Prolongation ISS après 2024 (coût, partenaires ...)
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C'est le cas il y a déjà la station Axiom qui avance bien et il y aussi les autres projets, notamment Orbital Reef pour cette dernière de ce que j'ai entendu financement de la NASA ou pas, ils iront jusqu'au bout!
J-B- Messages : 1776
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L'échéance de 2024 était l'objet du dernier "accord" des participants.
Il n'y aurait donc jamais eu une (ou des) prévisions sur les modalités de départ (simultané ou selon leur bon vouloir) des signataires ? Et pas de plan pour effectuer une désorbitation la plus propre (ou la moins sale) possible ?
Si les russes confirmaient leur départ (non renouvellement d'un accord portant sur le post-2024) ..... et si, en cas de position différente des autres participants, prenait la décision de "désorbiter" son segment .... ce serait de toute façon sans issue.
Autant tourner (en gardant la cohésion) la page d'une station vieillissante .....
Il n'y aurait donc jamais eu une (ou des) prévisions sur les modalités de départ (simultané ou selon leur bon vouloir) des signataires ? Et pas de plan pour effectuer une désorbitation la plus propre (ou la moins sale) possible ?
Si les russes confirmaient leur départ (non renouvellement d'un accord portant sur le post-2024) ..... et si, en cas de position différente des autres participants, prenait la décision de "désorbiter" son segment .... ce serait de toute façon sans issue.
Autant tourner (en gardant la cohésion) la page d'une station vieillissante .....
montmein69- Donateur
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Aujourd'hui, les volontés, des uns et des autres, de ne plus être partenaires sont actés, mais c'est la seule certitude que nous avons. Je pense que la date de fin et la manière dont le partenariat russe à ISS se terminera, sont directement liés à l'évolution de la guerre en Ukraine. Au gré des victoires, des défaites, voire du déshonneur ou désespoir, le cas échéant, la rupture pourrait être négociée ou brutale avec dommages collatéraux.
Fabien- Messages : 6862
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Je me trompe peut etre mais depuis un moment, plusieurs années, j'ai le sentiment que chaque partie (Occidentale et Russe) bossaient de plus en pus dans leur coin. J'avais entendu Pesquet il me semble dire qu'ils ne se voyaient presque plus avec les russes sauf pour les repas. J'ai l'impression que la scission étaient déja un peu acté meme si les relations entre astronautes et cosmonautes étaient bonnes mais j'ai l'impression que pour les activités et les agences il y avait de plus en plus la "partie occidentale" et la "partie russe". Mais ça reste un sentiment perso
vp a écrit:C'est la cas avec la station Axiom.Mustard a écrit:L'Arret d'ISS serait en tout cas un coup dur pour le spatial privé US, puisque sans ISS le CST100 et le Dragon Crew n'aurait plus d'intérêt. Ou alors le privé va devoir lui aussi travailler sur un projet de station privée.
...
J-B a écrit:C'est le cas il y a déjà la station Axiom qui avance bien et il y aussi les autres projets, notamment Orbital Reef pour cette dernière de ce que j'ai entendu financement de la NASA ou pas, ils iront jusqu'au bout!
Ok mais je vous avouerez qu'après l'échec de Bigelow Aeropsace je reste sceptique sur ces projets de stations privée.
N'oublions pas que le secteur privé à pour but de faire de l'argent. Or on sait que scientifiquement une station orbitale n'est pas rentable. Reste le tourisme spatiale mais cela aura pour but d'augmenter le tarif (déja très élevé) avec le cout du lancement mais aussi le cout de la visite dans la station. Ca pourrait doubler le prix actuel des places de touristes.
