Challenger 51-L (1986) - Documentaires
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J'espère qu'il aura une rediffussion, j'étais en vacances et il y avait pas arte.
gagarine61- Messages : 95
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Alexandre G. a écrit:J'espère qu'il aura une rediffussion, j'étais en vacances et il y avait pas arte.
Frandu12 a écrit:
de toute façon regarde quelque message au dessus Yoann l'avait uploadé et mis à disposition
:D
ManouchKa- Messages : 1105
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Rediffusion jeudi 12 août 2010 à 14h45 sur arte.
gagarine61- Messages : 95
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La minute de vérité - La navette Challenger
Série | Documentaire
Prochaine diffusion : mercredi 13 octobre 2010 | 22:30 > 23:30
Programme tv DIRECT 8
Présentation : Le 28 janvier 1986, la navette spatiale Challenger quitte la base de Cap Canaveral, en Floride, avec à son bord le premier civil à s'envoler dans l'espace. Mais à peine 73 secondes après son décollage, le vaisseau spatial se désintègre, après la rupture du joint de l'un des propulseurs. Retour sur les circonstances de cet accident, qui a causé la mort des sept membres d'équipage
Navette spaciale Challenger
Fiche programme
Genre : Documentaire
Année : 2010
Durée : 60 min
Présentateur : Lionel Rosso
a vos magnetoscopes!
spacecowboy- Messages : 316
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intéressant, sais-tu si par hasard cela reprend le document de fiction dont on avait parlé ci-après?
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/medias-f24/docu-fiction-sur-challenger-t6467.htm
car
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/medias-f24/docu-fiction-sur-challenger-t6467.htm
car
yoann a écrit: j'ai reussi a trouver la video (pas wizzgo) ...
vla:
http://www.megaupload.com/fr/?d=46SO03J0
you hou :cheers: j'ai reussi avec megaupload
tatiana13- Messages : 6102
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aucune idee
il date de 2010, je pense que c est un nouveau documentaire...
il date de 2010, je pense que c est un nouveau documentaire...
spacecowboy- Messages : 316
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Tres bon doc qui reprend la chronologie en détail du déroulement des évènements qui a mené à la catastrophe avec en plus une explication détaillée des causes de l'accident. Doc vu il y a 2 ans environ sur le cable A voir
Martien31- Messages : 728
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tatiana13 a écrit:intéressant, sais-tu si par hasard cela reprend le document de fiction dont on avait parlé ci-après?
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/medias-f24/docu-fiction-sur-challenger-t6467.htm
caryoann a écrit: j'ai reussi a trouver la video (pas wizzgo) ...
vla:
http://www.megaupload.com/fr/?d=46SO03J0
you hou :cheers: j'ai reussi avec megaupload
Non, le doc d'Arte dure 1h40 et la minute de vérité 50 min. C'est autre chose. Ce serait intéressant de l'avoir si quelqu'un peut le mettre en ligne... Merci
ce n'est point tout-à fait le même reportage
il analyse les évènements d'une manière différente et vraiement trés intéressante, telle une enquête des "experts"
j'espère qu'un d'entre nous du FCS aura pu enregistrer cette émission car complémentaire du reportage que j'avais cité précédemment
il analyse les évènements d'une manière différente et vraiement trés intéressante, telle une enquête des "experts"
j'espère qu'un d'entre nous du FCS aura pu enregistrer cette émission car complémentaire du reportage que j'avais cité précédemment
tatiana13- Messages : 6102
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Je l'ai vu ! Très intéressant, effectivement.
Cependant, je me demande si l'explication (ou la thèse fort bien argumentée) concernant le déroulement complet des faits qui conduiront
à la tragédie de Challenger apparaît d'une quelconque façon dans le rapport d'enquête officiel :???:
A savoir que Challenger aurait du exploser dès le décollage suite à une faiblesse (à cause du froid) d'un joint torique d'un booster (SRB),
mais que des particules d'aluminium sont venues colmater un temps la fuite des gaz brûlants jusqu'au moment où la rencontre en altitude
avec une sorte de jet stream de 300 km/h vienne secouer fortement Challenger et expulser ces particules pour laisser passer la fuite des
gaz du SRB qui finiront par détériorer le système d'attache avec le réservoir extérieur (ET) rempli d'hydrogène liquide provoquant sa
rupture puis la collision destructrice entre le sommet du SRB et l'ET et finalement et instantanément la déflagration du LH2.
