L'avenir d'ISS, le role des USA et la Chine qui veut venir
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Vous avez deja entendu parler d ITAR?
Les scenarios de "reprise" de l'ISS par les partenaires sont une blague. Si les USA se retirent la Station cessera d'exister (plouf dans l Ocean Indien)
Les scenarios de "reprise" de l'ISS par les partenaires sont une blague. Si les USA se retirent la Station cessera d'exister (plouf dans l Ocean Indien)
jassifun- Messages : 4968
Inscrit le : 07/06/2007
Bonjour,
Je pense personnellement que tout le monde a intérêt a ce que la Chine participe à l'ISS.
Les Chinois, bien entendu parce qu'ils ont besoin de l'expérience des autres pays et les Américains parce qu'ils peuvent y gagner un peu d'argent et qu'ils peuvent aussi éviter le développement des propres technologies chinoises.
En effet, si les Chinois intègrent l'ISS, ils ne développeront pas tout de suite leurs propres technologies et ils dépendront donc des technologies occidentales. C'est comme pour les fusées, il vaut mieux vendre des fusées à un pays tiers qui le demande plutôt que de l'inciter à construire ses propres fusées, ce qui, sur le long terme, implique l'arrivée d'un nouveau concurrent.
Donc, contrairement à ce qui a été dit, je pense que l'arrivée des Chinois dans l'ISS sera bien vu de la part des Américains.
Petite remarque au passage : il n'y a pas vraiment de technologie difficile à obtenir et ce n'est pas en allant visiter l'ISS qu'on peut apprendre comment tout cela a été conçu. Les Européens ont accès à l'ISS, mais ont-ils pour autant les plans et les spécifications de toutes les machines apportées par les Américains, les Russes, les Japonais, les Canadiens ?
Non ...
A+,
Argyre
Je pense personnellement que tout le monde a intérêt a ce que la Chine participe à l'ISS.
Les Chinois, bien entendu parce qu'ils ont besoin de l'expérience des autres pays et les Américains parce qu'ils peuvent y gagner un peu d'argent et qu'ils peuvent aussi éviter le développement des propres technologies chinoises.
En effet, si les Chinois intègrent l'ISS, ils ne développeront pas tout de suite leurs propres technologies et ils dépendront donc des technologies occidentales. C'est comme pour les fusées, il vaut mieux vendre des fusées à un pays tiers qui le demande plutôt que de l'inciter à construire ses propres fusées, ce qui, sur le long terme, implique l'arrivée d'un nouveau concurrent.
Donc, contrairement à ce qui a été dit, je pense que l'arrivée des Chinois dans l'ISS sera bien vu de la part des Américains.
Petite remarque au passage : il n'y a pas vraiment de technologie difficile à obtenir et ce n'est pas en allant visiter l'ISS qu'on peut apprendre comment tout cela a été conçu. Les Européens ont accès à l'ISS, mais ont-ils pour autant les plans et les spécifications de toutes les machines apportées par les Américains, les Russes, les Japonais, les Canadiens ?
Non ...
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Localisation : sud-ouest
http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-10/17/content_506474.htm ou http://french.peopledaily.com.cn/Sci-Edu/6285006.html
Excellente initiative, bien que la technologie bien avancée de l'ISS ne soit pas forcément adaptée à une participation chinoise.
Ceci étant, je pense qu'il vaut mieux être unis derrière une grande station spatiale que de voir deux stations occupées par 3 astronautes chacunes se croiser en permanence. Et vous ? Que vous inspire cette volonté de l'Empire du milieu de s'associer à l'ISS ?
Excellente initiative, bien que la technologie bien avancée de l'ISS ne soit pas forcément adaptée à une participation chinoise.
Ceci étant, je pense qu'il vaut mieux être unis derrière une grande station spatiale que de voir deux stations occupées par 3 astronautes chacunes se croiser en permanence. Et vous ? Que vous inspire cette volonté de l'Empire du milieu de s'associer à l'ISS ?
Laurent- Messages : 141
Inscrit le : 20/07/2007
Age : 61
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Il y avait déjà un sujet là dessus, je fusionne.
