Paris propose un sommet européen de l'espace en Guyane les 21, 22 juillet
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http://www.romandie.com/infos/news2/080605093152.dcy81v5a.asp
Selon l'AFP :
Paris propose un sommet européen de l'espace en Guyane les 21, 22 juillet
PARIS - La France a invité ses "partenaires européens" à se réunir les 21 et 22 juillet au centre spatial de Kourou, en Guyane française, à l'occasion de la présidence française de l'Union européenne, a annoncé jeudi à Paris la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse.
"J'ai invité nos partenaires européens à se retrouver au Centre spatial de Guyane dès les 21 et 22 juillet prochains, un centre spatial dont nous avons décidé de consacrer le rôle de port spatial européen", a déclaré Mme Pécresse à l'ouverture d'un colloque "L'espace au service des citoyens européens" à l'Assemblée nationale.
La ministre a lancé par ailleurs l'idée de la création d'un "Centre européen de recherche sur le changement climatique" pour exploiter toutes les données concernant ce domaine.
"Une Europe fraternelle, a-t-elle dit, ce pourrait être des politiques tournées vers la lutte contre le changement climatique (et) pour cela nous devons mener une politique ambitieuse pour l'observation spatiale, seul outil capable de mesurer le changement climatique de manière globale".
Parmi les pistes que la France proposera à ses partenaires d'explorer tout au long de sa présidence, Mme Pécresse a par ailleurs appelé à "un programme commun de surveillance de l'espace, gage de sécurité pour tous les habitants de notre continent", et "une Europe décidée à encourager la naissance de nouveaux services, qui uniraient télécommunications, géopositionnement et observation de la Terre".
En février, le président Nicolas Sarkozy avait plaidé en Guyane en faveur d'une "stratégie spatiale raisonnée et cohérente" de l'Europe, proposant de mettre le centre de Kourou à la disposition d'une politique spatiale européenne.
"Il nous faut encore consolider notre politique spatiale européenne, qui permettra enfin à l'Europe de devenir à part entière la deuxième puissance spatiale au monde", a affirmé Mme Pécresse devant des responsables d'agences spatiales internationales et d'industriels liés à ce secteur, réunis pour une journée par le groupe parlementaire sur l'Espace.
Pour le président de ce groupe, le député Pierre Lasbordes, ce colloque doit être "le point de départ d'un processus" de consolidation de la présence de la France et de l'Europe dans l'espace, un domaine "à un tournant de son histoire", avec des choix à faire "pour répondre aux enjeux de notre société" (stratégiques, économiques, environnementaux, etc.).
Selon l'AFP :
Paris propose un sommet européen de l'espace en Guyane les 21, 22 juillet
PARIS - La France a invité ses "partenaires européens" à se réunir les 21 et 22 juillet au centre spatial de Kourou, en Guyane française, à l'occasion de la présidence française de l'Union européenne, a annoncé jeudi à Paris la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse.
"J'ai invité nos partenaires européens à se retrouver au Centre spatial de Guyane dès les 21 et 22 juillet prochains, un centre spatial dont nous avons décidé de consacrer le rôle de port spatial européen", a déclaré Mme Pécresse à l'ouverture d'un colloque "L'espace au service des citoyens européens" à l'Assemblée nationale.
La ministre a lancé par ailleurs l'idée de la création d'un "Centre européen de recherche sur le changement climatique" pour exploiter toutes les données concernant ce domaine.
"Une Europe fraternelle, a-t-elle dit, ce pourrait être des politiques tournées vers la lutte contre le changement climatique (et) pour cela nous devons mener une politique ambitieuse pour l'observation spatiale, seul outil capable de mesurer le changement climatique de manière globale".
Parmi les pistes que la France proposera à ses partenaires d'explorer tout au long de sa présidence, Mme Pécresse a par ailleurs appelé à "un programme commun de surveillance de l'espace, gage de sécurité pour tous les habitants de notre continent", et "une Europe décidée à encourager la naissance de nouveaux services, qui uniraient télécommunications, géopositionnement et observation de la Terre".
En février, le président Nicolas Sarkozy avait plaidé en Guyane en faveur d'une "stratégie spatiale raisonnée et cohérente" de l'Europe, proposant de mettre le centre de Kourou à la disposition d'une politique spatiale européenne.
"Il nous faut encore consolider notre politique spatiale européenne, qui permettra enfin à l'Europe de devenir à part entière la deuxième puissance spatiale au monde", a affirmé Mme Pécresse devant des responsables d'agences spatiales internationales et d'industriels liés à ce secteur, réunis pour une journée par le groupe parlementaire sur l'Espace.
Pour le président de ce groupe, le député Pierre Lasbordes, ce colloque doit être "le point de départ d'un processus" de consolidation de la présence de la France et de l'Europe dans l'espace, un domaine "à un tournant de son histoire", avec des choix à faire "pour répondre aux enjeux de notre société" (stratégiques, économiques, environnementaux, etc.).
Invité- Invité
Bien que notre ministre de la recherche parle à première vue de l'envoi de satellites d'études de la terre ou de GPS et non de vols habités, je pense qu'elle a une réelle ambition pour l'Europe spatiale car elle dit très clairement que l'Europe doit devenir la deuxième puissance spatiale du monde. Ça implique quand même que non seulement l'Europe doit être autonome pour les vols spatiaux habités mais qu'en plus l'Europe dépassera la Chine et la Russie en terme de puissance spatiale ! :shock: Soit ses propos son un peu exagérés ou soit il y a une réelle ambition spatiale de la part de nos politiques (perso, je préfère la deuxième solution)
En tout cas si l'Allemagne et la France nourrissent les mêmes ambitions spatiales (notamment pour les vols habités), ça ne peut qu'être bien pour l'Europe spatiale. :cadeauesa:
En tout cas si l'Allemagne et la France nourrissent les mêmes ambitions spatiales (notamment pour les vols habités), ça ne peut qu'être bien pour l'Europe spatiale. :cadeauesa:
DeepField- Messages : 1023
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Observation du climat, surveillance depuis l'espace, telecom, gps européen, je doute que ce soit cela qui nous fasse devenir le prochain numero 2 spatial comme ils disent.
Pour le devenir il va plutot falloir investir dans le developpement d'Ariane, dans l'exploration spatial, et les vols habités. Le fond du problème c'est que ça coute de l'argent, et en pleine période de crise c'est pas gagné.
Franchement, je pense qu'il serait temps qui l'Europe discute des vols habités, sérieusement entre eux, car depuis quelques temps on sent une volonté dans ce sens, des coopérations en vue annoncé par la Russie, et des projets qui sortent coté allemand, mais vu de l'extérieur c'est assez opaque, on ne sait pas trop ce que veut vraiment l'ESA.
Pour le devenir il va plutot falloir investir dans le developpement d'Ariane, dans l'exploration spatial, et les vols habités. Le fond du problème c'est que ça coute de l'argent, et en pleine période de crise c'est pas gagné.
Franchement, je pense qu'il serait temps qui l'Europe discute des vols habités, sérieusement entre eux, car depuis quelques temps on sent une volonté dans ce sens, des coopérations en vue annoncé par la Russie, et des projets qui sortent coté allemand, mais vu de l'extérieur c'est assez opaque, on ne sait pas trop ce que veut vraiment l'ESA.
Dernière édition par Mustard le Ven 6 Juin 2008 - 20:33, édité 1 fois
Oui je suis assez d'accord avec toi Mustard: vu de l'extérieur du milieu spatial ça parait opaque un max...
Mais j'ai des doutes sur l'ambition française en matière de recherche spatiale... Peut-être une ambition à travers l'Europe (si ce sont les autres qui payent...).
Mais j'ai des doutes sur l'ambition française en matière de recherche spatiale... Peut-être une ambition à travers l'Europe (si ce sont les autres qui payent...).
patchfree a écrit:Oui je suis assez d'accord avec toi Mustard: vu de l'extérieur du milieu spatial ça parait opaque un max...
Mais j'ai des doutes sur l'ambition française en matière de recherche spatiale... Peut-être une ambition à travers l'Europe (si ce sont les autres qui payent...).
Ambition : être second !
Il y a 10, 15 ans, il faut se souvenir que l'ambition était de développer le secteur spatial pour arriver au même niveau ou dépasser les Américains. Et voilà où on en est ...
Alors que les Américains sont dans une phase critique avec un budget de la NASA qui risque de stagner pendant 20 ans, quand je vois qu'on part avec l'ambition d'être second, perso, je trouve ça lamentable.
Quand on veut être 2ème et qu'on est déjà quasiment 2ème, il n'y a aucune ambition, strictement aucune.
Et si on finit 3ème, les politiques diront qu'ils ont presque réussi ...
A+
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:
Quand on veut être 2ème et qu'on est déjà quasiment 2ème, il n'y a aucune ambition, strictement aucune.
Et si on finit 3ème, les politiques diront qu'ils ont presque réussi ...
Argyre
La question qu'on peut se poser c'est sommes nous second ? j'en doute, mais encore faudrait il définir les critères.
-La russie envoie des hommes dans l'espace, de nombreux satellites, participent activement à ISS avec 3 modules et ses soyouz et Progress, relance ses programmes d'exploration spatiale, a son réseau de positionnement gps Glonass. Et je ne parle pas de sa gamme de lanceur, très large, et de ses nombreuses bases. Quand à son avenir il est très prometteur avec une économie de la russie en hausse. Franchement pour moi la russie est seconde, et largement devant nous.
-La chine envoi des homme dans l'espace, a un programme spatiale ambitieux et commence à envoyer des sondes. Sa panoplie de lanceur s'agrandit notamment avec son prochain CZ5 qui rivalisera avec Ariane 5. Pour beaucoup la chine est passée devant l'europe.
