Falcon 9 (Axiom Space AX-1) - KSC - 8.4.2022
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C'est vrai qu'au tout début, la Navette faisait partie d'un triptyque Navette-station-remorqueur mais faute de $, il ne restait plus que la Navette et le Spacelab grâce à la contribution de l'ESA. Ils espéraient faire de la Navette un lanceur de satellites commerciaux mais la perte de Challenger a modifié tout cela.Papy Domi a écrit:Mon bon Raoul, nous sommes pratiquement de la même génération, donc je me permets de te rappeler que les navettes ont été conçues principalement pour construire une ou des stations spatiales (heureusement qu'elles étaient là pour Hubble...). La première mise en service devait être 1977 me semble-t'il et les projets étaient très nombreux. Cependant pendant des années avant de voir l'embryon de l'ISS, celles-ci n'ont pas fait autre chose que de tourner en orbite avec des durées maximum d'à peine 2 semaines. Ah s'ils avaient su avant...Aller j'arrête de vous chahuter, au plaisir...Raoul a écrit:Parmi les passagers, il y a un canadien et un israëlien. Ils ont certainement des expériences proposées par leurs pays.
Souvenons-nous que du temps de la Navette et du Spacelab (dont la durée de mission était très semblable à celle-ci), les astronautes (6 ou 7 à bord) travaillaient en 2 shifts.
Pour réaliser au mieux leurs expériences, ils travaillent sur un rythme bien plus élevé que l'équipage permanent (qui n'a pas été entraîné pour ces expériences).
PS je ne peux y résister, les premiers projets de stations spatiales après Skylab qui a été sous-exploité, étaient quasiment essentiellement américains.
On peut comprendre les regrets de ne pas avoir pu sauver le Skylab, mais d'un autre côté, c'était de la technologie ancienne et habitable par seulement 3 personnes. Le Spacelab 1 a (de mémoire) réalisé plus d'expériences en 10 jours que le Skylab en 171 jours.
Tu sais, tourner autour de la Terre, autour de la Lune, de Mars ou du Soleil, c'est toujours tourner
MRS a écrit:
Non, pas du tout, ce ne sont pas des "touristes" mais ils ont un programme scientifique très chargé avec plus de 25 expériences à mener. Leur rythme de travail est quasiment identique à celui des astronautes professionnels de l'ISS. Ainsi hier, Lopez-Alegria et Connor ont travaillé une bonne partie de la journée sur les expériences de vieillissement des cellules et sur l'adaptation cardiaque :
...
De leur côté, Pathy et Stibbe ont commencé à faire des séquençages d'ADN, ont travaillé sur une expérience visant à mieux connaître le fonctionnement du cerveau, collecté des informations pour BIOMONITOR puis enfin mis en route l'expérience HOLOPORTATION.
...
Bref, une journée bien remplie avec finalement peu de temps laissé pour faire des galipettes ou regarder par le hublot !
Quand je m'offre des vacances, mes journées sont également bien remplies.
vp- Messages : 4557
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Bon peut-être le mot touriste n'est peut-être pas le mieux approprié pour un vol spatial, peut-être un mot moins péjoratif sera-t-il nécessaire, mais je fais remarquer que dans un avion commercial il y a des passager touristes (vacanciers) au sens premier et des passagers dit d'affaires, qui en plus de cet état en profitent (moyennant une liaison internet) pour travailler avec leur tablette connectée. On peut aussi parler pour le service de l'avion du personnel de cabine (hôtesses steward) et les pilotes (techniques). Ne nous précipitons pas, on peut murir doucement le sujet en écartant les radicaux qui comme toujours sont prompt à jeter l'anathème.
Deuxieme compte-rendu quotidien des activités de l'équipage à bord de l'ISS.
jassifun- Messages : 4974
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Ce genre de mission, si tout se passe bien, pourrait ringardiser les astronautes professionnels !
Exemple: pourquoi dépenser tant d'argent et de temps à former des astronautes ayant fait l'objet de sélections, alors que des "non professionnels" paient depuis leur source de financement, s'entraînent juste ce qu'il faut et se spécialisent dans les quelques expériences qu'ils prennent et ramènent avec eux?
Les nouvelles stations devraient permettre une plus grande fréquentation d'astronautes (un mélange de quelques uns qui restent au-delà d'une année, de plus nombreux qui restent moins d'un mois et d'autres qui ne restent que quelques jours).
