Politique spatiale européenne
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Worden (avec Irwin), Mattingly (avec Duke) et Evans (avec Schmitt) sont sortis en revenant de la Lune. Ca durait moins d'une heure et visuellement, ce n'était pas tellement intéressant (peut-être plus pour Alfred car la Lune était encore proche) puisque c'était dans le noir total avec 2 corps célestes à peine visibles si ils pouvaient les voir sans être aveuglés par le Soleil.
Durant une EVA en LEO, ça c'est spectaculaire et tout ce que la Terre offre comme variations!
Durant la première ère de l'astronautique, l'espace était justifié par la rivalité Est-Ouest, militaire (sans armes, mais avec des caméras) ,puis ce fut la science, la coopération, et aussi des raisons commerciales.
Mais ces raisons ont surtout été mises en avant par les journalistes et historiens.
Elles sont valables mais sont tout de même secondaires par rapport à la raison essentielle qui chapeaute toutes les autres: l'espace est là, nous avons la technologie pour y aller et savons comment faire pour y survivre. Nous voulons y aller par simple curiosité et parce que si nous ne le faisons pas alors que nous le pourrions, de quoi aurions nous l'air quand nos successeurs se poseront la question? Pourquoi, alors que l'espèce humaine s'est mise à naviguer, à voler, pourquoi s'arrêter?
C'est aussi pour cela que la présence d'astronautes non professionnels (n'en déplaise à ceux qui détiennent les cordons de la bourse de l'ESA) est légitime!
Durant une EVA en LEO, ça c'est spectaculaire et tout ce que la Terre offre comme variations!
Durant la première ère de l'astronautique, l'espace était justifié par la rivalité Est-Ouest, militaire (sans armes, mais avec des caméras) ,puis ce fut la science, la coopération, et aussi des raisons commerciales.
Mais ces raisons ont surtout été mises en avant par les journalistes et historiens.
Elles sont valables mais sont tout de même secondaires par rapport à la raison essentielle qui chapeaute toutes les autres: l'espace est là, nous avons la technologie pour y aller et savons comment faire pour y survivre. Nous voulons y aller par simple curiosité et parce que si nous ne le faisons pas alors que nous le pourrions, de quoi aurions nous l'air quand nos successeurs se poseront la question? Pourquoi, alors que l'espèce humaine s'est mise à naviguer, à voler, pourquoi s'arrêter?
C'est aussi pour cela que la présence d'astronautes non professionnels (n'en déplaise à ceux qui détiennent les cordons de la bourse de l'ESA) est légitime!
Le 21 avril 2023, l'ESA et l'agence spatiale suédoise ont signé un accord avec Axiom Space pour l'envoi d'un astronaute européen vers l'ISS, dans un format séjour court mission Axiom.
J'imagine que l'élu serait Marcus Wandt, astronaute de réserve, seul suédois sur les tablettes.
J'imagine que l'élu serait Marcus Wandt, astronaute de réserve, seul suédois sur les tablettes.
Fabien- Messages : 6862
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Reconstruisons une capacité que nous avions il y a dix ans...
https://twitter.com/AndrewParsonson/status/1660538541980434432?s=20
https://twitter.com/AndrewParsonson/status/1660538541980434432?s=20
Andrew Parsonson a écrit:@esa cherche à soutenir le développement de capacités de fret commercial pour soutenir la Station spatiale internationale, puis les stations spatiales commerciales.
jassifun- Messages : 4968
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vp- Messages : 4557
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Croyez vous que l'ESA souhaite coopérer avec la Chine ?
La coïncidence est surprenante : en même temps que l'ESA annonce souhaiter le développement d'un cargo pour desservir des stations orbitales, la Chine appelle des partenaires à proposer un cargo pour desservir sa station Tiangong.
https://spacenews.com/china-calls-for-space-station-commercial-cargo-proposals/
La coïncidence est surprenante : en même temps que l'ESA annonce souhaiter le développement d'un cargo pour desservir des stations orbitales, la Chine appelle des partenaires à proposer un cargo pour desservir sa station Tiangong.
https://spacenews.com/china-calls-for-space-station-commercial-cargo-proposals/
vp- Messages : 4557
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Perso, je l'espère sincèrement. L'Europe a tout intérêt à jouer sur tous les tableaux, non seulement pour augmenter les opportunités d'alliances scientifiques ou d'autres projets communs mais aussi pour donner plus de poids à notre indépendance. Cela peut paraitre paradoxale mais de s'associer uniquement avec les américains pour des stations orbitales ou pour la Lune ou Mars nous affaibli d'un point de vue diplomatique et on a tout intérêt d'avoir un pouvoir décisionnel fort à l'avenir.vp a écrit:Croyez vous que l'ESA souhaite coopérer avec la Chine ?
Troll- Messages : 229
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Il parait probable que la Chine ouvrira cette possibilité de coopération pour des vols cargos, aux nations qui s'associeront à elle pour accéder à la station spatiale chinoise en LEO (et peut-être à celle qui pourrait orbiter dans l'environnement lunaire).
Chaque leader .... aura son entourage de nations "coopérantes" et je doute qu'il y aura des "vases communicants"
Chaque leader .... aura son entourage de nations "coopérantes" et je doute qu'il y aura des "vases communicants"
montmein69- Donateur
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Une coopération est possible mais je pense que ceci restera à la marge.
Opinion qui n'engage que moi, mais pour des raisons d'ordres géopolitiques, je pense que nous nous acheminons vers deux filières en ce qui concerne les opérations spatiales (du moins, celles sous la houlette des Etats, en dehors donc des initiatives d'ordre privées):
- une regroupant "l'Occident global", autour des USA
- Une autre regroupant le "Sud global", sous la houlette chinoise
Bien sûr, je peux me tromper et des collaborations resteront possibles entre les deux "blocs".
Mais je ne serais pas surpris que ces deux courants structurent les activités spatiales à venir.
Opinion qui n'engage que moi, mais pour des raisons d'ordres géopolitiques, je pense que nous nous acheminons vers deux filières en ce qui concerne les opérations spatiales (du moins, celles sous la houlette des Etats, en dehors donc des initiatives d'ordre privées):
- une regroupant "l'Occident global", autour des USA
- Une autre regroupant le "Sud global", sous la houlette chinoise
Bien sûr, je peux me tromper et des collaborations resteront possibles entre les deux "blocs".
Mais je ne serais pas surpris que ces deux courants structurent les activités spatiales à venir.
Choros- Messages : 1360
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jassifun a écrit:Andrew Parsonson a écrit:@esa cherche à soutenir le développement de capacités de fret commercial pour soutenir la Station spatiale internationale, puis les stations spatiales commerciales.
Avec cet appel à idées, l'ESA semble prendre l'exemple du programme COTS de la NASA.
Nombreux sur le forum était les membres qui le souhaitait. Qu'ils se réjouissent.
vp- Messages : 4557
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Entre Dragon, Cygnus, Starliner, très bientot HTV-X et Dream Chaser, à moyenne échéance peut être des capsules de Rocket Lab et Blue Origin, je ne vois pas trop le marché pour un nouveau vaisseau cargo commercial européen en 2030+; surtout vu que le contexte politique actuel limite les collaborations autour du spatial habité Chinois et russe post-ISS.
Je pense que l'ESA devrait plus se préoccuper de l'après Orion-ESM, avec désormais deux HLS ne nécessitant pas obligatoirement le duo SLS+Orion, il y a des risques non-négligeables, si la conjoncture Politique-Industrielle change, qu'on se fasse éjecter du programme Artemis dans une dizaine d'années, peut-etre même avant qu'un européen puisse alunir.
Je pense que l'ESA devrait plus se préoccuper de l'après Orion-ESM, avec désormais deux HLS ne nécessitant pas obligatoirement le duo SLS+Orion, il y a des risques non-négligeables, si la conjoncture Politique-Industrielle change, qu'on se fasse éjecter du programme Artemis dans une dizaine d'années, peut-etre même avant qu'un européen puisse alunir.
TheRathalos- Messages : 919
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Je me fait l'avocat du diable: il vaudrait mieux se faire éjecter des programmes et devoir se faire son propre système plutôt qu'être les larbins des amerlocks !!!
Au moins ça forcerait les états européens à créer une vraie industrie spatiale autonome et innovatrice.
Au moins ça forcerait les états européens à créer une vraie industrie spatiale autonome et innovatrice.
Anovel- Donateur
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TheRathalos a écrit:Entre Dragon, Cygnus, Starliner, très bientot HTV-X et Dream Chaser, à moyenne échéance peut être des capsules de Rocket Lab et Blue Origin, je ne vois pas trop le marché pour un nouveau vaisseau cargo commercial européen en 2030+; surtout vu que le contexte politique actuel limite les collaborations autour du spatial habité Chinois et russe post-ISS.
Je pense que l'ESA devrait plus se préoccuper de l'après Orion-ESM, avec désormais deux HLS ne nécessitant pas obligatoirement le duo SLS+Orion, il y a des risques non-négligeables, si la conjoncture Politique-Industrielle change, qu'on se fasse éjecter du programme Artemis dans une dizaine d'années, peut-etre même avant qu'un européen puisse alunir.
Il devrait y avoir des stations sur toutes sortes d'orbites, d'altitudes, de fonctions et donc largement de la place pour des véhicules de ravitaillement !! Des astronautes professionnels, des ingénieurs opérateurs employés par des firmes privées venant de nombreux pays, des participants payant ou payés par des sponsors...Les scientifiques n'ont pas le monopole d'une présence humaine dans l'espace.