Tu as raison de rappeler cette échec mais pour moi je pense que c'était encore trop tôt maintenant l'espace commercial est plus puissant et le sera encore plus à l'horizon 2030... On est à l'aube des lanceurs 100% réutilisable ce qui va faire baisser les prix! Et au vu des déclarations de Axiom ils ont déjà des contrats pour 1 milliards de $ donc il y a un marché qui arrive et la NASA ainsi que les autres agences (Axiom a déjà des accords avec la Hongrie, l'Italie par exemple et Sierra Space avec l'agence turque) voudront utiliser les stations privées car ils voudront continuer de travailler en LEO. Il est clair que pendant un moment les agences gouvernementales seront les plus gros clients.
Sinon c'est une question de vision Bezos est prêt à payer de sa poche ( et il a les poches larges tout comme ses partenaires) la phase d'amorçage de sa vision de milliers de personnes travaillant dans l'espace.
Et bon même si Orbital Reef et les autres restent encore très théorique ce n'est pas le cas de Axiom il y a déjà du matériel, je viens de poster aujourd'hui une photo sur le topic Axiom de ce qui est en construction chez Thales et ça avance bien!
Sinon c'est une question de vision Bezos est prêt à payer de sa poche ( et il a les poches larges tout comme ses partenaires) la phase d'amorçage de sa vision de milliers de personnes travaillant dans l'espace.
Et bon même si Orbital Reef et les autres restent encore très théorique ce n'est pas le cas de Axiom il y a déjà du matériel, je viens de poster aujourd'hui une photo sur le topic Axiom de ce qui est en construction chez Thales et ça avance bien!
J-B- Messages : 1776
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Le temps va jouer contre les Américains maintenant, on sent bien qu'ils aimeraient garder des morceaux d'ISS, mais je vois mal des plans d'envergure aboutir avant fin 2024 pour amarrer des modules qui pourraient devenir un nouveau cœur de station, et réorganiser le segment américain autour. On risque de devoir abandonner ISS proprement et reconstruire autre chose depuis zéro avec le privé, comme dit dans les messages ci-dessus.
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Mustard a écrit:Je me trompe peut etre mais depuis un moment, plusieurs années, j'ai le sentiment que chaque partie (Occidentale et Russe) bossaient de plus en pus dans leur coin. J'avais entendu Pesquet il me semble dire qu'ils ne se voyaient presque plus avec les russes sauf pour les repas. J'ai l'impression que la scission étaient déja un peu acté meme si les relations entre astronautes et cosmonautes étaient bonnes mais j'ai l'impression que pour les activités et les agences il y avait de plus en plus la "partie occidentale" et la "partie russe". Mais ça reste un sentiment perso
J'ai le meme sentiment en lisant le livre de Samantha Cristoforetti. Elle parle de la difference entre l'entrainement ou elle etait tout le temps avec Anton et le vol ou elle ne le voyait plus qu'episodiquement.
J'ai aussi l'impression qu'il y a un contraste entre la charge de travail du segment US ou les astronautes ont un emploi du temps qui deborde avec toutes les experiences a realiser et le segment russe ou il n'y a quasiment que la maintenance du segment a effectuer car les russes ont tres peu de budget pour developper des experiences scientifiques.
jassifun- Messages : 4968
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Votre ressenti : Mustard & Jassinfun me semble cohérent avec la situation économique générale Russe que nous constatons tous. Pour faire court disons que les Russes n'ont plus les moyens de suivre les évolutions techniques soit parce qu'ils n'ont pas les moyens de mobiliser les budgets indispensables, soit du fait des différents boycottes voire maintenant des blocus. Je ramasse tout ce ressenti dans une seule surveillance qui passe AMHA pardessus tout, c'est le maintien du réseau GLONASS (vital pour les militaires comme pour les civils) en état de fonctionner avec ses réserves.
Les États-Unis sont officiellement engagés dans l'exploitation de la Station spatiale internationale jusqu'en 2030.
Le président Joe Biden a signé la loi sur la création d'incitations utiles à la production de semi-conducteurs (CHIPS - Creating Helpful Incentives to Produce Semiconductors) le 9 août. La loi, que le Congrès a approuvée à la fin du mois dernier est ainsi nommée car elle engage 53 milliards de dollars pour stimuler l'industrie américaine des semi-conducteurs.
