Nouvelle simulation Mars 500 (520 jours a/c de juin 2010)

Doc a écrit:

Les participants de l'expérience pour simuler le vol vers Mars pendant l'atterrissage virtuels sur la planète rouge vont consommer des produits qui sont utilisés par les astronautes lors des vols spatiaux soit les plats de la cuisine coréenne.

Along the way to the earth into the food ration of participants will be introduced the dishes of Korean kitchen.

Les noms des membres de l'équipage de la prochaine mission martienne simulée de 520 jours - quatre Russes, un Français, un Italien et un Chinois - ont été annoncés mardi à Moscou dans le cadre du projet russe Mars-500 qui se déroule à l'Institut russe des problèmes médico-biologiques.

Seuls six hommes formeront l'équipage de la mission martienne simulée en durée réelle. Le septième, dont le nom sera précisé tout prochainement, jouera le rôle de doublure, a indiqué mardi Boris Moroukov, directeur du projet de simulation d'un vol vers Mars.

Le chirurgien Soukhrob Kamolov (32 ans), l'ingénieur électromécanicien Mikhaïl Sinelnikov (37 ans), le médecin généraliste Alexandre Smoleevski (33 ans) et l'ingénieur en constructions navales Alexeï Sitev (38 ans), ainsi que les ingénieurs Romain Charles (France, 31 ans), Diego Urbina (Italie, 27 ans) et Wang Yue (Chine, 27 ans) devront étudier les situations qui pourraient se créer pendant un vol vers la Planète rouge.

"L'équipage sera commandé par un Russe, il y aura également un ingénieur de bord, un médecin et trois chercheurs", a déclaré M.Moroukov.

La mission de 520 jours durera de juin 2010 à novembre 2011. Le programme de la mission simulée comprend un "vol" de 250 jours vers Mars, un mois d'expériences scientifiques sur la Planète rouge et un vol retour de 240 jours.

L'Institut russe des problèmes médico-biologiques a déjà organisé deux missions martiennes simulées. Le premier groupe de volontaires est resté enfermé pendant 14 jours dans un "vaisseau" de 550m² près de Moscou en novembre 2007 et le deuxième a passé 105 jours dans le module expérimental au milieu de 2009.

tatiana13 a écrit:un petit reportage sur nos chaines nationales , ce soir

20 mai 2010

La Russie a annoncé mardi que sa première « simulation de voyage » vers Mars le 3 juillet 2010, et sept participants sont prêts pour cette simulation de vol vers Mars, qui durera 520 jours, dont l'équipage comprendra Wang Yue, le seul spationaute professionnel chinois, a rapporté Chinanews.com mercredi.
L'équipage est composé de sept membres principaux et de sept remplaçants. Outre Wang Yue, les autres membres de l'équipage comprennent quatre Russes, un Français et un Italien. Les remplaçants sont encore à désigner.
Wang Yue, âgé de 27 ans, a été choisi après une série d'examens, tant physiques que psychologiques.
« Je pense que Mars500 est une étape importante de la conquête spatiale par l'homme, de l'histoire spatiale humaine », a-t-il dit. « L'exploration de l'espace est vaste et difficile ; elle a besoin de coopération internationale, aussi ai-je de la chance de pouvoir être là », a dit Wang Yue lors d'une conférence de presse à Moscou mardi.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne

A Moscou, sept hommes vont s’enfermer durant 520 jours dans une maquette de vaisseau spatial, afin de simuler un voyage martien. Un test avant tout psychologique, puisque ces astronautes virtuels ne seront pas confrontés aux vraies contraintes de l’espace...

L’équipage est désormais réuni, le début de la mission est prévu pour début juin. Un long, très long voyage imaginaire de 520 jours vers la planète rouge... La mission Mars 500 est une simulation, en temps réel, d’une expédition martienne qui se déroulera en fait dans la banlieue de Moscou. Les heureux élus – sept hommes - resteront donc – s’ils tiennent la distance, ce qui est le véritable enjeu de l’expérience, évidemment – dans un « loft » spatial ressemblant à un vaisseau de SF soviétique des années 60. Tout, à bord, sera simulé comme si le voyage était réel, en particulier les communications avec la Terre qui ne se feront pas en direct, mais avec le léger différé dû au temps de parcours des communications dans l’espace, qui croîtra continûment au fil de la mission, jusqu’à atteindre une quarantaine de minutes... Arrivés sur Mars, les astronautes de Mars 500 simuleront l’exploration de la planète rouge : pour cela, gageons que les images et vidéos prises sur place, par les sondes et rovers ayant réellement effectué le voyage, leur seront très utiles. Ce test « grandeur nature » organisé par l’académie des sciences de Russie et l’ESA (Agence spatiale européenne) servira t-il vraiment à quelque chose ? A part l’enfermement, nos astronautes ne connaîtront en fait aucune des contraintes d’un vrai voyage martien : le bombardement des rayonnements ionisants, l’apesanteur qui dégrade et affaiblit le corps humain ; l’éloignement, non pas simulé, mais réel, de la Terre, etc. Quoi qu’il en soit, les médecins et psychologues qui examineront nos cobayes martiens durant leur voyage immobile ou à leur retour auront tout le temps nécessaire pour publier leurs conclusions : au rythme actuel des projets spatiaux européens, américains et chinois, ces derniers n’embarqueront réellement vers Mars dans une trentaine ou une quarantaine d’années... au mieux.

INTERVIEW - Romain Charles est le seul Français à participer à Mars500, une simulation de vol vers Mars pendant laquelle il sera enfermé près d'un an et demi dans une réplique de navette, avec cinq autres volontaires.

Six hommes, dont un Français, ont entamé à Moscou une simulation de vol habité vers Mars en prenant leurs quartiers dans une réplique de vaisseau spatial sans fenêtre où ils séjourneront un an et demi, soit le temps nécessaire pour faire l'aller-retour entre la Terre et la planète rouge.

L'équipage -trois Russes, un Français, un Italo-Colombien et un Chinois- ne sera pas soumis à l'apesanteur, mais passera 520 jours dans des conditions spartiates, son quotidien étant rythmé par les expériences scientifiques et les exercices physiques.

Le principal objectif de "Mars-500" est d'étudier les effets du long isolement imposé par un voyage vers Mars afin d'aider un futur équipage à mieux gérer le stress et la fatigue. "Lorsque tout le monde interagit avec les mêmes personnes dans le même espace, les habitudes deviennent visibles très rapidement. Elles peuvent irriter et causer l'indignation et même des accès d'agressivité", explique Mikhaïl Barichev, un psychothérapeute lié au programme.

L'expérience, menée par l'Institut pour les problèmes médicaux et biologiques, basé à Moscou, en coopération avec l'Agence spatiale européenne (ESA) et les autorités spatiales chinoises, simulera le vol de 250 jours vers Mars, une exploration de 30 jours de la surface de l'astre et le voyage retour de 240 jours.



"Ce n'est pas une prison, c'est une expérience"

Plusieurs modules interconnectés d'un volume total de 550 mètres cubes ont été construits pour l'expérience. Les membres de l'équipage communiqueront avec l'extérieur via Internet, mais la liaison sera occasionnellement perturbée pour reproduire les conditions d'un véritable voyage spatial. Ils se nourriront d'aliments en boîte similaires à ceux actuellement proposés aux occupants de la Station spatiale internationale (ISS) et ne pourront prendre une douche qu'une fois tous les dix jours. L'équipage aura deux jours de repos hebdomadaire, sauf en cas de simulation d'une urgence.

L'ESA précise que l'équipage jouera également à des jeux vidéo dans le cadre de son programme pour développer un logiciel personnalisé destiné à interagir avec les équipages de futures missions spatiales.

Le participant français à l'expérience, Romain Charles, 31 ans, explique que l'équipage restera occupé durant son isolement. "Ce n'est pas une prison, c'est un programme, une expérience", souligne-t-il. "Ce sera difficile, mais nous avons l'objectif de rester 520 jours et nous le réaliserons." Romain Charles et l'Italo-Colombien Diego Urbina, 27 ans, sont ingénieurs de formation, tandis que le chinois Wang Yue, 26 ans, est employé au centre d'entraînement spatial chinois.

Le capitaine russe de l'équipage, Alexeï Sitev, 38 ans, a travaillé au centre d'entraînement des cosmonautes russes. Ses deux compatriotes, Soukhrob Kamolov, 32 ans, et Alexander Smoleïevski, 33 ans, sont médecins. Selon l'agence de presse russe Interfax, le chef du projet a précisé que les membres européens de l'équipage gagneraient quelque 79.000 euros pour leur participation à l'expérience.



Un vol habité vers Mars d'ici la mi-2030 ?

Une expérience similaire en 1999-2000 dans le même institut moscovite avait mal tourné : une participante canadienne s'était plainte d'avoir été embrassée de force par un capitaine d'équipe russe et avait raconté qu'une bagarre entre deux équipiers russes avait laissé des traces de sang sur les murs... Les autorités russes avaient minimisé ces incidents, les attribuant à des différences culturelles et au stress.

Si "Mars-500" pourrait donner des indications utiles pour une future mission martienne, un tel voyage spatial n'est pas pour demain étant donné les difficultés techniques induites. Les Etats-Unis et la Russie projettent chacun de construire un vaisseau qui pourrait être utilisé pour une mission vers Mars, mais la phase de conception de l'engin n'en est encore qu'au stade initial.

