Paris propose un sommet européen de l'espace en Guyane les 21, 22 juillet
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Oui, pourquoi pas ? Elle peut aussi montrer l'exemple d'une Europe évolutive avec l'esprit d'entreprise et moins bureaucratique * et surtout moins sclérosée.patchfree a écrit:Faut-il continuer avec la situation actuelle où l'ESA n'est pas la copie conforme de la Communauté européenne, sur la base d'un certain volontariat des pays intéressés? Pourquoi pas au fond? De fait le processus prend du temps mais il se fait des choses quand même. Et rien n'empeche les accords de coopération sur une base bilatérale ou plurilatérale.
D'une certaine façon la coopération européenne spatiale peut montrer l'exemple de la réussite de projets communs. /
Et puis l'ESA peut très bien avoir des accords bilatéraux avec des pays voisins qui pourraient un jour rejoindre l'Europe .
Et d'ailleurs ne serait ce pas un bon moyen de les tester ? ;)
*PS: j'admets que l'Europe a besoin de lois pour le juridique commun et de gestionnaires, mais avec juste mesure et souplesse.
Giwa- Donateur
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giwa a écrit:Oui, pourquoi pas ? Elle peut aussi montrer l'exemple d'une Europe évolutive avec l'esprit d'entreprise et moins bureaucratique * et surtout moins sclérosée.patchfree a écrit:Faut-il continuer avec la situation actuelle où l'ESA n'est pas la copie conforme de la Communauté européenne, sur la base d'un certain volontariat des pays intéressés? Pourquoi pas au fond? De fait le processus prend du temps mais il se fait des choses quand même. Et rien n'empeche les accords de coopération sur une base bilatérale ou plurilatérale.
D'une certaine façon la coopération européenne spatiale peut montrer l'exemple de la réussite de projets communs. /
Le problème, c'est que ca fait 20 ans que l'ESA montre la voie, par le succès de ses programmes. Et ca ne sert toujours pas d'exemple. Pourquoi cela changerait à l'avenir?
Cordialement
Lunarjojo- Donateur
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Lunarjojo a écrit:giwa a écrit:Oui, pourquoi pas ? Elle peut aussi montrer l'exemple d'une Europe évolutive avec l'esprit d'entreprise et moins bureaucratique * et surtout moins sclérosée.patchfree a écrit:Faut-il continuer avec la situation actuelle où l'ESA n'est pas la copie conforme de la Communauté européenne, sur la base d'un certain volontariat des pays intéressés? Pourquoi pas au fond? De fait le processus prend du temps mais il se fait des choses quand même. Et rien n'empeche les accords de coopération sur une base bilatérale ou plurilatérale.
D'une certaine façon la coopération européenne spatiale peut montrer l'exemple de la réussite de projets communs. /
Le problème, c'est que ca fait 20 ans que l'ESA montre la voie, par le succès de ses programmes. Et ca ne sert toujours pas d'exemple. Pourquoi cela changerait à l'avenir?
Cordialement
Effectivement, mais on ne peut pas jeter l'éponge:il faut continuer à se battre! :|
Cordialement.
Giwa- Donateur
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Si l'europe ne se bat pas, elle sera relégué au rang de spectateur, au lieu d'être un acteur majeur de la conquête spatiale.
Jonath- Messages : 252
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Dernière édition par Gloupy le Jeu 15 Avr 2010 - 15:43, édité 2 fois
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Espace: l'Europe préfère l'observation de la Terre à l'exploration habitée
Par Boris CAMBRELENG AFP
KOUROU (AFP) - L'Europe veut renforcer ses capacités pour observer la Terre depuis l'espace ainsi que la sécurité de ses satellites, mais ne s'engagera pas seule dans l'exploration habitée, selon les conclusions d'une réunion ministérielle informelle à Kourou (Guyane française).
(Publicité)
Quinze ministres et secrétaires d'Etat se sont réunis à l'initiative de la France lundi et mardi au Centre spatial guyanais, base de lancement européenne des fusées Ariane et à partir de fin 2009 des Soyouz russes, pour donner un contenu à l'Europe de l'espace voulue par le Traité de Lisbonne.
Les ministres sont convenus de la nécessité de trouver un financement stable et pérenne au programme d'observation de l'environnement et de sécurité GMES, pour que le Vieux Continent ne soit pas dépendant des Etats-Unis dans ce domaine.