Invité- Invité
Je voudrais intervenir de nouveau car peut-être je n'ai pas été bien compris: Le fait de retourner sur la lune n'est pas scandaleux en soi. Ce sera nécessaire. Mais cette façon des américains de vouloir faire ça "dans leur coin" ne me paraît pas tenable. Que ce soit l'ISS ou la lune ou mars tout cela devra se faire en coopération internatuionale et non pour des questtions de prestige national. Et je crois que les américains, du fait du changement d'administration après Bush, vont y venir car nombre sont ceux qui aux USA pense aussi que l'espace, surtout les projets ambitieux devront être internationaux.
Quant à ceux qui disent: abandonnons l'ISS, j'ai l'impression qu'ils oublient que ce serait une erreur, car si il fallait ensuite créer une nouvelle station ce serait non seulement extrêmement cher mais il faudrait une bonne dizaine d'année minimum...
Les russes ont dit que l'abandon de la fusée energia fut aussi une erreur et que recréer un tel projet demanderait plus d'une dizaine d'années.
Alors avec le spatial allons doucement dans les actions, utilisons au mieux ce qui existe, ayons une gestion raisonnée de l'existant. Moi je pense qu'il faut maintenir l'ISS.
Quant à ceux qui disent: abandonnons l'ISS, j'ai l'impression qu'ils oublient que ce serait une erreur, car si il fallait ensuite créer une nouvelle station ce serait non seulement extrêmement cher mais il faudrait une bonne dizaine d'année minimum...
Les russes ont dit que l'abandon de la fusée energia fut aussi une erreur et que recréer un tel projet demanderait plus d'une dizaine d'années.
Alors avec le spatial allons doucement dans les actions, utilisons au mieux ce qui existe, ayons une gestion raisonnée de l'existant. Moi je pense qu'il faut maintenir l'ISS.
Si les américains se barrent de l'ISS, cela ferat-il peut etre bouger l'europe? Les chinois peuvent bien sur aller sur l'ISS mais je pense plutot pour qu'il dévellopent leur propre station(question de fierté nationale). De toute façon, je vois mal les russes partir prématurément car c'est leur seule alternative pour l'espace (ils sont HC por la lune et pour le reste?). Les japonais courent plus après les jupons des USA q'ils veulent avoir une indépendance (je ne dit pas avoir leur propre vaisseau spatiale mais plutot avoir la liberté de voler avec les les USA, les russes),idem avec les canadis, mais là, avec l'argent en moins.
A la limite, on pourrait remplacer Zarya et Zvezda, mais bon...
Sinon, j'ai une question,a voir la faible altitude de l'ISS(320 km) quand est il prévu de réaussé fortement la station (genre 75-100km)?
A la limite, on pourrait remplacer Zarya et Zvezda, mais bon...
Sinon, j'ai une question,a voir la faible altitude de l'ISS(320 km) quand est il prévu de réaussé fortement la station (genre 75-100km)?
Vadrouille- Messages : 1795
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Age : 29
Localisation : France
montmein69 a écrit:L'une des causes du retrait americain, c'est que leur appel à candidatures pour des travaux scientifiques a été un flop complet (même s'ils s'engageaient à prendre en charge l'essentiel des dépenses).
Pas grand monde ne se fait un eldorado de la recherche scientifique à bord de l'ISS.
C'est pourquoi l'abandon à l'horizon 2015 par les USA sera probablement un fait irréversible.
...
Plus concensuellement (peut-être ?) , je dirais que si la station approche de 20 ans dans l'espace ... elle aura fait son temps .....
Oui, c'est une analyse que je partage pleinement. L'ISS est une réussite technologique mais on ne sait pas trop quoi en faire. Sur ce point, les Américains sont clairs et honnêtes. En revanche, l'ESA fait encore semblant de croire qu'ils vont en faire beaucoup de choses. Il faut dire que Colombus n'est pas encore en orbite, et qu'ils ont donc des travaux en attente.
Mais il faut être réaliste, à part pour le tourisme, je ne vois pas ce qui pourrait inciter une quelconque nation à maintenir l'ISS en orbite.
Une station à maintenir en orbite est un gouffre financier perpétuel et n'a qu'un intérêt scientifique limité. Après l'ISS, il ne faut donc pas espérer une nouvelle station avant très longtemps, et même peut-être très très longtemps, en tous cas avec les Américains, les Européens ou les Russes en chef de file.
