Débris spatiaux
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Argyre a écrit:tatiana13 a écrit:Argyre a écrit:Il n'y a pas de miracle. La solution existe, elle est connue de tous, mais elle fait peur à l'industrie spatiale car il faudrait payer plus cher chaque lancement. Cette solution consiste simplement à ne lancer un satellite que s'il est attaché à un système de propulsion supplémentaire assurant le retour dans l'atmosphère terrestre, que le satellite soit en LEO ou en GEO. Il faudrait payer plus cher maintenant mais en vérité, cela assurerait des économies substantielles sur le long terme. En particulier, il n'y aurait pas besoin de dépenser des millions à observer les débris spatiaux pour prévenir d'éventuelles collisions avec les satellites et autres structures spatiales opérationnelles.
On marche sur la tête ... et pas que dans l'ISS !
Cordialement,
Argyre, homo sapiens soutenant la durabilité des développements
avec ta solution Argyre ne risque-t-on pas de polluer encore plus l'atmosphère terrestre cette fois? :???:
:scratch: in fine en phase transitoire, une solution hybride ne serait-elle pas plus appropriée?
Normalement, l'objet se consume dans l'atmosphère terrestre, mais s'il y a des parties qui ne se consument pas totalement, alors il y a 2 solutions : 1) on change de matériau pour qu'il se consume totalement; 2) on ajoute ce qu'il faut pour faire atterrir l'objet en douceur, on se donne les moyens de le récupérer et on n'oublie pas de recycler ce qu'on récupère !
A+,
Argyre
Il faut aussi avoir le sens des mesures, si la totalité des débris orbitaux devaient retomber sur la Terre en disons 10 ans (via une technique qui resterait à découvrir...) cela ne représenterait qu'une fraction infime de la masse des objets naturels qui tombent sur la Terre depuis l'espace chaque année... Le vrai et unique problème de ces débris est la (petite mais croissante) probabilité de détérioration des satellites existants ou futurs.
Certains pensent d'ailleurs qu'une parade à court terme serait la généralisation des structures gonflables en mille-feuilles à la Transhab (genre Bigelow).
De toute façon, il faudrait déjà que tout étage d'injection ait un périgée suffisamment bas pour assez rapidement sombrer dans l'atmosphère terrestre si cet étage n'est pas destiné à atteindre la vitesse de libération.
Et enfin, avouons que le caractère consommable des lanceurs n'est pas pour rien dans l'existence et la multiplication de ces débris... Si après chaque vol transatlantique on envoyait le long courrier à la casse, il y aurait beaucoup de carcasses d'avions en train de pourrir autour des aéroports... :eeks:
Certains pensent d'ailleurs qu'une parade à court terme serait la généralisation des structures gonflables en mille-feuilles à la Transhab (genre Bigelow).
De toute façon, il faudrait déjà que tout étage d'injection ait un périgée suffisamment bas pour assez rapidement sombrer dans l'atmosphère terrestre si cet étage n'est pas destiné à atteindre la vitesse de libération.
Et enfin, avouons que le caractère consommable des lanceurs n'est pas pour rien dans l'existence et la multiplication de ces débris... Si après chaque vol transatlantique on envoyait le long courrier à la casse, il y aurait beaucoup de carcasses d'avions en train de pourrir autour des aéroports... :eeks:
Henri a écrit:De toute façon, il faudrait déjà que tout étage d'injection ait un périgée suffisamment bas pour assez rapidement sombrer dans l'atmosphère terrestre si cet étage n'est pas destiné à atteindre la vitesse de libération.
Et enfin, avouons que le caractère consommable des lanceurs n'est pas pour rien dans l'existence et la multiplication de ces débris... Si après chaque vol transatlantique on envoyait le long courrier à la casse, il y aurait beaucoup de carcasses d'avions en train de pourrir autour des aéroports... :eeks: [/justify]
En ce qui concerne les étages qui retombent sur Terre et qui ne se consument pas entièrement, on fait très attention à ce qu'ils n'atterrissent pas dans une région habitée (d'où le positionnement de la plupart des sites de lancement à l'ouest d'un océan) et on les récupère ou on le devrait (le fond de la mer n'est pas un poubelle non plus). Dans le cas des satellites, s'il n'y a rien à récupérer ni à craindre, tu as raison ce n'est pas un problème. A ce propos, est-on bien sûr que la plupart des satellites se désintègreraient entièrement en entrant dans l'atmosphère ? Un satellite ne se comporterait pas nécessairement comme une météorite classique. D'une part, il entrerait selon une trajectoire quasi tangentielle à l'atmosphère avec une vitesse verticale beaucoup plus faible. Et d'autre part, sa densité étant plus faible (en fait c'est surtout le coefficient ballistique proportionnel à M/S qui compte), sa décélération dans les hautes couches de l'atmosphère devrait être plus étalée dans le temps. En conséquence, il me semble que relativement à une météorite cela impliquerait une diminution à la fois du pic de chaleur et du pic de décélération. Autrement dit, un satellite retombant sur Terre pourrait plus facilement résister à son entrée dans l'atmosphère qu'une météorite classique. Est-ce que quelqu'un pourrait le confirmer, ou mieux, donner plus d'informations sur le sujet ?
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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On a encore quelques dizaines d'années pour trouver une solution avant de commencer à se prendre sur la figure quelques reliques de la guerre froide un peu inquiétantes. Les morceaux, ça arrive très bien jusqu'au sol.
Cosmos-954, dans le nord du Canada.