Ce projet de loi d'autorisation approuve la participation de la NASA au programme de la Station spatiale internationale (ISS) jusqu'en septembre 2030, une prolongation de six ans.
La signature d'aujourd'hui ne garantit pas que le laboratoire orbital vivra aussi longtemps; les autres partenaires de l'ISS — Canada, Japon, Europe et Russie — doivent également être d'accord.
Le Canada, l'Europe et le Japon le feront probablement, mais la Russie, c'est une histoire très différente. De nombreux partenariats spatiaux de la Russie se sont effilochés à la suite de son invasion de l'Ukraine, et les responsables russes ont récemment exprimé le souhait de quitter le programme ISS dès que la nation pourra mettre en place sa propre station spatiale. (Cette étape n'est pas attendue avant
Entre autres mesures, le projet de loi d'autorisation de la NASA soutient et définit également les éléments clés du programme Artemis de l'agence.
https://www.space.com/international-space-station-extension-2030-chips-act
Le président Joe Biden a signé la loi sur la création d'incitations utiles à la production de semi-conducteurs (CHIPS - Creating Helpful Incentives to Produce Semiconductors) le 9 août. La loi, que le Congrès a approuvée à la fin du mois dernier est ainsi nommée car elle engage 53 milliards de dollars pour stimuler l'industrie américaine des semi-conducteurs.
Ce projet de loi d'autorisation approuve la participation de la NASA au programme de la Station spatiale internationale (ISS) jusqu'en septembre 2030, une prolongation de six ans.
La signature d'aujourd'hui ne garantit pas que le laboratoire orbital vivra aussi longtemps; les autres partenaires de l'ISS — Canada, Japon, Europe et Russie — doivent également être d'accord.
Le Canada, l'Europe et le Japon le feront probablement, mais la Russie, c'est une histoire très différente. De nombreux partenariats spatiaux de la Russie se sont effilochés à la suite de son invasion de l'Ukraine, et les responsables russes ont récemment exprimé le souhait de quitter le programme ISS dès que la nation pourra mettre en place sa propre station spatiale. (Cette étape n'est pas attendue avant
Entre autres mesures, le projet de loi d'autorisation de la NASA soutient et définit également les éléments clés du programme Artemis de l'agence.
https://www.space.com/international-space-station-extension-2030-chips-act
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Il y a comme une vague odeur de nostalgie dans ton post Wakka. Je l'ai lu sans plaisir comme on lit une dernière page avant de la tourner. L'Europe, le Japon, Canada, ne me semblent jouer qu'un rôle mineur. La Russie quant à elle, sauf à faire semblant de penser que l'histoire commence avec l'invasion de l'Ukraine en 2022, s'éloigne de nous, d'abord lentement puis on verra après, c'est la page qui se tourne dont je parle plus haut. Puis après, on pense à la Lune sans plus penser à la Terre. Oui nostalgique...
Nous sommes en plein dans une période d'incertitude !
D'une part, Poutine sera-t-il encore au pouvoir dans quelques mois et même s'il ne l'est plus, ses successeurs vont-ils se comporter de sorte que l'occident puisse à nouveau faire confiance à la Russie?
D'autre part (cf interview de JL Chrétien dans C&E), le secteur privé peut-il compter sur suffisamment de clients pour faire fonctionner une ou des stations orbitales habitées remplaçant l'ISS ?
D'après Lori Garver, il y a bien plus d'agences publiques ayant besoin de satellites, donc de lanceurs, qu'on ne l'imagine. Ce n'est pas que la NASA.
D'une part, Poutine sera-t-il encore au pouvoir dans quelques mois et même s'il ne l'est plus, ses successeurs vont-ils se comporter de sorte que l'occident puisse à nouveau faire confiance à la Russie?
