Lancement, mission & retour sur terre: Dragon - CRS2/SPX2

Grâce au pertinent suivi en images de Griffon & Wakka (merci les amis), plus de doutes maintenant, Dragon est fermement arrimée à l’avant-poste international. Mais revenons (dans le texte) à ce qui s’est passé peu après la séparation de Dragon.

La raison du problème? Très simple!
Des valves du circuit de pressurisation-hélium menant au système d’alimentation des 4 systèmes de prop. (POD 1.2.3.4) étaient soi-disant coincés par quelques-chose, ayant engendré une baisse de pression et donc, une mise automatique en mode sans échec des ordis de vol. (Raison « Musk », en attente de plus ample infos, bien évidemment...). Les contrôleurs ont remarqué ce problème de propulsion une fois que la capsule fut déployée sur orbite. Nous l’avions d’ailleurs asse bien vu, elle semblait partir à la dérive et sans aucuns moyens de la contrôler. En fait, je suppose qu'à ce moment précis les ordinateurs de Dragon étaient tout juste passés dans un mode dit «sans échec » (un mode de fonctionnement d’urgence et ultra simplifié je suppose), ce qui a entrainé l’arrêt de la procédure d’extension de ses panneaux solaires (produisant de l'énergie) et empêché le démarrage des propulseur. (qui auraient tous fonctionné une fraction de seconde selon SPX, avant de se stopper net, en renvoyant les données que nous avions suivies ici.)

« Nous avons remarqué qu’après la séparation que seul un des quatre pod-propulseur étaient engagés ou prêt à s'engager, » dit Elon Musk, fondateur, PDG et chef designer de SpaceX. « Et puis nous avons constaté que la pression de l'oxydant situé dans trois des quatre groupe disponible était faible. » Pour infos/rappel, le vaisseau Dragon possède 18 propulseurs Draco au total, de minuscules moteurs de fusée conçus pour modifier l'orbite de la capsule et régler son orientation. Les moteurs Draco sont divisés/dispatchés en quatre groupe (Pod 1.2.3 et 4).

C’est à ce moment-là, (le moment où il était question de les redémarrer les ordis et les draco), que les contrôleurs eurent du mal à aligner les antennes de Dragon avec les satellites de télécommunications TDRS. La solution? L’USAF! SpaceX a donc négocié avec l’air force pour utiliser son réseau de stations au sol afin de communiquer de nouveau avec son vaisseau spatial. (Est-ce une alternative prévue/normale inclus dans le cahier des charges de la mission? A contrario, est-ce inédit de demander de l’aide à l’air force? Un cas d'urgence unique?)

Quoiqu’il en soit, SpaceX avait enfin étendu les deux panneaux solaires du Dragon peu avant 1700 GMT et trouvé le moyen nécessaires pour reconfigurer les ordinateurs de vols et redémarrer les autres propulseurs de la capsule. Musc aurait dit que la situation fut tendue et que ses ingénieurs ont vraiment lutté pour sauver la mission (ces derniers félicité par William H Gerstenmaier au passage..). Elon.M aurait également affirmé que l’équipe du lancement n’aurait cessé de permuter les valves du système de propulsion de Dragon (ouverture et fermeture) à plusieurs reprises, dans l'espoir de déloger l'éventuel blocage dans lignes de pressurisation d’hélium menant aux réservoirs d'oxydant propre aux quatre groupes de propulseur. « Nous pensons qu'il peut y avoir eu un blocage des clapets allant du système de pressurisation des réservoir d'hélium vers le réservoir d'oxydant, » dit musc, en nous mettant en garde que cette conclusion n’est qu'une possibilité, basée sur une enquête préliminaire.

(inspiré d'un article de SFN)

grysor a écrit:actuellement déchargement de dragon en diffusion sur nasatv dans iss update du jour

Puisque nous y sommes... :hot:


Après un processus de germination réalisé dans l'espace, ces petites boites de semences seront de nouveau empaquetées dans des sacs de rangement EMCS (de congélation) par l'équipage à bord de l'ISS. Congelées, les semences ainsi obtenues retourneront sur terre à bord du congélateur « Glacier » de la capsule de SpaceX (pas sûr que ça ait lieu dés le 25 mars). Crédit image : NASA Ames / Eric James



Deux charges utiles de « bioscience » ont été lancés vers la Station spatiale internationale vendredi 1er mars, sur la deuxième mission de ravitaillement SPX, contractée par la NASA. Les expériences, Seedling Growth-1 et the Cell Bio Tech Demo, permettront à termes d’élargir les connaissances sur les réactions à l'environnement hostile de l'espace, des êtres vivants.

Seedling Growth-1 est la première d'une série d'expériences menées par la NASA et l’European Space Agency (l’ESA), visant à améliorer la compréhension de la croissance des plantes dans l'espace. L'expérience étudiera comment les plantes s'adaptent à l’environnement de micro - gravité. Les chercheurs espèrent déterminer la capacité-végétation des sujets étudiés dans l’espace de manière complète, durable, fiable et économique pour le soutien de la vie humaine dans l'espace.

Conçu et construit au centre de recherche « Ames » de la NASA à Moffett Field en Californie, ce matériel unique devra être assemblé sur la plateforme d’expérience construite par l’ESA "European Modular Cultivation System (EMCS) (sorte de caisson complètement autonome, fournissant une ventilation régulée, de l’eau et de la lumière pour les graines), afin de tester les effets de la micro-gravité sur la croissance des graines. Les expériences en biologie végétale menées sur la station spatiale (à l'aide de l'EMCS donc) permettent aux scientifiques d'étudier la croissance des plantes (leurs divers processus cellulaires plus précisément) pour comprendre comment la vie végétale réagit aux conditions de l'espace. L'EMCS est un outils dans lequel de petits organismes (là des végétaux) peuvent se développer dans des conditions de gravité variable à l'aide du principe de la centrifugeuse. La température, la composition de l'atmosphère, l'approvisionnement en eau, l’éclairage et autres système d’imagerie, sont également contrôlées automatiquement par celui-ci.

La centrifugeuse EMCS est capable de créer des niveaux de gravité variable allant jusqu’à 0,001-2 G (deux fois la gravité terrestre).
Cette variabilité signifie que l'EMCS peut aider à faire avancer toute étude portant sur le développement des végétaux en conditions de faible gravité, telles que celles trouvées sur la lune ou Mars. L'expérience se concentrera une fois encore sur la plante Arabidopsis thaliana ou thale cress, une plante reconnue comme très bon modèle pour des expériences à bord de vols spatiaux, en raison de sa petite taille et des exigences de croissance simple qu’elle impose.

L'autre charge utile, the Cell Bio Tech Demo, est un «payload » précurseur du nouveau matériel développé par la NASA, prévue pour être livré sur ISS en 2014. Ce nouveau matériel, connu sous l’appellation Bioculture system, permettra de mener des études de biologie cellulaire dans l'espace sur une longue durée. Elle permettra aux scientifiques de mieux comprendre comment les cellules et les tissus d’un végétal, se développent en l'absence de gravité.

Avant son lancement, des essais critiques et des extractions opérationnelles doivent être remplies. the Cell Bio Tech Demo permettra donc aux astronautes de tester des éléments (tous les principaux composants propres au fonctionnement, je crois bien) du système, tandis que la conception finale et les activités de développement se déroulent sur terre. En effectuant des recherches sur la station spatiale, les scientifiques se livrent à de nombreux défis technologiques tels que le maintien de la stérilité des expériences de culture cellulaire, beaucoup plus difficile dans l'espace que dans des laboratoires terriens. the Cell Bio Tech Demo testera des techniques nouvellement développées en termes de transfert de fluides et de prélèvement d'échantillons.

La stérilité des cultures sera maintenue par des levures cultivées sur terre pour s'assurer qu'un environnement stérile puisse être maintenu. Étant donné que la charge utile the Cell Bio Tech Demo doit être livrée avec des levures vivantes, le matériel cellulaire a été chargé sur le vaisseau de SpaceX au dernier moment avant le lancement. Pour respecter ce très court laps de temps, les membres de l'équipe Bio Tech Demo avaient élaborée leurs levures vivantes depuis les labos du Kennedy Space Center en Floride, quelques jours avant le lancement.

(Trad sidjay d’après un article de spaceref)


http://www.spaceref.com/news/viewpr.html?utm_content=api&utm_source=t.co&utm_medium=srs.gs-twitter&utm_campaign=&pid=40233