Raoul a écrit:
Il devrait y avoir des stations sur toutes sortes d'orbites, d'altitudes, de fonctions et donc largement de la place pour des véhicules de ravitaillement !! Des astronautes professionnels, des ingénieurs opérateurs employés par des firmes privées venant de nombreux pays, des participants payant ou payés par des sponsors...Les scientifiques n'ont pas le monopole d'une présence humaine dans l'espace.
Au sens figuré, il faudrait quand même revenir sur Terre de temps en temps...
David L.- Modérateur
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TheRathalos a écrit:
Je pense que l'ESA devrait plus se préoccuper de l'après Orion-ESM, avec désormais deux HLS ne nécessitant pas obligatoirement le duo SLS+Orion, il y a des risques non-négligeables, si la conjoncture Politique-Industrielle change, qu'on se fasse éjecter du programme Artemis dans une dizaine d'années, peut-etre même avant qu'un européen puisse alunir.
Historiquement (après Apollo), les Etats-Unis ayant souvent cherché à faire participer l'Europe sur un strapontin pour rendre plus difficile un programme autonome conséquent de ce coté de l'Atlantique (en accaparant une partie des ressources allouées au spatial), il y a peu de chances que l'Europe se fasse éjecter. Il y aura bien un autre élément à faire sous-traiter...
David L.- Modérateur
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Localisation : Troisième planète
Pour 2040, le spatial générerait 1000 Milliards de $ de revenus .
Des lanceurs de moins en moins chers, de plus en plus de participants, tellement de raisons d'utiliser l'orbite terrestre...la réutilisation, la cadence, la fiabilité de la Falcon 9 font diminuer les coûts et comme le succès engendre l'imitation, la concurrence qui engendre encore des baisses de coûts..
Des lanceurs de moins en moins chers, de plus en plus de participants, tellement de raisons d'utiliser l'orbite terrestre...la réutilisation, la cadence, la fiabilité de la Falcon 9 font diminuer les coûts et comme le succès engendre l'imitation, la concurrence qui engendre encore des baisses de coûts..
L'alternative à une coopération Amerique-ESA sur le spatial habité, puisqu'on ne peut plus faire de programme coopératif ESA-Russie, comme c'était envisagé il y a 20+ ans, et très difficilement ESA-Chine/ESA-Inde, c'est un programme spatial habité intégralement européen, comme on l'avait envisagé dans les années 80, c'est certainement technologiquement possible pour l'Europe, probablement même jusqu'à l'espace cis-lunaire (plus loin, çà nécessiterait des ressources et compétences que même les USA ont du mal à obtenir), mais le développement accaparerait une trop grande partie du budget de l'ESA et des agences à un moment ou on fait face a des secteurs spatiaux Americain, et en moindre mesure chinois qui sont devenu structurellement plus efficace, moins cher et plus innovant que le notre, il ne faut pas trop se disperser, et les programmes spatiaux habités ambitieux ont historiquement eu tendance a se faire au détriment du reste.Anovel a écrit: Je me fait l'avocat du diable: il vaudrait mieux se faire éjecter des programmes et devoir se faire son propre système plutôt qu'être les larbins des amerlocks !!!
Au moins ça forcerait les états européens à créer une vraie industrie spatiale autonome et innovatrice.
C'est certainement très vrai pour tout un tas de programmes communs, y compris pour le vol habité (X-38, Spacelab...), mais les fois ou on a voulu faire un vrai programme habité autonome ont surtout échoué pour des raisons internes (Hermès trop ambitieux, indécision sur le futur de l'ATV en 2008-2012 dans un contexte de crise économique et de manque de clairvoyance quant au futur de l'ISS)David L. a écrit:TheRathalos a écrit:
Je pense que l'ESA devrait plus se préoccuper de l'après Orion-ESM, avec désormais deux HLS ne nécessitant pas obligatoirement le duo SLS+Orion, il y a des risques non-négligeables, si la conjoncture Politique-Industrielle change, qu'on se fasse éjecter du programme Artemis dans une dizaine d'années, peut-etre même avant qu'un européen puisse alunir.
Historiquement (après Apollo), les Etats-Unis ayant souvent cherché à faire participer l'Europe sur un strapontin pour rendre plus difficile un programme autonome conséquent de ce coté de l'Atlantique (en accaparant une partie des ressources allouées au spatial), il y a peu de chances que l'Europe se fasse éjecter. Il y aura bien un autre élément à faire sous-traiter...
J’espère bien, mais les accords actuels sur la gateway, ESM... ont été signé dans un contexte ou SpaceX n'était pas encore présent dans l'espace lointain, et il ne faut pas sous estimer leur capacité à faire changer les choses. Faut voir, entre la NASA qui doit faire de la gymnastique pour avoir ses budgets et le DOD qui a empêché maintes coopérations internationales, y'a moyen de se faire avoir quand il sera l'heure de négocier certaines missions Artemis (9? 10?) du milieu des années 2030.
La grande majorité des revenus sera dans le vol spatial non-habité et les services associés, à l'heure de la production par milliers de satellites et leurs lancements par centaines, l'utilité d'envoyer des techniciens, opérateurs, ingénieurs dans l'espace est assez réduite, quand on peut tout simplement lancer un satellite de rechange. Le tourisme spatial est prometteur par contre effectivement, mais l'Europe est en assez bonne position pour en tirer profit, du moins du coté des infrastructures.Raoul a écrit:Pour 2040, le spatial générerait 1000 Milliards de $ de revenus .
TheRathalos- Messages : 919
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Localisation : Toulouse
David L. a écrit:TheRathalos a écrit:
Je pense que l'ESA devrait plus se préoccuper de l'après Orion-ESM, avec désormais deux HLS ne nécessitant pas obligatoirement le duo SLS+Orion, il y a des risques non-négligeables, si la conjoncture Politique-Industrielle change, qu'on se fasse éjecter du programme Artemis dans une dizaine d'années, peut-etre même avant qu'un européen puisse alunir.
Historiquement (après Apollo), les Etats-Unis ayant souvent cherché à faire participer l'Europe sur un strapontin pour rendre plus difficile un programme autonome conséquent de ce coté de l'Atlantique (en accaparant une partie des ressources allouées au spatial), il y a peu de chances que l'Europe se fasse éjecter. Il y aura bien un autre élément à faire sous-traiter...
Les américains n'ont jamais eu l'intention de nuire à Ariane! Par contre, Arianespace a bénéficié des déboires de la Navette mais n'a jamais cherché à innover pour prendre de l'avance dans les lanceurs. Comme le spatial va générer des sommes encore plus considérables, les premiers à en bénéficier sont les constructeurs de lanceurs, donc ce sont eux qui devraient innover et très vite parce qu'il faut des années pour se placer sur le marché et que la concurrence pointe son nez.
Réduire les coûts des lanceurs bénéficie aussi aux lanceurs de capsules habitées donc à plus de présences humaines dans l'espace et pas seulement pour de la science. Tous les programmes de coopérations sont avant tout scientifiques, donc non commerciaux, non concurrentiels donc pas d'intérêt pour l'innovation...Et on se retrouve par exemple sur un lanceur Soyouz, très fiable, mais limité à 3 personnes, bourré de traditions, de rituels et dépourvu d'innovations.
L'ESA semble croire que le "S" de son cigle, c'est pour "sciences", or ce n'est pas le cas! L'espace fait partie du monde des industriels. et c'est le monde industriel qui génère les revenus.
Raoul a écrit:
Les américains n'ont jamais eu l'intention de nuire à Ariane!
Ah bon ! Quelle vision biaisée de la géopolitique, et de la géopolitique spatiale ! Et de l’histoire.
America First, ce n’est pas seulement vis-à-vis de la Russie, et maintenant de la Chine, mais aussi du monde entier, dont l’Europe bien sûr. Et ce n’est pas nouveau.
En 1974, quand l’Europe a eu des velléités de construire leur propre lanceur (suite aux conditions inamicales des USA de lancer les satellites commerciaux de l’Europe), les américains ont proposé aux européens de participer au programme navette en construisant le Spacelab. C’était un moyen sournois de diviser les européens, certains pays voulant la fusée, d’autres la participation à des vols habités. Deux programmes ayant chacun un grand intérêt pour les européens. Malgré le montant financier qui les forçait de faire un choix (et les américains ont fait leur proposition en espérant que le choix se porte sur la Spacelab et non sur un lanceur européen – devenu Ariane – dont ils ne voulaient pas pour affirmer leur dominance dans ce domaine), les européens ont décidé de financer les deux.
Et c’est bien à regret, devant l’échec de leur programme navette quant au coût de chaque vol et la disponibilité puisque la remise en état entre chaque vol était bien plus longue qu’imaginé, qu’ils ont dû faire appel à Ariane.
Et je reprends ceci sur le Web au sujet du lanceur russe PROTON. « Depuis 1995, le lanceur russe est commercialisé par la coentreprise russo-américaine ILS et est l'un des principaux concurrents du lanceur européen Ariane 5 » . A l’époque, les américains étaient ami-ami avec les russes pour ne pas dépendre d’Ariane.
CQFD.
saturne64- Messages : 44
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Raoul a écrit:Pour 2040, le spatial générerait 1000 Milliards de $ de revenus .
Des lanceurs de moins en moins chers, de plus en plus de participants, tellement de raisons d'utiliser l'orbite terrestre...la réutilisation, la cadence, la fiabilité de la Falcon 9 font diminuer les coûts et comme le succès engendre l'imitation, la concurrence qui engendre encore des baisses de coûts..
Il faudrait regarder les précédentes prévisions faites à 17 ans d'avance dans le domaine spatial pour garder un peu de prudence...
David L.- Modérateur
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saturne64 a écrit:Raoul a écrit:
Les américains n'ont jamais eu l'intention de nuire à Ariane!
Ah bon ! Quelle vision biaisée de la géopolitique, et de la géopolitique spatiale ! Et de l’histoire.
America First, ce n’est pas seulement vis-à-vis de la Russie, et maintenant de la Chine, mais aussi du monde entier, dont l’Europe bien sûr. Et ce n’est pas nouveau.
En 1974, quand l’Europe a eu des velléités de construire leur propre lanceur (suite aux conditions inamicales des USA de lancer les satellites commerciaux de l’Europe), les américains ont proposé aux européens de participer au programme navette en construisant le Spacelab. C’était un moyen sournois de diviser les européens, certains pays voulant la fusée, d’autres la participation à des vols habités. Deux programmes ayant chacun un grand intérêt pour les européens. Malgré le montant financier qui les forçait de faire un choix (et les américains ont fait leur proposition en espérant que le choix se porte sur la Spacelab et non sur un lanceur européen – devenu Ariane – dont ils ne voulaient pas pour affirmer leur dominance dans ce domaine), les européens ont décidé de financer les deux.
Et c’est bien à regret, devant l’échec de leur programme navette quant au coût de chaque vol et la disponibilité puisque la remise en état entre chaque vol était bien plus longue qu’imaginé, qu’ils ont dû faire appel à Ariane.
Et je reprends ceci sur le Web au sujet du lanceur russe PROTON. « Depuis 1995, le lanceur russe est commercialisé par la coentreprise russo-américaine ILS et est l'un des principaux concurrents du lanceur européen Ariane 5 » . A l’époque, les américains étaient ami-ami avec les russes pour ne pas dépendre d’Ariane.
CQFD.
Voici un article qui relate le rôle de Théo Lefèvre au début des années 70 (celui que Stéphane Steeman adorait imiter).
Il fallait d'abord que les européens s'entendent puis qu'ils se dotent d'un lanceur et d'un module pressurisé. Aussi bien les américains que les européens savaient que les satellites de télécommunications en orbite géostationnaire pouvaient rapporter beaucoup de devises ! Pas étonnant que les américains ne voulaient pas que les européens se fassent de l'argent alors que c'est eux qui lançaient les satellites ! L'Europe a très bien réagi et ainsi, les américains avaient un concurrent. Peut-être même que les américains espéraient (sournoisement ) cette concurrence européenne, pour booster leur propres industries spatiales. Aujourd'hui, 50 ans après, on voit qui avait raison et qui avait tort au court et au long terme. Là où il a pu y avoir des tensions d'un côté à l'autre de l'Atlantique, il y aussi eu des accords, des programmes et ce grâce à des compromis comme nous savons les réaliser.
https://www.linkedin.com/pulse/holistic-approach-launchers-exploration-europe-josef-aschbacher
Article d'opinion de Josef Aschbacher, directeur general de l'ESA.
Une approche globale pour les lanceurs et l'exploration en Europe
Au cours des cinq dernières décennies, l'ESA a ouvert la voie au leadership industriel, commercial et scientifique de l'Europe dans plusieurs domaines spatiaux, notamment la science spatiale, l'observation de la terre, la navigation par satellite et la communication par satellite géostationnaire, construisant au fil du temps une capacité scientifique, technique et industrielle dont nous, Européens, pouvons être très fiers. De même, jusqu'à il y a dix ans, l'Europe dominait également le secteur des lanceurs commerciaux. L'accès européen à l'espace va historiquement de pair avec les priorités de l'ESA pour soutenir notre politique spatiale au service des objectifs scientifiques, technologiques, économiques et de sécurité.
SpaceX a indéniablement changé le paradigme du marché des lanceurs tel que nous le connaissons. Entre la fiabilité du Falcon 9 et les perspectives captivantes de Starship, SpaceX continue de redéfinir totalement l'accès du monde à l'espace, repoussant les limites du possible au fur et à mesure. Une fois qu'il sera opérationnel, Starship transportera des charges utiles d'environ 100 tonnes en orbite terrestre basse (LEO) tout en réduisant le coût de lancement d'un facteur 10. Falcon 9 a pour objectif d'effectuer 100 lancements en 2023.
L'Europe, quant à elle, se trouve aujourd'hui dans une crise aiguë en matière de lanceurs, avec une interruption (bien que temporaire) de son propre accès à l'espace et sans véritable vision en matière de lanceurs au-delà de 2030. Heureusement pour nous, une vraie crise nous oblige à réfléchir franchement aux causes et aux décisions qui nous ont amenés là, à tirer les leçons douloureuses qui s'imposent et à en ressortir plus forts qu'avant. Plus résistants, plus intelligents, plus visionnaires.
Parallèlement à cette crise des lanceurs, nous nous trouvons à l'aube d'une nouvelle frontière dans l'exploration spatiale. L'arrêt de la Station spatiale internationale après 2030 et l'exploration de la Lune et d'autres corps célestes, désormais envisageable et tout à fait tangible, stimulent la créativité et ouvrent des perspectives totalement nouvelles dans les domaines de la science, de l'économie et de la géopolitique.
Mon espoir, voire ma plus grande aspiration pour l'Europe, est que ce manque temporaire d'accès à l'espace, combiné à ce moment d'opportunités inédites dans l'exploration et à une économie spatiale en évolution rapide, soit l'impulsion d'une réflexion profonde sur le mode opératoire de l'Europe, conduisant à une transformation de l'ensemble de notre écosystème spatial. Mais aussi que la position généralement acceptée selon laquelle l'Europe ne peut plus être déclassée dans des domaines stratégiques clés comme nous l'avons été il y a quelques décennies pour les technologies de l'information ou l'informatique quantique inspire de l'espoir et que cette fois, l'Europe sera prête à agir - et à tenir ses promesses. En fin de compte, j'envisage une approche holistique pour un nouveau programme phare européen combinant l'accès à l'espace et l'exploration, permettant à l'Europe d'accroître ses activités en orbite terrestre basse, dans l'espace cis-lunaire, à la surface de la Lune et au-delà. Cette transformation devrait s'appuyer sur un nouveau modèle d'engagement entre le secteur public et le secteur privé, comprenant de nouvelles stratégies d'acquisition et un rôle différent pour l'ESA et l'industrie afin d'accélérer leurs rythmes et d'améliorer leur rapport coût-efficacité.
Alors, que faire maintenant ?
Pour que l'Europe retrouve une position de leader en termes d'accès à l'espace et d'exploration spatiale, l'ESA devrait entreprendre les actions prioritaires suivantes d'ici à 2030 :
I. Tout d'abord, assurer le succès du vol inaugural d'Ariane 6 et la reprise rapide des lancements de Vega-C, y compris la montée en puissance rapide de la cadence des lanceurs et leur exploitation stable.
II. Compléter les lanceurs européens financés par des fonds publics par des mini-lanceurs qui émergent en tant que projets financés principalement par le secteur privé, le secteur public jouant le rôle de client de référence
III. Préparer les Sommets sur l'Espace de 2023 et 2024 en veillant à ce que tous les éléments nécessaires à une décision politique soient disponibles à temps, y compris les options d'architectures et les informations budgétaires, afin de susciter un large intérêt de la part des États membres et d'établir une feuille de route définissant le renforcement des capacités opérationnelles au-delà de la présente décennie.
IV. 2023-2024 : Préparer des décisions pour les chefs d'État
a. Réaliser des études de systemes complètes sur la future infrastructure spatiale européenne en maximisant la cohérence et la rentabilité, la simplicité, les synergies, la réutilisation, et en réduisant au minimum les coûts d'exploitation. Assurer la coordination avec les partenaires internationaux, en particulier la NASA, et éventuellement inviter d'autres partenaires.
b. Développer les principaux éléments en termes de technologie critique, de politique d'acquisition et de feuille de route du programme pour le prochain lanceur et les missions flagship d'exploration, en mettant fortement l'accent sur la réutilisation, la rentabilité, l'innovation et la durabilité.
c. Accroître le soutien aux entités commerciales européennes prometteuses en matière d'accès à l'espace et d'exploration, en leur fournissant des fonds d'amorçage et de développement , un soutien technique, l'accès aux installations d'essai et aux laboratoires de l'ESA, et l'accès à l'investissement privé. Encourager le cofinancement chaque fois que possible.
d. Mettre en place des concours systématiques pour obtenir des possibilités de vols réguliers auprès d'opérateurs privés européens offrant des capacités de comblement des lacunes en matière d'accès à l'espace, ainsi que des concours pour l'accès à l'orbite terrestre basse pour des charges utiles scientifiques ou commerciales.
V. 2025 : Les États membres doivent se prononcer sur une proposition que je présenterai lors du Conseil ministériel 2025 :
a. Augmentation progressive des services commerciaux de transport spatial pour stimuler la concurrence intra-européenne et les contrats multi-sources, afin d'accroître la gamme des services européens disponibles, de faire baisser les prix et de stimuler l'innovation tout en préservant l'accès souverain de l'Europe à l'espace ;
b. Un nouveau programme flagship concernant l'exploration humaine et robotique et l'accès à l'espace, en totale synergie et complémentarité avec le programme E3P de l'ESA et les programmes de développement de lanceurs ;
c. L'ESA agissant en tant que client pour les services de l'industrie, sur la base de marchés publics concurrentiels équitables et intra-européens.
Si l'Europe veut redevenir un participant clé dans la nouvelle course à l'exploration, en étant leader dans plusieurs domaines et en garantissant une autonomie stratégique accrue, le moment est venu de décider et d'agir. Des décisions tournées vers l'avenir doivent être prises, lors des sommets de l'espace de 2023 et 2024 ainsi que lors du prochain conseil ministériel de l'ESA en 2025, sur une nouvelle ambition européenne en matière de transport et d'exploration spatiaux, accompagnée d'actions et de développements concrets. Je sais que nous pouvons y arriver. Allons-y, ensemble.