D'autre part (cf interview de JL Chrétien dans C&E), le secteur privé peut-il compter sur suffisamment de clients pour faire fonctionner une ou des stations orbitales habitées remplaçant l'ISS ?
D'après Lori Garver, il y a bien plus d'agences publiques ayant besoin de satellites, donc de lanceurs, qu'on ne l'imagine. Ce n'est pas que la NASA.
L'accord de la Russie pour 2028 est en bonne voie.
https://twitter.com/katlinegrey/status/1622624462179893248?s=20
https://twitter.com/katlinegrey/status/1622624462179893248?s=20
Katya Pavlushchenko a écrit:Comme prévu, le Conseil des concepteurs en chef a recommandé de prolonger la durée de vie du segment russe de l'ISS jusqu'en 2028. La prochaine étape est le Conseil scientifique et technique de Roscosmos, après quoi la proposition doit être approuvée par le gouvernement.
jassifun- Messages : 4968
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On peut penser que malgré les "tensions" liées à la guerre en Ukraine, une prolongation de l'ISS jusqu'en 2028 arrangerait les deux côtés.
Les USA dont les débuts du programme lunaire Artemis ont glissé notablement avec Artemis III (première vraie mission de retour sur le sol lunaire) qui est programmé sur 2025 voire 2026. Ainsi que le début de l'assemblage de la Gateway probablement plus tard. Pour ce qui est de la réalité de la station privée AXIOM ..... difficile de l'entrevoir avant 2028, le module devant être ajouté à l'ISS n'étant pas encore en service.
Du côté russe, la concrétisation de leur nouvelle station Ross est on ne peut plus indéfinie. Sauf à vendre beaucoup de gaz et de pétrole pour renflouer leurs caisses . L'entrée en service d'Angara comme lanceur habitée pour mettre en orbite la capsule Oriol n'est pas encore à l'ordre du jour avant plusieurs années.
Il faudra si l'accord se concrétise, que les équipes d'ingénieurs de chaque segment, ne se trompent pas sur la capacité technique de maintenir l'ISS en "bonne forme" sans nécessiter des réparations trop complexes et trop coûteuses. La "rénovation" des panneaux solaires a déjà bien occupé les équipages.
Les USA dont les débuts du programme lunaire Artemis ont glissé notablement avec Artemis III (première vraie mission de retour sur le sol lunaire) qui est programmé sur 2025 voire 2026. Ainsi que le début de l'assemblage de la Gateway probablement plus tard. Pour ce qui est de la réalité de la station privée AXIOM ..... difficile de l'entrevoir avant 2028, le module devant être ajouté à l'ISS n'étant pas encore en service.
Du côté russe, la concrétisation de leur nouvelle station Ross est on ne peut plus indéfinie. Sauf à vendre beaucoup de gaz et de pétrole pour renflouer leurs caisses . L'entrée en service d'Angara comme lanceur habitée pour mettre en orbite la capsule Oriol n'est pas encore à l'ordre du jour avant plusieurs années.
Il faudra si l'accord se concrétise, que les équipes d'ingénieurs de chaque segment, ne se trompent pas sur la capacité technique de maintenir l'ISS en "bonne forme" sans nécessiter des réparations trop complexes et trop coûteuses. La "rénovation" des panneaux solaires a déjà bien occupé les équipages.
montmein69- Donateur
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Tu es exaucé, Roscosmos annonce à ses partenaires une prolongation jusqu'en 2028 :
https://twitter.com/katlinegrey/status/1651186445153959937?s=19
https://twitter.com/katlinegrey/status/1651186445153959937?s=19
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L'ISS c'est du concret. Certes elle est surtout symbolique, mais elle est. Avant que des projets qui se veulent concurrents prennent un début de relais, 2028 me semble raisonnable (mais sans plus, sans triomphalisme).
En effet le directeur général de Roskosmos, Youri BORISSOV, a également déclaré un beau discours au service de presse en disant que
"Le programme ISS est le projet international le plus vaste et le plus réussi dans le domaine de l'espace, et je suis heureux qu'un laboratoire aussi unique poursuive ses travaux et contribue à la réalisation des idées les plus audacieuses de l'humanité pour l'exploration de l'espace extra-atmosphérique."
"Le programme ISS est le projet international le plus vaste et le plus réussi dans le domaine de l'espace, et je suis heureux qu'un laboratoire aussi unique poursuive ses travaux et contribue à la réalisation des idées les plus audacieuses de l'humanité pour l'exploration de l'espace extra-atmosphérique."
Le Toulonnais- Messages : 285
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Pourquoi il ne faut pas enterrer trop vite l’ISS…
jassifun- Messages : 4968
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Est-ce que le Starlab ne va pas s'amarrer à l'ISS pour commencer sa vie opérationnelle? Et deux Progress simultanément ou à la suite l'un de l'autre?
De toute façon, ce genre d'engin devra aussi servir pour désorbiter les futures stations! Donc ce serait intéressant pour des sociétés privées !
De toute façon, ce genre d'engin devra aussi servir pour désorbiter les futures stations! Donc ce serait intéressant pour des sociétés privées !
Petit rappel sur la récente prise de position de l'ESA (au congrès de Séville en novembre 2023) relative à Starlab ..... et les partenaires associés dans ce projet de nouvelle station.
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t24462-post-iss-protocoles-d-accord-esa-avec-starlab-et-axiom
https://www.airbus.com/en/newsroom/press-releases/2023-11-starlab-space-station-to-boost-european-space-agency-ambitions-in
Question : on ne sait pas si les stations AXIOM et Starlab seront opérationnelles avant la fin d'utilisation de l'ISS. Si l'ISS devait être prolongée de façon significative (comme cela est pressenti par certains) , les protocoles d'accord devraient gérer cette éventualité .....
Accords de bonne entente pour qu'au moment où elles deviennent opérationnelles, les nouvelles stations aient des clients utilisateurs ? ou risque de méli-mélo ?
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t24462-post-iss-protocoles-d-accord-esa-avec-starlab-et-axiom
https://www.airbus.com/en/newsroom/press-releases/2023-11-starlab-space-station-to-boost-european-space-agency-ambitions-in
Question : on ne sait pas si les stations AXIOM et Starlab seront opérationnelles avant la fin d'utilisation de l'ISS. Si l'ISS devait être prolongée de façon significative (comme cela est pressenti par certains) , les protocoles d'accord devraient gérer cette éventualité .....
Accords de bonne entente pour qu'au moment où elles deviennent opérationnelles, les nouvelles stations aient des clients utilisateurs ? ou risque de méli-mélo ?
montmein69- Donateur
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Pas d'infos sur un amarrage de Starlab à l'ISS, comme Axiom. Après tout, Columbus est un module européen attaché à l'ISS, bourré d'expériences européennes. Et ça aurait justifié de transférer certaines d'entre elles au Starlab.
Traduction de l'article de https://spacenews.com/nasa-revises-contract-strategy-for-iss-deorbit-vehicle/ paru le 7 décembre, à propos du véhicule de désorbitation de l'ISS.
WASHINGTON — La NASA offrira aux entreprises un plus grand choix quant au type de contrat à utiliser pour produire un véhicule de désorbitation pour la Station spatiale internationale.
Dans un avis de marché publié le 5 décembre, la NASA a annoncé qu'elle donnerait aux entreprises le choix d'utiliser des structures contractuelles à prix fixe ferme ou à coût majoré de frais incitatifs pour la conception et la production du "U.S. Deorbit Vehicle" (USDV).
Lorsque la NASA a publié l'appel d'offres (request for proposals - RFP) initial pour le véhicule en septembre, l'agence a donné le choix aux soumissionnaires. Ils pourraient proposer de développer le véhicule dans le cadre d'un contrat à prix coûtant majoré, puis de le produire dans le cadre d'un contrat à prix fixe, une approche dite « hybride ». Alternativement, ils pourraient proposer de réaliser à la fois le développement et la production dans le cadre de contrats à prix fixe.
L'approche révisée ajoute désormais une option permettant d'effectuer à la fois le développement et la production dans le cadre de contrats à prix coûtant majoré. La NASA, tant dans l'avis de marché que dans un article de blog , n'a pas divulgué la raison du changement.
La NASA a également révisé la date limite de soumission des propositions. L'agence avait initialement demandé que les propositions soient soumises avant le 17 novembre, avec une seule attribution attendue en avril 2024. La NASA a ensuite prolongé la date limite des propositions jusqu'au 14 décembre. Avec ce changement, la NASA a repoussé la date limite au 12 février, avec un récompense attendue fin mai ou début juin.
L'USDV sera utilisé pour gérer les phases finales d'une rentrée contrôlée de l'ISS à la fin de sa vie. La NASA a demandé 180 millions de dollars pour le véhicule dans sa proposition de budget pour l'exercice 2024 en janvier, les responsables ayant déclaré à l'époque qu'ils prévoyaient que le coût total du véhicule approcherait le milliard de dollars.
La demande de propositions révisée comprend les dates de livraison « souhaitées » et « requises » pour l'USDV. La date de livraison souhaitée pour le véhicule est le 1er août 2028, pour un lancement quatre mois plus tard, tandis que la date de livraison requise est le 1er mai 2029, également pour un lancement quatre mois plus tard. Les propositions qui ne respectent pas la date de livraison requise « seront considérées comme non recevables et rejetées ».
Ce calendrier de livraison permettrait la désorbite de l'ISS en 2030, date actuellement prévue pour la mise hors service de la station par la NASA et ses partenaires occidentaux. Jusqu’à présent, la Russie ne s’est engagée à assurer les opérations de l’ISS que jusqu’en 2028. L’appel d’offres inclut cependant des options de tarification pour le stockage de l’USDV au sol dans une « installation de séjour » jusqu’en 2035.
WASHINGTON — La NASA offrira aux entreprises un plus grand choix quant au type de contrat à utiliser pour produire un véhicule de désorbitation pour la Station spatiale internationale.
Dans un avis de marché publié le 5 décembre, la NASA a annoncé qu'elle donnerait aux entreprises le choix d'utiliser des structures contractuelles à prix fixe ferme ou à coût majoré de frais incitatifs pour la conception et la production du "U.S. Deorbit Vehicle" (USDV).
Lorsque la NASA a publié l'appel d'offres (request for proposals - RFP) initial pour le véhicule en septembre, l'agence a donné le choix aux soumissionnaires. Ils pourraient proposer de développer le véhicule dans le cadre d'un contrat à prix coûtant majoré, puis de le produire dans le cadre d'un contrat à prix fixe, une approche dite « hybride ». Alternativement, ils pourraient proposer de réaliser à la fois le développement et la production dans le cadre de contrats à prix fixe.
L'approche révisée ajoute désormais une option permettant d'effectuer à la fois le développement et la production dans le cadre de contrats à prix coûtant majoré. La NASA, tant dans l'avis de marché que dans un article de blog , n'a pas divulgué la raison du changement.
La NASA a également révisé la date limite de soumission des propositions. L'agence avait initialement demandé que les propositions soient soumises avant le 17 novembre, avec une seule attribution attendue en avril 2024. La NASA a ensuite prolongé la date limite des propositions jusqu'au 14 décembre. Avec ce changement, la NASA a repoussé la date limite au 12 février, avec un récompense attendue fin mai ou début juin.