Les Européens veulent aussi éviter les errements du système de navigation par satellites Galileo, concurrent du GPS américain actuellement en construction qui a eu le plus grand mal à être financé.
"Nous devons tirer les leçons de Galileo. L'une d'entre elles est que le programme GMES exige une direction politique forte et durable", a déclaré à Kourou le commissaire européen à l'industrie Günter Verheugen.
Il a indiqué que la Commission européenne présenterait avant la fin de l'année un document sur l'organisation du programme GMES, dont les données seront, pour leur partie civile, mises à la disposition du public. Elles pourront notamment être utilisées par des pays africains menacés par les conséquences du changement climatique.
"Nous avons besoin d'un budget dédié aux activités spatiales au-delà de 2013", a également déclaré M. Verheugen qui a précisé que cela impliquait à ses yeux "une augmentation de l'enveloppe" budgétaire consacrée à ce secteur.
Concernant les vols habités vers la Lune ou Mars, "tout programme d'exploration devra se faire dans le cadre d'un programme mondial ouvert à tous", selon le communiqué français.
La ministre française de l'Enseignement supérieur et de la Rercherche Valérie Pécresse a indiqué que la France et l'Allemagne, notamment, s'étaient retrouvées sur une position commune sur ce point.
Pour autant, l'Europe ne veut pas fermer la porte à ces missions très onéreuses et à l'utilité contestée: "Nous devons continuer à examiner comment l'Europe participera à l'exploration spatiale", a affirmé le vice-président de la Commission.
M. Verheugen a estimé qu'"il y a un consensus autour du fait que l'espace est politiquement important pour l'Europe en tant que catalyseur pour une meilleure intégration" et aussi en tant que "moteur pour de nouvelles technologies".
Valérie Pécresse s'est réjouie qu'"un certain nombre d'Etats aient commencé à se poser très sérieusement la question de leur entrée dans l'Agence spatiale européenne".
Elle a mentionné la Slovaquie, la Slovénie, Chypre et Malte. La République tchèque est devenue cette année le premier ancien pays de l'Est à coopérer avec l'agence.
Sur le climat, la création d'un nouveau centre européen spécifique, proposée par la France, a été abandonnée au profit d'une coordination des institutions déjà existantes, pour "optimiser l'utilisation des données spatiales", selon un communiqué de la présidence française de l'UE.
"Nous ne voulons pas créer un nouvel institut doté d'une existence physique", a expliqué M. Verheugen.
Par Boris CAMBRELENG AFP
KOUROU (AFP) - L'Europe veut renforcer ses capacités pour observer la Terre depuis l'espace ainsi que la sécurité de ses satellites, mais ne s'engagera pas seule dans l'exploration habitée, selon les conclusions d'une réunion ministérielle informelle à Kourou (Guyane française).
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Quinze ministres et secrétaires d'Etat se sont réunis à l'initiative de la France lundi et mardi au Centre spatial guyanais, base de lancement européenne des fusées Ariane et à partir de fin 2009 des Soyouz russes, pour donner un contenu à l'Europe de l'espace voulue par le Traité de Lisbonne.
Les ministres sont convenus de la nécessité de trouver un financement stable et pérenne au programme d'observation de l'environnement et de sécurité GMES, pour que le Vieux Continent ne soit pas dépendant des Etats-Unis dans ce domaine.
Les Européens veulent aussi éviter les errements du système de navigation par satellites Galileo, concurrent du GPS américain actuellement en construction qui a eu le plus grand mal à être financé.
"Nous devons tirer les leçons de Galileo. L'une d'entre elles est que le programme GMES exige une direction politique forte et durable", a déclaré à Kourou le commissaire européen à l'industrie Günter Verheugen.
Il a indiqué que la Commission européenne présenterait avant la fin de l'année un document sur l'organisation du programme GMES, dont les données seront, pour leur partie civile, mises à la disposition du public. Elles pourront notamment être utilisées par des pays africains menacés par les conséquences du changement climatique.
"Nous avons besoin d'un budget dédié aux activités spatiales au-delà de 2013", a également déclaré M. Verheugen qui a précisé que cela impliquait à ses yeux "une augmentation de l'enveloppe" budgétaire consacrée à ce secteur.
Concernant les vols habités vers la Lune ou Mars, "tout programme d'exploration devra se faire dans le cadre d'un programme mondial ouvert à tous", selon le communiqué français.