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lambda0- Messages : 4879
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Un article de Techno-sciences a propos des débris spatiaux :
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7993
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DeepField- Messages : 1023
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lambda0 a écrit:On a encore quelques dizaines d'années pour trouver une solution avant de commencer à se prendre sur la figure quelques reliques de la guerre froide un peu inquiétantes. Les morceaux, ça arrive très bien jusqu'au sol.
Cosmos-954, dans le nord du Canada.
Le cœur bien dense (~20 kg/litre) d'un réacteur nucléaire qui décroche de son orbite parce que cette dernière n'est pas une orbite de sécurité, ce cœur je disais donc devrait sans problème arriver au sol presque en un morceau... Mais un étage d'injection en GTO c'est une grande baudruche qui à mon avis ne supportera pas une rentrée atmosphérique. Naturellement cela ne s'applique pas à un premier étage de lanceur qui partant d'un petit delta-v à perdre peut arriver presque intact au sol. (ou plutôt dans l'océan)
A noter là aussi, qu'à coté de toutes les carcasses de navires et d'avions qui gisent au fond des océans (et constituent d'ailleurs souvent de merveilleux refuges pour des écosystèmes en manque de relief sous-marin), les carcasses de premiers étages de lanceurs ne représentent pas grand chose en terme de masse.
A noter là aussi, qu'à coté de toutes les carcasses de navires et d'avions qui gisent au fond des océans (et constituent d'ailleurs souvent de merveilleux refuges pour des écosystèmes en manque de relief sous-marin), les carcasses de premiers étages de lanceurs ne représentent pas grand chose en terme de masse.
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Argyre a écrit:bernardw a écrit:Avec certain débris en rajoutant de l'énergie, on pourrait facilité la destruction des derniers étages des lanceurs, les satellites en orbite <800 km il faut prévoir des réserves, par contre pour ceux sur orbite géostationnaire c'est plus dur.
Pour GEO, c'est plus dur, mais je ne vois pas d'autre alternative. Le développement long terme doit être le principe fondamental de toutes les activités humaines. La pollution dans l'espace est un vrai problème. La pollution dans l'espace et le temps est un vrai scandale.
Question bête: ne pourrait on pas imaginer une sorte de four solaire en orbite permettant de vaporiser quasiment n'importe quel matériau ? :hot: :hot: :hot:
En dessous d'une certaine taille (genre 50 µm), la pression solaire subie par une particule dépasse la gravité solaire, même pour les matériaux les plus denses (métaux), donc elle devrait être "soufflée" vers les confins du système solaire.
Accessoirement, on pourrait même peut être utiliser l'éjection de la vapeur pour propulser le four jusqu'au prochain débris.
Reste plus qu'à imaginer le robot qui ira saisir les débris, les découper en petits morceaux et placer les morceaux au coeur du four.
Laurent J- Messages : 184
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Reste à savoir si la complication sur les SCAOs (surtout ceux des télécoms aujourd'hui assez rudimentaires et peu autonomes) d'intégrer un tel instrument et surtout le temps de réaction que cela implique (plusieurs centaines de kilomètres, cela reste néanmoins peu compte-tenu des vitesses linéaires atteintes au périgée) pour la manœuvre vaudra réellement la peine si l'on chiffre l'impact sur la probabilité de collision (qui risque certes d'augmenter dans les décennies à venir).tatiana13 a écrit:Les chercheurs de l'Institut de physique Lebedev de Moscou ont créé un instrument spécial et un logiciel destinés à détecter les petits déchets spatiaux, jusqu'ici indétectables, qui peuvent endommager les satellites, a annoncé le service de presse de l'Institut
"Il s'agit d'un télescope réfracteur avec une ouverture de 50 mm. Il détecte des déchets spatiaux dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. Il n'a pas besoin d'un satellite porteur, il peut être installé sur n'importe quel engin spatial. Cet instrument permet de repérer des débris dont la taille varie entre 1 et 10 centimètres"
Avant de se préoccuper des petits débris qui dans l'état actuel des choses semblent difficiles à éliminer, il serait judicieux de planifier immédiatement -et ça c'est parfaitement possible- l'élimination des gros débris avant qu'ils ne se fragmentent en une myriade de petits morceaux...
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La conférence sur l'ascenseur de l'espace s'est déroulée du 13 au 15 août à Redmond, dans l'état de Washington. L'événement se déroule dans le centre de conférence de Microsoft.
Un très grand nombre de déchets pollue l'espace, autour de la Terre. Pour mener à bien leur projet en toute sécurité, les spécialistes assistant à la Conférence sur l'ascenseur de l'espace ont proposé une solution pour s'en débarrasser.
La poubelle de l'espace, l'ElectroDynamic Debris Eliminator (EDDE), sera mise au point par Star Inc. Cette poubelle mobile aura pour tâche de collecter les dangeureux débris sont envoyés dans l'espace depuis une cinquantaine d'années et circulent à très grande vitesse sur différentes orbites autour de la Terre.
D'après le président de Star Inc., l'engin déploiera des filets ultras résistants dans le but de collecter les débris lors de leur passage à proximité de l'EDDE. Les débris seront ramenés sur la Terre ou réutilisés dans l'espace.
Bien que la poubelle de l'espace ne soit encore qu'à l'étape conceptuelle, l'utilité d'un nettoyeur de l'espace sera fort probablement concrétisée. La présence de débris met en danger les missions spatiales, la Station spatiale internationale et le (futur!) ascenseur de l'espace.
Pour les scientifiques, nettoyer l'espace n'est qu'un premier pas vers la concrétisation d'un ascenseur de l'espace. Il s'agit d'un concept d'abord rêvé par les auteurs de science-fiction, tels qu'Arthur C. Clarke, mais plusieurs avancées technologiques contribuent à lui donner une saveur de réalisme.