Donc une plus grande souplesse impliquant plus de moyens de transports, plus de spécialités. Le secteur privé a une bien meilleure place dans cette variété que le secteur public!
Exemple: pourquoi dépenser tant d'argent et de temps à former des astronautes ayant fait l'objet de sélections, alors que des "non professionnels" paient depuis leur source de financement, s'entraînent juste ce qu'il faut et se spécialisent dans les quelques expériences qu'ils prennent et ramènent avec eux?
Les nouvelles stations devraient permettre une plus grande fréquentation d'astronautes (un mélange de quelques uns qui restent au-delà d'une année, de plus nombreux qui restent moins d'un mois et d'autres qui ne restent que quelques jours).
Donc une plus grande souplesse impliquant plus de moyens de transports, plus de spécialités. Le secteur privé a une bien meilleure place dans cette variété que le secteur public!
Bon peut-être le mot touriste n'est peut-être pas le mieux approprié pour un vol spatial, peut-être un mot moins péjoratif sera-t-il nécessaire, mais je fais remarquer que dans un avion commercial il y a des passager touristes (vacanciers) au sens premier et des passagers dit d'affaires, qui en plus de cet état en profitent (moyennant une liaison internet) pour travailler avec leur tablette connectée. On peut aussi parler pour le service de l'avion du personnel de cabine (hôtesses steward) et les pilotes (techniques). Ne nous précipitons pas, on peut murir doucement le sujet en écartant les radicaux qui comme toujours sont prompt à jeter l'anathème.
Ce n'est pas péjoratif d'être un touriste.
Définition du tourisme : Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l'exercice d'une activité rémunérée dans le lieu visité.
Cela s'applique très bien aux 3 astronautes Connor, Pathy et Stibbe.
Etonnant cet échange. Pourquoi ne pas appeler un chat : un chat ?
Parce qu'un milliardaire ne peut pas être un touriste ?
Raoul a écrit:Ce genre de mission, si tout se passe bien, pourrait ringardiser les astronautes professionnels !
Exemple: pourquoi dépenser tant d'argent et de temps à former des astronautes ayant fait l'objet de sélections, alors que des "non professionnels" paient depuis leur source de financement, s'entraînent juste ce qu'il faut et se spécialisent dans les quelques expériences qu'ils prennent et ramènent avec eux?
Les nouvelles stations devraient permettre une plus grande fréquentation d'astronautes (un mélange de quelques uns qui restent au-delà d'une année, de plus nombreux qui restent moins d'un mois et d'autres qui ne restent que quelques jours).
Donc une plus grande souplesse impliquant plus de moyens de transports, plus de spécialités. Le secteur privé a une bien meilleure place dans cette variété que le secteur public!
Je ne vois pas pourquoi cela pourrait "ringardiser" les astronautes professionnels.
Un touriste qui visite les pyramides d'Egypte, ne remplacera jamais un archéologue (même si un archéologue lui demande de prendre une photo).
Un touriste qui voyage dans la savane ne remplacera pas le zoologiste.
Un touriste qui prend une photo ne remplacera jamais un photographe ...
Dernière édition par vp le Mer 13 Avr 2022 - 17:43, édité 1 fois
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L'astronaute et le jus d'orange.
https://twitter.com/CommanderMLA/status/1513854747794620418?s=20
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Raoul a écrit:Ce genre de mission, si tout se passe bien, pourrait ringardiser les astronautes professionnels !
Exemple: pourquoi dépenser tant d'argent et de temps à former des astronautes ayant fait l'objet de sélections, alors que des "non professionnels" paient depuis leur source de financement, s'entraînent juste ce qu'il faut et se spécialisent dans les quelques expériences qu'ils prennent et ramènent avec eux?
Les nouvelles stations devraient permettre une plus grande fréquentation d'astronautes (un mélange de quelques uns qui restent au-delà d'une année, de plus nombreux qui restent moins d'un mois et d'autres qui ne restent que quelques jours).
Donc une plus grande souplesse impliquant plus de moyens de transports, plus de spécialités. Le secteur privé a une bien meilleure place dans cette variété que le secteur public!
Les touristes sont entraînés juste ce qu'il faut pour savoir quoi faire en cas d'accident. Ils ne sont pas formés pour mener à bien une mission, qui est plus compliquée que "s'assoir dans la fusée et attendre l'atterrissage en prenant des photos". Rien que les EVA nécessitent des centaines d'heures de préparation, théorique et en piscine.
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Isaac Herzog s’entretient avec Eytan Stibbe par vidéoconférence
Le deuxième astronaute israélien de l’Histoire s’acclimate à la vie en apesanteur
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Pourtant lors de Inspiration4, le commandant n'avait pas plus d'expérience que les autres pour mener à bien la mission.nikolai39 a écrit:Raoul a écrit:Ce genre de mission, si tout se passe bien, pourrait ringardiser les astronautes professionnels !
Exemple: pourquoi dépenser tant d'argent et de temps à former des astronautes ayant fait l'objet de sélections, alors que des "non professionnels" paient depuis leur source de financement, s'entraînent juste ce qu'il faut et se spécialisent dans les quelques expériences qu'ils prennent et ramènent avec eux?
Les nouvelles stations devraient permettre une plus grande fréquentation d'astronautes (un mélange de quelques uns qui restent au-delà d'une année, de plus nombreux qui restent moins d'un mois et d'autres qui ne restent que quelques jours).
Donc une plus grande souplesse impliquant plus de moyens de transports, plus de spécialités. Le secteur privé a une bien meilleure place dans cette variété que le secteur public!
Les touristes sont entraînés juste ce qu'il faut pour savoir quoi faire en cas d'accident. Ils ne sont pas formés pour mener à bien une mission, qui est plus compliquée que "s'assoir dans la fusée et attendre l'atterrissage en prenant des photos". Rien que les EVA nécessitent des centaines d'heures de préparation, théorique et en piscine.
La capsule se pilote facilement ! Il faut de l'entraînement, mais pas tant que cela! Même l'amarrage est automatique.
C'est vrai que pour sortir dans l'espace, il faut 10 fois plus d'heures en piscine que pour la sortie elle-même.
Mais il s'agit d'un scaphandre qui a été conçu en 1974, il s'agit de règles que la NASA s'impose.
Si on change de scaphandre, d'équipes d'entraînements et qu'on s'attend à ce que de plus en plus de personnes puissent aller en orbite avec de moins en moins de préparations, là aussi, de stratégies vont être revues!
On revient au concept de "Payload Specialist" du temps de la Navette.
C'est un peu ce que l'ESA veut faire avec sa nouvelle selection d'astronautes ou elle aura un second pool de selectionnes qui ne rejoindront pas l'ESA mais resteront dans leur institution d'origine.
C'est un peu ce que l'ESA veut faire avec sa nouvelle selection d'astronautes ou elle aura un second pool de selectionnes qui ne rejoindront pas l'ESA mais resteront dans leur institution d'origine.
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Raoul a écrit:Pourtant lors de Inspiration4, le commandant n'avait pas plus d'expérience que les autres pour mener à bien la mission.
La capsule se pilote facilement ! Il faut de l'entraînement, mais pas tant que cela! Même l'amarrage est automatique.
C'est vrai que pour sortir dans l'espace, il faut 10 fois plus d'heures en piscine que pour la sortie elle-même.
Mais il s'agit d'un scaphandre qui a été conçu en 1974, il s'agit de règles que la NASA s'impose.
Si on change de scaphandre, d'équipes d'entraînements et qu'on s'attend à ce que de plus en plus de personnes puissent aller en orbite avec de moins en moins de préparations, là aussi, de stratégies vont être revues!
Ce que je veux dire, c'est que pour une mission donnée les astronautes doivent apprendre des tâches données. Exemple, Pesquet a dû apprendre à installer un panneau solaire iROSA, ce qui n'est pas rien. Peu importe le scaphandre que tu utilises, il faut que tu te formes sur ta *mission*, c'est-à-dire sur les tâches que tu devras accomplir sur orbite. Or, pour les astronautes non professionnels, la liste de ces tâches est soit vide (Maezawa) soit extrêmement limitée (AX-1).
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jassifun a écrit:On revient au concept de "Payload Specialist" du temps de la Navette.
Certaines personnes qualifiées de "touristes" sont en fait l'équivalent des PS de la navette, tu as raison.
Mais d'autres non, comme Maezawa ou Tito (si ma mémoire est bonne, il n'avait rien fait sur orbite à part profiter).
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Comme le rappelle Astro-notes, c'est quand même de l'astronautique mais en ce qui me concerne j'ai du mal à m'y intéresser. Contrairement à ce que l'on pourrait penser de mes précédents posts, je n'ai rien contre ce genre de vols ou de missions mais pour moi l'enthousiasme est à son minimum.
