[BD] 1969 L'Odyssée Fantôme
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Effectivement piloter le Roton n’était pas des plus faciles, mais maintenant SpaceX nous a démontré que le pilotage automatique permet des exploits difficiles à imaginer au début des années 2000... comme ramener sur une barge au milieu de l’océan une fusée.
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L’inertie et donc les moments d’inertie dépendent de la masse.wettnic a écrit:Ce qui me chiffonne avec un rotor c'est la difference entre la masse et le poids de la navette. Si une fusée à rotor d'hélicoptère est presque ingouvernable sur Terre, qu'en est-il sur Titan?
Quant au poids, si il est plus faible, la poussée des rotors sera ajustée pour être plus faible.
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Bien sûr ...mais ce n’était tout de même pas impossible pour des pilotes chevronnéswettnic a écrit:C'est juste sauf que mon histoire se déroule en 1989
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Pour le besoin du scénario, Les navette ont été fabriquées en toute hâte. Beaucoup de pièces ont été cannibalisée comme: le moteur de Titan II, la cabine de Spacelab, le cockpit du LM etc... Bref elles ne sont pas un bijou de technologie. Sur les 3 il n'y en aura qu'une qui survivra (je ne veux pas en dire plus). En 1989, on n'avait pas une grande idée de la composition du sol de Titan.
Puisqu’il ne s'agit que d’atterrir , on pourrait envisager un système plus simple : celui de l’Autogirewettnic a écrit:Mais l'idée du rotor est encore à évaluer d'autant plus que Sergueï se déplacera en mini hélicoptère.
En tout cas ce serait déjà moins encombrant et plus dirigeable que des parachutes.
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pas forcement plus lourds. c'est les même élément (habitat, réservoir moteur) mais disposé différemment.wettnic a écrit:Ce serait idéal mais c'est plus lourd.
wettnic a écrit:c'est vrai que l'autogire n'est pas une mauvaise idée. Ça laisse par contre une faible marche de manœuvre.
surtout que sur titan l'air est 2 fois plus dense et la gravité 7 fois moins force. donc il faut une surface rotor 14 fois moins grande.
un autogire c'est sur que c'est comme un planeur , il vas forcement descendre , mais pour un atterrissage propulsé le temps de stabilisation est forcement limité par la quantité d'ergol emporté
une solution pour augmenté la manœuvrabilité serait un rotor contrarotatif (surtout qu'avec kamov, se serait un belle element russe)
L'idée est excellente mais il faut se mettre dans l'histoire. Tout doit être fait au plus vite. Il n'y a pas de place pour des techniques innovatrices: que du bricolage ! Même la propulsion "Orion" n'est pas nouvelle. Elle avait été étudiée dans les années 50. Si il n'y avait pas eu Kennedy, "Orion" serait opérationnel aujourd'hui.
Je viens de penser a un truc qui pourrait être rapidement problématique sur titan: le sas.
En effet , a l’intérieur du vaisseau (air "terrestre") il y a de 80% d'azote et de 20% d'oxygène. Dans l’atmosphère de titan il y a 95% d'azote, 5% de méthane et un peu (trop) de cyanure d’hydrogène. Donc si on se contente de rentrer dans le sas par la porte intérieure (donc le sas sera rempli d'air "terrestre"), qu'on la referme puis qu'on ouvre la porte extérieur , de l’oxygène se rependra dans l'air titanien et rentrera forcement en contact avec du méthane ou d'autre hydrocarbure. Vu la température , je ne sais pas si les risques de combustion sont importants, mais si ça arrive ce serait catastrophique. Dans l'autre sens ce serait pire, car on risque de faire rentrer du méthane dans le vaisseau, donc a température ambiante les risques de combustion sont multipliés et en plus on risque de contaminer l'air avec du cyanure d’hydrogène.
Comme solution on peut proposer (a vous d'ajouter ou de corriger):
1) comme sur l'ISS, on fait le vide dans le sas de l'air entrent puis on le remplie d'air extérieur. c'est long, ça implique une combinaison faite pour le vide spatial (lourd) et une structure capable de résister a 1,5 bars extérieur et 0 bars a l’intérieur (de tout façon le vaisseau sera dans le situation inverse pendant tout le vole interplanétaire).