Un très grand nombre de déchets pollue l'espace, autour de la Terre. Pour mener à bien leur projet en toute sécurité, les spécialistes assistant à la Conférence sur l'ascenseur de l'espace ont proposé une solution pour s'en débarrasser.
La poubelle de l'espace, l'ElectroDynamic Debris Eliminator (EDDE), sera mise au point par Star Inc. Cette poubelle mobile aura pour tâche de collecter les dangeureux débris sont envoyés dans l'espace depuis une cinquantaine d'années et circulent à très grande vitesse sur différentes orbites autour de la Terre.
D'après le président de Star Inc., l'engin déploiera des filets ultras résistants dans le but de collecter les débris lors de leur passage à proximité de l'EDDE. Les débris seront ramenés sur la Terre ou réutilisés dans l'espace.
Bien que la poubelle de l'espace ne soit encore qu'à l'étape conceptuelle, l'utilité d'un nettoyeur de l'espace sera fort probablement concrétisée. La présence de débris met en danger les missions spatiales, la Station spatiale internationale et le (futur!) ascenseur de l'espace.
Pour les scientifiques, nettoyer l'espace n'est qu'un premier pas vers la concrétisation d'un ascenseur de l'espace. Il s'agit d'un concept d'abord rêvé par les auteurs de science-fiction, tels qu'Arthur C. Clarke, mais plusieurs avancées technologiques contribuent à lui donner une saveur de réalisme.
Dolise- Messages : 194
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Je n'ai pas assisté à cette réunion, donc aucune information de première main.tatiana13 a écrit:
avons-nous des solutions crédibles qui ont été présentées?
Mais il est probable qu'on a des solutions techniques qui "empilées" pourraient remplir de telles missions.
Certaines d'entre elles doivent être du ressort du secret militaire vu qu'elles pourraient s'appliquer à d'autres cibles que des débris .....
Pour des missions de nettoyage .... personne ne voudra financer.à quelles horizons pour leur mise en oeuvre?
S'il commençait à y avoir de grosses catastrophes ... (pertes répétées de satellites opérationnels) ... on commencerait peut-être à s'émouvoir .... puis à tenir des conférences ... qui discuteraient du problème
Mais il est probable que lancer un satellite de remplacement reste encore moins cher que de faire du nettoyage efficace.
Si on prend comme référence la gestion des déchets industriels (au sens large), résidus miniers, boues issues de traitement, pollutions par des hydrocarbures, etc .... on se rend compte que même quelques catastrophes avec pertes humaines n'émeuvent pas grand monde. Pourtant les techniques existent et seraient plus faciles à mettre en oeuvre que dans l'espace. :shock:
http://www.lefigaro.fr/international/2010/10/07/01003-20101007ARTFIG00830-le-danube-envahi-par-les-boues-rouges.php
Un mois après qui s'en soucie ?
montmein69- Donateur
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L’ASC conclut un nouveau partenariat
L’Agence spatiale canadienne (ASC) a été admise en tant que membre à part entière du Comité de coordination inter-agences sur les débris spatiaux (IADC). Ce comité est une instance gouvernementale et internationale qui a pour but de coordonner, à l’échelle mondiale, les activités liées aux enjeux que constituent les débris spatiaux d’origine humaine et naturelle.
L’Agence spatiale canadienne (ASC) a été admise en tant que membre à part entière du Comité de coordination inter-agences sur les débris spatiaux (IADC). Ce comité est une instance gouvernementale et internationale qui a pour but de coordonner, à l’échelle mondiale, les activités liées aux enjeux que constituent les débris spatiaux d’origine humaine et naturelle.
Doc- Messages : 1591
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tatiana13 a écrit:
l'Europe avait des intentions, savez-vous où nous en sommes dans les projets?
L'ESA a plus que des projets, elle a des équipes qui travaillent sur le sujet et elle organise depuis plusieurs années des conférences :
http://www.spacemart.com/reports/ESA_space_debris_conference_begins_999.html
http://www.esa.int/SPECIALS/ESOC/SEMU2CW4QWD_0.html
Mais c'est dans un système inter-agences (existant depuis longtemps) que ce problème qui concerne tous les acteurs du spatial peut trouver les moyens de gagner en efficacité (surveillance et techniques d'élimination)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inter-Agency_Space_Debris_Coordination_Committee
Mais on sait que tout dispositif contraignant ... ou impliquant des investissements .... a du mal à obtenir l'adhésion (il n'y a qu'à voir toutes les conférences sur le climat ... ou sur la régulation des spéculations financières d'efficacité quasi nulle)
montmein69- Donateur
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Localisation : région lyonnaise
Justement, de nouveau montmein,
Sujet pertinent que soulève là, space(dot)com ;), à propos de ce que laisse en orbite, les voyageurs de l'espace lorsqu’ils s’en vont la haut ou par les satellites lorsqu’ils en arrivent à un tel point de non-contrôle, que la collision est inévitable.…
Tout cela représente ainsi une sorte de nuage de débris. Une sorte de strate très dangereuse bien évidement, lorsque l’on ose la traverser pour partir vers l’espace. Aujourd'hui, l'Agence spatiale européenne a fait ses premiers pas dans la création de son propre système de surveillance spatiale qui permettrait de suivre des milliers d'objets par seconde. Une telle surveillance, se concrétiserais en fait, sous la forme d'un radar, procurant des données qui seraient convergentes vers éventuellement un système capable de suivre 15.000 à 20.000 objets/radar pendant au moins 10 secondes chaque jour. C’est une prise de conscience non négligeable de la part de l’agence spatiale européenne, mais qui représente une grande exigence tout de même aujourd’hui.
