La Nasa va tester un bouclier thermique gonflable
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
montmein69 a écrit:L'argument des ingénieurs "la récupération n'est pas importante" .... surprend.
La vérification de l'état global de la structure, de la résistance de la "toile multi-couche" constituant l'enveloppe surtout dans les zones les plus exposées, autant de données précieuses pour permettre de voir si tout est OK ou s'il faut revoir les matériaux, l'agencement des couches etc ....
Soit tout est sous embargo .... car données stratégiques ..... soit elle est bel et bien perdue .... et on joue à la grande muette.
Je pense que les responsables cherchent à minimiser la perte, ce type de projet, avec un budget parfois incertain d'année en année à interet à n'apporter que des résultats positifs. Maintenant il est vrai que les données télémétriques étaient surement le plus important. Pour le moment on ne parle pas de IRVE-4 mais ce programme est un ensemble de plusieurs tests, chacun allant plus loin que le précédent, donc ils auront l'occasion de voir le résultat sur les boudins.
Mais il est clair qu'il aurait été utile de savoir pourquoi on a perdu la sonde
- Est que que l'engin a été détruit durant la rentrée (pourtant les techniciens ont tous applaudit à la fin)
- Est ce que la dégradation a entrainé une fuite et un dégonflage des boudons entrainant la coulé de l'engin en mer
- Irve3 n'utilise pas de parachute, il se sert de sa propre portance des boudins. Or on peut penser que l'ensemble est partie en vrille et que le vitesse d'impact a été destructrice
- Est ce que les courants ont entrainé l'engin trop loin ? j'en doute, le point d'impact était connu, et en plus des bateaux des avions on survolé la zone et les zones sous courant. Je serais surpris qu'il n'y ait pas eu de systeme de repérage GPS.
A ce jour toujours pas d'info, je pense donc qu'on peut considéré l'engin définitivement perdu.
Dernière édition par Mustard le Ven 27 Juil 2012 - 15:52, édité 2 fois
ApolloXVIII a écrit:A-t-on des nouvelles concernant le bouclier (a-t-il été retrouvé, ... ?) ?
C'est tout de même bizarre comme l'a fait remarquer mon voisin du dessus que les ingénieurs placent la récupération au rang de tache "pas importante" alors qu'elle pourrait leur donner nombre d'indications...
Cela dépend pour qui ...et si un chalutier
Et si c'était seulement au moment de l'impact sur l'eau que le bouclier après s'être partiellement disloqué à sombrer avec le matériel qu'il protégeait.
Quelle était la vitesse limite de chute ? Sans doute plus élevée qu'avec un parachute.
De plus ce bouclier thermique bien qu'il soit capable de supporter l'élévation de température causée par les frottements hypersoniques subi alors une charge alaire inférieure que lors de l’impact brutal avec l’eau .. et puis quelques "bonnes" vagues ... et glou glou !
Giwa- Donateur
- Messages : 12860
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Giwa a écrit: De plus ce bouclier thermique bien qu'il soit capable de supporter l'élévation de température causée par les frottements hypersoniques subi alors une charge alaire inférieure que lors de l’impact brutal avec l’eau .. et puis quelques "bonnes" vagues ... et glou glou !
S'il a sombré c'est inévitablement qu'un ou plusieurs boudins s'est dégonflé, et si c'est le cas c'est qu'il y a eu un impact trop fort (donc un problème de stabilité lors de la descente) ou une dégradation durant la rentrée ayant entrainé une fuite et un dégonflage en l'air.
Je pense que c'est en étudiant les données télémétriques qu'on saura mieux ce qu'il y a eu.
Je note tout de meme qu'en regardant la vidéo, la camera montre clairement un basculement de l'engin durant la rentrée, une instabilité, puis après quelques secondes une coupure brutale,rien à voir avec un black out radio qui amène des parasites avant la coupure. Après plus rien ... juste des applaudissement au moment où l'engin aurait touché le sol (info venant de la sonde ou des radars au sol ?).
La sonde aurait elle donc commencé à avoir des avaries lors de la rentrée ou est ce un hasard ?
Moi je pense qu'une sonde de 310kg rentrant dans l'atmosphère, ralentie avec un bouclier thermique gonflable doit quand même se désintégrer en touchant l'eau. Imaginez l'impact! La partie métallique centrale a surement due transpercer le bouclier en heurtant l'eau...
gaby-light- Messages : 463
Inscrit le : 23/04/2010
Age : 39
Localisation : Toulouse
gaby-light a écrit:Moi je pense qu'une sonde de 310kg rentrant dans l'atmosphère, ralentie avec un bouclier thermique gonflable doit quand même se désintégrer en touchant l'eau. Imaginez l'impact! La partie métallique centrale a surement due transpercer le bouclier en heurtant l'eau...