Papy Domi- Messages : 3418
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Et si je puis me permettre, il est possible et c'est sans doute ce qui se fera, que les combinaisons prévues pour les EVA soient améliorées (elles l'ont d'ailleurs été depuis 74 pas sur le concept en lui même mais sur l'ingénerie du scaphandre lui même), cela n'empêchera pas les difficultés récurentes des sorties en orbites.nikolai39 a écrit:Raoul a écrit:Pourtant lors de Inspiration4, le commandant n'avait pas plus d'expérience que les autres pour mener à bien la mission.
La capsule se pilote facilement ! Il faut de l'entraînement, mais pas tant que cela! Même l'amarrage est automatique.
C'est vrai que pour sortir dans l'espace, il faut 10 fois plus d'heures en piscine que pour la sortie elle-même.
Mais il s'agit d'un scaphandre qui a été conçu en 1974, il s'agit de règles que la NASA s'impose.
Si on change de scaphandre, d'équipes d'entraînements et qu'on s'attend à ce que de plus en plus de personnes puissent aller en orbite avec de moins en moins de préparations, là aussi, de stratégies vont être revues!
Ce que je veux dire, c'est que pour une mission donnée les astronautes doivent apprendre des tâches données. Exemple, Pesquet a dû apprendre à installer un panneau solaire iROSA, ce qui n'est pas rien. Peu importe le scaphandre que tu utilises, il faut que tu te formes sur ta *mission*, c'est-à-dire sur les tâches que tu devras accomplir sur orbite. Or, pour les astronautes non professionnels, la liste de ces tâches est soit vide (Maezawa) soit extrêmement limitée (AX-1).
Par contre, je pense que les prochaines combinaisons lunaires devront pouvoir donner plus de facilités de mouvements. Dans une EVA en orbite, il y a absence de pesenteur mais pas sur la Lune.
Papy Domi- Messages : 3418
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En fait je pense qu'avec la commercialisation (je préfère se terme a tourisme spatial car je l'espère plus large) on aura une distinction entre deux catégories d’astonautes. Mais avant revenons sur le vocabulaire avec charge utile (payload) et service. La définition que je préfère de charge utile c'est "masse, volume et consommation qui ne participe pas à la mission mais qui la justifie" les anglais sont plus pragmatique (payload=masse qui paye). Service c'est tout ce qui permet de faire la mission. Du point de vue d'un constructeur de fusée, la charge utile c'est les satellites (il ne sert à rien dans le lancement, mais sans lui le lancement n'a pas d'intérêt). Pour un constructeur de satellite, la charge utile c'est les antennes ou les instruments d'observation (car le satellite fonctionnerais sans eux mais n'aurais pas d'utilité).nikolai39 a écrit:jassifun a écrit:On revient au concept de "Payload Specialist" du temps de la Navette.
Certaines personnes qualifiées de "touristes" sont en fait l'équivalent des PS de la navette, tu as raison.
Mais d'autres non, comme Maezawa ou Tito (si ma mémoire est bonne, il n'avait rien fait sur orbite à part profiter).
Pour les astronautes, cette distinction était clairement visible sur la navette avec les "service" (commandant + pilote+ mission spécialiste) dans le cockpit et les payload spécialiste en cabine. Mais avec l'ISS (hors phase de lancement) il y a peu de distinction car tout le monde fait des expériences scientifique et de la communication public (partie payload) mais aussi entretien de la station et EVA qui sont clairement service.
Avec la commercialisation, on aura surement un distinction entre des astronautes « service » payé par l'organisateur de la mission (une agence spatial ou un société comme axiom) qui piloterais les véhicules, assurerais la maintenance et s'occuperais de la sécurité. En face il y aura les "charge utiles » qui achèterais du temps de vol à l'organisateur de la mission. Se pourrais être des touristes pur (qui sont eux même la charge utile), des scientifiques venu avec leur expérience, des artistes pour une performance …. Ils auraient donc un autres métier a cote et serais formé uniquement au procédure de sécurité. De mon point de vue sa pourrais être une bonne chose car cela diversifie les sources de financement, mais aussi de permettre aides chercheur ayant préparé son expérience dans son laboratoire d'aller dans l'espace (s'il a les financements) pour la pratique lui-même au lieu de passé par une agence spatial et de la confier à un "operateur" (les astronautes de l'ISS) qui n'ont pas autant de connaissance sur le contexte de l'expérience.