C’est certains, j’ai vraiment le sentiment que ça commence à urger dans ce domaine, tout d’abord parce que le nombre de satellites en orbite augmente de façons considérable, ajouté au fait qu’en orbite le moindre débris peut détruire des satellites ou causer de graves dommages lors d'un voyage humain, à une vitesse de 17,400 mph (28.000 km / h). J’estime que ce programme pourrait même sauver la situation, dans certains cas.
« Le nouveau système de surveillance, pourrait observer un grand nombre d'objets simultanément, tout en détectant leur position à un degré élevé de précision et de sensibilité », voilà ce qu’a déclaré Andreas Brenner, chef de département à l'Institut Fraunhofer pour la haute fréquence Physique et Techniques radar à Wachtberg, en Allemagne. Il décrierait l’état présent de cette strate dangereuse, comme le pire moment en ce qui concerne, le débris spatial. Selon ce qu’il déclare, j’ai comme l’impression qu’il voit en ce nouveau programme, une priorité, non pas complémentaire à ce qui existe déjà dans ce domaine, mais plutôt comme un programme indispensable. (Bien qu’additionnel tout de même).
La technologie composante du radar doit également être en mesure de suivre des particules de débris, ayants « seulement » quelques centimètres de diamètre. La menace que représente ces débris spatiaux, dans l’espace n’aurais (selon Brenner), seulement augmentés que depuis ces dernières années. Une collision entre un satellite américains et son homologue russe en février 2009 a ajouté de nouvelles données à la déjà trop lourde liste liée à ce nuage de débris spatiaux. Vous vous souvenez, il y’a, deux jours à peine je vous indiquais sur le sujet lié aux manœuvres de l’ISS, que ces débris (russo-américains de 2009) posaient problèmes… il faut savoir que la Station spatiale internationale doit être en mesure d’esquiver ces débris, a raisons de quatre à cinq fois par an. (Personnellement je trouve cela ahurissant de danger pour les hommes en place dans la station).
Les chercheurs de Fraunhofer ont donc un plan pour se concentrer sur la conception des récepteurs du radar, tandis que la société espagnole « Indra Espacio » à été appelée pour construire l'émetteur. Indria Espacio détient le contrat rattaché à ce futur radar auprès de l'Agence spatiale européenne (ESA), le contrat entre les deux partis à une valeur de 2 millions de dollars (1,4 millions d'euros).
Les missions spatiales européennes reposent actuellement sur le réseau américain de surveillance spatiale, pour suivre les petits morceaux de débris se trouvant sur leur chemin. L’ESA prépare donc le terrain pour la version européenne d'un tel système. Ce dernier pourrait prendre forme entre 2012 et 2019. La juste façon dont ce futur système « européen » serait compatible avec les capacités américaines de suivi, demeure encore inconnue. Comme ils le disent chez SPace.com, c’est en gardant les yeux sur une mappemonde spatiale électronique, que l'humanité resterait en mesure de pouvoir encore partir exploiter des satellites solaires ou bien lancer des missions interplanétaires, en toute sécurité.
http://www.space.com/11285-europeans-space-debris-trackers.htmlTout cela représente ainsi une sorte de nuage de débris. Une sorte de strate très dangereuse bien évidement, lorsque l’on ose la traverser pour partir vers l’espace. Aujourd'hui, l'Agence spatiale européenne a fait ses premiers pas dans la création de son propre système de surveillance spatiale qui permettrait de suivre des milliers d'objets par seconde. Une telle surveillance, se concrétiserais en fait, sous la forme d'un radar, procurant des données qui seraient convergentes vers éventuellement un système capable de suivre 15.000 à 20.000 objets/radar pendant au moins 10 secondes chaque jour. C’est une prise de conscience non négligeable de la part de l’agence spatiale européenne, mais qui représente une grande exigence tout de même aujourd’hui.
C’est certains, j’ai vraiment le sentiment que ça commence à urger dans ce domaine, tout d’abord parce que le nombre de satellites en orbite augmente de façons considérable, ajouté au fait qu’en orbite le moindre débris peut détruire des satellites ou causer de graves dommages lors d'un voyage humain, à une vitesse de 17,400 mph (28.000 km / h). J’estime que ce programme pourrait même sauver la situation, dans certains cas.
« Le nouveau système de surveillance, pourrait observer un grand nombre d'objets simultanément, tout en détectant leur position à un degré élevé de précision et de sensibilité », voilà ce qu’a déclaré Andreas Brenner, chef de département à l'Institut Fraunhofer pour la haute fréquence Physique et Techniques radar à Wachtberg, en Allemagne. Il décrierait l’état présent de cette strate dangereuse, comme le pire moment en ce qui concerne, le débris spatial. Selon ce qu’il déclare, j’ai comme l’impression qu’il voit en ce nouveau programme, une priorité, non pas complémentaire à ce qui existe déjà dans ce domaine, mais plutôt comme un programme indispensable. (Bien qu’additionnel tout de même).
La technologie composante du radar doit également être en mesure de suivre des particules de débris, ayants « seulement » quelques centimètres de diamètre. La menace que représente ces débris spatiaux, dans l’espace n’aurais (selon Brenner), seulement augmentés que depuis ces dernières années. Une collision entre un satellite américains et son homologue russe en février 2009 a ajouté de nouvelles données à la déjà trop lourde liste liée à ce nuage de débris spatiaux. Vous vous souvenez, il y’a, deux jours à peine je vous indiquais sur le sujet lié aux manœuvres de l’ISS, que ces débris (russo-américains de 2009) posaient problèmes… il faut savoir que la Station spatiale internationale doit être en mesure d’esquiver ces débris, a raisons de quatre à cinq fois par an. (Personnellement je trouve cela ahurissant de danger pour les hommes en place dans la station).
