Politique spatiale française
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Espace : derrière la grève historique du Cnes, les enjeux du « New space »
jassifun- Messages : 4968
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Elisabeth Borne dans son discours de politique générale a écrit:Accélérons en investissant massivement sur les secteurs d’avenir comme l’alimentation, l’énergie, le spatial, les bio médicament ou l’électronique.
Une seule petite allusion au spatial dans le discours de la première ministre... Ça en dit long.
Thierz- Admin
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1 mot en 1 h 30
AVENTURESDANSLESPACE- Messages : 602
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Soyons positif : c'est déjà pas mal qu'un sujet aussi éloigné des préoccupations des français soit dans la liste, et même en troisième position plutôt qu'en dernière.
lambda0- Messages : 4879
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https://twitter.com/SarwatNasir/status/1549387099912245248?s=20&t=wmMJMU5TKTwkqSVRp1F12g
Les EAU et la France ont signé une lettre d'intention sur la collaboration dans le domaine des vols spatiaux et de l'observation de la Terre, ainsi qu'un protocole d'accord sur l'exploration lunaire. Aucun détail n'a été donné sur les implications de ce partenariat.
Les EAU et la France ont signé une lettre d'intention sur la collaboration dans le domaine des vols spatiaux et de l'observation de la Terre, ainsi qu'un protocole d'accord sur l'exploration lunaire. Aucun détail n'a été donné sur les implications de ce partenariat.
J-B- Messages : 1778
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https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/dossier-de-presse---pr-sentation-des-laur-ats-de-l-appel-projets-de-france-2030-spatial-24517.pdf
Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a récemment annoncé les lauréats des 65 millions d'euros de l'appel à projets "Microlanceurs" dans le cadre du plan d'investissement national France 2030, on retrouve :
- OPUS Aerospace (microlanceur)
- Sirius Space (microlanceur)
- Hypr Space (microlanceur)
- Latitude (microlanceur)
- Space Dreams (pas de tir modulaire simple et universel)
- Nobrak (pièces composites, notamment coiffes de lanceurs)
- CMP Composites (réservoirs composites pour ergols liquides)
- The Exploration Company (cargo pour l'orbite terrestre)
- Watt & Well (électronique de puissance)
- Halcyon (pièces ultra-légères et rigides en aluminium pour usages spatiaux)
- Leanspace (accélérer le processus de numérisation de l'ingénierie spatiale, notamment du côté de l'industrialisation et des campagnes de tir)
Chaque entreprise a été sélectionnée sur la base d'un projet précis, en effet, nous pouvons noter que The Exploration Company qui prévoit de développer des cargos pour l'orbite terrestre a été sélectionnée pour développer un moteur au méthane complémentaire avec Prometheus et à la poussée modulaire.
Du côté de Latitude c'est leur moteur Navier Mk2 qui a été sélectionné, censé équiper leur futur lanceur Zéphyr.
Le gouvernement a par ailleurs décidé de lancer deux autres appels à projets, un appel à projets "Constellation" et un autre appel à projets "Surveillance maritime", ce dernier appel à projets est notamment destiné à fournir l'État en solutions pour surveiller son espace maritime face à la pêche illégale.
Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a récemment annoncé les lauréats des 65 millions d'euros de l'appel à projets "Microlanceurs" dans le cadre du plan d'investissement national France 2030, on retrouve :
- OPUS Aerospace (microlanceur)
- Sirius Space (microlanceur)
- Hypr Space (microlanceur)
- Latitude (microlanceur)
- Space Dreams (pas de tir modulaire simple et universel)
- Nobrak (pièces composites, notamment coiffes de lanceurs)
- CMP Composites (réservoirs composites pour ergols liquides)
- The Exploration Company (cargo pour l'orbite terrestre)
- Watt & Well (électronique de puissance)
- Halcyon (pièces ultra-légères et rigides en aluminium pour usages spatiaux)
- Leanspace (accélérer le processus de numérisation de l'ingénierie spatiale, notamment du côté de l'industrialisation et des campagnes de tir)
Chaque entreprise a été sélectionnée sur la base d'un projet précis, en effet, nous pouvons noter que The Exploration Company qui prévoit de développer des cargos pour l'orbite terrestre a été sélectionnée pour développer un moteur au méthane complémentaire avec Prometheus et à la poussée modulaire.
Du côté de Latitude c'est leur moteur Navier Mk2 qui a été sélectionné, censé équiper leur futur lanceur Zéphyr.
Le gouvernement a par ailleurs décidé de lancer deux autres appels à projets, un appel à projets "Constellation" et un autre appel à projets "Surveillance maritime", ce dernier appel à projets est notamment destiné à fournir l'État en solutions pour surveiller son espace maritime face à la pêche illégale.
J-B- Messages : 1778
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https://twitter.com/Elysee/status/1597980157528068096
jassifun- Messages : 4968
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Sophie Adenot et Thomas Pesquet etaient sur place avec le president Macron.
jassifun- Messages : 4968
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ils vont fixer le siège français sur la gateway Artémis 4 5 ou 6 ?
AVENTURESDANSLESPACE- Messages : 602
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AVENTURESDANSLESPACE a écrit:ils vont fixer le siège français sur la gateway Artémis 4 5 ou 6 ?
Peut-être !
Sinon quelqu'un a une vision claire de quels programmes sont financés à quelle hauteur suite à la ministerielle.. Pour moi c'est flou et à part annoncer des hausses de partout, j'ai du mal à trouver du concret.
Outan- Messages : 1244
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Peut être même celui des toilettesAVENTURESDANSLESPACE a écrit:ils vont fixer le siège français sur la gateway Artémis 4 5 ou 6 ?
Bon ok je sors
Clg_55- Messages : 230
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jassifun- Messages : 4968
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Dans le communiqué de presse Pesquet est cité
mais pas Sophie Adenot
ils n'ont rien abordé sur le vol habité
le grand grand sujet tabou français et européen
que des trucs très écolo observation terre univers etc
mais pas Sophie Adenot
ils n'ont rien abordé sur le vol habité
le grand grand sujet tabou français et européen
que des trucs très écolo observation terre univers etc
AVENTURESDANSLESPACE- Messages : 602
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C'est assez énigmatique :
Emmanuel Macron dit de Thomas Pesquet à la Vice présidente des USA : "He wants to go to Artemis III" (il veut voler sur Artemis III).
Emmanuel Macron dit de Thomas Pesquet à la Vice présidente des USA : "He wants to go to Artemis III" (il veut voler sur Artemis III).
Fabien- Messages : 6862
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Il pourrait très bien y avoir un européen sur Artemis III ... et qu'il reste en orbite lunaire.
Cela ne changerait pas la communication américaine pour le retour sur la Lune.
Cela ne changerait pas la communication américaine pour le retour sur la Lune.
vp- Messages : 4557
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vp a écrit:Il pourrait très bien y avoir un européen sur Artemis III ... et qu'il reste en orbite lunaire.
Cela ne changerait pas la communication américaine pour le retour sur la Lune.
Il ne faut jamais dire jamais, mais AMHA la probabilité est infime.
Artemis III sera une mission entièrement US, il importe d'assurer leur primauté.
Par ailleurs il y a plusieurs pays qui ont signé les accords Artemis et qui disposent d'astronautes prêts à voler ..... Cette mission est emblématique pour les USA, il n'y a pas de raison qu'ils privilégient l'un d'entre eux (et déçoivent les autres).
montmein69- Donateur
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Je ne suis pas certain que l'équipage soit 100% américain car le programme est rendu possible (ou plus facile) en partie grâce aux partenaires internationaux. Loin du modèle Apollo.
Un canadien sur Artemis II.
Ensuite je vois bien un japonais sur Artemis III, qui ne descendra pas au sol.
Puis un européen sur Artemis IV qui séjournera un mois dans l'iHab de la Gateway puisque la mission marquera le début d'exploitation de la station.
Et pour en revenir au sujet du forum, j'imagine bien un français, non pas sur Artemis IV (Allemagne est le 1er contributeur ESA), mais sur Artemis V et l'arrivée du module ESPRIT.
Un canadien sur Artemis II.