D'après le plan de vol, c'est prévu pour résister à l'impact. Il faut dire que le matériau utilisé pour les boudins n'ont rien n’a voir avec nos matelas de plage, c'est très résistant, au point de résister à la rentrée atmosphérique, c'est dire.
Je pense que les calcul ont été fait pour que la portance des boudins freinent suffisamment pour que le poids global ne provoque pas un choc trop violent. Il serait intéressant de voir si IRVE-2 a été récupéré
Mustard a écrit: Il serait intéressant de voir si IRVE-2 a été récupéré
Vraisemblablement.
Le site de la NASA indiquait le jour du lancements que ce test suivait le succès de IRVE-2, qui avait permis de démontrer qu’un bouclier thermique gonflable pouvait rester intact après avoir traversé l'atmosphère terrestre. Celui de IRVE-3 était de la même taille que celui utilisé sur IRVE-2, mais devait supporter une charge utile plus lourde (ta question prend ton son sens).
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2012/jul/HQ_12-250_IRVE-3_Launch.html
Le site de la NASA indiquait le jour du lancements que ce test suivait le succès de IRVE-2, qui avait permis de démontrer qu’un bouclier thermique gonflable pouvait rester intact après avoir traversé l'atmosphère terrestre. Celui de IRVE-3 était de la même taille que celui utilisé sur IRVE-2, mais devait supporter une charge utile plus lourde (ta question prend ton son sens).
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2012/jul/HQ_12-250_IRVE-3_Launch.html
Sidjay- Messages : 17121
Inscrit le : 05/04/2009
Age : 43
Localisation : R.P
Sidjay a écrit:Mustard a écrit: Il serait intéressant de voir si IRVE-2 a été récupéréVraisemblablement.
Le site de la NASA indiquait le jour du lancements que ce test suivait le succès de IRVE-2, qui avait permis de démontrer qu’un bouclier thermique gonflable pouvait rester intact après avoir traversé l'atmosphère terrestre. Celui de IRVE-3 était de la même taille que celui utilisé sur IRVE-2, mais devait supporter une charge utile plus lourde (ta question prend ton son sens).
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2012/jul/HQ_12-250_IRVE-3_Launch.html
J'ignore si la CU était plus lourde sur IRVE3 mais en tout cas ayant été presque 2x plus haut la rentrée atmosphérique a été plus rapide, et donc plus violente et plus chaude.
Il n'est pas évident que l'arrivée sur la surface de l'océan fut nettement plus rapide car au fur et à mesure que l'on progresse dans les couches de plus en plus denses de l'atmosphère , la vitesse de chute limite régresse et l'IRVE 3 n'est pas comparable à un astéroïde géant dont l'inertie est telle qu'il traverse l'atmosphère sans grande décélération .
Dans le cas de l'IRVE 3 même sans parachute , sa vitesse finale ne pouvait être comprise que dans une fourchette de 100 km/h (si le bouclier faisait office de parachute ) à 500 km/h si le bouclier avait été perdu... mais l'eau dans ce dernier cas cela vaut presque le béton ;)
Dans le cas de l'IRVE 3 même sans parachute , sa vitesse finale ne pouvait être comprise que dans une fourchette de 100 km/h (si le bouclier faisait office de parachute ) à 500 km/h si le bouclier avait été perdu... mais l'eau dans ce dernier cas cela vaut presque le béton ;)
Dernière édition par Giwa le Ven 27 Juil 2012 - 18:45, édité 1 fois
Giwa- Donateur
- Messages : 12860
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Giwa, je n'ai pas dit que IRVE 3 arrivait plus vite sur l'océan, mais avait fait une rentrée atmosphérique plus rapide, je parle donc de la haute altitude, en zone d'échauffement.
En basse altitude il est évident que la vitesse a du se stabiliser comme pour IRVE2 sous l'effet parachute de la structure gonflable.
En basse altitude il est évident que la vitesse a du se stabiliser comme pour IRVE2 sous l'effet parachute de la structure gonflable.
Désolé effectivement, j'avais mal interprété :|Mustard a écrit:Giwa, je n'ai pas dit que IRVE 3 arrivait plus vite sur l'océan, mais avait fait une rentrée atmosphérique plus rapide, je parle donc de la haute altitude, en zone d'échauffement.
En basse altitude il est évident que la vitesse a du se stabiliser comme pour IRVE2 sous l'effet parachute de la structure gonflable.
Giwa- Donateur
- Messages : 12860
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» SLS block 1 (Orion Artemis-1) - KSC - 16.11.2022 (2/2)
» Bouclier thermique [Etude de la Nasa]
» Bouclier thermique magnétique
» Le bouclier thermique d'Orion
» Bouclier thermique déployable ADEPT
» Bouclier thermique [Etude de la Nasa]
» Bouclier thermique magnétique
» Le bouclier thermique d'Orion
» Bouclier thermique déployable ADEPT
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum