Falcon 9 (PSN-6 + Beresheet + S5) - CCAFS - 22.2.2019

Tiens, je ne crois pas qu'on en ait parlé, mais sur France info ce midi, il y avait "notre" Olivier Sanguy qui était interviewé à propos de l'atterrisseur israélien :-)

David L. a écrit:

David L. a écrit:Elon Musk annonce le 4^e vol d'un même premier étage en avril.
https://twitter.com/elonmusk/status/1098767597858779136

Ce 4^e vol servira au test de lancement avorté à haute altitude avec la capsule Crew Dragon.
https://twitter.com/elonmusk/status/1098768310844313601

Ça sera donc un block5 ayant volé 3 fois qui re-décoléra pour le test de lancement avorté à haute altitude.  Ca se comprend très bien: pas besoin d’un étage neuf, un étage ayant déjà était « amorti »fera très bien l’affaire. Je suis curieux et impatient de voir si ils comptent tenter quand même une récupération de cet étage,si il s’était agit  d’un block4 (comme cela avait été évoqué) aucun intérêt, mais là, la question se pose!
Je me souviens que lors du même type de test sur new Shepard, blue origine avait réussi la récupération du lanceur et ce, malgré « le coup de bélier » provoqué par l’allumage du moteur d’ejection. 
Là le problème sera différent, car il y aura la présence d’un second étage qui ne sera d’aucune utilité, donc, on pourrait très bien imaginer qu’ils le « larguent» une fois l’ejection de la capsule effectuée, puis qu’ils fassent revenir gentiment le S1 sur la LZ à terre. 
Nous verrons bien...

P.S: je suis peut-être un peu hors sujet,désolé, j’ai saisi l’oportunité du tweet rapporté dans ce fil.

Craps a écrit:

MrFrame a écrit:

Ca m'étonnerait que pour la récupération des coiffes, le pilote du MrStevens ne se fie qu'à la vue de la coiffe pour positionner son bateau. La position de la passerelle de commandement n'est vraiment pas idéale pour ça.
Il doit y avoir des radars, des positions GPS transmises en temps réelle, des signaux, etc ...

Un avion moderne peut très bien voler et atterrir uniquement aux instruments, sans visibilité, pourquoi ce genre de technique ne pourrait pas être adapté pour la récupération de coiffes? A mon avis, c'est comme ça que ça fonctionne.
Et si la récupération de nuit était quasiment impossible, ils auraient pas envoyé le bateau.

Ok!!!Je suis d’accord avec toi pour ce qui est de la mise en œuvre de systèmes de guidages et de localisation assez précis,et tu as raison de me reprendre sur le terme « quasiment impossible » qui est certainement abusif, je suis donc peut-être dans l’erreur  en ce qui concerne l’obligation d’un controle visuel. Je réitère donc ma question à ceux qui suivent ça de près : une récupération a-t-elle déjà été tentée de nuit?

Bon, ce n'est pas la nuit qui a eu raison de Mr Stevens mais plutôt le mauvais temps. Le bateau est rentré au port en ayant subi des avaries.

https://twitter.com/SpaceXFleet/status/1099025355749363712

Les orbites des trois objets catalogués après ce lancement :
https://twitter.com/planet4589/status/1098819204965380096

Merci beaucoup Davidl pour ton suivi trés complet du lancement :ven:
C'est trés appréciable, quand on a pas eu le courage de passer la nuit éveillé, de se lever le matin en sachant qu'on a qu'à ce rendre sur le fcs pour trouver toutes les infos,photos et videos relatives au tir avec en prime des commentaires avisés.
Merci encore! Continue

David L. a écrit:Les orbites des trois objets catalogués après ce lancement :
https://twitter.com/planet4589/status/1098819204965380096

69000 km ?  :scratch:
je croyais que c'était un tir en GTO.

plusieurs orbites de transfert elliptiques, augmentation de l'excentricite , de l'apogée avec poussées , insertion en orbite lunaire , procédures d'approche.
Très bien simulé page 2 ; merci à l'admin

L'Augure a écrit:

David L. a écrit:Les orbites des trois objets catalogués après ce lancement :
https://twitter.com/planet4589/status/1098819204965380096

69000 km ?  :scratch:
je croyais que c'était un tir en GTO.