Une "rupture" brutale dans la forme du panache de fumée des SRB constitue une des "preuves" avancées concernant la présence du fort
coup de vent d'altitude. Les enregistrements télémétriques dans ce sens, me semblent moins évidents dans le documentaire. :scratch:
Autre chose, j'ai trouvé très émouvants et plein de dignité, les témoignages de la mère de Christa et celui de la veuve de Dick Scobee qui
visiblement avec de recul ont fait leur deuil ...
Pourtant, la NASA avait prise beaucoup de risques ce matin du 28 janvier 1986, la même année que Tchernobyl, un peu moins de trois mois
plus tard, mais c'est une autre histoire ... encore plus tragique. :pale:
PS : A la suite de ce doc. : une passionnante enquête sur les causes et l'enchaînement des faits qui ont mené à l'impact d'un 747 cargo d'El Al
sur un immeuble de la banlieue d'Amsterdam en octobre 1992.
...
Cependant, je me demande si l'explication (ou la thèse fort bien argumentée) concernant le déroulement complet des faits qui conduiront
à la tragédie de Challenger apparaît d'une quelconque façon dans le rapport d'enquête officiel :???:
A savoir que Challenger aurait du exploser dès le décollage suite à une faiblesse (à cause du froid) d'un joint torique d'un booster (SRB),
mais que des particules d'aluminium sont venues colmater un temps la fuite des gaz brûlants jusqu'au moment où la rencontre en altitude
avec une sorte de jet stream de 300 km/h vienne secouer fortement Challenger et expulser ces particules pour laisser passer la fuite des
gaz du SRB qui finiront par détériorer le système d'attache avec le réservoir extérieur (ET) rempli d'hydrogène liquide provoquant sa
rupture puis la collision destructrice entre le sommet du SRB et l'ET et finalement et instantanément la déflagration du LH2.
Une "rupture" brutale dans la forme du panache de fumée des SRB constitue une des "preuves" avancées concernant la présence du fort
coup de vent d'altitude. Les enregistrements télémétriques dans ce sens, me semblent moins évidents dans le documentaire. :scratch:
Autre chose, j'ai trouvé très émouvants et plein de dignité, les témoignages de la mère de Christa et celui de la veuve de Dick Scobee qui
visiblement avec de recul ont fait leur deuil ...
Pourtant, la NASA avait prise beaucoup de risques ce matin du 28 janvier 1986, la même année que Tchernobyl, un peu moins de trois mois
plus tard, mais c'est une autre histoire ... encore plus tragique. :pale:
PS : A la suite de ce doc. : une passionnante enquête sur les causes et l'enchaînement des faits qui ont mené à l'impact d'un 747 cargo d'El Al
sur un immeuble de la banlieue d'Amsterdam en octobre 1992.
...
Dernière édition par Gasgano le Ven 15 Oct 2010 - 18:24, édité 2 fois
Gasgano- Messages : 2735
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extrait de la minute de vérité
le morceau de Jean Michel Jarres qui était sensé être joué avec Ron mac Nair, avec une très jolie dédicace, un bel hommage
il faudrait également voir avec les perturbations atmosphériques encourues par un Boeing 747 (ou 757?) peu de temps auparavant proche de la zone de lancement
ainsi que les conditions de résistance de la navette dans ces conditions
question: depuis cet incident nonobstant la problématique des joints, les navettes ont-elles subi des modifications pour le passage dans ces zones turbulentes?
le morceau de Jean Michel Jarres qui était sensé être joué avec Ron mac Nair, avec une très jolie dédicace, un bel hommage
il faudrait également voir avec les perturbations atmosphériques encourues par un Boeing 747 (ou 757?) peu de temps auparavant proche de la zone de lancement
ainsi que les conditions de résistance de la navette dans ces conditions
question: depuis cet incident nonobstant la problématique des joints, les navettes ont-elles subi des modifications pour le passage dans ces zones turbulentes?
Dernière édition par tatiana13 le Ven 15 Oct 2010 - 21:16, édité 1 fois
tatiana13- Messages : 6102
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C'était un Boeing 757 de la Eastern Air Lines.tatiana13 a écrit:
il faudrait également voir avec les perturbations atmosphériques encourues par un Boeing 747 (ou 757?) peu de temps auparavant proche de la zone de lancement
ainsi que les conditions de résistance de la navette dans ces conditions
Dernière édition par gagarine61 le Mer 24 Nov 2010 - 13:17, édité 1 fois
gagarine61- Messages : 95
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Bonsoir, le doc est repassé cet après midi sur Direct 8. L'analyse du journaliste écrivain est certes pertinente mais la façon dont est montré la fuite dans le booster est FAUSSE.
Si on se remémore comment est constitué le booster, et comment est fait l'assemblage des segment du SRB, on voit que si effectivement il n'y a pas de joint, le gaz chaud peut lorsque la carcasse bouge passé dans la rainure et sortir à l'extérieur.
Les segments sont positionnés les uns sur les autres. Chacun a sur sa partie supérieure une couronne rainurée percée d' alésage. La partie inférieure de l' autre segment venant se positionner dans la rainure du segment inférieur. L' étanchéité est réalisée grâce à deux joints dits " O ring ". L' assemblage final étant assuré par 117 goupilles et des anneaux soudés autour de la jonction.
Chaque segment brûle séparément. Le combustible est enchâssé dans une gangue d' isolant, qui le sépare à la fois du combustible du segment voisin et de la paroi extérieure qui est en acier.
600 milli-secondes après son allumage, le booster atteint une poussée de 1495 tonnes. Sous le choc, les parois en acier ont tendance à s' étirer et à gonfler à cause des contraintes particulièrement sévères à la jonction entre les deux segments. Bien que serrés par 177 puissances chevilles d' acier, les parois des segments ont tendance à s' écarter l' une de l' autre.
Les gaz brûlants cherchent naturellement à d' engouffrer dans cette brèche. Ils en sont empêchés par un dispositif complexe, mobile, dont la défaillance est à l' origine de l' accident.
Une couche de mastic est insérée entre l' isolant du segment supérieur et l' isolant du segment inférieur, à proximité immédiate de la brèche. Lors de la mise à feu, cette couche de mastic est poussée par les gaz et tend à compresser l' air dans la brèche.
Cette pression déplace un mince ruban de caoutchouc circulaire, le fameux joint "O-ring" qui va bloquer la brèche à un endroit précis. Au repos, ce cercle de caoutchouc, qui fait le tour du booster est logé dans une rainure pratiquée dans l' acier de la paroi. Un second joint est là pour subvenir au premier.
Ok pour les particules d'aluminium qui ont momentanément obstruer la fuite de gaz chaud détecté au décollage. Mais lorsque sous le "coups de vent" à haute altitude, la carcasse du booster se remet à bouger, le gaz ne transperce pas l'enveloppe du booster comme montré dans le documentaire mais s'engouffre dans la rainure, consume les joints "O Ring" et ressort à l'extérieur en brulant l'enveloppe d'acier tout autour.
Si les gaz chaud avait transpercer l'enveloppe du booster comme montré dans le film, tous les lancements se serait terminés par une catastrophe. C'est parce que les joints ont bougé que le gaz a pu sortir à l'extérieur.
Pour le coup de vent et la trajectoire de la fumée qui se brise dans le ciel, je suis perplexe ! Les photos globale du lancement de 51L montrent que la trajectoire de la fumée des booster est normale, semblable à tous les autres vols. Ce n'est que quelques dizaine de secondes après l'explosion que le vent dissipe la fumée et lui fait prendre une forme de zigzag.
Avec la fuite de gaz chaud sur le coté du booster, la poussé de ce dernier a diminué un peu. Automatiquement, les ordinateurs de bord ont compensé cette perte en actionnant les gouvernes et les tuyères des SSME et de l'autre booster, Challenger avançait en "crabe".
