ISS Expédition 32: Déroulement de la mission.

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En ce lundi le commandant Gennady Padalka et l'ingénieur de vol Youri Malentchenko ont tous deux pris part à une séance de formation avec le système de rendez-vous Toru conjointement avec les contrôleurs de vol russes. Pour rappel, Le vaisseau spatial Progress M15M s’est désarrimé du compartiment d’amarrage Pirs dimanche soir, en vue d’une petite balade de quelques heures en solitaire. Le 22 Juillet 2012 à très précisément 20:27 GMT, M15M se désaccouplait d’ISS et s'éloignait de la station jusqu’à un point situé à environ 400 km. Le véhicule a avait effectué plusieurs manœuvres de phasage pour augmenter la distance le séparant de l'ISS jusqu’à ce point. Une fois ce point atteint, le véhicule réenclencha une séquence de Rendez-vous, à l'aide de ses nouveaux capteurs KURS-NA.

Le centre de contrôle de mission de Moscou et les trois membres d'équipage russes n’ont eu de cesses de surveiller de très près cette approche, de façons à prendre des mesures si cela s'avérerait nécessaire. Via le système de guidage Toru, les membres d’équipage ont le pouvoir d’assumer le contrôle de l’engin et de le ramener tranquillement vers ISS en mode manuel. En outre, une décision d'interrompre l'approche peut encore être ordonnée à cette heure-ci, au cas où un ou plusieurs dysfonctionnements importants viendraient à se produire au cours de ce nouveau rendez-vous, devant se terminer tout à l’heure à très exactement 01H58GMT. Désarrimage final de M15M prévu à 18:11 GMT le 30 Juillet.

De leur côté les ingénieurs Vol Joe Acaba et Akihiko Hoshide ont poursuivi leur formation avec les systèmes robotique japonais, de sortes à se préparer pour le rendez-vous prochain, du véhicule HTV3. Acaba a également effectué certains travaux d'entretien aux toilettes, dont la suppression et le remplacement d'un raccordement à liquides. L'ingénieur de vol Sunita Williams a quant à elle travaillé sur l’expérimentation (BASS), qui examine les caractéristiques de combustion et d'extinction d'une grande variété d'échantillons de carburant en microgravité. Williams a également pris certaines mesures à l'aide d'un dosimètre acoustique, ce qui contribue à déterminer si les niveaux sonores relevés à bord d’ISS restent dans des limites de acceptables pour les membres de l'équipage. L'ingénieur de vol Sergei Revin a travaillé dans le segment russe de la station sur le suivi de ses systèmes de bord et a effectué un entretien préventif sur son système de ventilation.

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Williams (USA) & Acaba (USA)
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Après quasiment six jours de poursuite orbitale, le vaisseau de ravitaillement japonais HTV-3 effectuera un rendez-vous avec la station spatiale internationale.
Arrivé à portée du bras robotique Canadarm2 d'ISS, les astronautes Acaba et Hoshide le captureront et l’accosteront manuellement à son port d'amarrage situé sur le nœud Harmony. Le « berthing » (c.a.d. le couplage manuel) aura lieu le 27 juillet aux alentours de 12H03GMT. Cette troisième mission de ravitaillement japonaise permettra de transporter du matériel pour le compte de la NASA, de l'ESA et de la JAXA. Le 6 septembre 2012, l'HTV-3 sera désarrimé d’ISS pour se désintégrer dans l’atmosphère terrestre quelques jours plus tard.

Dans l’attente de cette arrivée, les ingénieurs de vol Suni Williams, Yuri Malenchenko et Aki Hoshide ont longuement travaillé avec le commandant Gennady Padalka, pour parfaire leurs aptitudes à l’utilisation d’équipements d'urgence destinés à l’équipage. D’autres sessions d'activités dites « d'orientation » seront planifiées au cours des prochaines semaines. L'ingénieur de vol Sergei Revin a quant à lui travaillé dans le segment russe de la station sur la collecte d’échantillons d'air ainsi que sur une variété de tâches d'entretien préventif.

Principales expérimentations scientifiques réalisées ce jour :

-ICE (intégrated cardiovacsular experiment)(USA) par Acaba et williams.
-Typologie (Russe)par Padalka et Malenchenko.

Nikolaï me l’a confirmé cet après-midi, l’agence spatiale aurait confirmé son intention de mettre en œuvre le fameux profil de vol modifié pour la mission de Progress M-16M.
Ce profil de vol modifié appelle à raccourcir la durée "lancement/Docking", c'est-à-dire réduire significativement le nombre d’orbites jusqu'à l'amarrage de l'engin à Pirs, en passant de 34 orbites (nominales) à 4. Pour cela, le véhicule de lancement Soyouz-U devra effectuer une insertion orbitale nominale en orbite terrestre basse (LEO) et les première manœuvres de Progress M-16M devraient commencer plus tôt que d'habitude. Quatre allumages moteurs devraient donc êtres réalisés au cours des trois premières orbites, mais jusqu'à six manœuvres supplémentaires pourraient avoir lieu sur les orbites 3 et 4 avant le Rendez-vous avec l'ISS et la procédure d'accueil nominale.

Avec un profil de vol modifié, le lancement du véhicule Progress aurait lieu le 1 Août 2012 à 19:35 GMT pour un amarrage à 01:24 GMT le 2.
Avec l’utilisation d’un profil de vol établi sur 34 orbite nominales, le Soyouz-U aurait dû décoller 3 minutes plus tard le 1 Aout, pour un accueil pour à Pirs à 22:14 GMT le 3 Août. Pour ce qu’il en est de son prédécesseur, l’agence spatiale russe aurait confirmé qu’une seconde tentative d’amarrage via KURS-NA serait programmée pour le 29 à 01H00GMT.

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Aki Hoshide (JPN)
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Après un "ré-amarrage" à la Station spatiale International couronné de succès, le véhicule Progress (ISS 47p ou encore (M15M) s’est détaché du complexe scientifique orbitale pour la dernière fois ce lundi à 21h19 GMT, mais sa mission est pourtant loin d'être terminée. En effet, une fois arrivé à une distance sécuritaire de la station, il subira plusieurs semaines de tests d'ingénierie avant qu'il ne soit enfin désorbité et détruit dans l'atmosphère terrestre. Dimanche, le commandant Gennady Padalka avait rouvert la trappe d’accès du Progrès 47 et y avait extrait l'équipement de navigation « Kurs-NA », avant de refermer sa trappe pour la dernière fois avant son désarrimage. Les composants récupérables du système Kurs-NA sont maintenant bien rangés dans le module Zarya et seront ramenés sur Terre lors du prochain vol soyouz pour subir des analyses par les ingénieurs russes.

En bref: Les ingénieurs de vol Suni Williams et Joe Acaba ont fait équipe aujourd’hui pour prendre part au déchargement de la cargaison contenue dans le troisième vaisseau de ravitaillement japonais « H-II Transfer Vehicle (HTV3) », tandis que de son côté l’astronaute japonais Hoshide mis en place l'équipement nécessaire à l'expérience « NanoStep ». Nanostep est une expérimentation japonaise qui vise à clarifier la relation existante entre les mécanismes de croissance des cristaux et la perfection des cristaux. Les recherches porteront principalement sur les cristaux de protéines. L'ingénieur de vol Sergei Revin a quant à lui travaillé avec le dispositif scientifique PNEUMOCARD, qui étudie la façon dont le système cardio-vasculaire répond aux conditions extrêmes des vols habités.

Aujourd’hui sur terre, le lanceur Soyouz-U devant placer sur orbite le progress M16M (48p) été transféré vers sa rampe de lancement, pour y subir les derniers préparatifs pré- lancement. Chargé avec de carburant, d’oxygène, d'eau et de pièces détachées destinés à l’équipage en place, Progrès 48 sera lancé mercredi à 19h35 GMT et prendra part à une procédure de vol accélérée. (Il ne lui faudra que six heures seulement pour accomplir un rendez-vous avec ISS). L'exercice est conçu pour tester un plan de vol spécifique, dans l’optique d’une éventuelle adaptation sur les vols habité Soyouz-ISS.