Les Américains visent la Lune et au-delà, car ils ont bien compris où se situait l'avenir du spatial habité. Quant à l'ESA, ne désespérons pas. Colombus sera bientôt en haut. Ensuite, après 3 ou 4 ans d'exploitation, je ne peux pas croire que la direction de l'ESA ne se décide pas à changer le fusil d'épaules .... si elle ne l'a pas déjà fait avant !
Les Américains ne sont pas encore sûrs d'être les premiers sur Mars ...
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
Vadrouille a écrit:
A la limite, on pourrait remplacer Zarya et Zvezda, mais bon...
Sinon, j'ai une question,a voir la faible altitude de l'ISS(320 km) quand est il prévu de réaussé fortement la station (genre 75-100km)?
En général passé 80 km (80.000 mètres) au-dessus du sol
je préfère employer l'expression de distance de la Terre;
Je ne dis pas la Lune est à 300.000.000 mètres d'altitude
mais 300.000 km de distance de la Terre, idem pour l'ISS.
Elle est donc à 320 km environ et je ne suis pas sûr qu'un
moteur (navette, Progress, Zvezda) soit capable de la hisser
à 420 km du sol. Tout au plus le taux de radiation naturel
serait plus fort et les vols seraient plus limités en durée.
Je ne crois pas que l'on y gagne qq chose.
Pour le reste je suis plutôt des avis de Montmein69 et
Argyre, je conclue pour le moment par un : on a pas d'idée
sur ce qu'il faut faire, les USA ont les moyens de se repayer
la Lune, ils y vont pour voir, comme ils ont vus pour l'iSS.
Je commence à me demander si la présence de l'homme
dans l'espace n'est pas un frein à l'exploration de l'espace (?)
Cette dernière remarque est assez nouvelle pour moi !
:shock:
Rendons nous à l'évidence que les stations spatiales c'est du vieux, Plus grand avenir là dessus quand les Américains vont débarquer sur la lune je vous garanti qu'on entendra plus aucun pays parler de station spatial mais plutôt la lune, ça commence déjà à être le cas.(Nous somme plus dans les années 80 là, nous avoisinons 2010)
Je crois que quelque personnes devraient ce maître à l'heure. Nous avons en masse bizuter autour de la terre, ça fait 30 an qu'ont le fait et nous somme rendus à une autre étape la (lune et Mars) les États-Unis et la Chine vont aller indépendantement, Fédération De Russie, Inde, Japon probablement en collaboration.
Je crois que quelque personnes devraient ce maître à l'heure. Nous avons en masse bizuter autour de la terre, ça fait 30 an qu'ont le fait et nous somme rendus à une autre étape la (lune et Mars) les États-Unis et la Chine vont aller indépendantement, Fédération De Russie, Inde, Japon probablement en collaboration.
Anubis- Messages : 965
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Age : 37
Localisation : canada
Oups, je viens de voir que le Brésil fait déjà partie du club ISS... :oops:
Je verrais bien l'Inde et la Chine y adhérer.
Je verrais bien l'Inde et la Chine y adhérer.
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
L'ISS n'appartient pas aux USA, c'est une station internationale. Si les USA s'en dégagent, ils n'auront plus leur mot à dire à propos de qui y aura accès ou pas.jassifun a écrit:Vous avez deja entendu parler d ITAR?
Les scenarios de "reprise" de l'ISS par les partenaires sont une blague. Si les USA se retirent la Station cessera d'exister (plouf dans l Ocean Indien)
Bon je passe sur les déclarations à l'emporte-pièce qui n'apportent rien au débat...
Dans ce que je lis ici il y a beaucoup trop de jugements en fonction de savoir si faire telle ou telle chose dans l'espace c'est "nouveau" ou "dépassé" ou si c'est spectaculaire" ou "personne n'en parlera plus".
Vous dites, l'ISS ils ne savent pas quoi en faire: mais on n'a jamais fait autant de recherche scientifique que maintenant dans l'espace, y compris dans l'ISS. Toute la première partie de la "conquête de l'espace" n'a pas vu d'énorme recherches scientifiques se dérouler, il y avait surtout des observations, et vu la nouveauté du vol spatial ou autour de la lune, ou encore vers vénus ou mars cela paraissait extraordinaire et pouvait sembler justifier l'espace.
En réalité les recherches sérieuses dans l'espace se sont développées avec les sondes automatiques, ce qui dans un premier temps est justifié. Mais la recherche scientifique c'est d'abord des chercheurs qui pensent, observent, théorisent, modifient l'expérience, observent de nouveau, modifient leur théorie, etc... La manière de collecter l'information (par sonde automatique, c'est-à-dire à distance, l'expérimentateur restant sur terre) ou plus directement (l'expérimentateur est dans l'espace lui-même) n'est pas déterminée par un principe défini une fois pour toute mais dépend de l'expérience tentée, de facteurs financiers, etc...
L'avantage de l'homme expérimentateur dans l'espace est qu'il sera en mesure de modifier les conditions de l'expérience directement ce qui est évidemment impossible à distance. Il sera en mesure d'intervenir avec son savoir, son intelligence, sa capacité d'anticiper, de se projeter dans l'avenir ce que ni un animal ni une machine peut faire!
Selon moi le débat n'est pas entre sondes automatiques ou vols pilotés (les deux peuvent aisément cohabiter) mais bien d'agir en fonction des expériences visées, des théories élaborées, des moyens nécessaires pour avancer dans la compréhension de l'univers.
L'un des problèmes majeurs n'est pas d'aller dans l'espace mais que Monsieur tout le monde puisse y aller c'est-à-dire qu'un certain nombre de vrais chercheurs puissent accéder à l'espace. Or la navette spatiale allait dans la bonne voie puisqu'elle permettait à des gens peu entraînés d'aller dans l'espace (en particulier grâce au retour DOUX en vol plané), mais les américains l'ont mal conçue, ou du moins à mon avis conçue trop tôt avec des techniques qui ne permettent pas de l'exploiter économiquement. Probablement était-elle aussi un peu trop grosse... C'est ça qui manque à l'espace, de vrais chercheurs dans les stations, qui ne passent pas leur temps en maintenance de la station.
Excusez mon ton un peu vigoureux, mais étant moi même chercheur, je déplore un peu la façon plus "technologique" que "scientifique" de concevoir l'exploration spatiale.
Dans ce que je lis ici il y a beaucoup trop de jugements en fonction de savoir si faire telle ou telle chose dans l'espace c'est "nouveau" ou "dépassé" ou si c'est spectaculaire" ou "personne n'en parlera plus".
Vous dites, l'ISS ils ne savent pas quoi en faire: mais on n'a jamais fait autant de recherche scientifique que maintenant dans l'espace, y compris dans l'ISS. Toute la première partie de la "conquête de l'espace" n'a pas vu d'énorme recherches scientifiques se dérouler, il y avait surtout des observations, et vu la nouveauté du vol spatial ou autour de la lune, ou encore vers vénus ou mars cela paraissait extraordinaire et pouvait sembler justifier l'espace.
En réalité les recherches sérieuses dans l'espace se sont développées avec les sondes automatiques, ce qui dans un premier temps est justifié. Mais la recherche scientifique c'est d'abord des chercheurs qui pensent, observent, théorisent, modifient l'expérience, observent de nouveau, modifient leur théorie, etc... La manière de collecter l'information (par sonde automatique, c'est-à-dire à distance, l'expérimentateur restant sur terre) ou plus directement (l'expérimentateur est dans l'espace lui-même) n'est pas déterminée par un principe défini une fois pour toute mais dépend de l'expérience tentée, de facteurs financiers, etc...
L'avantage de l'homme expérimentateur dans l'espace est qu'il sera en mesure de modifier les conditions de l'expérience directement ce qui est évidemment impossible à distance. Il sera en mesure d'intervenir avec son savoir, son intelligence, sa capacité d'anticiper, de se projeter dans l'avenir ce que ni un animal ni une machine peut faire!
Selon moi le débat n'est pas entre sondes automatiques ou vols pilotés (les deux peuvent aisément cohabiter) mais bien d'agir en fonction des expériences visées, des théories élaborées, des moyens nécessaires pour avancer dans la compréhension de l'univers.
L'un des problèmes majeurs n'est pas d'aller dans l'espace mais que Monsieur tout le monde puisse y aller c'est-à-dire qu'un certain nombre de vrais chercheurs puissent accéder à l'espace. Or la navette spatiale allait dans la bonne voie puisqu'elle permettait à des gens peu entraînés d'aller dans l'espace (en particulier grâce au retour DOUX en vol plané), mais les américains l'ont mal conçue, ou du moins à mon avis conçue trop tôt avec des techniques qui ne permettent pas de l'exploiter économiquement. Probablement était-elle aussi un peu trop grosse... C'est ça qui manque à l'espace, de vrais chercheurs dans les stations, qui ne passent pas leur temps en maintenance de la station.
Excusez mon ton un peu vigoureux, mais étant moi même chercheur, je déplore un peu la façon plus "technologique" que "scientifique" de concevoir l'exploration spatiale.
patchfree a écrit:Bon je passe sur les déclarations à l'emporte-pièce qui n'apportent rien au débat...
Dans ce que je lis ici il y a beaucoup trop de jugements en fonction de savoir si faire telle ou telle chose dans l'espace c'est "nouveau" ou "dépassé" ou si c'est spectaculaire" ou "personne n'en parlera plus".
Vous dites, l'ISS ils ne savent pas quoi en faire: mais on n'a jamais fait autant de recherche scientifique que maintenant dans l'espace, y compris dans l'ISS. Toute la première partie de la "conquête de l'espace" n'a pas vu d'énorme recherches scientifiques se dérouler, il y avait surtout des observations, et vu la nouveauté du vol spatial ou autour de la lune, ou encore vers vénus ou mars cela paraissait extraordinaire et pouvait sembler justifier l'espace.
En réalité les recherches sérieuses dans l'espace se sont développées avec les sondes automatiques, ce qui dans un premier temps est justifié. Mais la recherche scientifique c'est d'abord des chercheurs qui pensent, observent, théorisent, modifient l'expérience, observent de nouveau, modifient leur théorie, etc... La manière de collecter l'information (par sonde automatique, c'est-à-dire à distance, l'expérimentateur restant sur terre) ou plus directement (l'expérimentateur est dans l'espace lui-même) n'est pas déterminée par un principe défini une fois pour toute mais dépend de l'expérience tentée, de facteurs financiers, etc...
L'avantage de l'homme expérimentateur dans l'espace est qu'il sera en mesure de modifier les conditions de l'expérience directement ce qui est évidemment impossible à distance. Il sera en mesure d'intervenir avec son savoir, son intelligence, sa capacité d'anticiper, de se projeter dans l'avenir ce que ni un animal ni une machine peut faire!
Selon moi le débat n'est pas entre sondes automatiques ou vols pilotés (les deux peuvent aisément cohabiter) mais bien d'agir en fonction des expériences visées, des théories élaborées, des moyens nécessaires pour avancer dans la compréhension de l'univers.
L'un des problèmes majeurs n'est pas d'aller dans l'espace mais que Monsieur tout le monde puisse y aller c'est-à-dire qu'un certain nombre de vrais chercheurs puissent accéder à l'espace. Or la navette spatiale allait dans la bonne voie puisqu'elle permettait à des gens peu entraînés d'aller dans l'espace (en particulier grâce au retour DOUX en vol plané), mais les américains l'ont mal conçue, ou du moins à mon avis conçue trop tôt avec des techniques qui ne permettent pas de l'exploiter économiquement. Probablement était-elle aussi un peu trop grosse... C'est ça qui manque à l'espace, de vrais chercheurs dans les stations, qui ne passent pas leur temps en maintenance de la station.
Excusez mon ton un peu vigoureux, mais étant moi même chercheur, je déplore un peu la façon plus "technologique" que "scientifique" de concevoir l'exploration spatiale.
Pas du-tout d'accort avec ton analyse il oublie totalement la réalité humaine du peuple qui veut du spectaculaire sans ça plus de financement aussi élevé. La station spatiale internationale est presque inutile, tout les expériences scientifiques qui sont faite dans ISS peuvent être faite sur terre, en tout cas ces se qu'il me disent les spécialistes qui passe dans les grands médias.
Dernière édition par le Ven 19 Oct 2007 - 0:48, édité 2 fois
Anubis- Messages : 965
Inscrit le : 02/08/2007
Age : 37
Localisation : canada
En 1988, Titov et Manarov ont passé 1 an dans l'espace.