2) On rempli le sas d'eau (glace de titan) jusqu’à ce qu'il n'y ai plus d'air entrant, puis on remplie d'air extérieur. ça implique un système de récupération d'eau, une combinaison et un sas waterproof et un maintien thermique pendant toute la procédure (sinon les astronaute seront coincé dans un gros glaçon :megalol: )
3a) là ça se complique. les astronautes entre, il ferme la porte intérieur et commence a faire descendre la température jusqu'au -180°C de extérieure. Ils sont dans tout les cas obligé de complété l'air du sas avec de l'azote pour atteindre les 1,5bar extérieur et que de tout façon l'air froid prend moins de place. une fois arrivé au condition extérieur, on sur-pressurisé un peu le sas et quand on ouvre la porte (entre ou sortie) on continue a injecte l'azote pour avoir une pression intérieur toujours supérieure a extérieure (comme dans les sas NBC) et ainsi évite que le méthane et le cyanure rentre dans le sas puis dans le vaisseau. Le problème c'est qu'il faut de grosse réserve d'azote (donc probablement être capable d'en pomper dans l’atmosphère extérieur). De plus on risque de rependre de l’oxygène sur titan, je ne sais pas s'il y a des risques d’inflammation mais pour éliminer se risque voir plan 3b et 3c
3b) on fait tout comme 3a sauf qu'avant d'ouvrir la porte on refroidie encore un peu le sas pour être sur que l’oxygène devine liquide et pouvoit la récupérer au fond du sas. Ca peut être long et implique que tout soit "liquidoxygenproof".
3c) juste après être rentre des astronautes et la fermeture des combinaisons. on allume dans le sas ou dans une canalisation qui fait circuler l'air, une brûleur qui permettrait de consumé une grande partie de l’oxygène de façon contrôle. Cela produirait du CO2 et de l'eau (selon le combustible utilisé) qui devait se liquéfier rapidement.
4)pas de sas! la combinaison est attaché par le dos a une trappe dans le vaisseau , on rentre par le sac a dos comme sur orlan, on ferme la trappe et le sac et hop , aucune interaction entre l'air "terrien" et l'air titanien.
En effet , a l’intérieur du vaisseau (air "terrestre") il y a de 80% d'azote et de 20% d'oxygène. Dans l’atmosphère de titan il y a 95% d'azote, 5% de méthane et un peu (trop) de cyanure d’hydrogène. Donc si on se contente de rentrer dans le sas par la porte intérieure (donc le sas sera rempli d'air "terrestre"), qu'on la referme puis qu'on ouvre la porte extérieur , de l’oxygène se rependra dans l'air titanien et rentrera forcement en contact avec du méthane ou d'autre hydrocarbure. Vu la température , je ne sais pas si les risques de combustion sont importants, mais si ça arrive ce serait catastrophique. Dans l'autre sens ce serait pire, car on risque de faire rentrer du méthane dans le vaisseau, donc a température ambiante les risques de combustion sont multipliés et en plus on risque de contaminer l'air avec du cyanure d’hydrogène.
Comme solution on peut proposer (a vous d'ajouter ou de corriger):
1) comme sur l'ISS, on fait le vide dans le sas de l'air entrent puis on le remplie d'air extérieur. c'est long, ça implique une combinaison faite pour le vide spatial (lourd) et une structure capable de résister a 1,5 bars extérieur et 0 bars a l’intérieur (de tout façon le vaisseau sera dans le situation inverse pendant tout le vole interplanétaire).
2) On rempli le sas d'eau (glace de titan) jusqu’à ce qu'il n'y ai plus d'air entrant, puis on remplie d'air extérieur. ça implique un système de récupération d'eau, une combinaison et un sas waterproof et un maintien thermique pendant toute la procédure (sinon les astronaute seront coincé dans un gros glaçon :megalol: )
3a) là ça se complique. les astronautes entre, il ferme la porte intérieur et commence a faire descendre la température jusqu'au -180°C de extérieure. Ils sont dans tout les cas obligé de complété l'air du sas avec de l'azote pour atteindre les 1,5bar extérieur et que de tout façon l'air froid prend moins de place. une fois arrivé au condition extérieur, on sur-pressurisé un peu le sas et quand on ouvre la porte (entre ou sortie) on continue a injecte l'azote pour avoir une pression intérieur toujours supérieure a extérieure (comme dans les sas NBC) et ainsi évite que le méthane et le cyanure rentre dans le sas puis dans le vaisseau. Le problème c'est qu'il faut de grosse réserve d'azote (donc probablement être capable d'en pomper dans l’atmosphère extérieur). De plus on risque de rependre de l’oxygène sur titan, je ne sais pas s'il y a des risques d’inflammation mais pour éliminer se risque voir plan 3b et 3c
3b) on fait tout comme 3a sauf qu'avant d'ouvrir la porte on refroidie encore un peu le sas pour être sur que l’oxygène devine liquide et pouvoit la récupérer au fond du sas. Ca peut être long et implique que tout soit "liquidoxygenproof".
3c) juste après être rentre des astronautes et la fermeture des combinaisons. on allume dans le sas ou dans une canalisation qui fait circuler l'air, une brûleur qui permettrait de consumé une grande partie de l’oxygène de façon contrôle. Cela produirait du CO2 et de l'eau (selon le combustible utilisé) qui devait se liquéfier rapidement.
