Mike Griffin, administrateur de la NASA (2005-2009)
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WASHINGTON (AFP) - Le patron de la Nasa, Michael Griffin, a défendu jeudi au Congrès la nécessité pour l'agence spatiale américaine de sacrifier certains de ses programmes pour financer l'exploration spatiale redevenue prioritaire, avec un retour sur la Lune d'ici à 2018.
"La Nasa n'a simplement pas les moyens de faire tout ce qui lui est demandé aujourd'hui", a-t-il dit lors d'une audition devant la commission de la Science de la Chambre des représentants.
Victime de l'explosion du déficit budgétaire américain ces dernières années, l'agence a annulé ou retardé un certain nombre de programmes de recherche scientifique jugés secondaires pour le moment, afin de dégager des fonds pour le développement du CEV, "Crew Exploration Vehicule".
Le CEV doit succéder à partir de 2012 à la navette dont la fin des vols interviendra en principe en 2010 après 30 ans de service, une fois achevée la Station spatiale internationale (ISS).
"Pour être très clair, le principal objectif de la Nasa pour les prochaines années est de mettre au point un nouveau véhicule spatial capable de voler en orbite basse et au-delà, après la mise hors service des navettes", a poursuivi M. Griffin.
"Ceci est absolument essentiel si nous voulons maintenir notre avance dans l'exploration spatiale", a-t-il ajouté.
Outre des recherches de biologie dans l'espace, la Nasa a également gelé un programme sur les technologies des systèmes nucléaires destinés à fournir de l'énergie à de futures installations sur le sol lunaire.
"Nous adoptons une approche fondée sur le principe de +faire avec+ les moyens budgétaires disponibles", a dit M. Griffin en affirmant que ce n'est qu'ainsi que la Nasa pourra réaliser le plan d'exploration spatiale annoncé par le président George W. Bush en janvier 2004.
Outre un retour sur la Lune, M. Bush avait également cité à plus long terme une mission habitée sur Mars.
Toutefois des membres de la majorité républicaine comme de l'opposition démocrate de la Commission parlementaire se sont déclarés inquiets de l'approche budgétaire de la Maison Blanche pour réaliser cette vision.
"Il n'y a tout simplement pas assez d'argent dans le budget de la Nasa pour faire tout ce que l'agence a programmé", a déclaré le président la Commission, le républicain Sherwood Boehlert.
Selon lui, "il accusera un trou de 4 à 6 milliards de dollars d'ici la fin de l'année fiscale 2010. Pour l'exercice 2006, le budget de la Nasa s'élève à 16,45 milliards de dollars dont 4,5 milliards pour le programme des trois navettes et 1,6 milliard pour l'ISS.
Pour le numéro deux de la Commission, le démocrate Bart Gordon, "la proposition budgétaire de l'administration Bush risque de compromettre la concrétisation de cette vision au-delà de 2008".
"Mon intention (....) n'est pas de critiquer M. Griffin, mais de mettre en évidence le fait que 21 mois après le discours du président Bush sur sa vision de l'exploration spatiale, la Nasa a déjà procédé à des coupes budgétaires majeures dans des programmes de recherche et de développement de technologies", a-t-il expliqué.
M. Griffin a répété que la Nasa comptait reprendre les vols de la navette en mai 2006, les problèmes techniques posés par la perte d'un grand morceau d'isolant du réservoir externe de Discovery peu après son décollage en juillet, ayant été résolus.
Ce lancement avait marqué la reprise des vols de navettes après la catastrophe de Columbia le 1er février 2003.
Un morceau d'isolant arraché du réservoir externe avait percé la protection thermique du bord d'attaque de l'aile gauche de l'orbiteur, provoquant sa désintégration lors de son retour dans l'atmosphère.
"La Nasa n'a simplement pas les moyens de faire tout ce qui lui est demandé aujourd'hui", a-t-il dit lors d'une audition devant la commission de la Science de la Chambre des représentants.
Victime de l'explosion du déficit budgétaire américain ces dernières années, l'agence a annulé ou retardé un certain nombre de programmes de recherche scientifique jugés secondaires pour le moment, afin de dégager des fonds pour le développement du CEV, "Crew Exploration Vehicule".
Le CEV doit succéder à partir de 2012 à la navette dont la fin des vols interviendra en principe en 2010 après 30 ans de service, une fois achevée la Station spatiale internationale (ISS).