Ensuite je vois bien un japonais sur Artemis III, qui ne descendra pas au sol.
Puis un européen sur Artemis IV qui séjournera un mois dans l'iHab de la Gateway puisque la mission marquera le début d'exploitation de la station.
Et pour en revenir au sujet du forum, j'imagine bien un français, non pas sur Artemis IV (Allemagne est le 1er contributeur ESA), mais sur Artemis V et l'arrivée du module ESPRIT.
Fabien- Messages : 6862
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Fabien a écrit:Je ne suis pas certain que l'équipage soit 100% américain car le programme est rendu possible (ou plus facile) en partie grâce aux partenaires internationaux. Loin du modèle Apollo.
Un canadien sur Artemis II.
Ensuite je vois bien un japonais sur Artemis III, qui ne descendra pas au sol.
Puis un européen sur Artemis IV qui séjournera un mois dans l'iHab de la Gateway puisque la mission marquera le début d'exploitation de la station.
Et pour en revenir au sujet du forum, j'imagine bien un français, non pas sur Artemis IV (Allemagne est le 1er contributeur ESA), mais sur Artemis V et l'arrivée du module ESPRIT.
J'adhère à ce raisonnement, sauf si l'ESA arrive à négocier un astronaute sur la Lune sur Artemis VI ou VII.
Dans ce cas, je pense que Gerst, en tant que géologue, sera en pole position.
Laissant ainsi la place pour un vol précédent à Pesquet ou Parmitano/Cristoforetti.
vp- Messages : 4557
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jassifun- Messages : 4968
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Philippe Baptiste: «Où vont voler Thomas Pesquet, Sophie Adenot et les autres astronautes européens?»
jassifun- Messages : 4968
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https://www.opex360.com/2023/11/20/la-direction-generale-de-larmement-soutient-la-mise-au-point-dun-prototype-de-propulseur-hybride-spatial/
Avec la fin de l’accord avec la Russie sur les lanceurs Soyouz, la retraite d’Ariane 5, les retards d’Ariane 6, les ratés de Vega ou encore l’échec de Virgin Orbit, il est devenu compliqué, en Europe, d’avoir accès à l’espace alors qu’une telle capacité est stratégique. Les pays qui ont su mettre les moyens au niveau de leurs ambitions n’ont évidemment pas un tel problème. C’est d’ailleurs le constat récemment dressé par le général Stephane Mille, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], devant les députés.
« Nous sommes effectivement dans une position délicate dans le domaine des lanceurs. J’espère que la situation s’améliorera le plus rapidement possible, afin que nous puissions effectuer de nouveaux lancements, car il est vrai que nous sommes aujourd’hui soumis à de fortes contraintes. Du point de vue militaire, nous devons absolument sortir de l’ornière dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, afin d’être en mesure de tirer nos objets souverains. Ce retard ne date cependant pas de 2022 : depuis de nombreuses années, les Américains et les Chinois sont en avance sur les Européens dans ce domaine », a en effet affirmé le général Mille
Justement, le 6 novembre, la France, l’Allemagne et l’Italie ont réaffirmé leur volonté de sortir de « cette ornière » évoquée par le CEMAAE en se mettant d’accord sur un financement annuel d’Ariane 6 de 340 millions d’euros à partir de 2026. En outre, le lanceur se verra confier un minimum de « quatre missions institutionnelles européennes par an ». De même que Vega C [trois lancements par an].
Cependant, il est aussi question d’un « changement de modèle pour les futurs lanceurs », leur choix devant se faire désormais « sur la base d’une compétition ». Selon le ministère français de l’Économie et des Finances, cela ouvrira le « marché des nouveaux lanceurs à des TPE et PME des trois nations », dont Maia [filiale d’ArianeGroup], Zephyr, Sirius, Dark, Opus Aerospace et HyPrSpace, et « contribuera à développer les technologies les plus innovantes, qui ont manqué au spatial européen au cours des deux dernières décennies ».
Parmi les entreprises françaises du secteur spatial, HyPrSpace bénéficiera d’un soutien de la Direction générale de l’armement [DGA], via l’Agence de l’innovation de défense [AID].