-L'inde a un programme ambitieux également de vol habité et d'exploration spatial. Si elle confirme cela peut peut être inquiétant pour l'europe.
-Le Japon semble avoir aussi progesser avec un lanceur devenu fiable et puissant, une participation active à ISS, et des sondes qui marchent remportent de grands succès.
Derrière tout cela on a une europe qui se repose sur ses lauriers, avec un lanceur qu'elle ne semble plus vouloir développer, des vols habités qui ne sont toujours pas au programme, des sondes planétaires à un rythme plutot calme, et un systeme Galileo qui tourne à un fiasco rattrapé de justesse. Seul l'activité lancement de sat commerciaux et sat scientifique est son point fort, mais est ce que cela suffira à avoir et/ou garder la seconde place ? j'en doute fort.
Mustard, je vois que pour toi toute la renommée spatiale se borne à:
- Les vols habités
- Les lanceurs
- Les programmes d'exploration
Il faut bien se rendre compte que si l'Europe voulait investir là-dedans à fond, en ne rajoutant pas un centime, on irait beaucoup (beaucoup) plus loin. Le fait est que la priorité n'a jamais été là. Actuellement, les priorités des organisations gouvernementales sont:
- Priorité des priorités: l'observation de la Terre et du bouleversement du climat
- Satellites grand-public: météo, Galileo
- Télécom militaires et segments sol-espace
- Moins prioritaires, la science (astronomie, ...)
C'est là-dessus qu'ils se basent pour dire que nous sommes second, pour eux l'exploration et le vol habités ne sont que le bonus d'un programme spatial, pas une ambition en soit.
Et c'est effectivement dans ces secteurs que plus de 85% du budget est dépensé, et que nous sommes vraiment performants.
- Les vols habités
- Les lanceurs
- Les programmes d'exploration
Il faut bien se rendre compte que si l'Europe voulait investir là-dedans à fond, en ne rajoutant pas un centime, on irait beaucoup (beaucoup) plus loin. Le fait est que la priorité n'a jamais été là. Actuellement, les priorités des organisations gouvernementales sont:
- Priorité des priorités: l'observation de la Terre et du bouleversement du climat
- Satellites grand-public: météo, Galileo
- Télécom militaires et segments sol-espace
- Moins prioritaires, la science (astronomie, ...)
C'est là-dessus qu'ils se basent pour dire que nous sommes second, pour eux l'exploration et le vol habités ne sont que le bonus d'un programme spatial, pas une ambition en soit.
Et c'est effectivement dans ces secteurs que plus de 85% du budget est dépensé, et que nous sommes vraiment performants.
Dernière édition par Astrogreg le Ven 6 Juin 2008 - 22:59, édité 1 fois
L'europe ferait mieux de penser sérieusement aux vols spatiaux habités si elle ne veut pas rester sur le banc de touche.
Jonath- Messages : 252
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Sans vouloir rentrer dans le débat de la nécessité des vols habités, la puissance ressentie par le public et la présence effective dans l'espace n'ont strictement rien à voir. Et une grosse proportion d'applications et de papiers basés sur les technologies spatiales est européenne. Arrêtons de croire qu'une grande puissance spatiale habité est une grande puissance spatiale. C'est dur à accepter, mais la réalité est bien plus nuancée que ça.
Astrogreg a raison pour l'essentiel, le vol habité n'est pas indispensable à l'utilisation effective du spatial pour le plus grand bénéfice des citoyens.
En revanche, il joue un rôle non négligeable pour ce qui est de la "stature" de grande puissance géopolitique.
Une grande puissance se doit de pouvoir intervenir là où toutes les autres le font. Que ce soit à l'autre bout du monde, en Antarctique, en orbite basse, sur la Lune ou au-delà.
A ce titre là, posséder une capacité de vol habité se place sur la même ligne (politique, si ce n'est budgétaire) que la possession d'un porte-avions ou de l'arme atomique.
Si la Chine et l'Inde envoient des hommes dans l'espace par leurs propres moyens. L'Europe devra en faire autant, même si elle n'a pas de besoin scientifique particulier.
En fait, il se trouve que l'Europe travaille beaucoup sur la physiologie humaine en impesanteur, si bien que non seulement nous pourrions envoyer des humains dans l'espace, mais en plus ce ne serait pas complètement inutile ! Les Chinois ne peuvent pas (ou du moins pas encore) en dire autant.
En revanche, il joue un rôle non négligeable pour ce qui est de la "stature" de grande puissance géopolitique.
Une grande puissance se doit de pouvoir intervenir là où toutes les autres le font. Que ce soit à l'autre bout du monde, en Antarctique, en orbite basse, sur la Lune ou au-delà.
A ce titre là, posséder une capacité de vol habité se place sur la même ligne (politique, si ce n'est budgétaire) que la possession d'un porte-avions ou de l'arme atomique.
