EXOMARS - Le programme des deux missions à destination de Mars
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si je me souviens bien, il y avait recemment dans le ESA bulletin un article sur le différents "models" utilisés pour les programmes européens
Paolo- Messages : 629
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nikolai39 a écrit:Et encore une exception : le module Rassviett (MIM-1) de l'ISS.
A l'origine, c'était le modèle structurel du compartiment pressurisé de la structure NEM, et finalement il est parti dans l'Espace !
Ce serait intéressant, une petite liste de tous ces matériels ayant connu une seconde jeunesse.
Pour poursuivre ce qui risque de devenir un HS, il me semble qu'il y avait eu un projet de récupérer le modèle de tests de Giotto pour en faire une nouvelle mission, au vu de la réussite de la "titulaire".
Celui de SOHO est à la Cité de l'Espace (enfin je crois que c'est bien lui). :lol!:
Invité- Invité
Thales a signé aujourd'hui au Bourget un contrat avec les organisateurs de la mission Exomars afin d'assurer les derniers financement de la première mission, prévue pour Janvier 2016.
http://www.thalesgroup.fr/Press_Releases/Markets/Space/2013/Thales_Alenia_Space_signe_le_contrat_pour_les_phases_finales_du_programme_ExoMars/
A la suite d’un contrat préliminaire signé en 2008, cette signature constitue une étape majeure pour Thales Alenia Space, maître d’œuvre du programme ExoMars. Dans le cadre du contrat global d’un montant de 643 millions d’Euros, le contrat de ce jour correspond au versement de 2 tranches additionnelles : l’une, d’un montant de 146 millions d’Euros, va permettre de compléter la mission de 2016 ; la seconde, d’un montant de 70 millions d’Euros, couvrira une partie significative de la mission suivante, en 2018.
http://www.thalesgroup.fr/Press_Releases/Markets/Space/2013/Thales_Alenia_Space_signe_le_contrat_pour_les_phases_finales_du_programme_ExoMars/
mastor11- Messages : 145
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Dans l'article de Spacenews relatant le fait (http://www.spacenews.com/article/civil-space/35830at-paris-air-show-esa-signs-final-contract-for-2016-exomars-mission#.Ub9eRc4cArE), il est précisé que le rover (a priori celui de 2016) utilisera... des "réchauffeurs nucléaires" (nuclear heaters) et que sa durée de vie devrait être de six mois. Je n'ai pas vraiment saisi cette information.:scratch: L'article parle-t-il de la source de puissance électrique, ou d'une source thermique uniquement pour garder les instruments "au chaud" ? Le rover de 2016 est censé fonctionner sur batteries puisque la proposition russe de fournir un générateur radioisotopique (RTG) est intervenue un peu tard par rapport à la date de lancement. Par conséquent je ne comprends pas trop le sens de l'information.
Invité- Invité
Source thermique. C'est assez courant en fait sur les sondes il me semble.MarsSurfaceWanderer a écrit:Dans l'article de Spacenews relatant le fait (http://www.spacenews.com/article/civil-space/35830at-paris-air-show-esa-signs-final-contract-for-2016-exomars-mission#.Ub9eRc4cArE), il est précisé que le rover (a priori celui de 2016) utilisera... des "réchauffeurs nucléaires" (nuclear heaters) et que sa durée de vie devrait être de six mois. Je n'ai pas vraiment saisi cette information.:scratch: L'article parle-t-il de la source de puissance électrique, ou d'une source thermique uniquement pour garder les instruments "au chaud" ? Le rover de 2016 est censé fonctionner sur batteries puisque la proposition russe de fournir un générateur radioisotopique (RTG) est intervenue un peu tard par rapport à la date de lancement. Par conséquent je ne comprends pas trop le sens de l'information.