Personne qui paye sa place pour aller dans l'espace = amateur/touriste (même s'il fait des expériences pour s'ouccuper)
Personne qui est payé pour aller dans l'espace = professionnel
Ce dernier peut être un astronaute professionnel
ou un professionnel lié à la charge utile (PS)
Personne qui est payé pour aller dans l'espace = professionnel
Ce dernier peut être un astronaute professionnel
ou un professionnel lié à la charge utile (PS)
vp- Messages : 4557
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Oui, très bons arguments.phenix a écrit:En fait je pense qu'avec la commercialisation (je préfère se terme a tourisme spatial car je l'espère plus large) on aura une distinction entre deux catégories d’astronautes. Mais avant revenons sur le vocabulaire avec charge utile (payload) et service. La définition que je préfère de charge utile c'est "masse, volume et consommation qui ne participe pas à la mission mais qui la justifie" les anglais sont plus pragmatique (payload=masse qui paye). Service c'est tout ce qui permet de faire la mission. Du point de vue d'un constructeur de fusée, la charge utile c'est les satellites (il ne sert à rien dans le lancement, mais sans lui le lancement n'a pas d'intérêt). Pour un constructeur de satellite, la charge utile c'est les antennes ou les instruments d'observation (car le satellite fonctionnerais sans eux mais n'aurais pas d'utilité).nikolai39 a écrit:
Certaines personnes qualifiées de "touristes" sont en fait l'équivalent des PS de la navette, tu as raison.
Mais d'autres non, comme Maezawa ou Tito (si ma mémoire est bonne, il n'avait rien fait sur orbite à part profiter).
Pour les astronautes, cette distinction était clairement visible sur la navette avec les "service" (commandant + pilote+ mission spécialiste) dans le cockpit et les payload spécialiste en cabine. Mais avec l'ISS (hors phase de lancement) il y a peu de distinction car tout le monde fait des expériences scientifique et de la communication public (partie payload) mais aussi entretien de la station et EVA qui sont clairement service.
Avec la commercialisation, on aura surement un distinction entre des astronautes « service » payé par l'organisateur de la mission (une agence spatial ou un société comme axiom) qui piloterais les véhicules, assurerais la maintenance et s'occuperais de la sécurité. En face il y aura les "charge utiles » qui achèterais du temps de vol à l'organisateur de la mission. Se pourrais être des touristes pur (qui sont eux même la charge utile), des scientifiques venu avec leur expérience, des artistes pour une performance …. Ils auraient donc un autres métier a cote et serais formé uniquement au procédure de sécurité. De mon point de vue sa pourrais être une bonne chose car cela diversifie les sources de financement, mais aussi de permettre aides chercheur ayant préparé son expérience dans son laboratoire d'aller dans l'espace (s'il a les financements) pour la pratique lui-même au lieu de passé par une agence spatial et de la confier à un "operateur" (les astronautes de l'ISS) qui n'ont pas autant de connaissance sur le contexte de l'expérience.
C'est un peu comme ce qui se passe dans le monde du travail sur Terre. Une démultiplication et une division des tâches et services réalisés à bord ! Même des artistes, des sportifs, des acteurs vont devoir être guidés, aidés, conseillés par d'autres dont ce sera la charge.
Quatrième compte-rendu quotidien
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Départ de l'ISS le 19 avril. Amerrissage mercredi 20 avril.
NASA Coverage Set for Axiom Mission 1 Departure from Space Station
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Cinquième compte-rendu quotidien.
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Quelques mots du pilote de la mission, Larry Connor.
https://twitter.com/Axiom_Space/status/1515080184340402184?s=20
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En raison de conditions météorologiques défavorables, le désamarrage de la mission Ax1 a été reporté. Si le temps le permet, l'équipage devrait maintenant se désamarrer vers 02h UTC le mercredi 20 avril.
Les pauvres... obligés de rester une journée de plus dans l'ISS.
Les pauvres... obligés de rester une journée de plus dans l'ISS.
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Blog sur le suivi du développement d'Orion
Je me demande s'ils ont pu suivre l'EVA russe ? des hublots du Dragon par exemple ?
Les dernieres nouvelles :
Ax-1 Crew Update: Flight Day 11
Les dernieres nouvelles :
Ax-1 Crew Update: Flight Day 11
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