Article d'opinion de Josef Aschbacher, directeur general de l'ESA.
Une approche globale pour les lanceurs et l'exploration en Europe
Au cours des cinq dernières décennies, l'ESA a ouvert la voie au leadership industriel, commercial et scientifique de l'Europe dans plusieurs domaines spatiaux, notamment la science spatiale, l'observation de la terre, la navigation par satellite et la communication par satellite géostationnaire, construisant au fil du temps une capacité scientifique, technique et industrielle dont nous, Européens, pouvons être très fiers. De même, jusqu'à il y a dix ans, l'Europe dominait également le secteur des lanceurs commerciaux. L'accès européen à l'espace va historiquement de pair avec les priorités de l'ESA pour soutenir notre politique spatiale au service des objectifs scientifiques, technologiques, économiques et de sécurité.
SpaceX a indéniablement changé le paradigme du marché des lanceurs tel que nous le connaissons. Entre la fiabilité du Falcon 9 et les perspectives captivantes de Starship, SpaceX continue de redéfinir totalement l'accès du monde à l'espace, repoussant les limites du possible au fur et à mesure. Une fois qu'il sera opérationnel, Starship transportera des charges utiles d'environ 100 tonnes en orbite terrestre basse (LEO) tout en réduisant le coût de lancement d'un facteur 10. Falcon 9 a pour objectif d'effectuer 100 lancements en 2023.
L'Europe, quant à elle, se trouve aujourd'hui dans une crise aiguë en matière de lanceurs, avec une interruption (bien que temporaire) de son propre accès à l'espace et sans véritable vision en matière de lanceurs au-delà de 2030. Heureusement pour nous, une vraie crise nous oblige à réfléchir franchement aux causes et aux décisions qui nous ont amenés là, à tirer les leçons douloureuses qui s'imposent et à en ressortir plus forts qu'avant. Plus résistants, plus intelligents, plus visionnaires.
Parallèlement à cette crise des lanceurs, nous nous trouvons à l'aube d'une nouvelle frontière dans l'exploration spatiale. L'arrêt de la Station spatiale internationale après 2030 et l'exploration de la Lune et d'autres corps célestes, désormais envisageable et tout à fait tangible, stimulent la créativité et ouvrent des perspectives totalement nouvelles dans les domaines de la science, de l'économie et de la géopolitique.
Mon espoir, voire ma plus grande aspiration pour l'Europe, est que ce manque temporaire d'accès à l'espace, combiné à ce moment d'opportunités inédites dans l'exploration et à une économie spatiale en évolution rapide, soit l'impulsion d'une réflexion profonde sur le mode opératoire de l'Europe, conduisant à une transformation de l'ensemble de notre écosystème spatial. Mais aussi que la position généralement acceptée selon laquelle l'Europe ne peut plus être déclassée dans des domaines stratégiques clés comme nous l'avons été il y a quelques décennies pour les technologies de l'information ou l'informatique quantique inspire de l'espoir et que cette fois, l'Europe sera prête à agir - et à tenir ses promesses. En fin de compte, j'envisage une approche holistique pour un nouveau programme phare européen combinant l'accès à l'espace et l'exploration, permettant à l'Europe d'accroître ses activités en orbite terrestre basse, dans l'espace cis-lunaire, à la surface de la Lune et au-delà. Cette transformation devrait s'appuyer sur un nouveau modèle d'engagement entre le secteur public et le secteur privé, comprenant de nouvelles stratégies d'acquisition et un rôle différent pour l'ESA et l'industrie afin d'accélérer leurs rythmes et d'améliorer leur rapport coût-efficacité.
Alors, que faire maintenant ?
Pour que l'Europe retrouve une position de leader en termes d'accès à l'espace et d'exploration spatiale, l'ESA devrait entreprendre les actions prioritaires suivantes d'ici à 2030 :
I. Tout d'abord, assurer le succès du vol inaugural d'Ariane 6 et la reprise rapide des lancements de Vega-C, y compris la montée en puissance rapide de la cadence des lanceurs et leur exploitation stable.
II. Compléter les lanceurs européens financés par des fonds publics par des mini-lanceurs qui émergent en tant que projets financés principalement par le secteur privé, le secteur public jouant le rôle de client de référence
III. Préparer les Sommets sur l'Espace de 2023 et 2024 en veillant à ce que tous les éléments nécessaires à une décision politique soient disponibles à temps, y compris les options d'architectures et les informations budgétaires, afin de susciter un large intérêt de la part des États membres et d'établir une feuille de route définissant le renforcement des capacités opérationnelles au-delà de la présente décennie.
IV. 2023-2024 : Préparer des décisions pour les chefs d'État
a. Réaliser des études de systemes complètes sur la future infrastructure spatiale européenne en maximisant la cohérence et la rentabilité, la simplicité, les synergies, la réutilisation, et en réduisant au minimum les coûts d'exploitation. Assurer la coordination avec les partenaires internationaux, en particulier la NASA, et éventuellement inviter d'autres partenaires.
b. Développer les principaux éléments en termes de technologie critique, de politique d'acquisition et de feuille de route du programme pour le prochain lanceur et les missions flagship d'exploration, en mettant fortement l'accent sur la réutilisation, la rentabilité, l'innovation et la durabilité.
c. Accroître le soutien aux entités commerciales européennes prometteuses en matière d'accès à l'espace et d'exploration, en leur fournissant des fonds d'amorçage et de développement , un soutien technique, l'accès aux installations d'essai et aux laboratoires de l'ESA, et l'accès à l'investissement privé. Encourager le cofinancement chaque fois que possible.
d. Mettre en place des concours systématiques pour obtenir des possibilités de vols réguliers auprès d'opérateurs privés européens offrant des capacités de comblement des lacunes en matière d'accès à l'espace, ainsi que des concours pour l'accès à l'orbite terrestre basse pour des charges utiles scientifiques ou commerciales.
V. 2025 : Les États membres doivent se prononcer sur une proposition que je présenterai lors du Conseil ministériel 2025 :
a. Augmentation progressive des services commerciaux de transport spatial pour stimuler la concurrence intra-européenne et les contrats multi-sources, afin d'accroître la gamme des services européens disponibles, de faire baisser les prix et de stimuler l'innovation tout en préservant l'accès souverain de l'Europe à l'espace ;
b. Un nouveau programme flagship concernant l'exploration humaine et robotique et l'accès à l'espace, en totale synergie et complémentarité avec le programme E3P de l'ESA et les programmes de développement de lanceurs ;
c. L'ESA agissant en tant que client pour les services de l'industrie, sur la base de marchés publics concurrentiels équitables et intra-européens.
Si l'Europe veut redevenir un participant clé dans la nouvelle course à l'exploration, en étant leader dans plusieurs domaines et en garantissant une autonomie stratégique accrue, le moment est venu de décider et d'agir. Des décisions tournées vers l'avenir doivent être prises, lors des sommets de l'espace de 2023 et 2024 ainsi que lors du prochain conseil ministériel de l'ESA en 2025, sur une nouvelle ambition européenne en matière de transport et d'exploration spatiaux, accompagnée d'actions et de développements concrets. Je sais que nous pouvons y arriver. Allons-y, ensemble.
TheRathalos- Messages : 919
Inscrit le : 11/12/2022
Age : 24
Localisation : Toulouse
Josef Ashbacher vient de publier un article sur la crise des lanceurs que connait l'Europe et sur les pistes pour en sortir:
https://www.linkedin.com/pulse/holistic-approach-launchers-exploration-europe-josef-aschbacher/
Traduction par Ufotinik ci-dessous:
https://www.linkedin.com/pulse/holistic-approach-launchers-exploration-europe-josef-aschbacher/
Traduction par Ufotinik ci-dessous:
Choros- Messages : 1360
Inscrit le : 31/08/2021
Age : 44
Localisation : Bourges
"Heureusement pour nous, une véritable crise nous oblige à réfléchir franchement sur les causes et les décisions qui nous ont amenés ici, tirent les leçons douloureuses ultérieures et nécessaires, et sortent plus forts qu'avant."
la phrase est très bien mais c'est juste le "heureusement pour nous" au début est aberrant. heureusement on a touché le font donc on peut plus descendre......
la phrase est très bien mais c'est juste le "heureusement pour nous" au début est aberrant. heureusement on a touché le font donc on peut plus descendre......
Merci pour le message!
Aux USA, trois facteurs sont intervenus pour changer la donne du spatial: la catastrophe de Columbia; l'incapacité d'avancer sur Constellation (puisque les centres sont dispersés ) et la mise en concurrence de sociétés privées innovantes.
Nous n'avons rien eu de tout cela (d'abord parce qu'on n'a pas de programme spatial habité et parce que nous n'innovons pas assez).
Ashbacher mentionne les points IV c et d, c'est déjà une évolution ! Mais quid du spatial habité et du budget de l'ESA (10%) qui y est consacré?
Aux USA, trois facteurs sont intervenus pour changer la donne du spatial: la catastrophe de Columbia; l'incapacité d'avancer sur Constellation (puisque les centres sont dispersés ) et la mise en concurrence de sociétés privées innovantes.
Nous n'avons rien eu de tout cela (d'abord parce qu'on n'a pas de programme spatial habité et parce que nous n'innovons pas assez).
Ashbacher mentionne les points IV c et d, c'est déjà une évolution ! Mais quid du spatial habité et du budget de l'ESA (10%) qui y est consacré?
Des mots.
vp- Messages : 4557
Inscrit le : 21/09/2005
Age : 50
Localisation : RP
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