Il n'y a pas de conversion en électricité on se sert directement de la chaleur
lionel- Messages : 2195
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lionel a écrit:MarsSurfaceWanderer a écrit:Dans l'article de Spacenews relatant le fait (http://www.spacenews.com/article/civil-space/35830at-paris-air-show-esa-signs-final-contract-for-2016-exomars-mission#.Ub9eRc4cArE), il est précisé que le rover (a priori celui de 2016) utilisera... des "réchauffeurs nucléaires" (nuclear heaters) et que sa durée de vie devrait être de six mois. Je n'ai pas vraiment saisi cette information.:scratch: L'article parle-t-il de la source de puissance électrique, ou d'une source thermique uniquement pour garder les instruments "au chaud" ? Le rover de 2016 est censé fonctionner sur batteries puisque la proposition russe de fournir un générateur radioisotopique (RTG) est intervenue un peu tard par rapport à la date de lancement. Par conséquent je ne comprends pas trop le sens de l'information.
Source thermique. C'est assez courant en fait sur les sondes il me semble.
Il n'y a pas de conversion en électricité on se sert directement de la chaleur
Mais alors pourquoi utiliser une telle source thermique d'une durée de vie de six mois... alors que les batteries du rover ne tiendront que quelques jours... ? :scratch:
Sur les sondes européennes, ce n'est pas courant du tout (si l'on peut ainsi dire...) ! Le réchauffement provient de l'énergie électrique issue des panneaux solaires (bon, probablement pas sur Soho par contre).
Invité- Invité
MarsSurfaceWanderer a écrit:Dans l'article de Spacenews relatant le fait (http://www.spacenews.com/article/civil-space/35830at-paris-air-show-esa-signs-final-contract-for-2016-exomars-mission#.Ub9eRc4cArE), il est précisé que le rover (a priori celui de 2016) utilisera... des "réchauffeurs nucléaires" (nuclear heaters) et que sa durée de vie devrait être de six mois. Je n'ai pas vraiment saisi cette information.:scratch: L'article parle-t-il de la source de puissance électrique, ou d'une source thermique uniquement pour garder les instruments "au chaud" ? Le rover de 2016 est censé fonctionner sur batteries puisque la proposition russe de fournir un générateur radioisotopique (RTG) est intervenue un peu tard par rapport à la date de lancement. Par conséquent je ne comprends pas trop le sens de l'information.
Il n'y a pas de rover en 2016. Seulement un atterrisseur.
MarsSurfaceWanderer a écrit:lionel a écrit:
Source thermique. C'est assez courant en fait sur les sondes il me semble.
Il n'y a pas de conversion en électricité on se sert directement de la chaleur
Mais alors pourquoi utiliser une telle source thermique d'une durée de vie de six mois... alors que les batteries du rover ne tiendront que quelques jours... ? :scratch:
Sur les sondes européennes, ce n'est pas courant du tout (si l'on peut ainsi dire...) ! Le réchauffement provient de l'énergie électrique issue des panneaux solaires (bon, probablement pas sur Soho par contre).
D'après ce que j'ai lu sur le site de la NASA, les RHUs (Radioisotope Heat Unit) sont bien les systèmes qui permettent de maintenir certains systèmes des sondes et des rovers à des température correcte : dans l'optique d'augmenter leur durée de vie.
Et comme l'a dit lionel, le réchauffement se fait directement.
http://solarsystem.nasa.gov/rps/rhu.cfm
mastor11- Messages : 145
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@ SpaceOpera : exact, mea culpa, il n'y a pas de rover en 2016. Je ne sais pas pourquoi cette idée s'était ancrée dans ma tête. :P
Donc les RHU serviraient à réchauffer les instruments de la sonde... Mais pourquoi une autonomie de plusieurs mois quand l'atterrisseur ne sera actif que quelques jours (sur batteries) ?
edit : @ mastor11 ; j'ai lu l'article de la NASA, effectivement cela semble être utilisé assez fréquemment ! Je ne connaissais pas ce système. Finalement c'est une sorte de RTG sans conversion thermique -> électrique. Merci pour le lien.