La ministre française de l'Enseignement supérieur et de la Rercherche Valérie Pécresse a indiqué que la France et l'Allemagne, notamment, s'étaient retrouvées sur une position commune sur ce point.
Pour autant, l'Europe ne veut pas fermer la porte à ces missions très onéreuses et à l'utilité contestée: "Nous devons continuer à examiner comment l'Europe participera à l'exploration spatiale", a affirmé le vice-président de la Commission.
M. Verheugen a estimé qu'"il y a un consensus autour du fait que l'espace est politiquement important pour l'Europe en tant que catalyseur pour une meilleure intégration" et aussi en tant que "moteur pour de nouvelles technologies".
Valérie Pécresse s'est réjouie qu'"un certain nombre d'Etats aient commencé à se poser très sérieusement la question de leur entrée dans l'Agence spatiale européenne".
Elle a mentionné la Slovaquie, la Slovénie, Chypre et Malte. La République tchèque est devenue cette année le premier ancien pays de l'Est à coopérer avec l'agence.
Sur le climat, la création d'un nouveau centre européen spécifique, proposée par la France, a été abandonnée au profit d'une coordination des institutions déjà existantes, pour "optimiser l'utilisation des données spatiales", selon un communiqué de la présidence française de l'UE.
"Nous ne voulons pas créer un nouvel institut doté d'une existence physique", a expliqué M. Verheugen.
vp- Messages : 4557
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Le communiqué sur le site du Ministère (on y retrouve les mêmes infos) :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid21740/reunion-informelle-des-ministres-europeens-charges-de-l-espace-a-kourou-communique-final.html
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid21740/reunion-informelle-des-ministres-europeens-charges-de-l-espace-a-kourou-communique-final.html
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Concernant les vols habités vers la Lune ou Mars, "tout programme d'exploration devra se faire dans le cadre d'un programme mondial ouvert à tous", selon le communiqué français.
Ca veut dire quoi ça? C'est de la pure langue de bois.
Essayons de comprendre:
1) L'Europe veut bien lancer un programme d'exploration habité vers la Lune ou Mars, mais à condition que tout le monde participe. Qu'attend t-elle pour le proposer?
2) L'Europe veut bien participer à un programme initié par un autre (USA par exemple). Problème: les Américains ont déjà dit qu'ils iront seuls. Quant a la Russie, on attend toujours des propositions et non des effets d'annonce.
Bref, ca mange pas de pain, tout le monde voudra comprendre ce qui l'intéresse, mais ça ne fait pas avancer le schmilblic d'un poil.
Cordialement
Lunarjojo- Donateur
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Je crois que c'est plutôt l'option 2... L'option "strapontin"...
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Ouais comme d'habitude pas de grandes ambitions de la part de l'Europe.
On se réjouira tout de même qu'elle s'intéresse au climat: c'est bien le moins! Et que, bon apôtre, les données seront à la disposition des africains...
J'hésite encore entre 2 possibilités concernant la coopération avec la Russie concernant le vaisseau habité: La plus optimiste - on s'engagera mollement et modestement dans un travail de développement à la marge -, ou bien la plus pessimiste - on renonce définitivement à une participation à l'espace habité digne de ce nom, se satisfaisant d'une participation au coup par coup sur des vols étrangers. Je crains que la seconde option soit hélas digne de l'Europe. Le strapontin, à peine recouvert de tissu...
On se réjouira tout de même qu'elle s'intéresse au climat: c'est bien le moins! Et que, bon apôtre, les données seront à la disposition des africains...
J'hésite encore entre 2 possibilités concernant la coopération avec la Russie concernant le vaisseau habité: La plus optimiste - on s'engagera mollement et modestement dans un travail de développement à la marge -, ou bien la plus pessimiste - on renonce définitivement à une participation à l'espace habité digne de ce nom, se satisfaisant d'une participation au coup par coup sur des vols étrangers. Je crains que la seconde option soit hélas digne de l'Europe. Le strapontin, à peine recouvert de tissu...
C'est confirmé l'europe ne change rien et continue d'investir dans l'observation de la Terre. Pas d'engagement dans les vols habités ... enfin pas seul.
Donc au mieux ça laisse une porte ouverte pour l'option russe, mais ça veut dire aussi adieu à l'autonomie.
Donc en gros on continue sur notre politique actuelle. Rien de bien neuf ou d'inovant pour l'avenir.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080722/tsc-ue-espace-prev-c2ff8aa.html
Donc au mieux ça laisse une porte ouverte pour l'option russe, mais ça veut dire aussi adieu à l'autonomie.