P. Edritch a écrit:plusieurs orbites de transfert avant GTO ?

Les charges utiles n'ont pas été injectées sur une orbite de transfert géostationnaire classique (GTO) mais sur une orbite de transfert super-synchrone (SSTO). Ce type d'orbite, à l'apogée plus haut que l'altitude de l'orbite géostationnaire, permet d'économiser des ergols sur la réduction de l'inclinaison, car elle est faite alors que la vitesse est plus faible.

Comme le montre un récapitulatif des lancements de SpaceX vers l'orbite géostationnaire, c'est assez fréquent pour cet opérateur :

https://astronautique.actifforum.com/t19896-spacex-dv-a-la-charge-du-satellite-en-fonction-de-sa-masse

Ce récapitulatif sera mis à jour avec ce lancement dans les prochaines heures.

Ok merci

Oui, moi j'emploie le terme d'arrivée en GEO par le dessus. Certes les puristes diront que ce n'est pas approprié, mais au moins cela veut dire que l'on attaque pas l'insertion en GEO comme on le fait par la classique GTO.

Astro-notes a écrit:Oui, moi j'emploie le terme d'arrivée en GEO par le dessus. Certes les puristes diront que ce n'est pas approprié, mais au moins cela veut dire que l'on attaque pas l'insertion en GEO comme on le fait par la classique GTO.

Avec une SSTO, c'est autant par le dessous que par le dessous.

L'évolution de l'orbite de SES-14 après VA241 illustre bien l'intérêt de l'orbite de transfert super-synchrone : pour annuler l'inclinaison beaucoup plus importante que prévue, l'apogée de l'orbite, déjà volontairement plus élevé que l'altitude de l'orbite géostationnaire, a encore été augmenté pour réduire le coût en ergols de la réduction de l'inclinaison :

J'avoue humblement n'avoir pas fouillé le sujet plus loin que le bout de mon nez ! Si je connais le terme SSTO ou plutôt le terme SSO (sun synchro orbite) qui comme il l'indique permet de faire passer un satellite à la même heure au même endroit ou avec le même éclairage solaire, SSTO me semblait justement utile de passer par le haut pour rejoindre la GEO. Finalement tu me dis que cela marche aussi par le bas ! Bon, disons que je n'y connais rien alors.  :D  :up8:

82 jours se sont écoulés entre les lancements de SSO-A (B1048.2) et PSN-6 + Beresheet (B1048.3).

C'est la troisième durée la plus courte, le record restant de 73 jours, entre les lancements de TESS (B1045) et CRS-15 (B1045.2).

Les quatre plus courtes durées sont 73 jours, 77 jours, 82 jours et 89 jours.

Le récapitulatif des tentatives de récupération, mis à jour après le lancement de PSN-6 :

Retour du B1048.3 à port Canaveral

@ken_kremer

Le retour du 1er étage ne trouble pas la quiétude des pécheurs.

@johnkrausphotos

Fabien a écrit:Le retour du 1er étage ne trouble pas la quiétude des pécheurs.

Ah mais pardon, ça les intéresse quand même !!  ;)

Wakka a écrit:

Fabien a écrit:Le retour du 1er étage ne trouble pas la quiétude des pécheurs.

Ah mais pardon, ça les intéresse quand même !!  ;)

Non, non, il filme son bouchon !!! :megalol:

Gros plan sur le "capuchon" de levage appelé BLLR (ou Blur) pour "Booster Lift Leg Retraction"

Quelques clichés en gros plans
@Cygnusx112

Wakka a écrit:

Fabien a écrit:Le retour du 1er étage ne trouble pas la quiétude des pécheurs.

Ah mais pardon, ça les intéresse quand même !!  ;)

Bon, en même temps, on dirait bien qu'il tient son tél en mode selfie. Ou alors... :megalol:

On dirait que le booster est passé par la cheminée avant de venir  :lol!: