférence de presse :

Bridenstine : "Beaucoup de choses se sont bien passées."

Belle langue de bois...

Bien triste année pour BOEING... J'ai l'impression que l'on s'oriente vers un problème avec le Programme de Vol de la capsule.

Le twit de Scott Manley est confirmé par Bridenstine !

Le Starliner est en train d'élever son orbite.

L'avantage de ce type de situation, c'est quelle a tendance à déclencher "un coup de poing" dans les "hautes sphères" (congrès entre autre ) , sur la problématique de la reprise des vol humains par les USA.
Il y a de l'enquête sénatoriale qui se profile .

Thierz a écrit:Twit très intéressant de Scott Manley. Comme la capsule CROYAIT (à cause du problème de MET) qu'elle était en train de faire son allumage d'insertion orbitale, et qu'à cette occasion elle doit maintenir un alignement parfait (et pas à la louche), les marges d'erreur d'attitude sont abaissées pour corriger tout le temps. Du coup plein d'ergols ont été utilisés pour maintenir une attitude parfaite qui n'était pas requise à ce moment-là de la mission. C'est ce que je comprends

C'est tout à fait ce que vient de dire J. Bridenstine.

Une caméra était installée à l'avant du Centaur et a pu filmer la séparation.

David L. a écrit:Le Starliner est en train d'élever son orbite.

Pour quoi faire ? L'ISS, 200 km plus haut, est rattrapable ?

Retour possible à White Sands dans 48 heures.

Fabien0300 a écrit:

David L. a écrit:Le Starliner est en train d'élever son orbite.

Pour quoi faire ? L'ISS, 200 km plus haut, est rattrapable ?

La cible n'est pas atteignable mais il est plus sûr d'élever le périgée, très bas, pour la durée du vol.

75% d'ergols restants si j'ai bien compris ?

Fabien0300 a écrit:

David L. a écrit:Le Starliner est en train d'élever son orbite.

Pour quoi faire ? L'ISS, 200 km plus haut, est rattrapable ?

Je pense qu’il leur faut retarder le retour dans l’atmosphère afin de le préparer tant bien que mal et de conserver une chance de récupérer la cabine en bon état.

David L. a écrit:

Fabien0300 a écrit:

David L. a écrit:Le Starliner est en train d'élever son orbite.

Pour quoi faire ? L'ISS, 200 km plus haut, est rattrapable ?

La cible n'est pas atteignable mais il est plus sûr d'élever le périgée, très bas, pour la durée du vol.

2 allumages prévus à 18h30 et 19h25 UTC afin  d'optimiser l'atterrissage à 12h30 UTC dimanche à White Sands.

PierredeSedna a écrit:

Fabien0300 a écrit:

Pour quoi faire ? L'ISS, 200 km plus haut, est rattrapable ?

Je pense qu’il leur faut retarder le retour dans l’atmosphère afin de le préparer tant bien que mal et de conserver une chance de récupérer la cabine en bon état.

Je ne pense pas, car la capsule est injectée par le lanceur sur une trajectoire suborbitale qui provoque une rentrée avant de boucler une orbite, au cas où la capsule ne pourrait élever le périgée. Elle doit donc être prête pour une rentrée dès le lancement.

C'était aussi le cas pour la navette, qui était placée sur une trajectoire suborbitale quand elle larguait le réservoir central et circulait avec les OMS.