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Je vous en avais déjà parlé sur le sujet dédié au lancement du dernier Soyouz…
L’agence spatiale japonaise (JAXA) a envoyé un aquarium à bord de la Station spatiale internationale. Non, ce n'est pas une tentative voilée visant à transformer le look de l’espace intérieur d'ISS, mais plutôt une expérience japonaise très sérieuse, dont l'objectif est d'étudier les effets de la microgravité sur la vie marine.

Plus précisément, les chercheurs japonais examineront sur une période de trois mois:

-Les effets des rayonnements.
-La dégradation osseuse.
-L'atrophie musculaire.
-La biologie du développement.

Selon la JAXA, ces futures études en apprendront un peu plus sur les mécanismes de la dégradation osseuse et ainsi que ceux de l'atrophie musculaires. Les scientifiques examineront donc ces petits poissons d'eau douce sur orbite, en commençant par le Medaka (Oryzias latipes), un spécimen parfait pour prendre part à ce type d’études, puisque transparents. (utiliser un poisson translucide rend les travaux d’observations plus faciles, d’autant que le Medaka est également un bon reproducteur, permettant ainsi des études sur différentes générations). De plus le génome de l'animal est déjà entièrement séquencé, ce qui rend plus facile à reconnaître tous changements génétiques.

Leur habitat aquatique , ou (AQH pour AQ Habitat), a été envoyé dans l'espace le 20 Juillet à bord de la "cigogne blanche" et réside désormais dans le laboratoire japonais «Kibo. Bien que d’autres aquariums aient été envoyés dans l'espace avant celui-ci, AQH dispose d'un système de circulation améliorée qui surveille la condition de l'eau, élimine les déchets engendrés par les poissons (défections notamment) et améliore le flux d'oxygène.

AQH comprend également un système de contrôle de la température et un système d'alimentation automatique, tandis que les cycles de jour et de nuit seront simulés par un éclairage à LED. La Jaxa espère garder un poisson en vie pour un maximum de 90 jours. Au-delà de trois mois de vie sur orbite, il sera possible de penser à une éventuelle reproduction à bord de la station.

La reproduction assurera que les études puissent êtres réalisées sur du long terme (jusqu'à trois générations) et serait une grande première. Si les poissons développent un « mal de l'espace », ils mourront, laissant ainsi leur place à des grenouilles, puisque la conception de AQH rend possible la venue d’amphibiens.

En savoir plus sur le Melaka

La chronique du jour sera publiée plus tard dans la soirée. ;)

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A bord de la Station spatiale internationale l’équipage de l’Exp.32 a aujourd’hui mis en place du matériel scientifique, préparé une des deux sorties extravéhiculaires à venir et a pris part à une simulation de procédure d’évacuation d'urgence, tandis que l'équipe de control de mission traitait « à distance » des opérations robotiques.

L'ingénieur de vol Joe Acaba a concentré ses efforts sur le rack intégré (Fluids and Combustion Facility’s Combustion Integrated Rack). Il a notamment procédé au remplacement de matériel propre au MDCA « Multi-user Droplet Combustion Apparatus ». Ce Rack est assez complet puisqu’il intègre : « un banc optique, une chambre de combustion, un système de control combustible et oxydant et cinq caméra différentes ». Il permet de prendre part à une variété d'expériences de combustion de façon sûre, à bord de la station.

Sa collègue américaine, l’ingénieur de vol Suni Williams, a passé une partie de sa journée en compagnie de l’astronaute Japonais Aki Hoshide sur la préparation d’une sortie extravéhiculaire programmée pour le 30 août. Williams a inspecté les vannes de décompression propres aux combinaisons spatiales qu’ils porteront tout deux lors de l'excursion devant avoir lieu au niveau de la poutrelle principale de la station. Hoshide a ensuite déplacé du matériel considéré comme devenu inutile dans ce sas et a nettoyé la zone. Williams et Hoshide ont également fait équipe pour enregistrer une vidéo éducative démontrant comment les astronautes s’orientent dans un environnement où il n'y a pas de gravité.

Williams a achevé sa journée de travail avec l’installation de filtres d'interférence électromagnétiques auprès du « Fluid Science Laboratory’s video management unit » et a procédé au réglage de l'équipement propre à l'expérience VO2Max, qui permet aux scientifiques de mesurer les changements dans la capacité aérobie des astronautes au cours de vols spatiaux de longue durée.

Du côté russe de la station, le commandant Gennady Padalka et l'ingénieur de vol Youri Malenchenko ont étudié les procédures idoines à leur sortie dans l'espace qu’ ils effectueront le 20 août prochain (Préparation du compartiment Pirs en vue de son remplacement par le nouveau module russe. Lors de cette sortie extravéhiculaire, les deux astronautes déplaceront la grue Strela-2 du compartiment d'amarrage Pirs au module Zarya. (Pour rappel la grue Strela-1 fut déplacé de Pirs à Poisk lors d'une sortie dans l'espace par l’expédition 30 en Février dernier). Le troisième membre de l’équipage Russe, l'ingénieur de vol Sergei Revin, a effectué une vérification des lumières de rechange dont il dispose pour le module russe et a pris part à la maintenance de routine de ses systèmes de soutien de la vie.

Comme je vous disais en intitulé, les six membres d'équipage de la station ont participé à un exercice d’évacuation d'urgence, afin d’étudier leur comportement face à rejet accidentel d'ammoniac à l'intérieur de la station. L'ammoniac circule dans des radiateurs à l'extérieur de la station via le système « Active Thermal Control System ou ATCS » qui permet la production de chaleur pour le complexe orbital.

L'équipe du centre de contrôle de mission au sol (houston) a travaillé à distance avec le Canadarm2 accouplé aux deux bras du robot Dextre, sur le transfert (que je suppose temporaire (pour tests) sur JEM)) de la charge utile (Space Communications and Navigation (SCAN)) provenant de l’extérieur du cargo japonais HTV3, installée depuis lundi sur la palette de transfert de CU ECL-3 (External Logistics Carrier 3). Iss évoluait aujourd’hui sur une orbite de 401.2/403.0 Kilomètres, sur une inclination orbitale de 55.64°. Elle avait une périodicité orbitale de 92.60 min et a réalisé 15.55 orbites. L’angle béta du soleil était de 67°.

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L'astronaute Américaine Sunita williams
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Tout reste globalement asse axé sur la première des deux EVA prévu au cours de ce mois d’Aout 2012.
Aujourd’hui, le commandant Gennady Padalka et l'ingénieur de vol Youri Malenchenko ont principalement travaillé auprès de leurs équipements de sortie extra-véhiculaires en achevant le lourd travail de préparation initiale que nécessitent leurs scaphandres Orlan. Tout deux effectueront le 20 août prochain une sortie extravéhiculaire (La Russe) dédiée principalement à la préparation au départ du compartiment d'amarrage Pirs.

Au cours de cette sortie première sortie dans l'espace menée par des membres d'équipage de l'Exp.32, les deux cosmonautes seront amené à déplacer manuellement le bras robotisé (ou grue) Strela-2 de Pirs au module Zarya (Strela-1 ayant déjà été déplacé lors d'une précédente EVA). Ils seront également amenés à déployer un petit satellite, à extraire des petits modules d’expériences de leur emplacement situé à l’extérieur d'ISS et à installer des boucliers anti-micrométéorites sur l'extérieur du segment russe. Cette sortie devrait durer en totalité 06H30.

L'ingénieur de vol Sergei Revin a quant à lui travaillé dans le segment russe de la station (Comme d’hab), pour y effectuer diverses tâches de maintenance de routine, dont la surveillance de ses systèmes de survie. Il a également travaillé sur l'expérience russe BAR, qui se penche sur les méthodes et instruments utilisés à l’avenir pour détecter l'emplacement d'une perte de pression à bord de la station.

De son côté l’ingénieur de vol Américain Joe Acaba aura aujourd’hui chargé un logiciel sur un ordinateur portable alloué au rack d’expériences scientifiques « EXPRESS rack 7 » et aura effectué une maintenance du matériel TOCA (Total Organic Carbon Analyzer) absolument nécessaire pour vérifier la qualité de l'eau potable à bord du complexe orbital. Son collègue nippon, Aki Hoshide, était affecté au remplacement du disque dur du «Multi-purpose Small Payload Rack Laptop » et au rangement de certains déchets dans l’ATV-3 (Le cargo européen). Le futur comandant d’ISS, l'ingénieur de vol Suni Williams, a aujourd’hui pris part à certains travaux d'entretien dans le laboratoire européen Columbus, en remplacement notamment l'interface «air interface » dans le compartiment « Kubik».

A noter également: Acaba, Hoshide et Williams ont également été impliqués dans un certain nombre d'expériences médicales tout au long de la journée, y compris dans l'expérience Sprint. Sprint consiste à mesurer l'efficacité d’entrainements sportifs effectués à haute intensité, MAIS, à faible duré, élaborés pour réduire au minimum la perte de masse musculaire et la densité osseuse au cours d'une exposition prolongée à l'apesanteur. En résumé, on pousse fort mais pas trop longtemps! (Depuis le temps que Sprint est étudié, quid des éventuelles améliorations d’un point de vue « exercices physiques » à bord ?)

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Suni williams (USA)
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Les six membres de l'équipage Expédition 32 ont participé à une séance d'information concernant la sécurité globale de la sortie extravéhiculaire prévue lundi. Le commandant Gennady Padalka et l'ingénieur de vol Iouri Malentchenko ont d’ailleurs déplacés leur scaphandre Orlan qu’ils arboreront durant l’EVA et rassemblé leurs outils aujourd’hui. L’EVA devrait débuter à 10h40ET (16H40 Paris) et durer environ 6,5 heures. Notons que cette sortie russe sera la première d’une série de deux, puisqu’une seconde sortie extravéhiculaire (américaine) est prévue pour le 30 août prochain.

Alors que Padalka et Malenchenko se préparaient à leur sortie dans l'espace, l'ingénieur de vol Joe Acaba a passé quelque temps sur l’expérience connu sous l’appellation BASS, une expérience américaine qui enquête et examine les caractéristiques de combustion et d'extinction d’une grande variété d'échantillons de carburant en microgravité. L'expérience BASS aidera à élaborer des procédures et des méthodes permettant d'éteindre les incendies accidentels en microgravité, et elle contribuera à la conception des futurs systèmes de détection d'incendie et d'extinction en microgravité.

Williams a réalisé quant à elle certains travaux d'entretien sur l'expérience «Investigating the Structure of Paramagnetic Aggregates from Colloidal Emulsions » (INSPACE). Elle a en effet remplacé deux caméras sur son système optique. Inspace étudie le comportement fondamental de fluides colloïdaux magnétiques sous l'influence de différents champs magnétiques en microgravité. Aki Hoshide, remplaçait les batteries de l’outil nécessaires à l’expérience (ICV, intégrated cardiovascular exp.) et l'ingénieur de vol Sergei Revin a travaillé avec l'expérience BAR, qui enquête sur les méthodes et instruments nécessaires pour détecter l'emplacement d'une perte de pression bord de la station.

Nikolaï nous avait avertis du problème mercredi, les contrôleurs de vol effectuaient la septième manœuvre de rehaussement orbital d’ISS en utilisant les propulseurs du cargo européen ATV-3, lorsque la manœuvre fut brutalement stoppée avant son terme initialement prévu, en raison d’un dysfonctionnement moteur. Aujourd’hui les Ingénieurs européens ont passé en revue l’intégralité du système de propulsion du cargo, afin de déterminer la cause principale du problème. Les responsables du programme ISS espèrent beaucoup d’une deuxième tentative de "reboost" permettant de combler le déficit d'attitude engendré par ce dysfonctionement (environ deux miles). Si tout s’arrange, ATV-3 permettra de placer la station à l'altitude appropriée pour le départ de Padalka, Acaba et Revin en Septembre. En attente de plus amples infos.

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RIA novosti annonce qu’une seconde tentative de rehaussement orbital aura lieu le 22 Aout prochain, afin de réajuster l'orbite de la Station spatiale internationale (ISS). L’arrêt "prématuré" du système de propulsion de l’ATV3 aurait été causé par une alarme-température au niveau du système de propulsion du véhicule, selon un communiqué de l’ESA. L'ATV-3, actuellement amarré au module Zvezda, devrait élever l'orbite de la station de 7,7 kilomètres, c.a.d. jusqu’à une altitude de 414.42 kilomètres. Les responsables du programme ATV ont déclaré que la décision a été prise afin de donner aux ingénieurs assez de temps pour achever leur enquête sur l'incident de mercredi.