Donc les RHU serviraient à réchauffer les instruments de la sonde... Mais pourquoi une autonomie de plusieurs mois quand l'atterrisseur ne sera actif que quelques jours (sur batteries) ?
edit : @ mastor11 ; j'ai lu l'article de la NASA, effectivement cela semble être utilisé assez fréquemment ! Je ne connaissais pas ce système. Finalement c'est une sorte de RTG sans conversion thermique -> électrique. Merci pour le lien.
Invité- Invité
MarsSurfaceWanderer a écrit:...
Donc les RHU serviraient à réchauffer les instruments de la sonde... Mais pourquoi une autonomie de plusieurs mois quand l'atterrisseur ne sera actif que quelques jours (sur batteries) ?
Il vaut mieux avoir une durée de réchauffement plus longue au cas où les batteries tiennent plus longtemps.
mastor11- Messages : 145
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C'est aussi ce que je me suis dit, mais à moins de miracles (ce qui arrive peu souvent dans le spatial), les batteries tiennent généralement le temps qu'on a bien voulu leur accorder. Donc RHU largement surdimensionné. À mon avis, les RHU sont livrés tels quels et si ils tiennent aussi longtemps c'est qu'il n'existe pas de modèle plus petit. Sans compter qu'il y a le transit Terre-Mars (neuf mois pour ExoMars 2016).mastor11 a écrit:Il vaut mieux avoir une durée de réchauffement plus longue au cas où les batteries tiennent plus longtemps.
Invité- Invité
C'est dû au choix de demie vie de la réaction nucléaire et donc au choix de l'isotope.
S'ils prennent un truc qui se désintègre en quelques jours alors j'imagine d'une part que ça sera très radioactif et d'autre part seulement actif les quelques jours après le lancement de la fusée.
Elle met combien de temps la sonde à aller là bas ? Six mois ?
Donc faut que ça fasse de la chaleur pendant six mois + le temps de la mission. Ce qui correspond.
Ce n'est pas comme une batterie ou on clique sur On et on active la désintégration, faut que ça produise de la chaleur dès le départ depuis la terre.
U232 a une période de 72 ans par exemple
Edit : ok d'après le lien c'est le PU-238 qu'ils utilisent le plus souvent. Période de 80 ans
Le Polonium 210 a une plus brève durée de vie mais il est trop radioactif du coup et produit trop de chaleur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plutonium_238
La durée de vie de ce genre de "batterie" n'est pas lié à la taille de la batterie mais à la demie vie de l'isotope. La taille donne juste la puissance.
Sur Exomars je ne sais pas si c'est du PU-238 précisément qu'ils utilisent, faudrait faire une recherche.
S'ils prennent un truc qui se désintègre en quelques jours alors j'imagine d'une part que ça sera très radioactif et d'autre part seulement actif les quelques jours après le lancement de la fusée.
Elle met combien de temps la sonde à aller là bas ? Six mois ?
Donc faut que ça fasse de la chaleur pendant six mois + le temps de la mission. Ce qui correspond.
Ce n'est pas comme une batterie ou on clique sur On et on active la désintégration, faut que ça produise de la chaleur dès le départ depuis la terre.
U232 a une période de 72 ans par exemple
Edit : ok d'après le lien c'est le PU-238 qu'ils utilisent le plus souvent. Période de 80 ans
Le Polonium 210 a une plus brève durée de vie mais il est trop radioactif du coup et produit trop de chaleur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plutonium_238
La durée de vie de ce genre de "batterie" n'est pas lié à la taille de la batterie mais à la demie vie de l'isotope. La taille donne juste la puissance.
Sur Exomars je ne sais pas si c'est du PU-238 précisément qu'ils utilisent, faudrait faire une recherche.
lionel- Messages : 2195
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OK, j'ai un peu tout relu et c'est moi qui dit des bêtises.