"Pour être très clair, le principal objectif de la Nasa pour les prochaines années est de mettre au point un nouveau véhicule spatial capable de voler en orbite basse et au-delà, après la mise hors service des navettes", a poursuivi M. Griffin.
"Ceci est absolument essentiel si nous voulons maintenir notre avance dans l'exploration spatiale", a-t-il ajouté.
Outre des recherches de biologie dans l'espace, la Nasa a également gelé un programme sur les technologies des systèmes nucléaires destinés à fournir de l'énergie à de futures installations sur le sol lunaire.
"Nous adoptons une approche fondée sur le principe de +faire avec+ les moyens budgétaires disponibles", a dit M. Griffin en affirmant que ce n'est qu'ainsi que la Nasa pourra réaliser le plan d'exploration spatiale annoncé par le président George W. Bush en janvier 2004.
Outre un retour sur la Lune, M. Bush avait également cité à plus long terme une mission habitée sur Mars.
Toutefois des membres de la majorité républicaine comme de l'opposition démocrate de la Commission parlementaire se sont déclarés inquiets de l'approche budgétaire de la Maison Blanche pour réaliser cette vision.
"Il n'y a tout simplement pas assez d'argent dans le budget de la Nasa pour faire tout ce que l'agence a programmé", a déclaré le président la Commission, le républicain Sherwood Boehlert.
Selon lui, "il accusera un trou de 4 à 6 milliards de dollars d'ici la fin de l'année fiscale 2010. Pour l'exercice 2006, le budget de la Nasa s'élève à 16,45 milliards de dollars dont 4,5 milliards pour le programme des trois navettes et 1,6 milliard pour l'ISS.
Pour le numéro deux de la Commission, le démocrate Bart Gordon, "la proposition budgétaire de l'administration Bush risque de compromettre la concrétisation de cette vision au-delà de 2008".
"Mon intention (....) n'est pas de critiquer M. Griffin, mais de mettre en évidence le fait que 21 mois après le discours du président Bush sur sa vision de l'exploration spatiale, la Nasa a déjà procédé à des coupes budgétaires majeures dans des programmes de recherche et de développement de technologies", a-t-il expliqué.
M. Griffin a répété que la Nasa comptait reprendre les vols de la navette en mai 2006, les problèmes techniques posés par la perte d'un grand morceau d'isolant du réservoir externe de Discovery peu après son décollage en juillet, ayant été résolus.
Ce lancement avait marqué la reprise des vols de navettes après la catastrophe de Columbia le 1er février 2003.
Un morceau d'isolant arraché du réservoir externe avait percé la protection thermique du bord d'attaque de l'aile gauche de l'orbiteur, provoquant sa désintégration lors de son retour dans l'atmosphère.
samedi 5 novembre 2005, 10h08
Quand les rêves de la Nasa butent contre le mur de l'argent..
CAP CANAVERAL, Floride (Reuters) - Voici près de deux ans, le président George Bush a chargé la Nasa d'achever l'assemblage de la Station spatiale internationale (ISS), de revenir sur la Lune et de préparer le premier vol habité vers Mars.
Pareille perspective s'éloigne aujourd'hui à mesure que l'agence spatiale américaine s'aperçoit qu'elle ne dispose pas, loin s'en faut, des financements à la hauteur de ses ambitions.
L'administrateur de la Nasa, Michael Griffin, a révélé cette semaine qu'il manquerait à la Nasa trois à cinq milliards de dollars au cours des cinq ans à venir pour assurer le seul programme de vols et d'entretien des navettes spatiales. Pour certains membres du Congrès des Etats-Unis, le déficit est en fait plus proche des six milliards de dollars.
Outre son programme de vols de navettes, la Nasa s'est engagée à contribuer à terminer l'assemblage de l'ISS en transportant des éléments à bord de ses navettes, à mettre au point un nouveau véhicule de lancement et des vaisseaux spatiaux pour les missions vers la Lune et, à terme, vers Mars.
Mais l'entrepôt, au Centre spatial Kennedy en Floride, déborde de modules de l'ISS à mettre en place en orbite. La flottille des trois navettes, qui doit être mise à la retraite en 2010, ne volera pas avant au moins six mois, les vérifications techniques liées à des raisons de sécurité se poursuivant toujours plus de deux ans et demi après l'explosion en vol de Columbia en février 2003.
Quant aux programmes de recherches à bord de l'ISS, ils ont été réduits au minimum. Des dizaines de projets ont été supprimés purement et simplement par la Nasa, qui s'emploie à faire des économies. Sans une hausse marquée des dépenses, Griffin réduit les projets de Bush à un objectif unique, revenir sur la Lune en 2020.
"Ce qui est en train de se passer rappelle la période 1969-72, lorsque nous avons nourri de grands desseins qui ont été sensiblement édulcorés au fur et à mesure que le temps passait", explique Howard McCurdy, historien de l'espace et professeur de sciences politiques à l'Université américaine.
En 1969, la Nasa voulait lancer une mission vers Mars, faire tourner en orbite une station spatiale purement américaine et mettre au point une navette. Seule la navette a finalement vu le jour.
"Ce qui arrive aujourd'hui, c'est qu'une partie importante de la technologie et des recherches visant à aller sur Mars est détournée vers le projet lunaire, qui devait initialement n'être qu'une sorte de répétition générale de l'opération Mars. Le moyen est en train de devenir la fin", ajoute McCurdy.
Quand les rêves de la Nasa butent contre le mur de l'argent..
CAP CANAVERAL, Floride (Reuters) - Voici près de deux ans, le président George Bush a chargé la Nasa d'achever l'assemblage de la Station spatiale internationale (ISS), de revenir sur la Lune et de préparer le premier vol habité vers Mars.
Pareille perspective s'éloigne aujourd'hui à mesure que l'agence spatiale américaine s'aperçoit qu'elle ne dispose pas, loin s'en faut, des financements à la hauteur de ses ambitions.
L'administrateur de la Nasa, Michael Griffin, a révélé cette semaine qu'il manquerait à la Nasa trois à cinq milliards de dollars au cours des cinq ans à venir pour assurer le seul programme de vols et d'entretien des navettes spatiales. Pour certains membres du Congrès des Etats-Unis, le déficit est en fait plus proche des six milliards de dollars.
Outre son programme de vols de navettes, la Nasa s'est engagée à contribuer à terminer l'assemblage de l'ISS en transportant des éléments à bord de ses navettes, à mettre au point un nouveau véhicule de lancement et des vaisseaux spatiaux pour les missions vers la Lune et, à terme, vers Mars.
Mais l'entrepôt, au Centre spatial Kennedy en Floride, déborde de modules de l'ISS à mettre en place en orbite. La flottille des trois navettes, qui doit être mise à la retraite en 2010, ne volera pas avant au moins six mois, les vérifications techniques liées à des raisons de sécurité se poursuivant toujours plus de deux ans et demi après l'explosion en vol de Columbia en février 2003.
Quant aux programmes de recherches à bord de l'ISS, ils ont été réduits au minimum. Des dizaines de projets ont été supprimés purement et simplement par la Nasa, qui s'emploie à faire des économies. Sans une hausse marquée des dépenses, Griffin réduit les projets de Bush à un objectif unique, revenir sur la Lune en 2020.
"Ce qui est en train de se passer rappelle la période 1969-72, lorsque nous avons nourri de grands desseins qui ont été sensiblement édulcorés au fur et à mesure que le temps passait", explique Howard McCurdy, historien de l'espace et professeur de sciences politiques à l'Université américaine.
En 1969, la Nasa voulait lancer une mission vers Mars, faire tourner en orbite une station spatiale purement américaine et mettre au point une navette. Seule la navette a finalement vu le jour.
"Ce qui arrive aujourd'hui, c'est qu'une partie importante de la technologie et des recherches visant à aller sur Mars est détournée vers le projet lunaire, qui devait initialement n'être qu'une sorte de répétition générale de l'opération Mars. Le moyen est en train de devenir la fin", ajoute McCurdy.
Invité- Invité
Hum... De 2018, on commence déjà à glisser à 2020.
S'ils nous font ce coup là, la crédibilité des Etats-Unis va tendre rapidement vers zéro.
Mais où passe donc tout cet argent, sur le terrain ? Ils se chauffent en brûlant des dollars dans leur cheminée ? A moins que les propergols soient fabriqués en faisant macérer des billets ?
A ce train là, ce sont les chinois qui vont y arriver avant.
S'ils nous font ce coup là, la crédibilité des Etats-Unis va tendre rapidement vers zéro.
Mais où passe donc tout cet argent, sur le terrain ? Ils se chauffent en brûlant des dollars dans leur cheminée ? A moins que les propergols soient fabriqués en faisant macérer des billets ?
A ce train là, ce sont les chinois qui vont y arriver avant.
lambda0- Messages : 4879
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Voir : https://astronautique.actifforum.com/viewtopic.forum?t=326lambda0 a écrit:A ce train là, ce sont les chinois qui vont y arriver avant.
Invité- Invité
Selon l'administrateur NASA les scientifiques doivent se preparer pour des economies
http://www.aviationnow.com/avnow/news/channel_awst_story.jsp?id=news/011606p3.xml
Personellement, je ne serai jamais favorable au return sur la Lune à ces conditions
http://www.aviationnow.com/avnow/news/channel_awst_story.jsp?id=news/011606p3.xml
Personellement, je ne serai jamais favorable au return sur la Lune à ces conditions
Paolo- Messages : 629
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Localisation : 43° 35' 53" N 1° 26' 35" E
Comme le disait Griffin, la NASA ne pourra pas tout faire si on ne lui donne pas les moyens de le faire.
Des choix doivent être fait si le congrès reste sur ses positions. En réponse la NASa a déjà déclaré qu'elle mettre Atlantis en retraite.
Cette annonce serait elle un autre avertissement ?
Des choix doivent être fait si le congrès reste sur ses positions. En réponse la NASa a déjà déclaré qu'elle mettre Atlantis en retraite.
Cette annonce serait elle un autre avertissement ?
capcom- Invité
Pourquoi faire, en effet ... ?
http://www.space.com/news/060813_griffin_china.html
http://www.space.com/news/060813_griffin_china.html
Patrick- Invité
Tel que je le comprends, il s'agit surtout d'amorcer le dialogue.
Et pour Griffin, peut-être d'apprécier le potentiel réel du spatial chinois (propagande ou plan cohérent à long terme, avec les moyens qui vont avec ?)
Surtout de la politique très amont, sans projet concrêt pour l'instant.
A+
Et pour Griffin, peut-être d'apprécier le potentiel réel du spatial chinois (propagande ou plan cohérent à long terme, avec les moyens qui vont avec ?)
Surtout de la politique très amont, sans projet concrêt pour l'instant.
A+
lambda0- Messages : 4879
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Age : 57
Localisation : Nord, France
http://www.fmprc.gov.cn/eng/xwfw/s2510/t272834.htm
Réponse standard politiquement correcte, et en fait, le ministre lui-même ne semble pas vraiment au courant de l'objet de cette visite...
Q: The Administrator of NASA will visit China next week. Please brief on his agenda. What does China expect out of the visit? Will the visit promote cooperation between China and the US in air space? Secondly, the US Secretary of Treasury Paulson is visiting China. What does China expect to discuss with him and what message will China send to him?
A: The peaceful use of outer space is the common cause of all mankind. China is ready to conduct cooperation in outer space with other countries including the US on this basis. China hopes the space authorities of the two countries can establish friendly and stable relations of cooperation, and explore the possibility of cooperation in space science, application and other fields. I am not aware of the specifics of this visit. I will see if I can get you some information from relevant authorities.
Réponse standard politiquement correcte, et en fait, le ministre lui-même ne semble pas vraiment au courant de l'objet de cette visite...
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
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Localisation : Nord, France
Le voyage de Griffin suscite quelques critiques...
http://www.californiachronicle.com/articles/viewArticle.asp?articleID=14049
Où l'on apprend au passage que les chinois développent un système de lasers pour aveugler les satellites-espions américains depuis le sol...
http://www.californiachronicle.com/articles/viewArticle.asp?articleID=14049
Où l'on apprend au passage que les chinois développent un système de lasers pour aveugler les satellites-espions américains depuis le sol...
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Je pense que la présence de GRIFFIN en Chine est une fin en soi.
N'oublions pas que O'KEEFE avait été invité par les Chinois et qu'il avait catégoriquement refusé!!
N'oublions pas que O'KEEFE avait été invité par les Chinois et qu'il avait catégoriquement refusé!!
_________________
Kosmonavtika - Le site de l'Espace russe
Hier, Michael Griffin a été auditionné par la sous-commission dédiée à l'espace du Sénat américain.
Voici le pdf de la déclaration préalable :
http://commerce.senate.gov/public/_files/Testimony_MichaelDGriffin_NASA_FY2008PostureStatementFINAL22707.pdf
Michael Griffin a affirmé ses craintes sur le manque de moyens financiers de la NASA, avec notamment un risque de repousser le premier vol d'Orion de plusieurs mois jusqu'en 2015.
La vidéo de l'audition est disponible :
->ici<-
(1h36 / 143 Mo)
Autre vidéo de l'audition, qualité moindre mais plus légère :
->ici<-
(1h36 / 25 Mo)
Voici le pdf de la déclaration préalable :
http://commerce.senate.gov/public/_files/Testimony_MichaelDGriffin_NASA_FY2008PostureStatementFINAL22707.pdf
Michael Griffin a affirmé ses craintes sur le manque de moyens financiers de la NASA, avec notamment un risque de repousser le premier vol d'Orion de plusieurs mois jusqu'en 2015.
La vidéo de l'audition est disponible :
->ici<-
(1h36 / 143 Mo)
Autre vidéo de l'audition, qualité moindre mais plus légère :
->ici<-
(1h36 / 25 Mo)
Dernière édition par le Dim 4 Mar 2007 - 18:01, édité 5 fois
Invité- Invité
http://space.newscientist.com/article/dn11112-budget-cuts-may-delay-shuttle-replacement.html
Budget cuts may delay shuttle replacement
NASA may not be able to launch the space shuttle's replacement by 2014 as promised, according to the agency's 2008 budget request to Congress.
This could increase the gap between the retirement of the space shuttles in 2010 and the launch of their successors, the Orion spacecraft and Ares I rocket, forcing NASA to rely on Russian Soyuz and future commercial spacecraft to send astronauts to the International Space Station (ISS).
The potential delay is due to the combined effects of the higher-than-expected costs of returning the space shuttles to flight, budget cuts to the Orion and Ares programmes, and new legislation that may limit NASA's 2007 funding to that of 2006.
"I'm concerned about our ability to bring these new capabilities online by 2014," says NASA Administrator Michael Griffin. "If we do not quickly come to grips with this issue, we may have a prolonged gap between the end of the shuttle programme and the beginning of operational capability in our new systems, like that which occurred between 1975 and 1981, when we transitioned from Apollo to space shuttle." He says the gap led to the loss of engineering know-how within NASA.
The gap between the retirement of the shuttles in 2010 and the first flights of Ares and Orion – which will occur no earlier than 2014 – will leave NASA dependent on other nations and private companies for launches to the ISS.
Private companies
Cargo will be sent to the station on Russia's current Progress ship, as well as two ships currently in development – Japan's HTV and Europe's Automated Transfer Vehicle.
Russia will continue to launch people to the ISS in its Soyuz rocket. But NASA is also working with two private US-based companies, Rocketplane Kistler and Space Exploration Technologies, to develop rockets capable of sending cargo and crew to the ISS. They may make their first flights to the ISS in 2010.
The possible delay of the shuttle's replacement was announced on Monday as part of US president George W Bush's budget request for Fiscal Year 2008, which begins on 1 October 2007. According to the proposal, NASA would receive $17.3 billion in 2008, an increase of 3.1% over the amount requested by the president for 2007.
John Logsdon, director of the Space Policy Institute at George Washington University, Washington DC, says the request may be unrealistic.
Level funding
That is because Congress failed to pass the FY2007 budget request last year and looks likely to vote for a House plan to fund most agencies at their 2006 levels for 2007, meaning NASA would lose $545 million in expected funding for 2007 (see Budget bungle costs NASA half a billion dollars).
As a result, even though NASA highlighted the 2008 request as a 3% increase from the previous year's request, the continuing resolution funding puts the actual increase between 2007 and 2008 at closer to 6%.
"The budget itself compared to last year's president's request is a surprise," Logsdon told New Scientist. "It's more or less exactly what was planned a year ago. So it almost ignored what's happened in Congress."
"Hard hit"
NASA officials were hesitant to give numbers for how they would deal with the lower amounts if the Senate votes next week to keep the 2007 budget at 2006 levels.
But the agency's exploration systems programme, which includes the future Orion and Ares vehicles, would be particularly hard hit, losing $577 million.
"The FY2007 appropriations – if enacted as the House has resolved – will jeopardise our ability to transition safely and efficiently from the shuttle to the Orion Crew Exploration Vehicle and the Ares I Crew Launch Vehicle," Griffin says. "It will have serious effects on people, projects and programmes this year and for the longer term."
Griffin hinted that some future robotic missions planned for the Moon may have to be "curtailed" in order to make up for some of the money lost.
The 2008 budget request breaks down as follows:
• $6.8 billion for space operations, which includes the space shuttle, the International Space Station and commercial crew and cargo transportation to the station
• $5.5 billion for science, which includes earth science, solar physics, planetary science and astrophysics
• $3.9 billion for exploration systems, which includes the Orion spacecraft, Ares I and Ares V rockets and robotic lunar missions
• $554 million for aeronautics research
Budget cuts may delay shuttle replacement
NASA may not be able to launch the space shuttle's replacement by 2014 as promised, according to the agency's 2008 budget request to Congress.
This could increase the gap between the retirement of the space shuttles in 2010 and the launch of their successors, the Orion spacecraft and Ares I rocket, forcing NASA to rely on Russian Soyuz and future commercial spacecraft to send astronauts to the International Space Station (ISS).
The potential delay is due to the combined effects of the higher-than-expected costs of returning the space shuttles to flight, budget cuts to the Orion and Ares programmes, and new legislation that may limit NASA's 2007 funding to that of 2006.
"I'm concerned about our ability to bring these new capabilities online by 2014," says NASA Administrator Michael Griffin. "If we do not quickly come to grips with this issue, we may have a prolonged gap between the end of the shuttle programme and the beginning of operational capability in our new systems, like that which occurred between 1975 and 1981, when we transitioned from Apollo to space shuttle." He says the gap led to the loss of engineering know-how within NASA.
The gap between the retirement of the shuttles in 2010 and the first flights of Ares and Orion – which will occur no earlier than 2014 – will leave NASA dependent on other nations and private companies for launches to the ISS.
Private companies
Cargo will be sent to the station on Russia's current Progress ship, as well as two ships currently in development – Japan's HTV and Europe's Automated Transfer Vehicle.
Russia will continue to launch people to the ISS in its Soyuz rocket. But NASA is also working with two private US-based companies, Rocketplane Kistler and Space Exploration Technologies, to develop rockets capable of sending cargo and crew to the ISS. They may make their first flights to the ISS in 2010.
The possible delay of the shuttle's replacement was announced on Monday as part of US president George W Bush's budget request for Fiscal Year 2008, which begins on 1 October 2007. According to the proposal, NASA would receive $17.3 billion in 2008, an increase of 3.1% over the amount requested by the president for 2007.
John Logsdon, director of the Space Policy Institute at George Washington University, Washington DC, says the request may be unrealistic.
Level funding
That is because Congress failed to pass the FY2007 budget request last year and looks likely to vote for a House plan to fund most agencies at their 2006 levels for 2007, meaning NASA would lose $545 million in expected funding for 2007 (see Budget bungle costs NASA half a billion dollars).
As a result, even though NASA highlighted the 2008 request as a 3% increase from the previous year's request, the continuing resolution funding puts the actual increase between 2007 and 2008 at closer to 6%.
"The budget itself compared to last year's president's request is a surprise," Logsdon told New Scientist. "It's more or less exactly what was planned a year ago. So it almost ignored what's happened in Congress."
"Hard hit"
NASA officials were hesitant to give numbers for how they would deal with the lower amounts if the Senate votes next week to keep the 2007 budget at 2006 levels.
But the agency's exploration systems programme, which includes the future Orion and Ares vehicles, would be particularly hard hit, losing $577 million.
"The FY2007 appropriations – if enacted as the House has resolved – will jeopardise our ability to transition safely and efficiently from the shuttle to the Orion Crew Exploration Vehicle and the Ares I Crew Launch Vehicle," Griffin says. "It will have serious effects on people, projects and programmes this year and for the longer term."
Griffin hinted that some future robotic missions planned for the Moon may have to be "curtailed" in order to make up for some of the money lost.
The 2008 budget request breaks down as follows:
• $6.8 billion for space operations, which includes the space shuttle, the International Space Station and commercial crew and cargo transportation to the station
• $5.5 billion for science, which includes earth science, solar physics, planetary science and astrophysics
• $3.9 billion for exploration systems, which includes the Orion spacecraft, Ares I and Ares V rockets and robotic lunar missions
• $554 million for aeronautics research
Invité- Invité
Bah on s'y attendait tous de toute manière, et ça va encore glisser quelques temps...
