3e sélection d'astronautes de l'ESA (2e partie)

Jassifun a écrit:Samantha Cristoforetti quitte les forces aériennes italiennes (mais pas l'ESA !). Si on lit la presse italienne l'appui apporté par les autorités italiennes à l'intégration de Walter Villadei dans le corps des astronautes de l'ESA serait la cause de ce départ.

Sam Christoforetti a écrit:De retour de courtes vacances en famille, je voudrais apporter quelques éclaircissements sur les nouvelles me concernant rapportées ces derniers jours par la presse.
Il est vrai que j'ai pris congé de l'Air Force le 31.12.2019 en passant par le complément. J'ai eu le droit de demander la cessation de service puisque, en septembre 2019, j'ai conclu mes obligations de détention. En prévision de cette "échéance", j'avais déjà informé le haut de l'armée de l'air au début de 2019 du fait que je réfléchirais au cours de l'année à l'opportunité ou non de continuer la double dépendance vis-à-vis de l'ESA et de l'armée, rendue possible par la loi 1114/62.
Depuis 2009, en effet, je suis employé à l'ESA en tant qu'astronaute. Je dépends de l'ESA pour une utilisation quotidienne et de l'ESA je reçois mon salaire. L'adhésion à la Force armée a eu une valeur symbolique et émotionnelle au cours des 10 dernières années.
En outre, les hautes autorités ont toujours su, parce que je l'ai toujours dit clairement, que je n'avais pas non plus l'intention de quitter mon poste à l'ESA pour l'avenir. Pour cette raison, j'ai trouvé inutile d'interrompre mes activités pendant plusieurs mois pour suivre les cours nécessaires à l'avancement d'un officier supérieur, et j'ai donc abandonné, renonçant contextuellement à ma volonté de progresser dans le grade.
Concernant les raisons pour lesquelles j'ai pris mon congé et les différentes hypothèses que j'ai lues:
1) Je ne change pas de poste ou n'occupe pas un nouveau poste: je continue d'être astronaute de l'Agence Spatiale Européenne et je prévois de retourner bientôt dans l'espace;
2) Je ne me sens pas soumis à la discrimination de genre: je ne peux pas entrer dans la tête des gens, et il est vrai que nous sommes tous, absolument tout le monde, plein de préjugés de toutes sortes, mais je n'ai aucune raison concrète de me plaindre d'une telle discrimination ;
3) J'ai reçu le maximum de soutien de la délégation italienne à la réunion ministérielle de l'ESA de novembre dernier, à tel point que l'Italie a obtenu l'engagement d'un deuxième vol pour moi en quelques années; J'ai déjà exprimé publiquement ma gratitude au chef de la délégation, le sous-secrétaire Fraccaro, ainsi qu'à toute l'équipe du Premier ministre et de l'ASI, cette dernière dirigée par le président Saccoccia;
4) simplement, j'ai eu l'occasion d'exprimer à la Force armée, dans les enceintes appropriées, mon désaccord sur certaines situations et, en même temps, j'ai envisagé, par cohérence et pour ma sérénité, de prendre congé. En toute franchise et cordialité mutuelle, sans aucune controverse. J'espérais aussi avec discrétion, mais là-dessus je ne pouvais rien faire.
La formation de pilote militaire est une excellente, mais certainement pas la seule, façon de se préparer à devenir astronaute. Compte tenu d'une nouvelle sélection d'astronautes prévue dans quelques années, j'espère que de très nombreux jeunes officiers voudront participer et je leur souhaite bonne chance. Aux nombreux amis et aux nombreux amis qui portent l'uniforme bleu, mon amour. Mes remerciements, en tant que citoyen italien, à toutes les femmes et tous les hommes de l'armée de l'air et de toutes les forces armées pour le service qu'ils offrent au pays. J'étais fier d'être votre collègue.

De retour d'un court séjour en famille, je voudrais faire quelques brèves précisions sur les nouvelles me concernant rapportées ces derniers jours par la presse.

Il est vrai que j'ai quitté l'armée de l'air le 31.12.2019 en passant par l'effectif. J'étais en droit de demander la cessation de mon service puisque, en septembre 2019, j'ai terminé mes obligations de détention.
En prévision de cette "expiration", j'avais déjà informé la direction de la Force aérienne, au début de l'année 2019, que je réfléchirais, au cours de l'année, sur la poursuite ou non de la double dépendance vis-à-vis de l'ESA et des Forces armées, rendue possible par la Loi 1114/62.

Depuis 2009, je suis en effet impliqué dans l'ESA en tant qu'astronaute. Je dépends de l'ESA pour mon travail quotidien et je reçois mon salaire de l'ESA. L'appartenance aux Forces armées a eu au cours des dix dernières années une valeur symbolique et émotionnelle.

Les Supérieurs ont aussi toujours su, parce que j'ai toujours été clair, que je n'avais pas l'intention de quitter mon poste à l'ESA dans le futur. C'est pourquoi j'ai jugé peu utile d'interrompre mes activités pendant plusieurs mois afin de suivre les cours nécessaires à l'avancement au grade d'officier supérieur, et j'y ai donc renoncé, renonçant en même temps à ma propre volonté d'avancer dans le grade.

En ce qui concerne les raisons pour lesquelles j'ai démissionné et les différentes hypothèses que j'ai lues :

1) Je ne change pas de profession ni de mission : je continue à être astronaute de l'Agence spatiale européenne et je compte retourner dans l'espace prochainement ;

2) Je ne me sens pas objet de discrimination sexuelle : je ne peux pas entrer dans la tête des gens, et c'est vrai que nous sommes tous, mais juste tout le monde, pleins de préjugés de toutes sortes, mais je n'ai aucune raison concrète de me plaindre d'une telle discrimination ;

3) J'ai bénéficié du soutien maximal de la délégation italienne à la réunion ministérielle de l'ESA en novembre dernier, à tel point que l'Italie a obtenu l'engagement d'effectuer un deuxième vol pour moi dans quelques années ; j'ai déjà alors exprimé publiquement ma gratitude au chef de la délégation, le sous-secrétaire Fraccaro, et à toute l'équipe de la présidence du Conseil et de l'ASI, cette dernière étant dirigée par le président Saccoccia ;

4) tout simplement, j'ai eu l'occasion d'exprimer aux Forces armées, dans les instances appropriées, mon désaccord avec certaines situations et, en même temps, j'ai senti, par souci de cohérence et pour ma propre tranquillité d'esprit, que je devais prendre congé. En toute franchise et cordialité mutuelle, sans aucune controverse. J'espérais aussi avec discrétion, mais sur ce rien je ne pouvais.

La formation de pilote militaire est une excellente façon, mais certainement pas la seule, de se préparer à devenir astronaute. En vue de la nouvelle sélection d'astronautes prévue d'ici quelques années, j'espère que de nombreux jeunes officiers voudront participer et je leur souhaite bonne chance. Aux nombreux amis qui portent l'uniforme bleu, mon affection. À toutes les femmes et à tous les hommes de l'Armée de l'air et de toutes les Forces armées, je remercie, en tant que citoyen italien, pour leur service au pays. J'étais fier d'être un de vos collègues.

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jassifun a écrit:Samantha Cristoforetti quitte les forces aériennes italiennes (mais pas l'ESA !). Si on lit la presse italienne l'appui apporté par les autorités italiennes à l'intégration de Walter Villadei dans le corps des astronautes de l'ESA serait la cause de ce départ.

phenix a écrit:
Un britannique qui a peu de chances de revoler [...]

ESA a écrit:
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