Les chercheurs de Fraunhofer ont donc un plan pour se concentrer sur la conception des récepteurs du radar, tandis que la société espagnole « Indra Espacio » à été appelée pour construire l'émetteur. Indria Espacio détient le contrat rattaché à ce futur radar auprès de l'Agence spatiale européenne (ESA), le contrat entre les deux partis à une valeur de 2 millions de dollars (1,4 millions d'euros).
Les missions spatiales européennes reposent actuellement sur le réseau américain de surveillance spatiale, pour suivre les petits morceaux de débris se trouvant sur leur chemin. L’ESA prépare donc le terrain pour la version européenne d'un tel système. Ce dernier pourrait prendre forme entre 2012 et 2019. La juste façon dont ce futur système « européen » serait compatible avec les capacités américaines de suivi, demeure encore inconnue. Comme ils le disent chez SPace.com, c’est en gardant les yeux sur une mappemonde spatiale électronique, que l'humanité resterait en mesure de pouvoir encore partir exploiter des satellites solaires ou bien lancer des missions interplanétaires, en toute sécurité.
Sidjay- Messages : 17121
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Suite à la lecture de ce message :
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t78p435-iss-evenements-a-venir-et-status-report
Je me suis dit qu'il serait intéressant peut-être d'avoir un forum pour en discuter car les débris spatiaux causes de plus en plus de tourment aux expéditions et vols qu'ils soient habités ou pas. Je me demande d'abord comment sont repéré les dits débris puis si il n'y aurais pas un moyen de les récupérer histoire de faire le ménage dans ce parc à ordure que l'exploration spatiale à causé tout au long des décennies...
Des images comme celle-ci sont plus qu'alarmante et si nous ne fessons rien pour remédier à ce problème ce sera l'hécatombe vous ne penser pas !?
[Modo sidjay] fusion avec le sujet dédié aux discussions liées aux "débris spatiaux". D'ailleurs une de tes questions possède a présent une réponse juste au dessus de ce "post". ;)
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t78p435-iss-evenements-a-venir-et-status-report
Je me suis dit qu'il serait intéressant peut-être d'avoir un forum pour en discuter car les débris spatiaux causes de plus en plus de tourment aux expéditions et vols qu'ils soient habités ou pas. Je me demande d'abord comment sont repéré les dits débris puis si il n'y aurais pas un moyen de les récupérer histoire de faire le ménage dans ce parc à ordure que l'exploration spatiale à causé tout au long des décennies...
Des images comme celle-ci sont plus qu'alarmante et si nous ne fessons rien pour remédier à ce problème ce sera l'hécatombe vous ne penser pas !?
[Modo sidjay] fusion avec le sujet dédié aux discussions liées aux "débris spatiaux". D'ailleurs une de tes questions possède a présent une réponse juste au dessus de ce "post". ;)
spacemansan- Messages : 93
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Un rapport déposé cette semaine par le « National research Consil » mentionne que la masse de débris orbitaux ou « Space Junk » évoluant en orbite autour de la terre, représente aujourd’hui une menace croissante à laquelle la NASA devrait maintenant faire face au mieux. Selon l’encyclopédie-web (wikkipedia), aux États-Unis, le National Research Council est une émanation de la National Academy of Sciences pour la réalisation d'enquêtes et de rapports. La National Academy of Sciences (NAS) (littéralement francisé Académie nationale des sciences) est une institution américaine dont les membres servent pro bono comme conseillers de la nation en science, en technologie et en médecine. (Pro bono est l'abréviation de l’expression latine pro bono publico, signifiant « pour le bien public ». Le pro bono désigne l'engagement de volontaires qui donnent du sens à leur métier en s'impliquant dans des initiatives d'intérêt général à titre gracieux). Le rapport a clairement fait remarquer que la NASA en serait en partie responsable et aurait utilisé ses ressources pour engendrer cette masse importante de débris orbitaux. Néanmoins il mentionne que le problème relève aujourd’hui d’une coopération internationale, de sorte à posséder tout les moyens nécessaires pour supprimer les débris existants. L’opération serait coûteuse et difficile.
La NASA aurait donc besoin aujourd'hui de déterminer la meilleure voie à suivre pour s'attaquer aux problèmes causés par ces débris orbitaux qui mettent irrévocablement en danger les opérations spatiales humaine et robotique. Le Département de la Défense (départment of défense) aurait pouratnt étudié une sorte de système-filet ou harpons pour « attraper » entre guillemets, ces gros morceaux de débris dans l’espace, mais ces techniques n'y ont jamais étés testées.
L'objectif (qui est maintenant selon le NAS un objectif international) inspire à éviter de nouvelles augmentations et espère qu’une bonne quantité déjà mise en orbite, puisse retomber sur terre dans 25 ans, au plus tard. Les Etats-Unis auraient selon ce rapport engendrés 30% des débris, mais en raison de rivalités politiques qu’il existe entre des pays comme la Russie et la Chine, le rapport incite la NASA à encourager des pourparlers juridiques et diplomatiques afin de réduire cette masse dangereuse de débris.
La NASA aurait donc besoin aujourd'hui de déterminer la meilleure voie à suivre pour s'attaquer aux problèmes causés par ces débris orbitaux qui mettent irrévocablement en danger les opérations spatiales humaine et robotique. Le Département de la Défense (départment of défense) aurait pouratnt étudié une sorte de système-filet ou harpons pour « attraper » entre guillemets, ces gros morceaux de débris dans l’espace, mais ces techniques n'y ont jamais étés testées.