J'ai initialement cru que la mission de 2016 comprenait un rover, ce qui n'est pas le cas.
Dans l'article de Spacenews que j'ai cité au début, ils parlent d'un RHU durant six mois. J'ai donc pnsé qu c'était sur la mission 2016, mais c'est bien celle de 2018.
Donc l'article dit qu'il y aura un RHU sur le rover de 2018, mais ne précise pas si ce sera le cas pour l'atterrisseur de 2016 (qui, je le rappelle, doit fonctionner pendant quatre sols). Arf... :roll:
J'ai initialement cru que la mission de 2016 comprenait un rover, ce qui n'est pas le cas.
Dans l'article de Spacenews que j'ai cité au début, ils parlent d'un RHU durant six mois. J'ai donc pnsé qu c'était sur la mission 2016, mais c'est bien celle de 2018.
Donc l'article dit qu'il y aura un RHU sur le rover de 2018, mais ne précise pas si ce sera le cas pour l'atterrisseur de 2016 (qui, je le rappelle, doit fonctionner pendant quatre sols). Arf... :roll:
Invité- Invité
Nouveaux tests pour les phases d'atterissage des 2 missions d'Exomars avec l'ouverture du parachute servant à passer de Mach2 à Mach1 (en simulant l'atmosphère martienne) :
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/mars-exomars-esa-teste-parachutes-atterrissage-49427/
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/mars-exomars-esa-teste-parachutes-atterrissage-49427/
Toph- Messages : 246
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Je ne vois pas l'intérêt de développer, expédier et tester un EDM européen sur le sol martien en 2016, si c'est pour utiliser un atterrisseur russe en 2018.
Perte de temps et d'argent. Autant tester l'appareil russe dès 2016.
Perte de temps et d'argent. Autant tester l'appareil russe dès 2016.
aRes- Messages : 1009
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Si tu lis bien l'article il est dit qu'en 2018 le module de descente sera fourni par la Russie et qu' il devra adapter les technologies de l’EDM d’ExoMars 2016 .CapMars a écrit:Je ne vois pas l'intérêt de développer, expédier et tester un EDM européen sur le sol martien en 2016, si c'est pour utiliser un atterrisseur russe en 2018.
Perte de temps et d'argent. Autant tester l'appareil russe dès 2016.
D'où les tests en 2016...
le module de descente sera fourni par la Russie, qui participe au programme en remplacement de la Nasa. Il devra adapter les technologies de l’EDM d’ExoMars 2016
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Blog sur le suivi du développement d'Orion
Le moins qu'on puisse dire c'est que la russie n'a pas d'expérience vraiment concluante d'accès à Mars.CapMars a écrit:Je ne vois pas l'intérêt de développer, expédier et tester un EDM européen sur le sol martien en 2016, si c'est pour utiliser un atterrisseur russe en 2018.
Perte de temps et d'argent. Autant tester l'appareil russe dès 2016.
Il sera donc important que dans cette mission conjointe, la collaboration soit efficace pour se donner le maximum de chances de réussir 2016 puis 2018.
La participation russe permet de sortir ces missions du bourbier où nous avait plongé le retrait de la NASA (qui préfère développer son projet mars 2020). On peut donc s'en féliciter .... tout en sachant que chacun des deux partenaires devra y mettre du sien pour que cela fonctionne bien.
Car on sait que tout n'est pas "fiable" dans le spatial russe, à commencer par la fourniture des deux Protons et plus largement le contrôle qualité de ce qu'ils fabriquent.
Je ne sais pas comment l'Europe pourrait mettre son nez dans la partie du programme relative au lanceur (le lancement, la trajectoire interplanétaire) ... mais probablement qu'on souhaitera que quelques ingénieurs puisse suivre tous les préparatifs même à titre d'observateur (?)
Pour les opérations de mise en orbite, d'atterrissage, de conduite des opérations au sol du rover 2018 ... je pense qu'il y aura deux équipes -une russe, une européenne - qui collaboreront étroitement.