Ce qui me fait peur, c'est surtout l'incidence des coupes sur le plan à long terme. Car retarder un premier vol c'est une chose, mais couper des budgets une fois qu'on est sur la Lune c'est l'annulation pure et simple du projet !
Ce qui me fait peur, c'est surtout l'incidence des coupes sur le plan à long terme. Car retarder un premier vol c'est une chose, mais couper des budgets une fois qu'on est sur la Lune c'est l'annulation pure et simple du projet !
Et oui c'était un peu à craindre malheureusement ...
J'ai rajouté la vidéo dans le message initial, il y a malheureusement un décalage son dans les 10 dernières minutes.
J'ai rajouté la vidéo dans le message initial, il y a malheureusement un décalage son dans les 10 dernières minutes.
Invité- Invité
Ce retard annoncé est uniquement basé sur les annonces budgétaires.
Il faut AMHA attendre qu'une Ares 1 en état de marche avec une capsule Orion opérationnelle soit lancée et revienne sur Terre (en mission d'essai automatisée) pour avoir une date prévisionnellei fiable du premier vol habité utilisant ce système vers l'ISS. En se basant bien sûr sur un succès de ce vol de qualification.
Autre question, ont-ils budgeté la période entre la retraite de la navette et le premier lancement d'un equipage ? Ce délai allongé implique au moins d'acheter une place dans un vol de plus aux russes ?
Il faut AMHA attendre qu'une Ares 1 en état de marche avec une capsule Orion opérationnelle soit lancée et revienne sur Terre (en mission d'essai automatisée) pour avoir une date prévisionnellei fiable du premier vol habité utilisant ce système vers l'ISS. En se basant bien sûr sur un succès de ce vol de qualification.
Autre question, ont-ils budgeté la période entre la retraite de la navette et le premier lancement d'un equipage ? Ce délai allongé implique au moins d'acheter une place dans un vol de plus aux russes ?
montmein69- Donateur
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Localisation : région lyonnaise
Pour cette année et sans doute aussi pour l'année prochaine, le budget va être très serré. Mais dès que les Ricains auront quitté l'Irak, ça devrait aller beaucoup mieux et la NASA pourrait bénéficier d'un coup de pouce.montmein69 a écrit:Ce retard annoncé est uniquement basé sur les annonces budgétaires.
Il n'est pas sûr au final qu'il y ait beaucoup de retard ... surtout que les autres pays sont en train de mettre les bouchées doubles !
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
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Localisation : sud-ouest
Cela fait plaisir de lire quelqu'un d'aussi lucide ! :cheers:
:lolnasa:
:lolnasa:
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Argyre a écrit:Pour cette année et sans doute aussi pour l'année prochaine, le budget va être très serré. Mais dès que les Ricains auront quitté l'Irak, ça devrait aller beaucoup mieux et la NASA pourrait bénéficier d'un coup de pouce.
Tu es bien optimiste, je trouve.
Ils ont encore l'Iran en vue à court terme, et la Corée du Nord s'il reste des sous (et des GIs). :face:
mic8 a écrit:
Tu es bien optimiste, je trouve.
Ils ont encore l'Iran en vue à court terme, et la Corée du Nord s'il reste des sous (et des GIs). :face:
L'Iran ??? La Corée du Nord ???
Il y a plus de chances que je gagne 5 chiffres au loto !
Chat échaudé craint l'eau froide comme on dit. Eventuellement, il pourrait y avoir une frappe chirurgicale, mais ça me parait peu probable et de toute façon, ça ne coûterait pratiquement rien, donc l'un dans l'autre, je ne vois pas comment on ne peut pas être optimiste sur le budget américain de dans 2 ans.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Age : 58
Localisation : sud-ouest
Je ne parierais pas.Argyre a écrit:L'Iran ??? La Corée du Nord ???
Il y a plus de chances que je gagne 5 chiffres au loto !
Mais de toutes façons, il y a peu de chance que le budget inutilisé * de la défense soit reporté sur celui de la Nasa. Dans l'autre sens, par contre... :affraid:
*) Vous avez déjà vu des militaires qui n'utilisent pas leur budget ?
Maintenant que la parenthèse est fermée, on revient sur le sujet, merci !
Invité- Invité
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