« Grâce au soutien de l’Agence de l’innovation de défense, la société HyPrSpace développe une technologie de propulsion spatiale innovante qui, par sa simplicité, permettrait d’abaisser drastiquement les coûts d’accès à l’Espace, et de développer de nombreuses applications duales », a en effet indiqué le ministère des Armées, la semaine passée.
La technologie en question est dite « hybride » car elle consiste à associer un propergol liquide [le comburant] à un propergol solide [le carburant]. Ce concept est connu depuis plus de cinquante ans. Seulement, jusqu’à présent il n’a pas pu encore se généraliser pour les lanceurs importants faute d’une propulsion stable. Et cela, explique HyPrSpace, « en raison de la stratification des réactifs et de la nécessité de taux de régression plus élevés dans une grande chambre de combustion pour les architectures de moteur d’origine ».
Sauf que la jeune entreprise française a trouvé la solution pour régler ce problème… Ce qui lui a d’ailleurs permis d’avoir les faveurs du programme de recherche et développement [R&D] de France 2030 relatif aux microlanceurs.
Selon l’AID, « l’architecture brevetée de HyPrSpace permet de maîtriser et d’assurer une combustion efficace et des performances optimales ». Et c’est sur celle-ci que s’appuie le projet de Démonstrateur de propulseur hybride spatial [DEPHYS], lequel vise à développer un prototype de moteur de grande taille [soit 6 mètres de haut pour 1 mètre de diamètre].
Les tests de DEPHYS seront réalisés par DGA Essais de missiles, qui « mettra à disposition des moyens de mesure de poussée pour évaluer les performances du système et assurera la sécurité de la zone d’essais ». S’ils donnent satisfaction, alors le prototype sera ensuite utilisé par le lanceur « Orbital Baguette 1 » [OB-1], qui devra être en mesure de mettre des satellites de 250 kg en orbite, de « manière réactive et économique ».
Cela étant, HyPrSpace ne sera sans doute pas la seule société du « NewSpace » a bénéficier d’un tel appui. « Face aux sollicitations de plus en plus nombreuses d’entreprises souhaitant aller encore plus loin, une étude est actuellement menée par DGA Essais de missiles pour analyser la faisabilité d’essais de qualification en vol de ce type de lanceur sur ses autres sites, dans les Landes ou en Méditerranée », souligne, en effet, l’AID.
Avec la fin de l’accord avec la Russie sur les lanceurs Soyouz, la retraite d’Ariane 5, les retards d’Ariane 6, les ratés de Vega ou encore l’échec de Virgin Orbit, il est devenu compliqué, en Europe, d’avoir accès à l’espace alors qu’une telle capacité est stratégique. Les pays qui ont su mettre les moyens au niveau de leurs ambitions n’ont évidemment pas un tel problème. C’est d’ailleurs le constat récemment dressé par le général Stephane Mille, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], devant les députés.
« Nous sommes effectivement dans une position délicate dans le domaine des lanceurs. J’espère que la situation s’améliorera le plus rapidement possible, afin que nous puissions effectuer de nouveaux lancements, car il est vrai que nous sommes aujourd’hui soumis à de fortes contraintes. Du point de vue militaire, nous devons absolument sortir de l’ornière dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, afin d’être en mesure de tirer nos objets souverains. Ce retard ne date cependant pas de 2022 : depuis de nombreuses années, les Américains et les Chinois sont en avance sur les Européens dans ce domaine », a en effet affirmé le général Mille
Justement, le 6 novembre, la France, l’Allemagne et l’Italie ont réaffirmé leur volonté de sortir de « cette ornière » évoquée par le CEMAAE en se mettant d’accord sur un financement annuel d’Ariane 6 de 340 millions d’euros à partir de 2026. En outre, le lanceur se verra confier un minimum de « quatre missions institutionnelles européennes par an ». De même que Vega C [trois lancements par an].