Donc en gros on continue sur notre politique actuelle. Rien de bien neuf ou d'inovant pour l'avenir.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080722/tsc-ue-espace-prev-c2ff8aa.html
Par Boris CAMBRELENG
AFP - Mardi 22 juillet, 20h01KOUROU (AFP)
- L'Europe veut renforcer ses capacités pour observer la Terre depuis l'espace ainsi que la sécurité de ses satellites, mais ne s'engagera pas seule dans l'exploration habitée, selon les conclusions d'une réunion ministérielle informelle à Kourou (Guyane française).
Quinze ministres et secrétaires d'Etat se sont réunis à l'initiative de la France lundi et mardi au Centre spatial guyanais, base de lancement européenne des fusées Ariane et à partir de fin 2009 des Soyouz russes, pour donner un contenu à l'Europe de l'espace voulue par le Traité de Lisbonne.
Les ministres sont convenus de la nécessité de trouver un financement stable et pérenne au programme d'observation de l'environnement et de sécurité GMES, pour que le Vieux Continent ne soit pas dépendant des Etats-Unis dans ce domaine.
Les Européens veulent aussi éviter les errements du système de navigation par satellites Galileo, concurrent du GPS américain actuellement en construction qui a eu le plus grand mal à être financé.
"Nous devons tirer les leçons de Galileo. L'une d'entre elles est que le programme GMES exige une direction politique forte et durable", a déclaré à Kourou le commissaire européen à l'industrie Günter Verheugen.
Il a indiqué que la Commission européenne présenterait avant la fin de l'année un document sur l'organisation du programme GMES, dont les données seront, pour leur partie civile, mises à la disposition du public. Elles pourront notamment être utilisées par des pays africains menacés par les conséquences du changement climatique.
"Nous avons besoin d'un budget dédié aux activités spatiales au-delà de 2013", a également déclaré M. Verheugen qui a précisé que cela impliquait à ses yeux "une augmentation de l'enveloppe" budgétaire consacrée à ce secteur.
Concernant les vols habités vers la Lune ou Mars, "tout programme d'exploration devra se faire dans le cadre d'un programme mondial ouvert à tous", selon le communiqué français.
La ministre française de l'Enseignement supérieur et de la Rercherche Valérie Pécresse a indiqué que la France et l'Allemagne, notamment, s'étaient retrouvées sur une position commune sur ce point.
Pour autant, l'Europe ne veut pas fermer la porte à ces missions très onéreuses et à l'utilité contestée: "Nous devons continuer à examiner comment l'Europe participera à l'exploration spatiale", a affirmé le vice-président de la Commission.
M. Verheugen a estimé qu'"il y a un consensus autour du fait que l'espace est politiquement important pour l'Europe en tant que catalyseur pour une meilleure intégration" et aussi en tant que "moteur pour de nouvelles technologies".
Valérie Pécresse s'est réjouie qu'"un certain nombre d'Etats aient commencé à se poser très sérieusement la question de leur entrée dans l'Agence spatiale européenne".
Elle a mentionné la Slovaquie, la Slovénie, Chypre et Malte. La République tchèque est devenue cette année le premier ancien pays de l'Est à coopérer avec l'agence.
Sur le climat, la création d'un nouveau centre européen spécifique, proposée par la France, a été abandonnée au profit d'une coordination des institutions déjà existantes, pour "optimiser l'utilisation des données spatiales", selon un communiqué de la présidence française de l'UE.
"Nous ne voulons pas créer un nouvel institut doté d'une existence physique", a expliqué M. Verheugen.
Dernière édition par Mustard le Mer 23 Juil 2008 - 11:50, édité 1 fois
pfff....je suis super deçu.. :( j'aurai cru qu'ont aurai pu avoir plus de ce sommet européen.... m'enfin, reste le conseil des ministres en novembre non ?
yoann- Messages : 5781
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Je pense qu'il ne faudra rien attendre de plus du conseil des ministres...
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Effectivement, cette réunion en Guyane réunissait les meme ministres, ces décisions ne sont qu'informelles mais démontrent bien les intentions qui resortiront officiellement en novembre.
Les sat d'observation et tout ce qui tourne autour de l'écologie sont à la mode et bénéficient d'un fort soutien financier donc il est évident que ce secteur allait rester. La grande question était sur les vols habité et cette dernière réunion est à mon sens une sorte d'appel vers les russes puisqu'il y est dit que l'europe ne s'engagera pas seule. On le sait la russie multiplie ces temps ci les affirmations de coopération avec l'ESA sur une nouvelle capsule donc on peut encore espérer sur ce point, même si ce n'était pas la solution idéale.
Par contre si en Novembre l'option russe est rejetée là ce sera une grosse déception.
Je suis aussi surpris de voir qu'il n'y a rien eu non plus concernant les missions interplanétaires. Espérons qu'en Novembre il en soit question, ce serait dommage de se restreindre à l'unique observation terrestre.
Les sat d'observation et tout ce qui tourne autour de l'écologie sont à la mode et bénéficient d'un fort soutien financier donc il est évident que ce secteur allait rester. La grande question était sur les vols habité et cette dernière réunion est à mon sens une sorte d'appel vers les russes puisqu'il y est dit que l'europe ne s'engagera pas seule. On le sait la russie multiplie ces temps ci les affirmations de coopération avec l'ESA sur une nouvelle capsule donc on peut encore espérer sur ce point, même si ce n'était pas la solution idéale.
Par contre si en Novembre l'option russe est rejetée là ce sera une grosse déception.
Je suis aussi surpris de voir qu'il n'y a rien eu non plus concernant les missions interplanétaires. Espérons qu'en Novembre il en soit question, ce serait dommage de se restreindre à l'unique observation terrestre.
Rien d'optimiste à vous lire !
L'Europe se fout de l'espace car elle sait qu'il n'y a rien à gagner dans ce secteur.
Ce qui doit être gagné l'a été : sat de télécom, sat d'observations, lanceurs commerciaux
et on va très péniblement ajouter à la liste les sat de navigation. Petite relance
militaire sans doute, mais l'Europe va d'abord regarder ce que font les USA dans ce domaine
(par exemple avec les SBIRS) dans le cadre des systèmes de défense globale.
Pour le prestige il y a mieux à faire que d'envoyer notre "gagarine", pour se faire réélire
au parlement européen ou garder sa bonne place de commissaire européen, il vaut mieux causer
"environnement", "réchauffement", "ressources", "économie d'énergie non renouvelable", etc.
Tant qu'à se flageller, remarquons qu'il n'y a pas besoin de technologies exceptionnelles pour
se lancer dans l'aventure spatiale (autre que les fusées). Fabriquer une sonde qui se balade
dans le système solaire (avec précision) qui va flirter avec un astéroïde dans la ceinture de
Kuiper et revenir nous en parler, avec la technologie de nos téléphone portable c'est très
largement suffisant. C'est pourquoi des pays qui n'avaient jusque là pas brillé pour leurs
avancées spatiales se font remarquer aujourd'hui (Japon avec la sonde Hayabusa).
L'Europe le sait, et si demain malgré tout, il lui fallait lancer (en urgence) un vaisseau
spatial capable de rallier Mars avec des spationautes, elle le ferait sans prendre une seconde
de retard sur qui que ce soit (USA compris).
L'Europe fait du pragmatisme économique, elle veut conquérir l'Est, elle veut voir où l'on va
avec les bouleversements climatiques, elle a donc le profil minimal en recherche spatiale.
A mon grand désappointement je constate ça, je suis triste, mais c'est comme ça.
La nostalgie de la grande astronautique Russe ? C'est fini, il n'y aura pas de relance de ce
côté ; la Vodka et les accords SALT et un libéralisme économique imbécile ont laminé le pays,
la Russie doit d'abord penser à l'espérance de vie de ses citoyens plutôt qu'à un super Soyouz.
Seuls l'Inde, la Chine semblent avoir une ambition, mais comment puis-je comprendre des peuples au
nationalisme exacerbé de plus d'un milliards d'habitants ?
Bon continuons à lire nos bandes annonces de l'ESA, de la NASA, même de la RKA, et espérons un
événement inattendu qui bouleverserait la pessimiste ligne que j'ai tracé.
A vous lire avec plaisir.
:study:
L'Europe se fout de l'espace car elle sait qu'il n'y a rien à gagner dans ce secteur.
Ce qui doit être gagné l'a été : sat de télécom, sat d'observations, lanceurs commerciaux
et on va très péniblement ajouter à la liste les sat de navigation. Petite relance
militaire sans doute, mais l'Europe va d'abord regarder ce que font les USA dans ce domaine
(par exemple avec les SBIRS) dans le cadre des systèmes de défense globale.