L'objectif (qui est maintenant selon le NAS un objectif international) inspire à éviter de nouvelles augmentations et espère qu’une bonne quantité déjà mise en orbite, puisse retomber sur terre dans 25 ans, au plus tard. Les Etats-Unis auraient selon ce rapport engendrés 30% des débris, mais en raison de rivalités politiques qu’il existe entre des pays comme la Russie et la Chine, le rapport incite la NASA à encourager des pourparlers juridiques et diplomatiques afin de réduire cette masse dangereuse de débris.
http://www.floridatoday.com/article/20110901/NEWS02/109010317/Space-junk-risk-real-experts-say?odyssey=mod|newswell|text|Home|s
Sidjay- Messages : 17121
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Age : 43
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Ce marronnier des débris spatiaux ressort régulièrement dans les médias, et je ne serais pas étonné qu'il soit utilisé un jour -pas si lointain- par certains comme justification de l'arrêt des vols habités...
Maintenant avouons que la majeure partie de ces débris (surtout ceux dont les orbites sont les plus gênantes) tirent leur origine de la frénésie de tirs de satcoms des 20 dernières années sur des orbites GTO à fortes excentricités. Ça doit en faire des fragments de troisièmes étages en GTO aujourd'hui... Il y avait bien l'idée de TUG réutilisables faisant la navette entre LEO et GEO, mais personne n'en a jamais voulu... :suspect:
Maintenant avouons que la majeure partie de ces débris (surtout ceux dont les orbites sont les plus gênantes) tirent leur origine de la frénésie de tirs de satcoms des 20 dernières années sur des orbites GTO à fortes excentricités. Ça doit en faire des fragments de troisièmes étages en GTO aujourd'hui... Il y avait bien l'idée de TUG réutilisables faisant la navette entre LEO et GEO, mais personne n'en a jamais voulu... :suspect:
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Du point de vue du JSC...
Nicholas Johnson affecté au Centre spatial Johnson à Houston (ça ne s'invente pas...), gère en partie la surveillance-débris pour la station spatiale. Il est formel, là haut-ça deviens dangereux. Il avait examiné de près l’évolution des débris orbitaux, qui avaient poussés les gestionnaires à tirer le système d'alarme en Juin dernier. Quoi que l’on en dise la situation deviens critique en orbite basse car se sont, des milliers de morceaux de ferraille, de vis, des éclats de peinture ou encore des morceaux de fusées plus ou moins grands, qui évoluent à une vitesse orbitale, au risque de... "La situation est pire aujourd'hui qu'elle ne l'était il y'a 10 ans", avait déjà déclaré LeRoy Cain lors d'un briefing-STS135, en juillet dernier. Il poursuivit d'ailleurs par "Et dans 10 ans, ce sera pire encore. L'espace est plein de débris"
Alors que l'ampleur du problème grandit de façon exponentielle, l'objectif principale d’aujourd’hui mais également de demain, consistera à aider à la protection des actifs appartenant aux différentes nations ainsi qu'aux entreprises privées. (Ces derniers entrant dans la danse, maintenant que le programme de la navette est terminé). La Station spatiale internationale possèderait plus de 100 boucliers protégeant ses modules, néanmoins certains modules russes seraient un peu moins protégés (selon les écrits du NRC). Certes la réparation d'un trou dans un module de la station nécessiterait probablement des opérations de soudures extérieures, ce qui est possible sur le papier, cependant le rapport conclut, que se serait une tâche bien trop difficile, parce que certaines parties de la station étaient assez exiguës, voir inaccessibles. Effectivement, les hypothétiques « trous » pourraient être tant bien visibles et assez accessibles que bien cachés derrière un équipement de l'ISS.
Améliorer le suivi orbital des débris semble donc être une solution moins cher et moins controversé que se qui se trame en parallèle (EDDE par exemple), en espérant que ce boulot permette d'éviter un accident en orbite. Pour l'instant, le suivi ressemble à une solution des plus raisonnables, selon le centre Johnson à Houston.
Nicholas Johnson affecté au Centre spatial Johnson à Houston (ça ne s'invente pas...), gère en partie la surveillance-débris pour la station spatiale. Il est formel, là haut-ça deviens dangereux. Il avait examiné de près l’évolution des débris orbitaux, qui avaient poussés les gestionnaires à tirer le système d'alarme en Juin dernier. Quoi que l’on en dise la situation deviens critique en orbite basse car se sont, des milliers de morceaux de ferraille, de vis, des éclats de peinture ou encore des morceaux de fusées plus ou moins grands, qui évoluent à une vitesse orbitale, au risque de... "La situation est pire aujourd'hui qu'elle ne l'était il y'a 10 ans", avait déjà déclaré LeRoy Cain lors d'un briefing-STS135, en juillet dernier. Il poursuivit d'ailleurs par "Et dans 10 ans, ce sera pire encore. L'espace est plein de débris"
Alors que l'ampleur du problème grandit de façon exponentielle, l'objectif principale d’aujourd’hui mais également de demain, consistera à aider à la protection des actifs appartenant aux différentes nations ainsi qu'aux entreprises privées. (Ces derniers entrant dans la danse, maintenant que le programme de la navette est terminé). La Station spatiale internationale possèderait plus de 100 boucliers protégeant ses modules, néanmoins certains modules russes seraient un peu moins protégés (selon les écrits du NRC). Certes la réparation d'un trou dans un module de la station nécessiterait probablement des opérations de soudures extérieures, ce qui est possible sur le papier, cependant le rapport conclut, que se serait une tâche bien trop difficile, parce que certaines parties de la station étaient assez exiguës, voir inaccessibles. Effectivement, les hypothétiques « trous » pourraient être tant bien visibles et assez accessibles que bien cachés derrière un équipement de l'ISS.