Si la Chine et l'Inde envoient des hommes dans l'espace par leurs propres moyens. L'Europe devra en faire autant, même si elle n'a pas de besoin scientifique particulier.
En fait, il se trouve que l'Europe travaille beaucoup sur la physiologie humaine en impesanteur, si bien que non seulement nous pourrions envoyer des humains dans l'espace, mais en plus ce ne serait pas complètement inutile ! Les Chinois ne peuvent pas (ou du moins pas encore) en dire autant.
Aspic- Messages : 1037
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Je suis d'accord avec ton analyse, Aspic. Mais je relève que si la Chine et l'Inde accèdent aux vols habités (ce qui est déjà le cas pour la Chine) je ne vois plus l'intérêt pour l'Europe de se lancer dans ce business...ça reviendrait à courir derrière le lièvre. A mon avis, pour l'Europe c'est maintenant ou jamais...hélas (étant favorable aux vols habités) je suis assez pessimiste quant à un début de commencement de volonté politique au niveau européen.
Fabs- Messages : 819
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Localisation : STRASBOURG
La deuxième et la troisième puissance spatiale au monde sont la Chine et la Russie, dans l'ordre que vous préférez, et ce n'est pas près de changer. Le problème est la place relative de l'Inde et de l'Europe.
jassifun- Messages : 4968
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Ça c'est encore une belle vérité assenée avec tout une argumentation complète qui va avec... Sauf que selon qu'on parle de budget spatial, de retombées économiques, de vol habité ou encore simplement de missions scientifiques en cours (ce qui pour moi est le plus important), on va avoir autant de classements différents.jassifun a écrit:La deuxième et la troisième puissance spatiale au monde sont la Chine et la Russie, dans l'ordre que vous préférez, et ce n'est pas près de changer. Le problème est la place relative de l'Inde et de l'Europe.
Pour moi, parler de "puissance spatiale" ou plutôt vouloir les classer, ça ne veut tout simplement rien dire. C'est du blabla de politique.
Aspic a écrit:Astrogreg a raison pour l'essentiel, le vol habité n'est pas indispensable à l'utilisation effective du spatial pour le plus grand bénéfice des citoyens.
Pour moi, cette phrase est très très polémique et me fait grincer des dents.
Si tu avais écris à la fin "pour le plus grand bénéfice à court terme de certains citoyens", j'aurais préféré.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Localisation : sud-ouest
Argyre a écrit:Aspic a écrit:Astrogreg a raison pour l'essentiel, le vol habité n'est pas indispensable à l'utilisation effective du spatial pour le plus grand bénéfice des citoyens.
Pour moi, cette phrase est très très polémique et me fait grincer des dents.
Si tu avais écris à la fin "pour le plus grand bénéfice à court terme de certains citoyens", j'aurais préféré.
A+,
Argyre
A bien y réfléchir, le mieux est de tourner la phrase en positif pour bien comprendre ce qui choque :
le vol habité est indispensable au spatial pour le plus grand bénéfice de nombreux citoyens.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
Cette histoire de second, premier, troisième n'a aucun sens. Tout dépend des critères que vous choisissez.
Prétendre être la énième puissance mondiale spatiale, est basé sur un tout, et comme je le disais ça regroupe la capacité de lancement, de vol habité, de sondes, et aussi pourquoi pas des satellites. Ca fait déja pas mal de chose.
Concernant les sat d'observation, scientifiques, météo, etc, j'estime que ce n'est plus le role d'une agence gouvernementale de développer ces plateformes, mais aux privés. En Europe nous avons Astrium, Thales-Alenia, et quelques autres qu font très bien cela. C'est à eux que revient le travail de développement de satellites et de le vendre à des clients partout dans le monde.
Mais ça beaucoup de pays savent le faire, meme des pays "spatialement émergeants"
Pour moi ce qui démarque une puissance spatiale par rapport à un autre pays c'est sa capacité à faire de l'exceptionnel, à faire ce que peu peuvent faire, à faire de l'avant garde, c'est à dire envoyer une sonde sur un autre astre, faire et lancer une fusée dite de capacité "lourde", envoyer des hommes dans l'espace, car ces trois critères requierent une expérience, une ingénierie, un budget, et une volonté qui se démarquent des autres.
C'est très "politique de l'autruche" de prétendre que nous sommes les seconds parceque nous développons beaucoup de satellites. Si cela n'avait pas été le cas nous aurions dit que c'était au vu du nombre de lancement commerciaux, ou autre chose. Bref il y a toujours un domaine où l'on est meilleur que les autres et inversement. Mais si on doit définir un classement mondial il ne faut pas se baser sur un seul critère mais sur l'ensemble de l'activité spatiale (lanceur, infrastructure, satellite, sonde interplanétaire, vol habité, etc).
J'ai franchement beaucoup de mal à croire que certains osent nous placer devant la russie en matière de puissance spatiale, au vu de tous leurs lanceurs, leurs bases, leurs vols habités, leurs sat, leur Glonass, leur expérience, leur histoire, etc.