Pour le prestige il y a mieux à faire que d'envoyer notre "gagarine", pour se faire réélire
au parlement européen ou garder sa bonne place de commissaire européen, il vaut mieux causer
"environnement", "réchauffement", "ressources", "économie d'énergie non renouvelable", etc.
Tant qu'à se flageller, remarquons qu'il n'y a pas besoin de technologies exceptionnelles pour
se lancer dans l'aventure spatiale (autre que les fusées). Fabriquer une sonde qui se balade
dans le système solaire (avec précision) qui va flirter avec un astéroïde dans la ceinture de
Kuiper et revenir nous en parler, avec la technologie de nos téléphone portable c'est très
largement suffisant. C'est pourquoi des pays qui n'avaient jusque là pas brillé pour leurs
avancées spatiales se font remarquer aujourd'hui (Japon avec la sonde Hayabusa).
L'Europe le sait, et si demain malgré tout, il lui fallait lancer (en urgence) un vaisseau
spatial capable de rallier Mars avec des spationautes, elle le ferait sans prendre une seconde
de retard sur qui que ce soit (USA compris).
L'Europe fait du pragmatisme économique, elle veut conquérir l'Est, elle veut voir où l'on va
avec les bouleversements climatiques, elle a donc le profil minimal en recherche spatiale.
A mon grand désappointement je constate ça, je suis triste, mais c'est comme ça.
La nostalgie de la grande astronautique Russe ? C'est fini, il n'y aura pas de relance de ce
côté ; la Vodka et les accords SALT et un libéralisme économique imbécile ont laminé le pays,
la Russie doit d'abord penser à l'espérance de vie de ses citoyens plutôt qu'à un super Soyouz.
Seuls l'Inde, la Chine semblent avoir une ambition, mais comment puis-je comprendre des peuples au
nationalisme exacerbé de plus d'un milliards d'habitants ?
Bon continuons à lire nos bandes annonces de l'ESA, de la NASA, même de la RKA, et espérons un
événement inattendu qui bouleverserait la pessimiste ligne que j'ai tracé.
A vous lire avec plaisir.
:study:
Concernant les vols habités vers la Lune ou Mars, "tout programme d'exploration devra se faire dans le cadre d'un programme mondial ouvert à tous", selon le communiqué français.
La ministre française de l'Enseignement supérieur et de la Rercherche Valérie Pécresse a indiqué que la France et l'Allemagne, notamment, s'étaient retrouvées sur une position commune sur ce point.
Aucun des pays -même ceux qui auraient des vélléités de fabriquer du spatial habité - ne veut s'engager dans une aventure de ce genre. Le financement est colossal, et ils ne veulent pas se retrouver avec un tonneau des Danaïdes capable d'engloutir les milliards d'euros.
Cela déçoit bien sûr bon nombre de supporters de ces programmes.
Je ne crache pas dans la soupe pour ma part, si l'Europe développe ses capacités de lancement, et finance d'ambitieux programmes terrestres, des sondes interplanétaires sophistiquées, des télescopes pour explorer bien au delà du système solaire etc ... , je garderai ma capacité de m'enthousiasmer pour le spatial.
Il faudra bien des hommes pour les créer, les lancer, les amener à bon port, et encore plus de personnes pour analyser toutes les données recueillies
montmein69- Donateur
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Le probleme Montmein c'est que rien ne ressort concernant l'exploration spatiale. Rein sur aurora ou tout autre ambition d'exploration et ça c'est triste à l'heure ou la chine, le Japon, les USA s'investissement sur cette voit. On dirait que nos dirigeants se contentent d'avoir atteint Mars et Venus et ne veulent pas aller plus loin.
L'europe semble vouloir se cantonner à la politique écologique qui est à la mode concernant l'observation de la Terre et du climat. Je doute que ce soit une voie très profitable.
Pour les vols habités de toute façon il ne fallait pas s'attendre à grand chose, j'avais juste espérer qu'avec les tractations de ces derniers temps et le succès de l'ATV ont ait cette ambition.
Le JT 12-13 de France3 annonce que l'europe se dote enfin d'une vraie politique spatiale. Franchement ils faudrait qu'ils arrêtent de recopier les annonces officielles et qu'ils s'investissent un peu plus sur le sujet car en y regardant bien je trouve que ces discussions sont très proche de l'immobilisme, voir meme du recul.
no sministres semblent vouoir se limiter au satellite terrestre, alors qu'il y a tant à explorer et à découvrir. Devont nous laisser l'exploration spatiale au Japon, Inde, chine et américains ?