Améliorer le suivi orbital des débris semble donc être une solution moins cher et moins controversé que se qui se trame en parallèle (EDDE par exemple), en espérant que ce boulot permette d'éviter un accident en orbite. Pour l'instant, le suivi ressemble à une solution des plus raisonnables, selon le centre Johnson à Houston.
Sidjay- Messages : 17121
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Henri a écrit:À quoi fais tu allusion là ?Sidjay a écrit:...que se qui se trame en parallèle (EDDE par exemple), ...
A ce qui a été avancé plus haut.. :scratch:
dolise a écrit:La poubelle de l'espace, l'ElectroDynamic Debris Eliminator (EDDE), sera mise au point par Star Inc. Cette poubelle mobile aura pour tâche de collecter les dangeureux débris sont envoyés dans l'espace depuis une cinquantaine d'années et circulent à très grande vitesse sur différentes orbites autour de la Terre.
D'après le président de Star Inc., l'engin déploiera des filets ultras résistants dans le but de collecter les débris lors de leur passage à proximité de l'EDDE. Les débris seront ramenés sur la Terre ou réutilisés dans l'espace.
Bien que la poubelle de l'espace ne soit encore qu'à l'étape conceptuelle, l'utilité d'un nettoyeur de l'espace sera fort probablement concrétisée. La présence de débris met en danger les missions spatiales, la Station spatiale internationale et le (futur!) ascenseur de l'espace.
Pour les scientifiques, nettoyer l'espace n'est qu'un premier pas vers la concrétisation d'un ascenseur de l'espace. Il s'agit d'un concept d'abord rêvé par les auteurs de science-fiction, tels qu'Arthur C. Clarke, mais plusieurs avancées technologiques contribuent à lui donner une saveur de réalisme
Sidjay- Messages : 17121
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Pour ce qui est de l'orbite GEO des satellites de Telecom, les opérateurs sont censés garder assez d'ergols pour les envoyer en fin de vie sur une orbite plus haute (ce n'est pas une solution définitive, mais cela libère l'espace commercial indispensable pour ces satellites).
Il semble que cette pratique soit maintenant bien respectée, mais il doit rester de "vieux" satellites qui sont restés sur l'orbite GEO. On ne voudra payer pour les en déloger que si cela devient un impératif .
Pour les étages supérieurs des lanceurs en GTO ..... cela doit être de la responsabilité de l'opérateur qui fait le lancement (et logiquement, il le facture au client). Je ne sais pas quelle est la pratique actuellement. Mais les "résidus" de vols anciens doivent de toute façon être légions.
Quant à trouver un accord international de financement de systèmes de nettoyage .... qui y croit ?
Il semble que cette pratique soit maintenant bien respectée, mais il doit rester de "vieux" satellites qui sont restés sur l'orbite GEO. On ne voudra payer pour les en déloger que si cela devient un impératif .
Pour les étages supérieurs des lanceurs en GTO ..... cela doit être de la responsabilité de l'opérateur qui fait le lancement (et logiquement, il le facture au client). Je ne sais pas quelle est la pratique actuellement. Mais les "résidus" de vols anciens doivent de toute façon être légions.
Quant à trouver un accord international de financement de systèmes de nettoyage .... qui y croit ?
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Pour ce qui est de l'orbite GEO des satellites de Telecom, les opérateurs sont censés garder assez d'ergols pour les envoyer en fin de vie sur une orbite plus haute (ce n'est pas une solution définitive, mais cela libère l'espace commercial indispensable pour ces satellites).
Coup de gueule de la rentrée :
1) Tant que le principe d'envoyer un peu plus haut les satellites GEO en fin de vie sera maintenu (au lieu de les faire revenir sur Terre), je serai contre la commercialisation des paraboles qui exploitent leurs services.
2) Tant qu'il y aura des armes de destruction massive qui utiliseront les services des satellites GPS, je serai contre la commercialisation des outils qui les exploitent
Argyre
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Argyre a écrit:montmein69 a écrit:Pour ce qui est de l'orbite GEO des satellites de Telecom, les opérateurs sont censés garder assez d'ergols pour les envoyer en fin de vie sur une orbite plus haute (ce n'est pas une solution définitive, mais cela libère l'espace commercial indispensable pour ces satellites).
Coup de gueule de la rentrée :
1) Tant que le principe d'envoyer un peu plus haut les satellites GEO en fin de vie sera maintenu (au lieu de les faire revenir sur Terre), je serai contre la commercialisation des paraboles qui exploitent leurs services.
2) Tant qu'il y aura des armes de destruction massive qui utiliseront les services des satellites GPS, je serai contre la commercialisation des outils qui les exploitent
Argyre
Malheureusement tu risques encore d'attendre longtemps. Grosso modo quand un satellite de 1 t est placé sur orbite de transfert géostationnaire (périgée autour de 200 km et apogée autour de 36000 km) il utilise les 3/4 de sa masse en ergol pour se placer sur orbite géostationnaire. Cela signifie que faire revenir sur Terre un tel satellite reviendrait a faire en sorte qu'il reste encore les 3/4 de la masse en ergol pour le faire replonger vers la Terre.
En clair si j'ai un satellite dont la charge utile et la masse d'ergols nécessaires pour le maintenir à poste pendant 15 ans est de 250 kg, je dois lancer avec Ariane un satellite de 1000 kg. Si je veux que ce même satellite puisse être ramené vers la Terre en fin de vie il faudrait qu'il pèse environ 4000 kg, essentiellement des ergols.