Si on se remémore comment est constitué le booster, et comment est fait l'assemblage des segment du SRB, on voit que si effectivement il n'y a pas de joint, le gaz chaud peut lorsque la carcasse bouge passé dans la rainure et sortir à l'extérieur.
Les segments sont positionnés les uns sur les autres. Chacun a sur sa partie supérieure une couronne rainurée percée d' alésage. La partie inférieure de l' autre segment venant se positionner dans la rainure du segment inférieur. L' étanchéité est réalisée grâce à deux joints dits " O ring ". L' assemblage final étant assuré par 117 goupilles et des anneaux soudés autour de la jonction.
Chaque segment brûle séparément. Le combustible est enchâssé dans une gangue d' isolant, qui le sépare à la fois du combustible du segment voisin et de la paroi extérieure qui est en acier.
600 milli-secondes après son allumage, le booster atteint une poussée de 1495 tonnes. Sous le choc, les parois en acier ont tendance à s' étirer et à gonfler à cause des contraintes particulièrement sévères à la jonction entre les deux segments. Bien que serrés par 177 puissances chevilles d' acier, les parois des segments ont tendance à s' écarter l' une de l' autre.
Les gaz brûlants cherchent naturellement à d' engouffrer dans cette brèche. Ils en sont empêchés par un dispositif complexe, mobile, dont la défaillance est à l' origine de l' accident.
Une couche de mastic est insérée entre l' isolant du segment supérieur et l' isolant du segment inférieur, à proximité immédiate de la brèche. Lors de la mise à feu, cette couche de mastic est poussée par les gaz et tend à compresser l' air dans la brèche.
Cette pression déplace un mince ruban de caoutchouc circulaire, le fameux joint "O-ring" qui va bloquer la brèche à un endroit précis. Au repos, ce cercle de caoutchouc, qui fait le tour du booster est logé dans une rainure pratiquée dans l' acier de la paroi. Un second joint est là pour subvenir au premier.
Ok pour les particules d'aluminium qui ont momentanément obstruer la fuite de gaz chaud détecté au décollage. Mais lorsque sous le "coups de vent" à haute altitude, la carcasse du booster se remet à bouger, le gaz ne transperce pas l'enveloppe du booster comme montré dans le documentaire mais s'engouffre dans la rainure, consume les joints "O Ring" et ressort à l'extérieur en brulant l'enveloppe d'acier tout autour.
Si les gaz chaud avait transpercer l'enveloppe du booster comme montré dans le film, tous les lancements se serait terminés par une catastrophe. C'est parce que les joints ont bougé que le gaz a pu sortir à l'extérieur.
Pour le coup de vent et la trajectoire de la fumée qui se brise dans le ciel, je suis perplexe ! Les photos globale du lancement de 51L montrent que la trajectoire de la fumée des booster est normale, semblable à tous les autres vols. Ce n'est que quelques dizaine de secondes après l'explosion que le vent dissipe la fumée et lui fait prendre une forme de zigzag.
Avec la fuite de gaz chaud sur le coté du booster, la poussé de ce dernier a diminué un peu. Automatiquement, les ordinateurs de bord ont compensé cette perte en actionnant les gouvernes et les tuyères des SSME et de l'autre booster, Challenger avançait en "crabe".
merci Capcom pour cette longue et trés pertinente explication :D :D
il demeure donc encore des points d'interrogation que nous chercherons sans doute également à comprendre avec le temps
il demeure donc encore des points d'interrogation que nous chercherons sans doute également à comprendre avec le temps
tatiana13- Messages : 6102
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Etant donné que la fuite sur le booster à débuté 58 secondes après la mise à feu et que l'explosion eut lieu 15 secondes plus tard, aurait-il été possible (si ce scénario avait été prévu et entrainé bien sûr) de larguer les boosters en catastrophe ?
Quelqu'un est-il près à tout moment pour appuyer sur un bouton "éjection" des boosters ?
Et si oui, l'équipage peut-il le faire ou seule une personne dans la salle de contrôle à le pouvoir ?