Il n'est pas exclu que la collaboration puisse coûter un peu plus cher ... mais ce n'est pas le plus important. Si une collaboration surmonte ses obstacles et mène à bien le projet, les expériences acquises en commun sont précieuses, de même que les relations entre les hommes. Cela peut ouvrir la voie à d'autres projets.
Dernière édition par montmein69 le Mar 8 Oct 2013 - 19:40, édité 1 fois
montmein69- Donateur
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Il est vraie que s'associer à la Russie n'est pas pour nous rassurer.
Bien que l'Europe est pû mettre en orbite certaines sondes, aucun atterissage n'est à son actif non plus !
Je ne sais même pas s'ils savent le défaut lors du crash de Beagle 2.
Toutefois, on a besoin d'eux donc il faut se soutenir mutuellement en espérant que les relations soient bonne.
Bien que l'Europe est pû mettre en orbite certaines sondes, aucun atterissage n'est à son actif non plus !
Je ne sais même pas s'ils savent le défaut lors du crash de Beagle 2.
Toutefois, on a besoin d'eux donc il faut se soutenir mutuellement en espérant que les relations soient bonne.
Toph- Messages : 246
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Pour Mars, l'ESA n'a que l'expérience de Mars Express et Beagle 2.Toph a écrit:Il est vraie que s'associer à la Russie n'est pas pour nous rassurer.
Bien que l'Europe est pû mettre en orbite certaines sondes, aucun atterissage n'est à son actif non plus !
Je ne sais même pas s'ils savent le défaut lors du crash de Beagle 2.
Toutefois, on a besoin d'eux donc il faut se soutenir mutuellement en espérant que les relations soient bonne.
Pour ce dernier, la commission d'enquête n'avait pas conclu à une cause formelle, mais à diverses causes probables, comme le manque de sérieux (en gros) des Britanniques mais aussi de contrôles de la part de l'ESA dans la conception... C'est vrai que nous ne savons pas si le module a atteint l'atmosphère, si le bouclier thermique a tenu le choc, si ses parachutes se son déployés... Il me semble que le manque d'émetteur durant la rentrée atmosphérique avait été souligné.
Il est vrai qu'il faut maintenant y aller ensemble et ne pas se faire de petites cachotteries. Cependant je note que l'on ne parle jamais d'un lanceur de substitution pour lancer les sondes ExoMars. Pour Rosetta par exemple, Proton avait été évoquée comme solution de "backup" car Ariane 5 connaissait des difficultés. De même, il me semblait que l'on gardait toujours en vue un autre lanceur si le titulaire était dans cette situation. Or, je n'ai pas vu d'information de ce genre, ce qui appuie mon hypothèse d'intransigeance russe. Je soupçonne donc (peut-être à tort) les Russes d'avoir été les grands gagnants des négociations ESA-Roskosmos car leur industrie s'en sort fort bien : deux lanceurs Proton, des instruments sur 2016, l'atterrisseur (à 80 %) et des instruments sur 2018... En même temps ils savaient que "pas de Russes, pas de sonde".
Dès que l'ESA va vouloir mettre son nez pour le contrôle qualité... il y a des nez qui vont se plisser. J'espère donc que notre agence n'enverra pas ses sondes sur un cercueil volant.
Invité- Invité
Il y a quand même le précédent de Starsem avec les Soyouz lancées de Baïkonour, et l'implantation de Soyouz en Guyane. Donc une certaine habitude de collaboration réussie. Cela compte.MarsSurfaceWanderer a écrit:
Dès que l'ESA va vouloir mettre son nez pour le contrôle qualité... il y a des nez qui vont se plisser. J'espère donc que notre agence n'enverra pas ses sondes sur un cercueil volant.
De plus, la Russie affichant des efforts pour restructurer son secteur spatial, améliorer son suivi qualité pour augmenter la fiabilité, ce sera un enjeu important pour leur crédibilité que ce programme Exo-Mars n'ait pas à pâtir d'une défaillance où la responsabilité russe serait pointée du doigt.