Un satellite de 4 t lancé aujourd'hui par une Ariane V (donc 1 t en orbite géo) devrait peser 16 t pour être capable de revenir vers la Terre.
Ce qui est envisageable avec un "petit" satellite d'une tonne (passer à 4 t pour pouvoir revenir vers la Terre) ne l'est plus avec les gros satellites actuels faute de lanceur. L'orbite cimetière a donc encore beaucoup d'avenir. Ceci dit ce n'est pas l'endroit le plus périlleux pour les débris puisque le frottement atmosphérique y est nul et que cette orbite n'est utilisée justement que par les débris.
Il y a la solution d'utiliser des moyens de propulsion bien meilleurs en terme de rapport poids-Isp. Si on est patient, un réacteur ionique peut te ramener tout ça sur Terre en quelques mois. SMART-1 est bien passé du GEO vers l'orbite lunaire en quelques semaines. L'inverse doit être possible et en produisant ce genre de réacteurs en plus grande série, cela aurait pour avantage d'en réduire le coût.
D'ailleurs, puisqu'on parle de la Lune, Artémis (qui n'a rien à voir avec la Lune que son nom) a mis 18 mois (15 km d'altitude par jour sur la fin en utilisant son réacteur ionique) pour atteindre seul le GEO après qu'Ariane ait échoué sa mise en orbite de transfert. Donc, idem, en retournant le principe, on doit pouvoir précipiter un satellite GEO dans l'océan. La seule chose, c'est que les opérateurs ne sont pas disposés à payer le surcoût que cela représente (qui diminuera avec la série) et donc, il va falloir légiférer pour leur imposer plutôt que de compter sur leur bonne volonté (vous comprenez, avec leurs faibles marges de 40 à 50%, leur business pourrait être en péril s'ils devaient se préoccuper un temps soit peu d'écologie...).
D'ailleurs, puisqu'on parle de la Lune, Artémis (qui n'a rien à voir avec la Lune que son nom) a mis 18 mois (15 km d'altitude par jour sur la fin en utilisant son réacteur ionique) pour atteindre seul le GEO après qu'Ariane ait échoué sa mise en orbite de transfert. Donc, idem, en retournant le principe, on doit pouvoir précipiter un satellite GEO dans l'océan. La seule chose, c'est que les opérateurs ne sont pas disposés à payer le surcoût que cela représente (qui diminuera avec la série) et donc, il va falloir légiférer pour leur imposer plutôt que de compter sur leur bonne volonté (vous comprenez, avec leurs faibles marges de 40 à 50%, leur business pourrait être en péril s'ils devaient se préoccuper un temps soit peu d'écologie...).
Et ça ne serait pas envisageable d'équiper les satellites d'une voile solaire pour la fin de vie? ça a l'air d'un système de petite taille qui nécessite très peu de carburant non?
gaby-light- Messages : 463
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Lunokhod 2 a écrit:Malheureusement tu risques encore d'attendre longtemps. Grosso modo quand un satellite de 1 t est placé sur orbite de transfert géostationnaire (périgée autour de 200 km et apogée autour de 36000 km) il utilise les 3/4 de sa masse en ergol pour se placer sur orbite géostationnaire. Cela signifie que faire revenir sur Terre un tel satellite reviendrait a faire en sorte qu'il reste encore les 3/4 de la masse en ergol pour le faire replonger vers la Terre.
Humm ... je ne pense pas que ce soit le bon calcul, car pas la bonne stratégie. AMHA, pour renvoyer un satellite en GEO sur Terre, le mieux est de le monter sur une orbite à environ 1 million de km de la Terre, soit un Delta V de l'ordre de 2 km/s (et même bien moins, car on peut adopter une orbite elliptique), puis d'annuler sa vitesse, ce qui requiert une énergie de quelques m/s, donc négligeable. Le satellite tomberait alors vers la Terre comme une pierre. Du point de vue énergétique, ce n'est pas donné, mais ça resterait tout de même dans le largement faisable. De plus, le moteur ionique serait tout à fait approprié.
Qu'en pensez-vous ?
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
Impact causé par un débris orbitale sur une composante satellite récupérées lors de la mission-navette (STS-41C), en 1984. Le trou à une taille réelle de 500 microns.
STS41-C: http://www.sts-missionnavettespatiale.net/sts41c.html
Le site discovery.com évoque trois solutions palliatives au problème "débris orbitale" (space junk).
- La "réduction".
En 2008, le Comité des Nations Unies pour l’utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique (COPUOS) a adopté des directives-réduction concernant ces débris spatiaux. Les mesures comprennent la conception de satellites capables de résister aux impacts et la mise en œuvre de procédures opérationnelles telles que la désorbitation d’un satellite à la fin de sa vie orbitale. Des manœuvres spécifiques visant éviter les collisions avec des débris sont également recommandées.
- Le potentiel «réutilisation».
Dans le futur, les astronautes sur Mars par exemple auront peut-être besoin d'un certain type de matériel, pour par exemple y assembler leur système de soutiens de vie. Le site évoquerait même une potentielle utilisation régulière de ce nid à matières premières, telle "une commande dés que besoins s’en ferait sentir" par ces derniers…
- Le potentiel « recyclage ».
Par exemple, la société Made In Space est une entreprise industrielle spécialisée dans de l'impression 3D. Pour cela elle utilise l’assemblage couche par couche de structures métalliques pour fournir des solutions uniques dédiée à l'industrie aérospatiale. Un jour, ils seront capables d'utiliser les débris spatiaux comme matières premières pour les objets qu'ils imprimeront.
Vos avis là-dessus ?
http://news.discovery.com/space/space-junk-recycle-problem-110904.html
Sidjay- Messages : 17121
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