Quelqu'un est-il près à tout moment pour appuyer sur un bouton "éjection" des boosters ?
Et si oui, l'équipage peut-il le faire ou seule une personne dans la salle de contrôle à le pouvoir ?
Ariane 68- Messages : 281
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capcom a écrit:Les segments sont positionnés les uns sur les autres. Chacun a sur sa partie supérieure une couronne rainurée percée d' alésage. La partie inférieure de l' autre segment venant se positionner dans la rainure du segment inférieur. L' étanchéité est réalisée grâce à deux joints dits " O ring ". L' assemblage final étant assuré par 117 goupilles et des anneaux soudés autour de la jonction.
Ces fameux joints "O ring" ne sont finalement que des joints toriques que l'on retrouve un peut partout dans notre vie courante.
Il y a un autre type de joint torique avec une section en X
Voir Wikipedia : https://secure.wikimedia.org/wikipedia/en/wiki/O-ring
Bernard
bernardw- Messages : 1761
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On evoque egalement le sort des astronautes et de 3 d'entre eux qui auraient actionné leur reserve d'oxygene.
En sait-on plus sur les 3 en question (leur nom, leur position dans la cabine, l'etat dans lequel on les a retrouvé avec leur casques intacts ou pas, un eventuel enregistrement des parametres vitaux peut-etre integré à la cabine, ...)
On se doute bien qu'ils ont dû mourir avant l'impact avec l'ocean. D'ailleurs à ce propos,au bout de combien de temps la cabine a-t-elle été retrouvée et si elle a coulé, à quelle profondeur?
Je suppose que les infos doivent exister mais que la "pudeur" empeche encore d'en savoir plus.
Ceci dit pour le "koursk", il n'a pas fallu 10 ans pour avoir plus de details...
En sait-on plus sur les 3 en question (leur nom, leur position dans la cabine, l'etat dans lequel on les a retrouvé avec leur casques intacts ou pas, un eventuel enregistrement des parametres vitaux peut-etre integré à la cabine, ...)
On se doute bien qu'ils ont dû mourir avant l'impact avec l'ocean. D'ailleurs à ce propos,au bout de combien de temps la cabine a-t-elle été retrouvée et si elle a coulé, à quelle profondeur?
Je suppose que les infos doivent exister mais que la "pudeur" empeche encore d'en savoir plus.
Ceci dit pour le "koursk", il n'a pas fallu 10 ans pour avoir plus de details...
spaceX- Messages : 491
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spaceX a écrit:On evoque egalement le sort des astronautes et de 3 d'entre eux qui auraient actionné leur reserve d'oxygene.
En sait-on plus sur les 3 en question (leur nom, leur position dans la cabine, l'etat dans lequel on les a retrouvé avec leur casques intacts ou pas, un eventuel enregistrement des parametres vitaux peut-etre integré à la cabine, ...)
On se doute bien qu'ils ont dû mourir avant l'impact avec l'ocean. D'ailleurs à ce propos,au bout de combien de temps la cabine a-t-elle été retrouvée et si elle a coulé, à quelle profondeur?
Je suppose que les infos doivent exister mais que la "pudeur" empeche encore d'en savoir plus.
Ceci dit pour le "koursk", il n'a pas fallu 10 ans pour avoir plus de details...
Quelques réponses extraites & traduites de :
"An Illustrated History of Space Shuttle - US winged spacecraft: X-15 to Orbiter", Melvyn Smith - Haynes Publishing Group (1989), page 276 ...
- L'examen des restes du compartiment de l'équipage montre que touts les sièges étaient encore solidement en place au moment de l'impact dans l'Atlantique.
- Les réserves d'air de secours (PEAP : Personal Egress Air packs) connectées au casques pressurisés de Michael Smith, Judith Resnik et Ellison Onizuka
ont été activées manuellement. Ce dispositif n'est pas normalement efficace à l'altitude de la dépressurisation présumée.
- L'équipage a subit des accélérations entre 12 et 20 g ce qui a du (?) provoquer la dépressurisation de la cabine et normalement entraîner une perte de conscience
dans les 15 secondes qui ont suivies.