Cela dit .... avec Proton .... on n'est jamais sûr de rien.
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Nous verrons cela en 2016, mais surtout en 2018 (si ce dernier lancement arrive un jour).
Invité- Invité
Le Rover de test d'Exomars (2018 ... pour MarsSurfaceWanderer ;) ) est arrivé dans le désert D'atacama au Chili et y laissé ses premières traces dans le sable.
Pendant ce temps, les membres de l'équipe ont exploré la zone pour sélectionner un site approprié pour les tests et fait voler un drone pour réaliser une carte aérienne.
«Au cours des derniers jours, nous avons préparé le processus de test en lui-même», explique Michel van Winnendael, supervisant les essais à l'ESA. "Un certain nombre de sites ont été visités, sur la base des orientations fournies par le géologue chilien Guillermo Chong."
«Notre équipe de géologues de l'Université de Leicester a exploré la région à la recherche de sites similaires au type de sites martiens et s'est mise d'accord sur le choix d'un site que nous avons baptisé "SAFER Valley".
Une carte d'élévation numérique, acquise sur le terrain par le drone pour simuler l'imagerie orbitale de l'environnement du rover, a ensuite été envoyé au centre de contrôle à distance "Satellite Applications Catapult facility" d' Harwell au Royaume-Uni.
Les instruments scientifiques utilisés dans l'essai sont conçus pour aider à rechercher le meilleur endroit pour forer et pour prélever des échantillons du sous-sol de Mars. A l'abri du rayonnement de surface et des agressifs oxydants chimiques, ces échantillons peuvent contenir des traces de vie passée ou présente.
http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Engineering/ESA_s_test_rover_begins_exploring_Atacama_Desert
Pendant ce temps, les membres de l'équipe ont exploré la zone pour sélectionner un site approprié pour les tests et fait voler un drone pour réaliser une carte aérienne.
«Au cours des derniers jours, nous avons préparé le processus de test en lui-même», explique Michel van Winnendael, supervisant les essais à l'ESA. "Un certain nombre de sites ont été visités, sur la base des orientations fournies par le géologue chilien Guillermo Chong."
«Notre équipe de géologues de l'Université de Leicester a exploré la région à la recherche de sites similaires au type de sites martiens et s'est mise d'accord sur le choix d'un site que nous avons baptisé "SAFER Valley".
Une carte d'élévation numérique, acquise sur le terrain par le drone pour simuler l'imagerie orbitale de l'environnement du rover, a ensuite été envoyé au centre de contrôle à distance "Satellite Applications Catapult facility" d' Harwell au Royaume-Uni.
Les instruments scientifiques utilisés dans l'essai sont conçus pour aider à rechercher le meilleur endroit pour forer et pour prélever des échantillons du sous-sol de Mars. A l'abri du rayonnement de surface et des agressifs oxydants chimiques, ces échantillons peuvent contenir des traces de vie passée ou présente.
http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Engineering/ESA_s_test_rover_begins_exploring_Atacama_Desert
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Il fait quelle taille et poids ? On a du mal à se rendre compte
lionel- Messages : 2195
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Localisation : Herault
Intéressant ce rover test qui ne risque pas d'être flashé pour excès de vitesse ! D'ailleurs à qui envoyer la contravention si c'était le cas puisqu'il n'y a pas de conducteur à bord ?
Sinon pour être plus sérieux qu'est-ce qui est testé à part le système de navigation et le roulement ?
Les moteurs électriques ? L'alimentation en énergie ? Les systèmes d'échantillonnages et d'analyses?
Sinon pour être plus sérieux qu'est-ce qui est testé à part le système de navigation et le roulement ?
Les moteurs électriques ? L'alimentation en énergie ? Les systèmes d'échantillonnages et d'analyses?
Giwa- Donateur
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