(Programme prévu par les Soviétiques)
Polyakov a passé une partie de 93, toute l'année 94 et une partie de 95 à bord de Mir. Seulement voilà: ce fut à sa demande et par son insistance que les Russes ont accepté sa mission.
Donc, les officiels n'ont en fait, depuis presque 20 ans, plus planifié des vols de durées dépassant 7 mois.
Ils pourraient le faire, les américains aussi, ça coûterait moins cher que d'envoyer un astronaute en plus...et pourtant non...Alors qu'une mission vers Mars dure 3 ans!
(Programme prévu par les Soviétiques)
Polyakov a passé une partie de 93, toute l'année 94 et une partie de 95 à bord de Mir. Seulement voilà: ce fut à sa demande et par son insistance que les Russes ont accepté sa mission.
Donc, les officiels n'ont en fait, depuis presque 20 ans, plus planifié des vols de durées dépassant 7 mois.
Ils pourraient le faire, les américains aussi, ça coûterait moins cher que d'envoyer un astronaute en plus...et pourtant non...Alors qu'une mission vers Mars dure 3 ans!
Raoul a écrit:En 1988, Titov et Manarov ont passé 1 an dans l'espace.
(Programme prévu par les Soviétiques)
Polyakov a passé une partie de 93, toute l'année 94 et une partie de 95 à bord de Mir. Seulement voilà: ce fut à sa demande et par son insistance que les Russes ont accepté sa mission.
Donc, les officiels n'ont en fait, depuis presque 20 ans, plus planifié des vols de durées dépassant 7 mois.
Ils pourraient le faire, les américains aussi, ça coûterait moins cher que d'envoyer un astronaute en plus...et pourtant non...Alors qu'une mission vers Mars dure 3 ans!
3 ans pour aller sur mars :affraid: probablement pas, les Américains vont attendre d'autre technologie pour aller plus rapidement, d'ailleurs la lune bouche un peut ce petit délai technologique.
Anubis- Messages : 965
Inscrit le : 02/08/2007
Age : 37
Localisation : canada
Mustard a écrit:En tout cas la suite de cette proposition va être interessante à suivre.
Laisser la chine entrer sur ISS c'est aussi un moyen de freiner la chine vers sa conquête lunaire, ce qui arrangerait les USA. Mais d'un autre côté avoir les USA qui ont dépenser tant d'argent sur ISS pour voir finalement la chine utiliser ces complexes et occasionnellement copier ces technologies c'est prendre un risque aussi.
Les USA vont avoir un choix difficile à prendre, plus politico-stratégique que économiques.
je voyais ça d'une manier inverse, si la Chine participe formellement à ISS en utilisant Shenzhou, alors il ne construiront probablement pas leur propre station qui les auraient retarder pour la lune vu le coût financier d'une station spatiale.
Anubis- Messages : 965
Inscrit le : 02/08/2007
Age : 37
Localisation : canada
Anubis a écrit:
...
La station spatiale internationale est presque inutile, tout les expériences scientifiques qui sont faite dans ISS peuvent être faite sur terre, en tout cas ces se qu'il me disent les spécialistes qui passe dans les grands médias.
Prenons un exemple concret, sur un domaine qui m'intéresse plus particulièrement : la propulsion électrique.
Dans ce domaine, il y a toutes sortes d'expériences qui pourraient être réalisées sur l'ISS et pas sur Terre.
Exemple : pour tester des propulsions plasmiques de puissance, ce qui sera nécessaire pour pousser des vaisseaux habités vers Mars dans 30 ans, il faudrait de coûteuses chambres à vide. On a déjà des problèmes à des niveaux de puissance de quelques dizaines de kW pour garder un vide suffisant, et on aurait besoin de tester des moteurs 10 ou 100 fois plus puissants.
Impossible sur Terre à ces niveaux de puissance en fonctionnement continu, ou extrêmement coûteux, ou alors il faut se débrouiller pour extrapoler les résultats de mesures dans des conditions qui ne correspondent pas tout à fait aux conditions d'utilisations réelles.
Dans le cas présent, l'ISS est une plate-forme idéale pour ce type de développement : vide parfait, centrale électrique disponible.
On sent bien que Chang-Diaz, physicien des plasmas, inventeur du Vasimr et aussi astronaute, aimerait bien monter et tester lui-même son moteur sur l'ISS dans quelques années.
Il s'agit d'un exemple de développement technologique, mais même en recherche un peu plus fondamentale, l'ISS fournit une ressource de grande valeur : le vide.
A+
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
S'il s'agit de propulsion plasmique, on peut faire comme pour Smart-1 et Deep space1, d'une pierre 3 coups: tester la propulsion plasmique, réaliser une mission à caractère d'exploration scientifique et le tout à un budget raisonnable.
Pour ce qui concerne le vide et l'impesanteur, la station est tellement massive et tellement dotée de modules pressurisés, que ni l'un ni l'autre ne sont efficaces: il y a de l'atmosphère qui s'échappe des parois et l'altitude ne convient pas non plus au vide parfait; ensuite la masse, les mouvements (des panneaux, des hommes, de la station) contribuent à une microgravité trop importante.
Pour ce qui concerne le vide et l'impesanteur, la station est tellement massive et tellement dotée de modules pressurisés, que ni l'un ni l'autre ne sont efficaces: il y a de l'atmosphère qui s'échappe des parois et l'altitude ne convient pas non plus au vide parfait; ensuite la masse, les mouvements (des panneaux, des hommes, de la station) contribuent à une microgravité trop importante.
Pas évident que ce soit moins coûteux à ces niveaux de puissance. On cherche à tester et optimiser des moteurs 100 fois plus puissant que celui de Smart-1, il faut donc prévoir une centrale électrique déjà conséquente.Raoul a écrit:S'il s'agit de propulsion plasmique, on peut faire comme pour Smart-1 et Deep space1, d'une pierre 3 coups: tester la propulsion plasmique, réaliser une mission à caractère d'exploration scientifique et le tout à un budget raisonnable.
1.35 kW pour le moteur de Smart-1, 100 à 200 kW pour le Vasimr.
Quant au vide, il est meilleur que ce qu'on peut obtenir sur Terre, surtout compte tenu du fait qu'il faut pomper en continu le plasma émis par le moteur dans les expériences sur Terre. Pour la microgravité, on s'en fiche ici, elle est largement suffisante pour ce type d'expérience.
Gain annexe : ça permet aussi de remonter la station.
A+
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Anubis a écrit:
je voyais ça d'une manier inverse, si la Chine participe formellement à ISS en utilisant Shenzhou, alors il ne construiront probablement pas leur propre station qui les auraient retarder pour la lune vu le coût financier d'une station spatiale.
Oui c'est aussi une possibilité.
difficile de bien voir l'avenir de tous ces projets, il y a tellement eu (d'effet) d'annonces ces temps ci que bien malin celui qui peut dire ce que sera fait l'astronautique des années 20.
Je ne pense pas. Que la station s'appelle "internationale" ne signifie pas pour autant qu'elle appartient à tous les pays. Si un des 2 pays majeurs (Russie ou USA) se retire, cela signifie simplement la mort de la station, sauf si la partie de la station considérée est "cédée" ou vendue mais ça ne se fera pas sans l'accord explicite du pays concerné.Raoul a écrit:L'ISS n'appartient pas aux USA, c'est une station internationale. Si les USA s'en dégagent, ils n'auront plus leur mot à dire à propos de qui y aura accès ou pas.jassifun a écrit:Vous avez deja entendu parler d ITAR?
Les scenarios de "reprise" de l'ISS par les partenaires sont une blague. Si les USA se retirent la Station cessera d'exister (plouf dans l Ocean Indien)
Après les chinois peuvent effectuer une visite de courtoisie à la ASTP, mais il ne sont pas près de s'y installer.
Je vais considérer une fusion de ce sujet avec celui sur la Chine dans la rubrique ISS ...
Invité- Invité
Voilà qui est fait.Steph a écrit:Je vais considérer une fusion de ce sujet avec celui sur la Chine dans la rubrique ISS ...