Arrêtons cet autosatisfaction de l'europe spatiale pour cacher le fait que nous nous faisons petit à petit rattraper, voir meme dépasser, par des pays asiatiques comme la Chine, le Japon, et l'Inde. Leurs programmes à venir sont bien plus ambitieux que les notres. Alors servons nous en au contraire pour faire prende conscience à nos politiciens que l'heure est grave et qu'il faut réinvestir dan sle spatial. Si on se contente de dire que "tout va bien je vais bien" et qu'on est les meilleurs on n'obtiendra jamais rien d'eux et on finira bien loin.
Prétendre être la énième puissance mondiale spatiale, est basé sur un tout, et comme je le disais ça regroupe la capacité de lancement, de vol habité, de sondes, et aussi pourquoi pas des satellites. Ca fait déja pas mal de chose.
Concernant les sat d'observation, scientifiques, météo, etc, j'estime que ce n'est plus le role d'une agence gouvernementale de développer ces plateformes, mais aux privés. En Europe nous avons Astrium, Thales-Alenia, et quelques autres qu font très bien cela. C'est à eux que revient le travail de développement de satellites et de le vendre à des clients partout dans le monde.
Mais ça beaucoup de pays savent le faire, meme des pays "spatialement émergeants"
Pour moi ce qui démarque une puissance spatiale par rapport à un autre pays c'est sa capacité à faire de l'exceptionnel, à faire ce que peu peuvent faire, à faire de l'avant garde, c'est à dire envoyer une sonde sur un autre astre, faire et lancer une fusée dite de capacité "lourde", envoyer des hommes dans l'espace, car ces trois critères requierent une expérience, une ingénierie, un budget, et une volonté qui se démarquent des autres.
C'est très "politique de l'autruche" de prétendre que nous sommes les seconds parceque nous développons beaucoup de satellites. Si cela n'avait pas été le cas nous aurions dit que c'était au vu du nombre de lancement commerciaux, ou autre chose. Bref il y a toujours un domaine où l'on est meilleur que les autres et inversement. Mais si on doit définir un classement mondial il ne faut pas se baser sur un seul critère mais sur l'ensemble de l'activité spatiale (lanceur, infrastructure, satellite, sonde interplanétaire, vol habité, etc).
J'ai franchement beaucoup de mal à croire que certains osent nous placer devant la russie en matière de puissance spatiale, au vu de tous leurs lanceurs, leurs bases, leurs vols habités, leurs sat, leur Glonass, leur expérience, leur histoire, etc.
Arrêtons cet autosatisfaction de l'europe spatiale pour cacher le fait que nous nous faisons petit à petit rattraper, voir meme dépasser, par des pays asiatiques comme la Chine, le Japon, et l'Inde. Leurs programmes à venir sont bien plus ambitieux que les notres. Alors servons nous en au contraire pour faire prende conscience à nos politiciens que l'heure est grave et qu'il faut réinvestir dan sle spatial. Si on se contente de dire que "tout va bien je vais bien" et qu'on est les meilleurs on n'obtiendra jamais rien d'eux et on finira bien loin.
Tout à fait d'accord avec toi Mustard.
Jonath- Messages : 252
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Mustard a écrit:Arrêtons cet autosatisfaction de l'europe spatiale pour cacher le fait que nous nous faisons petit à petit rattraper, voir meme dépasser, par des pays asiatiques comme la Chine, le Japon, et l'Inde. Leurs programmes à venir sont bien plus ambitieux que les notres. Alors servons nous en au contraire pour faire prende conscience à nos politiciens que l'heure est grave et qu'il faut réinvestir dan sle spatial. Si on se contente de dire que "tout va bien je vais bien" et qu'on est les meilleurs on n'obtiendra jamais rien d'eux et on finira bien loin.
Globalement, je suis d'accord, mais il n'est pas aussi évident que leurs programmes soient bien plus ambitieux que le nôtre. Rappelons que le programme Aurora est toujours dans les cartons (il n'est pas budgetté mais je ne crois pas non plus que le voyage lunaire soit budgetté dans le programme spatial chinois)et que l'ambition, c'est une décision politique. Autrement dit, l'ambition n'est pas une fatalité, c'est un choix.
On peut classer les puissances spatiales selon de nombreux critères, mais il en est un qui contraint largement tous les classements, c'est le budget général consacré à l'espace, public, industriel ou militaire. Et sur ce plan là au moins, je pense que nous sommes déjà 2ème et que la 1ère place est à notre portée ... pour peu qu'il y ait un minimum d'ambitions ...
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Mustard a écrit:Concernant les sat d'observation, scientifiques, météo, etc, j'estime que ce n'est plus le role d'une agence gouvernementale de développer ces plateformes, mais aux privés. En Europe nous avons Astrium, Thales-Alenia, et quelques autres qu font très bien cela. C'est à eux que revient le travail de développement de satellites et de le vendre à des clients partout dans le monde.
Ce qui compte, ce ne sont pas les plates-formes, ce sont les instruments. Il n'y a pas d'application commerciale à la météo ou à l'observation de la Terre qui permettrait de se débarrasser de l'intervention des Etats. en revanche, la nature des agences utilisatrices évolue, passant des agences spatiales aux agences de l'environnement (Eumetsat) et aux autres instances gouvernementales (c'est l'objet de l'implication de l'UE dans GMES).
Arrêtons cet autosatisfaction de l'europe spatiale pour cacher le fait que nous nous faisons petit à petit rattraper, voir même dépasser, par des pays asiatiques comme la Chine, le Japon, et l'Inde. Leurs programmes à venir sont bien plus ambitieux que les nôtres.
Au niveau scientifique, astrophysique, exploration interplanétaire, télécommunications, observation de la Terre, météorologie, les programmes chinois et indiens sont très loin derrière nous. Les Russes aussi, souvent, voire les Américains, parfois. Alors arrêtons l'autoflagellation.
Le vol habité est plus une affaire d'image que d'autre chose. Quand les Chinois lancent un homme dans l'espace et que les Indiens s'apprêtent à en faire autant, c'est notre image de marque qui en souffre. Pas notre économie, pas notre capacité industrielle, pas notre science, pas nos citoyens (sauf, peut-être, dans leur amour-propre).
Le vol habité exalte le nationalisme chinois. C'est sa principale raison d'être dans ce pays. Il fait partie de l'apanage de toute grande puissance.
Si l'Europe veut avoir l'air d'une grande puissance géopolitique, alors elle devra en passer par là, pour être capable de participer avec les autres (et de ne plus faire de "vaisseau-stop"). Mais par pitié, qu'on ne vienne pas me dire que c'est pour le bien des citoyens ou de la science ! A la rigueur je concèderais un aspect positif au niveau de la culture européenne et de son rayonnement international.
Certes on pourra faire de la science avec de l'homme dans l'espace, mais c'est un sous-produit d'une activité politique (et c'est tant mieux, c'est toujours ça qu'on pourra faire de science en plus avec un budget qui, dans le cas contraire, ne serait jamais allé vers des activités scientifiques).
Aspic- Messages : 1037
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Oui tout à fait, mais c'est déjà le cas ! Le CNES ou l'ESA ne développe pas de satellites, c'est les industriels qui s'occupent de ça. Ce sont les clients, et seuls des cliens gouvernements peuvent acheter des satellites environnementaux, de la même manière que seuls eux peuvent être clients des industriels pour le vol habité.Mustard a écrit:Concernant les sat d'observation, scientifiques, météo, etc, j'estime que ce n'est plus le role d'une agence gouvernementale de développer ces plateformes, mais aux privés. En Europe nous avons Astrium, Thales-Alenia, et quelques autres qu font très bien cela. C'est à eux que revient le travail de développement de satellites et de le vendre à des clients partout dans le monde.
En gros: n'oublions pas que ce sont les agences et les opérateurs télécom qui ont l'argent pour le spatial, et selon le choix:
- Les agences veulent de l'environnemental, de l'observation de la Terre en général, et quelques poussières à coté (vol habité, sondes, etc...)
- Les opérateurs, qui veulent des satellites telecom.
Ne prenons pas les agences pour des imbéciles, s'ils ne mettent pas l'essentiel des fonds dans le vol habité et l'exploration mais dans l'observation de la Terre et ce qui tourne autour, ce n'est pas pour rien. :)
La place de l'Europe spatiale? En terme de diversité de ses compétences, l'ESA est bien la seconde en position.
Prenons les lanceurs:
L'ESA a Ariane 5 (qui va falloir faire évoluer...), et bientôt Vega
Prenons l'exploration du système solaire:
L'ESA a Venus-Express, Mars-Express, Rosetta et il n'y a pas si longtemps que ça SMART 1 et bientot Beppi Colombo ainsi que le rover martien
Prenons l'observation de la Terre:
L'ESA a deux satellites de télédétection actifs (ERS-2 et Envisat) mais elle a développé le programme Earth Explorers d'étude de la Terre sous différents aspects qui comprendra plusieurs satellites (GOCE, Cryosat 2, SMOS, Aeolus, EarhCare). Sans oublier, en collaboration avec Eumetsat, les satellites météorologiques Meteosat et 3 plates-formes METOP
Prenons l'astronomie:
L'ESA exploite actuellement les satellites Integral, XXM-Newton et participe au projet Hubble (15 %) et doit lancer cette année Hershelle et Planck. Dans quelques années, elle exploitera JWST à hauteur de 15 % avec la Nasa
Prenons les "divers":
L'ESA a réussi tant bien que mal, avec l'Union Européenne, a développé le programme de navigation par satellites Galileo, elle a développé plusieurs satellites démonstrateurs encore actifs actuellement comme ARTEMIS. Elle est présente dans les petits satellites comme PROBA, SSETI Express, Fotino.