L'USDV sera utilisé pour gérer les phases finales d'une rentrée contrôlée de l'ISS à la fin de sa vie. La NASA a demandé 180 millions de dollars pour le véhicule dans sa proposition de budget pour l'exercice 2024 en janvier, les responsables ayant déclaré à l'époque qu'ils prévoyaient que le coût total du véhicule approcherait le milliard de dollars.
La demande de propositions révisée comprend les dates de livraison « souhaitées » et « requises » pour l'USDV. La date de livraison souhaitée pour le véhicule est le 1er août 2028, pour un lancement quatre mois plus tard, tandis que la date de livraison requise est le 1er mai 2029, également pour un lancement quatre mois plus tard. Les propositions qui ne respectent pas la date de livraison requise « seront considérées comme non recevables et rejetées ».
Ce calendrier de livraison permettrait la désorbite de l'ISS en 2030, date actuellement prévue pour la mise hors service de la station par la NASA et ses partenaires occidentaux. Jusqu’à présent, la Russie ne s’est engagée à assurer les opérations de l’ISS que jusqu’en 2028. L’appel d’offres inclut cependant des options de tarification pour le stockage de l’USDV au sol dans une « installation de séjour » jusqu’en 2035.
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On peut supposer qu'il n'y a eu que très peu de réponses voire aucune.Wakka a écrit:Traduction de l'article de https://spacenews.com/nasa-revises-contract-strategy-for-iss-deorbit-vehicle/ paru le 7 décembre, à propos du véhicule de désorbitation de l'ISS.
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L'approche révisée ajoute désormais une option permettant d'effectuer à la fois le développement et la production dans le cadre de contrats à prix coûtant majoré. La NASA, tant dans l'avis de marché que dans un article de blog , n'a pas divulgué la raison du changement.
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Anovel- Donateur
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Anovel a écrit:On peut supposer qu'il n'y a eu que très peu de réponses voire aucune.Wakka a écrit:Traduction de l'article de https://spacenews.com/nasa-revises-contract-strategy-for-iss-deorbit-vehicle/ paru le 7 décembre, à propos du véhicule de désorbitation de l'ISS.
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L'approche révisée ajoute désormais une option permettant d'effectuer à la fois le développement et la production dans le cadre de contrats à prix coûtant majoré. La NASA, tant dans l'avis de marché que dans un article de blog , n'a pas divulgué la raison du changement.
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Peut-être ! Pourtant, quand on y songe, toute nouvelle station spatiale devra pouvoir être détruite après sa vie opérationnelle Et un tel engin pourrait s'inspirer de celui qui servira à la destruction de l'ISS. Et puis, ce genre d'engin pourrait aussi servir à élever l'orbite de stations futures. Il faut tenir compte de l'entièreté de la vie d'une station, de son lancement à sa destruction. Une belle image en orbite ne suffit pas. Donc il devrait y avoir une demande. L'ennui c'est le "I" dans ISS: Qui s'en chargera?
Raoul a écrit:
Peut-être ! Pourtant, quand on y songe, toute nouvelle station spatiale devra pouvoir être détruite après sa vie opérationnelle Et un tel engin pourrait s'inspirer de celui qui servira à la destruction de l'ISS. Et puis, ce genre d'engin pourrait aussi servir à élever l'orbite de stations futures. Il faut tenir compte de l'entièreté de la vie d'une station, de son lancement à sa destruction. Une belle image en orbite ne suffit pas. Donc il devrait y avoir une demande. L'ennui c'est le "I" dans ISS: Qui s'en chargera?
La demande serait très ponctuelle, et rarissime, vu le nombre de stations qui succèderont à l'ISS (s'il y en a...). Car entre les projets annoncés et la réalité, surtout financière, il y a un gouffre....
Lunarjojo- Donateur
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Surtout qu'aucune des stations en projet actuellement n'aura une masse comparable à celle de l'ISS. Donc leur désorbitation sera aussi simple que celles des différentes Saliout ou, au pire, de celle de Mir qui avait nécessité deux Progress.
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