Le mois dernier, le président américain Barack Obama a évoqué un possible vol habité américain vers la planète rouge pour le milieu des années 2030.

Un voyage réel vers Mars ne sera possible que d'ici les années 2030-2035, a déclaré aux journalistes Alexeï Krasnov, responsable des vols habités à l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).

"Un vol réel vers Mars n'est possible que d'ici 2035. Les technologies actuelles ne permettent pas de construire un vaisseau destiné aux vols vers Mars suffisamment compact, sa taille serait celle de la Station spatiale internationale (ISS)", a indiqué M.Krasnov.

Néanmoins, le poids du module destiné aux vols vers Mars devrait baisser considérablement au cours des années à venir grâce aux nouvelles technologies, a-t-il ajouté.

Six volontaires se sont laissé enfermer jeudi pour près d'un an et demi dans un module afin de simuler un voyage aller-retour vers Mars et étudier les conséquences psychologiques et physiques d'un tel confinement. L'expérience se déroule à l'Institut des problèmes médicaux-biologiques (IBMP) de Moscou, en collaboration avec l'Agence spatiale européenne (ESA). L'équipage est composé d'un Italien, d'un Français, de trois Russes et d'un Chinois.

tatiana13 a écrit:il y a eu un reportage sur les chaînes nationales dans le journal télévisé pour ceux qui auraient éventuellement capturés l'émission

MOSCOU, 3 juin - RIA Novosti
Une guitare et une batterie électrique se trouveront à bord du "vaisseau" expérimental de 550m² qui "a emporté" jeudi six membres de l'équipage international vers Mars dans le cadre du projet de vol simulé Mars 500.
Le spationaute français Romain Charles a annoncé jeudi, lors d'une conférence de presse, avoir pris une guitare pour distraire ses coéquipiers et un livre sur l'histoire de l'art qu'il n'avait pas eu le temps de lire avant l'expérience qui durera jusqu'à novembre 2011.
L'Italien Diego Urbina a avoué s'être doté d'une batterie électrique et a promis de donner des concerts avec Romain Charles. "Je suis persuadé que nous n'allons pas nous ennuyer. Je me suis muni de films, de jeux vidéo et de livres électroniques. Pendant le vol simulé, je compte lire toutes les œuvres de Gabriel Garcia Marquez", a dit le chercheur italien.
"Et moi, j'ai pris des pinceaux et de l'encre de Chine. Je vais dessiner, je veux apporter des éléments de la culture chinoise à notre équipage. Je veux aussi apprendre le russe pendant le vol", a déclaré le Chinois Wang Yue.
A la différence des membres d'équipage étrangers, les trois Russes ont été plus réservés. "On nous a permis d'emporter des effets personnels. Mais je pense plutôt à mes fonctions et aux instructions", a déclaré le commandant de l'équipage Alexeï Sitev.
Le médecin russe Soukhrob Kamolov a annoncé avoir emporté des ouvrages médicaux, des photos et plusieurs objets lui rappelant sa famille.
Le troisième membre russe de l'équipage, Alexandre Smoleevski, a l'intention de lire plusieurs manuels de langues étrangères pour débutants et beaucoup de livres de médecine.
"Conformément aux règles, chaque participant peut se retirer de l'expérience sans aucune explication. Mais ce serait une situation extraordinaire pour nous", a indiqué le chef du projet Mars 500 Boris Moroukov.
Le programme de la mission prévoit un "voyage" de 250 jours vers Mars, 30 jours d'expériences scientifiques sur la Planète rouge et un "vol retour" de 240 jours. Quand le vaisseau" expérimental aura "atteint" Mars, Diego Urbina, Wang Yue, ainsi qu'un membre russe de la mission portant les scaphandres russes Orlan "feront leurs premiers pas" sur la surface martienne. Trois autres volontaires attendront leurs coéquipiers "en orbite circummartienne".
L'Institut russe des problèmes médico-biologiques a déjà organisé deux simulations de mission martienne. Le premier groupe de volontaires est resté enfermé pendant 14 jours en novembre 2007 et le deuxième a passé 105 jours dans le module expérimental au milieu de 2009.

3 juin 2010
Mars500, la première mission simulée vers Mars en durée réelle a débuté aujourd’hui à Moscou à 13h49 heure locale (11h49, heure de l’Europe continentale), quand les six hommes constituant l’équipage ont pénétré dans leur « vaisseau » et l’écoutille d’accès a été fermée. L’expérience doit durer jusqu’en novembre de l’an prochain.

Aldebarande a écrit:Bon courage à toute cette équipe !