Prenons la microgravité:
L'ESA réalise régulièrement des campagnes de recherche en microgravité à l'aide d'un Airbus adapté, des fusées sondes lancées depuis la Norvège, utilise des capsules russes Foton pour sa recherche, exploite le laboratoire Columbus et le ravitailleur ATV et elle a un corps d'astronautes qui va bientôt s'enrichir de nouveaux membres.
C'est vrai que l'ESA n'a pas de vaisseaux habités mais:
la Russie ne fait plus que 2 vols habités par an pour le moment et la 1/2 de son équipage n'est pas russe
la Chine ne réalise qu'un vol habité tous les 2 ans
la Nasa n'aura plus de vaisseau habité dans 2 ans et pour au moins 5 ans... Pendant cette période, elle ne sera pas mieux lotie que l'ESA actuellement puisqu'elle dépendra d'autres agences spatiales pour envoyer ses astronautes.
l'Inde? Même si elle a l'ambition d'envoyer des hommes dans l'espace, il faudrait déjà qu'elle ait un lanceur capable d'envoyer des hommes dans l'espace. Pour l'heure, il est toujours dans les cartons et donc n'a pas encore prouvé sa fiabilité.
le Japon? le Japon fait comme l'ESA. C'est à dire, qu'il se tourne plus vers les applications et la recherche spatiale que vers les vols habités. Mais tous les deux ont l'occasion de réalisés de vols habités à moindre frais.
Le problème pour l'agence spatiale européenne, c'est que si elle se lance dans le vol habité (et je suis pour évidemment, question de prestige), elle n'aura pas d'autres moyens financiers que de tourner invariablement autour de la Terre à bord de l'ISS comme le font les Russes pour le moment. Posséder un vaisseau habité c'est bien, mais à quoi bon si le nombre d'astronautes européens est limité à bord de l'ISS et qu'on a aucune autre destination que l'orbite basse faute de moyens?
Et pour donner un petit aperçu, il y a 25 ans, l'ESA c'était:
1 sonde d'exploration cométaire (Giotto), 1 fusée (Ariane), 1 laboratoire de recherche (Spacelab lancé quand les Américains en avaient envie) et quelques petits satellites scientifiques de l'époque de l'ESRO... On ne peut pas dire que l'ESA s'endort sur ses lauriers. Elle a une stratégie différente de celle de la Nasa, à savoir utiliser les retombées de technologies spatiales au bien être de tous... Ce n'est pas manquer d'ambitions je trouve. C'est juste une stratégie différente de celle de la Nasa, c'est tout.
Prenons les lanceurs:
L'ESA a Ariane 5 (qui va falloir faire évoluer...), et bientôt Vega
Prenons l'exploration du système solaire:
L'ESA a Venus-Express, Mars-Express, Rosetta et il n'y a pas si longtemps que ça SMART 1 et bientot Beppi Colombo ainsi que le rover martien
Prenons l'observation de la Terre:
L'ESA a deux satellites de télédétection actifs (ERS-2 et Envisat) mais elle a développé le programme Earth Explorers d'étude de la Terre sous différents aspects qui comprendra plusieurs satellites (GOCE, Cryosat 2, SMOS, Aeolus, EarhCare). Sans oublier, en collaboration avec Eumetsat, les satellites météorologiques Meteosat et 3 plates-formes METOP
Prenons l'astronomie:
L'ESA exploite actuellement les satellites Integral, XXM-Newton et participe au projet Hubble (15 %) et doit lancer cette année Hershelle et Planck. Dans quelques années, elle exploitera JWST à hauteur de 15 % avec la Nasa
Prenons les "divers":
L'ESA a réussi tant bien que mal, avec l'Union Européenne, a développé le programme de navigation par satellites Galileo, elle a développé plusieurs satellites démonstrateurs encore actifs actuellement comme ARTEMIS. Elle est présente dans les petits satellites comme PROBA, SSETI Express, Fotino.
Prenons la microgravité:
L'ESA réalise régulièrement des campagnes de recherche en microgravité à l'aide d'un Airbus adapté, des fusées sondes lancées depuis la Norvège, utilise des capsules russes Foton pour sa recherche, exploite le laboratoire Columbus et le ravitailleur ATV et elle a un corps d'astronautes qui va bientôt s'enrichir de nouveaux membres.
C'est vrai que l'ESA n'a pas de vaisseaux habités mais:
la Russie ne fait plus que 2 vols habités par an pour le moment et la 1/2 de son équipage n'est pas russe
la Chine ne réalise qu'un vol habité tous les 2 ans
la Nasa n'aura plus de vaisseau habité dans 2 ans et pour au moins 5 ans... Pendant cette période, elle ne sera pas mieux lotie que l'ESA actuellement puisqu'elle dépendra d'autres agences spatiales pour envoyer ses astronautes.
l'Inde? Même si elle a l'ambition d'envoyer des hommes dans l'espace, il faudrait déjà qu'elle ait un lanceur capable d'envoyer des hommes dans l'espace. Pour l'heure, il est toujours dans les cartons et donc n'a pas encore prouvé sa fiabilité.
le Japon? le Japon fait comme l'ESA. C'est à dire, qu'il se tourne plus vers les applications et la recherche spatiale que vers les vols habités. Mais tous les deux ont l'occasion de réalisés de vols habités à moindre frais.