Invité- Invité
Je ne suis pas d'accord du tout. Si on veut faire des tests sur un moteur, il faut pouvoir y accéder facilement pour le modifier a volo en fonction des résultats expérimentaux... Donc si on pose le moteur sur une sonde interplanétaire, une fois le lancement effectué, il faut reconstruire un nouveau moteur, une nouvelle sonde et effectuer un nouveau lancement pour tester les améliorations déduites de la précédente expérience... On va pas avancer vite avec ça...Raoul a écrit:S'il s'agit de propulsion plasmique, on peut faire comme pour Smart-1 et Deep space1, d'une pierre 3 coups: tester la propulsion plasmique, réaliser une mission à caractère d'exploration scientifique et le tout à un budget raisonnable.
patchfree a écrit:
L'un des problèmes majeurs n'est pas d'aller dans l'espace mais que Monsieur tout le monde puisse y aller c'est-à-dire qu'un certain nombre de vrais chercheurs puissent accéder à l'espace. Or la navette spatiale allait dans la bonne voie puisqu'elle permettait à des gens peu entraînés d'aller dans l'espace (en particulier grâce au retour DOUX en vol plané)
C'est sur ce concept que le concept de l'ISS a été vendu aux "agences spatiales".
Force est de constater 10 ans après le début de la construction, que seuls 3 astronautes chargés de la maintenance sont dans la "maison".
Et je n'ai pas vu d'information fiable sur la date où l'équipage sera aggrandi après l'installation des modules européens et japonais.
Les russes et les américains ont leurs labos depuis le début ... ils n'ont pas déploré de façon très voyante que leurs scientifiques ne puissent y accéder.
Donc soit il y a peu de science innovantes réalisées à bord (ce que je crois à l'exception de celles sur la santé des hommes dans l'espace), soit la plupart de ces expériences sont "autonomes" ou "télépilotées du sol" avec seulement une maintenance par l'équipage si nécessaire
. C'est ça qui manque à l'espace, de vrais chercheurs dans les stations, qui ne passent pas leur temps en maintenance de la station.
Cela viendra probablement .... dans plusieurs décennies.
Et il y a tant de choses qui peuvent être faites d'ici là -dans le domaine de l'exploration scientifique -avec des satellites et sondes automatiques.
La cohabitation des deux est possible, avec un rééquilibrage raisonnable des budgets (à défaut d'une augmentation permettant de "se lacher" dans les deux domaines)
montmein69- Donateur
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lambda0 a écrit:Prenons un exemple concret, sur un domaine qui m'intéresse plus particulièrement : la propulsion électrique.
Dans ce domaine, il y a toutes sortes d'expériences qui pourraient être réalisées sur l'ISS et pas sur Terre.
Il est effectivement possible de trouver des expériences intéressantes à réaliser dans l'ISS. Et si ça se trouve, celle que tu proposes sera effectivement réalisée !?
Quoi qu'il en soit, l'ISS doit fonctionner encore entre 5 à 10 ans, non ? Donc le genre d'expériences auxquelles tu fais allusion a le temps d'y être menée.
La question se pose pour la suite. Il va arriver un moment où de nombreux objets et structures arriveront en fin de vie et il faudra les changer, comme cela a été le cas pour Mir. On pourra peut-être prolonger un peu, mais pas si cela demande trop d'investissement et pas si le retour scientifique attendu est marginal. Donc si quelqu'un propose soudainement en 2014 d'exploiter l'ISS pour les moteurs plasmiques et qu'on ferait des économies notables à utiliser l'ISS plutôt que d'envoyer tout le nécessaire en orbite avec une fusée dédiée, alors logiquement on maintiendra l'ISS.
Mais si ce n'est pas le cas, alors adios l'ISS.
De plus, il faut bien avoir à l'esprit que le budget alloué à l'ISS entre ou entrera en compétition avec le budget alloué aux missions vers la Lune et Mars. Les Américains ont clairement exprimé leurs choix, et même si l'ESA tarde un peu à le faire, j'ai du mal à imaginer qu'elle dépensera beaucoup d'argent à maintenir l'ISS en orbite 5 ans de plus, en se privant de financement pour le programme Aurora et la conquête de la Lune et Mars.
Enfin, je tenais à dire que moi aussi je suis chercheur, donc si j'avais un budget illimité, je serais pour un maintien éternel de l'ISS dans l'espace. Mais les choses étant ce qu'elles sont, il faut faire des choix budgétaires. Et je pense sincèrement que l'avenir à long terme du spatial habité (si avenir il y a) passera nécessairement, de manière quasi-incontournable, et de toute façon, par l'établisssement d'une colonie autonome sur Mars. C'est donc cet objectif qu'il faut viser, tout le reste (nouvelle station, autres bases ...) en découlant logiquement.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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