L'europe semble vouloir se cantonner à la politique écologique qui est à la mode concernant l'observation de la Terre et du climat. Je doute que ce soit une voie très profitable.
Pour les vols habités de toute façon il ne fallait pas s'attendre à grand chose, j'avais juste espérer qu'avec les tractations de ces derniers temps et le succès de l'ATV ont ait cette ambition.
Le JT 12-13 de France3 annonce que l'europe se dote enfin d'une vraie politique spatiale. Franchement ils faudrait qu'ils arrêtent de recopier les annonces officielles et qu'ils s'investissent un peu plus sur le sujet car en y regardant bien je trouve que ces discussions sont très proche de l'immobilisme, voir meme du recul.
no sministres semblent vouoir se limiter au satellite terrestre, alors qu'il y a tant à explorer et à découvrir. Devont nous laisser l'exploration spatiale au Japon, Inde, chine et américains ?
Concernant l'exploration du systeme solaire il n'y a que ça qui soit ressortie de cette conférence ...
-Tout programme d'exploration devra se faire dans le cadre d'un programme mondial ouvert à toutes les nations.
-Il est indispensable de faire un recensement des compétences existantes et nécessaires pour définir l'engagement de l'Union européenne dans un tel programme.
-Une conférence sera lancée d'ici la fin de l'année pour définir la participation que l'Union européenne pourrait apporter dans un tel programme.
... en gros rien ou l'art de faire 3 points pour ne rien dire.
Tout semble tourner uniquement autour de l'observation de la Terre et de Galiléo. C'est dommage.
-Tout programme d'exploration devra se faire dans le cadre d'un programme mondial ouvert à toutes les nations.
-Il est indispensable de faire un recensement des compétences existantes et nécessaires pour définir l'engagement de l'Union européenne dans un tel programme.
-Une conférence sera lancée d'ici la fin de l'année pour définir la participation que l'Union européenne pourrait apporter dans un tel programme.
... en gros rien ou l'art de faire 3 points pour ne rien dire.
Tout semble tourner uniquement autour de l'observation de la Terre et de Galiléo. C'est dommage.
Dernière édition par Mustard le Mer 23 Juil 2008 - 13:20, édité 1 fois
Un joli petit voyage à Kourou aux frais de la princesse pour s'autosatisfaire de ce qu'on fait, pas plus. Au JT de France 2, le ministre polonais se réjouissait de voir les installations d'Ariane, mais pas questioon apprement de mettre des euros dans le vol habité, déjà que l'Europe pompe beaucoup de fric pour aider les uns et les autres (une trentaine de pays à gerer c'est pas évident).
Bref, on continue dans ce qu'on sait faire et qui ne "fache" personne, satcom, observation et maintenant "écologie". C'est bien, mais vue qu'on va etre les seuls, ca n'arrangera rien sur l'avenir de la planète.
D'un autre coté, notre place est une belle place:on participe aux applications spatiales et on se fait "offrir" des vols habité par tout le monde. Que demande le peuple ? Pas de R&D à faire, pas de responsabilité, on est "client du taxi". Si çà merde, on est pas responsable.
Bref, on continue dans ce qu'on sait faire et qui ne "fache" personne, satcom, observation et maintenant "écologie". C'est bien, mais vue qu'on va etre les seuls, ca n'arrangera rien sur l'avenir de la planète.
D'un autre coté, notre place est une belle place:on participe aux applications spatiales et on se fait "offrir" des vols habité par tout le monde. Que demande le peuple ? Pas de R&D à faire, pas de responsabilité, on est "client du taxi". Si çà merde, on est pas responsable.
Un article du Monde.fr
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/07/23/paris-veut-donner-du-poids-a-la-politique-spatiale-europeenne_1076312_3244.html
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/07/23/paris-veut-donner-du-poids-a-la-politique-spatiale-europeenne_1076312_3244.html
Lunarjojo- Donateur
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Au moment où la politique eurocratique de la Commission a été rejetée explicitement par trois peuples ( sans compter les autres qui l'ont fait " en creux " par les sondages ), il faut espérer ardemment que l'ESA restera maîtresse de la politique spatiale européenne. S'il y a un mot qui jure dans ce communiqué eurocratique, c'est bien celui de " conscience ".