- On considère qui même si certains (voire tous) des membres de l'équipage de Challenger pouvaient être encore en vie juste avant l'impact dans l'océan, ils étaient très probablement inconscients (ou même conscients, selon une autre source).
- La NASA a reconnu qu'elle était incapable de déterminer catégoriquement à quel moment l'équipage avait perdu la vie.
- Les restes du compartiment de l'équipage ont été retrouvés le 7 mars à 90 ft (~ 27m) de profondeur, concentrés dans une zone de 6 m par 24 m de large,
située à 32 km au NE du Pad 39B.
- La déflagration de l'ET s'est produite à 46000 ft (14 km) d'altitude et à une vitesse de Mach 1,92.
- La chute de la cabine a duré 165 s pour une vitesse d'impact de plus de 200 mph (~ 320 km/h) et une décélération de 200 g.
Pour la position des astronautes ---> http://www.spacefacts.de/ballistic/english/sts-51l.htm
PS :
J'ai du lire quelque part que le PEAP de Mike Smith a, en fait, été déclenché par l'astronaute situé derrière soit logiquement par Onizuka, à confirmer ...
C'est Joe Kerwin (Skylab-2), médecin de formation de la Navy, qui a dirigé l'enquête sur les causes de la mort de l'équipage.
...
Dernière édition par Gasgano le Mar 2 Nov 2010 - 2:24, édité 2 fois
Gasgano- Messages : 2735
Inscrit le : 07/03/2007
Age : 70
Localisation : 91 & 44
ici un site qui reprend toute la chronologie de l'accident de Challenger
http://arnaudel.perso.neuf.fr/Payekhali/Dossiers/51L.htm
par ailleurs
L'autre vision du crash de la navette Challenger
28 janvier 1986. La navette Challenger explosait 73 secondes après son décollage de Cap Canaveral aux Etats-Unis, tuant ses sept membres d'équipage. Jusqu'à aujourd'hui, la Nasa ne possédait que les images de la CNN pour décrypter l'accident. Mais à quelques kilomètres de là, un certain Jack Moss, ophtalmo de son état, avait également immortalisé la scène sur son caméscope. Mort en décembre dernier, l'amateur a légué son enregistrement vidéo, conservé dans ses archives pendant 24 ans, au fonds documentaire de Louisville. Grâce à ces images, certes de mauvaise qualité, les ingénieurs de la Nasa ont pu, pour la première fois, avoir une vision élargie du drame.
http://arnaudel.perso.neuf.fr/Payekhali/Dossiers/51L.htm
par ailleurs
L'autre vision du crash de la navette Challenger
28 janvier 1986. La navette Challenger explosait 73 secondes après son décollage de Cap Canaveral aux Etats-Unis, tuant ses sept membres d'équipage. Jusqu'à aujourd'hui, la Nasa ne possédait que les images de la CNN pour décrypter l'accident. Mais à quelques kilomètres de là, un certain Jack Moss, ophtalmo de son état, avait également immortalisé la scène sur son caméscope. Mort en décembre dernier, l'amateur a légué son enregistrement vidéo, conservé dans ses archives pendant 24 ans, au fonds documentaire de Louisville. Grâce à ces images, certes de mauvaise qualité, les ingénieurs de la Nasa ont pu, pour la première fois, avoir une vision élargie du drame.
Dernière édition par tatiana13 le Lun 1 Nov 2010 - 16:06, édité 1 fois
tatiana13- Messages : 6102
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capcom a écrit:
Si les gaz chaud avait transpercer l'enveloppe du booster comme montré dans le film, tous les lancements se serait terminés par une catastrophe. C'est parce que les joints ont bougé que le gaz a pu sortir à l'extérieur.
Je pensais que justement, les joints n'ont pas bougé, ou du moins pas comme ils auraient du, et ont perdu leur élasticité vu qu'il a gelé la nuit précédent le lancement.
D'ailleurs, lors de vols précédents Challenger, les O-rings avaient déjà subi des attaques des gaz chauds. C'est bien un problème de conception mais personne n'a eu le courage de dire que la navette avait été mal concue et qu'il fallait l'arrêter pour redessiner les joints.
Spaceman- Messages : 2283
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Ariane 68 a écrit:Etant donné que la fuite sur le booster à débuté 58 secondes après la mise à feu et que l'explosion eut lieu 15 secondes plus tard, aurait-il été possible (si ce scénario avait été prévu et entrainé bien sûr) de larguer les boosters en catastrophe ?
Quelqu'un est-il près à tout moment pour appuyer sur un bouton "éjection" des boosters ?
Et si oui, l'équipage peut-il le faire ou seule une personne dans la salle de contrôle à le pouvoir ?
La salle de contrôle peut appuyer sur l'auto-destruction des boosters (d'ailleurs cela a été fait avec Challenger).
Et non, on ne peut pas détacher les boosters avant qu'ils aient fini de brûler leur carburant. Je suppose que leurs trajectoires deviendraient incontrolable et et même s'ils se separeraient correctement ils risqueraient de faire griller la navette au passage...sans parler du fait que si tu te débarasses des boosters, tu fais quoi, après? Il faut se séparer du ET, tu ne peux pas envisager quelconque sorte de manoeuvre de sauvetage (je ne sais plus il faut attendre 3mn30 ou qqchose du genre avant de tenter quoi que ce soit- et le RTLS est qqchose que personne n'a envie d'essayer de toute manière)...
Spaceman- Messages : 2283
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plus que de redessiner les joints qui sont classique (joint torique), il aurait fallut qu'il corrige comme il a été fait après, mais comme pour Columbia, a la NASA on pensait que tout c'était bien passer précédemment, cela ce passera bien cette fois ci. Ce qui a été contredit deux fois.Spaceman a écrit:capcom a écrit:
Si les gaz chaud avait transpercer l'enveloppe du booster comme montré dans le film, tous les lancements se serait terminés par une catastrophe. C'est parce que les joints ont bougé que le gaz a pu sortir à l'extérieur.
Je pensais que justement, les joints n'ont pas bougé, ou du moins pas comme ils auraient du, et ont perdu leur élasticité vu qu'il a gelé la nuit précédent le lancement.
D'ailleurs, lors de vols précédents Challenger, les O-rings avaient déjà subi des attaques des gaz chauds. C'est bien un problème de conception mais personne n'a eu le courage de dire que la navette avait été mal conçue et qu'il fallait l'arrêter pour redessiner les joints.
Dans les deux catastrophes la NASA connaissait les problèmes avant les accidents mais pour des problèmes budgétaires préférait attendre.
Bernard
bernardw- Messages : 1761
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On aurait pu éjecter les boosters mais on pensait que cette manœuvre avait peu de chance de sauver l'équipage.Spaceman a écrit:Ariane 68 a écrit:Etant donné que la fuite sur le booster à débuté 58 secondes après la mise à feu et que l'explosion eut lieu 15 secondes plus tard, aurait-il été possible (si ce scénario avait été prévu et entrainé bien sûr) de larguer les boosters en catastrophe ?
Quelqu'un est-il près à tout moment pour appuyer sur un bouton "éjection" des boosters ?
Et si oui, l'équipage peut-il le faire ou seule une personne dans la salle de contrôle à le pouvoir ?
La salle de contrôle peut appuyer sur l'auto-destruction des boosters (d'ailleurs cela a été fait avec Challenger).
Et non, on ne peut pas détacher les boosters avant qu'ils aient fini de brûler leur carburant. Je suppose que leurs trajectoires deviendraient incontrolable et et même s'ils se separeraient correctement ils risqueraient de faire griller la navette au passage...sans parler du fait que si tu te débarasses des boosters, tu fais quoi, après? Il faut se séparer du ET, tu ne peux pas envisager quelconque sorte de manoeuvre de sauvetage (je ne sais plus il faut attendre 3mn30 ou qqchose du genre avant de tenter quoi que ce soit- et le RTLS est qqchose que personne n'a envie d'essayer de toute manière)...
Bernard
bernardw- Messages : 1761
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