Ariane a conquis les trois quarts du marché nippon
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http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/05/30/ariane-a-conquis-les-trois-quarts-du-marche-nippon_1051843_3244.html#ens_id=1051925
En septembre 2007, la défaillance du deuxième étage d'une fusée Proton russe, quelques minutes après son lancement depuis Baïkonour, entraîne la destruction d'un satellite de télécommunications appartenant au japonais JSAT.
Ce qui aurait pu être dramatique pour le premier opérateur de satellites en Asie se révèle en fait moins grave que prévu. "Nous avons eu de la chance, raconte Kiyoshi Isozaki, président de JSAT. Le satellite était bien assuré et, en plus, il était utilisé comme doublon."
Fiable et disposant d'un créneau à la fin de l'année 2009, le lanceur européen est alors sélectionné. "Je crois que les échecs ne viennent pas de la technique, mais des défaillances humaines en matière de contrôle. Or Arianespace est très forte dans le contrôle, explique M. Isozaki. C'est un partenaire qui nous accompagne depuis vingt ans. Nous avons effectué ensemble six lancements, et tous ont été réussis."
Cette politique de suivi a été initiée dès la libéralisation du marché des télécommunications en 1985. Le groupe européen a alors ouvert une représentation à Tokyo. "Nous suivons nos clients dès la naissance d'un programme", précise Jean-Louis Claudon, responsable et fondateur du bureau d'Arianespace au Japon. Cette stratégie se révèle payante : aujourd'hui, Arianespace détient 75 % du marché nippon et a signé 25 des 34 contrats de lancement de satellites commerciaux depuis vingt ans.
En septembre 2007, la défaillance du deuxième étage d'une fusée Proton russe, quelques minutes après son lancement depuis Baïkonour, entraîne la destruction d'un satellite de télécommunications appartenant au japonais JSAT.
Ce qui aurait pu être dramatique pour le premier opérateur de satellites en Asie se révèle en fait moins grave que prévu. "Nous avons eu de la chance, raconte Kiyoshi Isozaki, président de JSAT. Le satellite était bien assuré et, en plus, il était utilisé comme doublon."
Fiable et disposant d'un créneau à la fin de l'année 2009, le lanceur européen est alors sélectionné. "Je crois que les échecs ne viennent pas de la technique, mais des défaillances humaines en matière de contrôle. Or Arianespace est très forte dans le contrôle, explique M. Isozaki. C'est un partenaire qui nous accompagne depuis vingt ans. Nous avons effectué ensemble six lancements, et tous ont été réussis."
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