4)pas de sas! la combinaison est attaché par le dos a une trappe dans le vaisseau , on rentre par le sac a dos comme sur orlan, on ferme la trappe et le sac et hop , aucune interaction entre l'air "terrien" et l'air titanien.
Le cyanure d’ hydrogène n’est pas non plus très sympa ! :evil:
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Une concentration de 300 ppm dans l'air tue un homme en quelques minutes.
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On peut faire circule l'air du sas à travers du dicobalt-EDTA. Le methane peut être neutralisé par des radicaux hydroxyles. Le cosmonautes devraient porter un masque à gaz pendant un certain temps. (Cela ferait bien dans le dessin). Une surpression dans le vaisseau est d'ailleurs prévu mais pas lors de l'ouverture du sas extérieur, on doit égaliser la pression. La combinaison type survie prévue ne peut pas être employée comme sur la photo. Dans l'histoire, il faut juste effleurer le sujet pour bien montrer qu'on est conscient du problème vu que la BD doit être le plus près de la réalité. Je mettrait aussi ton nom comme expert !
Il y des antidotes:wettnic a écrit:Dans l'histoire, il y en deux qui meurent ! Mais c'est vrai que dans la navette, il faut purger l'air. Je vais voir si il existe un système pour neutraliser le cyanure d'hydrogène.
Intoxication au cyanure
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Après avoir terminé et publié la version russe et anglaise de la BD, j'attaque la suite! Voici les premiers modèles 3D (WIP) nécessaires à la création de la future BD.
- Le module d'atterrissage sur Titan de 50 t. Un tore fait office de patins d'atterrissage. Il s'agit de répartir la masse considérable de l'atterrisseur sur une surface plutôt fragile. L'espace entre le tore et la fusée fait office d'aspirateur de l'atmosphère environnante afin de refroidir les gaz de la tuyère à sa sortie (un peu comme un double-flux des réacteurs). Est-ce suffisamment efficace pour éviter une fonte massive de la glace?... Enfin c'est pour une BD! Le module possède un sas bien que la pression atmosphérique de Titan n'en demande pas. Il s'agit de purger le cyanure contenu dans l'atmosphère à chaque EVA. Le cockpit est prévu pour trois personnes et fait aussi office d'habitat.
- Un hélicoptère d'exploration. Il s'agit d'un pendulaire à rotor coaxial monopale. La propulsion est électrique et fonctionne avec deux batteries. Elles sont rechargeables grâce à un générateur à radio-isotopes. (Il s'agit de faire compact, simple et léger.
- Le module d'atterrissage sur Titan de 50 t. Un tore fait office de patins d'atterrissage. Il s'agit de répartir la masse considérable de l'atterrisseur sur une surface plutôt fragile. L'espace entre le tore et la fusée fait office d'aspirateur de l'atmosphère environnante afin de refroidir les gaz de la tuyère à sa sortie (un peu comme un double-flux des réacteurs). Est-ce suffisamment efficace pour éviter une fonte massive de la glace?... Enfin c'est pour une BD! Le module possède un sas bien que la pression atmosphérique de Titan n'en demande pas. Il s'agit de purger le cyanure contenu dans l'atmosphère à chaque EVA. Le cockpit est prévu pour trois personnes et fait aussi office d'habitat.
- Un hélicoptère d'exploration. Il s'agit d'un pendulaire à rotor coaxial monopale. La propulsion est électrique et fonctionne avec deux batteries. Elles sont rechargeables grâce à un générateur à radio-isotopes. (Il s'agit de faire compact, simple et léger.
"Par temps d'orage sur le Léman" (2008)
Alors là, je dis: :ven: :shock: :amour:
Je suis fan, donc (cela me "parle")
Les gouaches sur papier ondulé aussi!
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Spaceman- Messages : 2283
Inscrit le : 08/09/2008
Age : 58
Localisation : Genève
"Operation Howakhan" (Le messager d'ailleurs en langue sioux) L'histoire se passe sur Titan, le voyage se faisant en Orion (pulsé). Cela se passe en 1989. La mission est en partie responsable de la chute du mur et du trou d'ozone ! Sergueï aura de grosses surprises ! :megalol: J'en suis encore à peaufiner le scénario et créer les vaisseaux en 3D. :???:
Bonne idée. C'est plus ardu techniquement parlant car les paramètres orbitaux etc... sont plus difficile à trouver (par exemple: les simulateurs d'orbites ne remontent pas jusqu'en 1989 etc...) J'admet que l'histoire est plus capilo-tractée que la première et que tout est dans les détails pour essayer de donner une certaine vraisemblance. C'est pour cette raison que j'aurai besoin de conseils comme il-y en a eu pour le TLM (Titan Landing Module).
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