Le problème pour l'agence spatiale européenne, c'est que si elle se lance dans le vol habité (et je suis pour évidemment, question de prestige), elle n'aura pas d'autres moyens financiers que de tourner invariablement autour de la Terre à bord de l'ISS comme le font les Russes pour le moment. Posséder un vaisseau habité c'est bien, mais à quoi bon si le nombre d'astronautes européens est limité à bord de l'ISS et qu'on a aucune autre destination que l'orbite basse faute de moyens?
Et pour donner un petit aperçu, il y a 25 ans, l'ESA c'était:
1 sonde d'exploration cométaire (Giotto), 1 fusée (Ariane), 1 laboratoire de recherche (Spacelab lancé quand les Américains en avaient envie) et quelques petits satellites scientifiques de l'époque de l'ESRO... On ne peut pas dire que l'ESA s'endort sur ses lauriers. Elle a une stratégie différente de celle de la Nasa, à savoir utiliser les retombées de technologies spatiales au bien être de tous... Ce n'est pas manquer d'ambitions je trouve. C'est juste une stratégie différente de celle de la Nasa, c'est tout.
Je me demande s'il est absolument nécessaire pour faire avancer l'Europe spatiale d'obtenir un consensus mou de tous les états européens. Les nations européennes les plus impliquées dans les technologies spatiales feraient mieux de recourir à des accords bi-ou multilatéraux directs sur des projets concrets.
Giwa- Donateur
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Localisation : Draguignan
giwa a écrit:Je me demande s'il est absolument nécessaire pour faire avancer l'Europe spatiale d'obtenir un consensus mou de tous les états européens. Les nations européennes les plus impliquées dans les technologies spatiales feraient mieux de recourir à des accords bi-ou multilatéraux directs sur des projets concrets.
Vous avez raison si c'est pour avancer. Mais à ce momment là, il ne faut plus parler d'Europe spatiale, mais de nations spatiales. Ce type d'accord est d'ailleurs courant entre agences nationales.
Cordialement
Lunarjojo- Donateur
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Age : 71
Localisation : Epinal
Bon cela pose quand même un sacré problème à l'Europe spatiale: comment organiser n'importe quel projet spatial d'envergure (donc avec un coût significatif à partager) sans "gouvernement" européen responsable? Faut-il continuer avec la situation actuelle où l'ESA n'est pas la copie conforme de la Communauté européenne, sur la base d'un certain volontariat des pays intéressés? Pourquoi pas au fond? De fait le processus prend du temps mais il se fait des choses quand même. Et rien n'empeche les accords de coopération sur une base bilatérale ou plurilatérale.
D'une certaine façon la coopération européenne spatiale peut montrer l'exemple de la réussite de projets communs. Ceci dit reste à montrer les bienfaits du spatial aux populations. Clairement la Russie de son côté met l'accent sur son programme Glonass pour montrer à sa population l'intérêt de l'espace après 50 ans de course/conquête spatiale avec peu de retombées pour les populations. Alors si eux le font pourquoi pas l'Europe?!
D'une certaine façon la coopération européenne spatiale peut montrer l'exemple de la réussite de projets communs. Ceci dit reste à montrer les bienfaits du spatial aux populations. Clairement la Russie de son côté met l'accent sur son programme Glonass pour montrer à sa population l'intérêt de l'espace après 50 ans de course/conquête spatiale avec peu de retombées pour les populations. Alors si eux le font pourquoi pas l'Europe?!
Oui, pourquoi pas ? Elle peut aussi montrer l'exemple d'une Europe évolutive avec l'esprit d'entreprise et moins bureaucratique * et surtout moins sclérosée.patchfree a écrit:Faut-il continuer avec la situation actuelle où l'ESA n'est pas la copie conforme de la Communauté européenne, sur la base d'un certain volontariat des pays intéressés? Pourquoi pas au fond? De fait le processus prend du temps mais il se fait des choses quand même. Et rien n'empeche les accords de coopération sur une base bilatérale ou plurilatérale.
D'une certaine façon la coopération européenne spatiale peut montrer l'exemple de la réussite de projets communs. /
Et puis l'ESA peut très bien avoir des accords bilatéraux avec des pays voisins qui pourraient un jour rejoindre l'Europe .
Et d'ailleurs ne serait ce pas un bon moyen de les tester ? ;)
*PS: j'admets que l'Europe a besoin de lois pour le juridique commun et de gestionnaires, mais avec juste mesure et souplesse.
Giwa- Donateur
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