Cependant, il est aussi question d’un « changement de modèle pour les futurs lanceurs », leur choix devant se faire désormais « sur la base d’une compétition ». Selon le ministère français de l’Économie et des Finances, cela ouvrira le « marché des nouveaux lanceurs à des TPE et PME des trois nations », dont Maia [filiale d’ArianeGroup], Zephyr, Sirius, Dark, Opus Aerospace et HyPrSpace, et « contribuera à développer les technologies les plus innovantes, qui ont manqué au spatial européen au cours des deux dernières décennies ».
Parmi les entreprises françaises du secteur spatial, HyPrSpace bénéficiera d’un soutien de la Direction générale de l’armement [DGA], via l’Agence de l’innovation de défense [AID].
« Grâce au soutien de l’Agence de l’innovation de défense, la société HyPrSpace développe une technologie de propulsion spatiale innovante qui, par sa simplicité, permettrait d’abaisser drastiquement les coûts d’accès à l’Espace, et de développer de nombreuses applications duales », a en effet indiqué le ministère des Armées, la semaine passée.
La technologie en question est dite « hybride » car elle consiste à associer un propergol liquide [le comburant] à un propergol solide [le carburant]. Ce concept est connu depuis plus de cinquante ans. Seulement, jusqu’à présent il n’a pas pu encore se généraliser pour les lanceurs importants faute d’une propulsion stable. Et cela, explique HyPrSpace, « en raison de la stratification des réactifs et de la nécessité de taux de régression plus élevés dans une grande chambre de combustion pour les architectures de moteur d’origine ».
Sauf que la jeune entreprise française a trouvé la solution pour régler ce problème… Ce qui lui a d’ailleurs permis d’avoir les faveurs du programme de recherche et développement [R&D] de France 2030 relatif aux microlanceurs.
Selon l’AID, « l’architecture brevetée de HyPrSpace permet de maîtriser et d’assurer une combustion efficace et des performances optimales ». Et c’est sur celle-ci que s’appuie le projet de Démonstrateur de propulseur hybride spatial [DEPHYS], lequel vise à développer un prototype de moteur de grande taille [soit 6 mètres de haut pour 1 mètre de diamètre].
Les tests de DEPHYS seront réalisés par DGA Essais de missiles, qui « mettra à disposition des moyens de mesure de poussée pour évaluer les performances du système et assurera la sécurité de la zone d’essais ». S’ils donnent satisfaction, alors le prototype sera ensuite utilisé par le lanceur « Orbital Baguette 1 » [OB-1], qui devra être en mesure de mettre des satellites de 250 kg en orbite, de « manière réactive et économique ».
Cela étant, HyPrSpace ne sera sans doute pas la seule société du « NewSpace » a bénéficier d’un tel appui. « Face aux sollicitations de plus en plus nombreuses d’entreprises souhaitant aller encore plus loin, une étude est actuellement menée par DGA Essais de missiles pour analyser la faisabilité d’essais de qualification en vol de ce type de lanceur sur ses autres sites, dans les Landes ou en Méditerranée », souligne, en effet, l’AID.
J-B- Messages : 1778
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Quelques infos sur le volet spatial du projet France 2030.
La partie dédiée à l'espace devrait recevoir un financement de 1,55 milliards d'euros.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/macron-lance-la-course-a-lespace-on-va-se-battre-et-au-carre-2040722
La partie dédiée à l'espace devrait recevoir un financement de 1,55 milliards d'euros.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/macron-lance-la-course-a-lespace-on-va-se-battre-et-au-carre-2040722
Choros- Messages : 1360
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Tout a l envers
Il faudrait faire un premier etage de lanceur lourd reutilisable (comme Falcon 9 New Glenn ou Relativity Space ou Neutron)
Et on fait
1) un etage superieur reutilisable pour un lanceur consommable (Susie)
2) un micro lanceur reutilisable (Maia)
... le tout, c est de ne pas remettre en cause Ariane 6...
Il faudrait faire un premier etage de lanceur lourd reutilisable (comme Falcon 9 New Glenn ou Relativity Space ou Neutron)
Et on fait
1) un etage superieur reutilisable pour un lanceur consommable (Susie)
2) un micro lanceur reutilisable (Maia)
... le tout, c est de ne pas remettre en cause Ariane 6...
jassifun- Messages : 4968
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