Ripley- Messages : 1998
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Mustard a écrit:L'europe semble vouloir se cantonner à la politique écologique qui est à la mode concernant l'observation de la Terre et du climat. Je doute que ce soit une voie très profitable.
Aie,Aie!!! Mustard. C'est non seulement une voie profitable, mais elle risque de prendre de l'importance dans les années qui viennent. Et si jamais les cris d'alarmes lancés par certains scientifiques aussi prestigieux que Jim Hansen, du NASA Goddard institute, se vérifient dans l'avenir (proche), nos préoccupations risque de passer du spatial à notre sauvegarde tout court. Avoir la tête dans les étoiles ne doit pas nous empêcher de regarder ce qui se passe sur Terre.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1685
Pour les vols habités de toute façon il ne fallait pas s'attendre à grand chose, j'avais juste espérer qu'avec les tractations de ces derniers temps et le succès de l'ATV ont ait cette ambition.
C'est une ambition légitime mais elle ne résulte d'aucune véritable proposition. En particulier, l'ATV n'a jamais été présenté comme le premier élément d'un programme amenant au vol habité. Et jamais un responsable politique n'en a parlé ouvertement. C'est un beau rêve, mais pour l'instant, ça reste un rêve.
Cordialement
Lunarjojo- Donateur
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Je vois que tout le monde est assez déçu. Moi aussi. L'Europe montre son plus mauvais visage: celui du manque de politique volontariste, d'innovation, de prise de risque. Autant je suis pour faire "du réfléchi, du raisonnable, du responsable" autant je ne comprends pas cet immobilisme, cet "a minima". On dirait l'Europe paralysée et engluée dans ses désaccords ou hésitations...
Pourtant je voudrais pointer du doigt une contradiction que nous avons nous-même ici. A la fois certains ici protestent contre l'Europe autocratique, contre l'Europe qui n'est pas celle des peuples. Mais en même temps on lui reproche de n'avoir pas de vraie politique spatiale (et autre). Pourtant on le sait l'Europe n'a pas de vrai gouvernement, on a refusé des abandons de souveraineté qui auraient pourtant été nécessaires, et personne ne veut accepter le règle de la majorité. Pourtant si nous voulons être "européens" donc appartenir à une société commune, il nous faudra accepter ces règles! Car on n'imaginerait pas qu'au niveau de la France le gouvernement ou le parlement ne prennent pas des décisions au prétexte que la Bretagne (ou le Poitou-Charentes) n'est pas d'accord...
Pourtant je voudrais pointer du doigt une contradiction que nous avons nous-même ici. A la fois certains ici protestent contre l'Europe autocratique, contre l'Europe qui n'est pas celle des peuples. Mais en même temps on lui reproche de n'avoir pas de vraie politique spatiale (et autre). Pourtant on le sait l'Europe n'a pas de vrai gouvernement, on a refusé des abandons de souveraineté qui auraient pourtant été nécessaires, et personne ne veut accepter le règle de la majorité. Pourtant si nous voulons être "européens" donc appartenir à une société commune, il nous faudra accepter ces règles! Car on n'imaginerait pas qu'au niveau de la France le gouvernement ou le parlement ne prennent pas des décisions au prétexte que la Bretagne (ou le Poitou-Charentes) n'est pas d'accord...
Je suis d'accord avec l'analyse de Capcom, cette réunion n'avait d'autre but que de se congratuler et de ne décider de rien.
"On continue à faire ce qu'on fait déjà, et pour ce qu'on fait pas ben faut qu'on y réfléchisse !"
Pour moi ça ne présage en rien du futur du vol habité européen (dans un sens, ou dans l'autre), il faudra attendre la prochaine réunion de Novembre qui sera réellement importante.
Quant aux énièmes digressions sur la construction européenne, restons plutôt sur le sujet de départ car sinon ça a tendance à se finir en engueulade ...
"On continue à faire ce qu'on fait déjà, et pour ce qu'on fait pas ben faut qu'on y réfléchisse !"
Pour moi ça ne présage en rien du futur du vol habité européen (dans un sens, ou dans l'autre), il faudra attendre la prochaine réunion de Novembre qui sera réellement importante.
Quant aux énièmes digressions sur la construction européenne, restons plutôt sur le sujet de départ car sinon ça a tendance à se finir en engueulade ...
Invité- Invité
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