Programme lunaire Artemis

nikolai39 a écrit:La vidé est incomplète : on ne voit pas les Taïkonautes observer l'alunissage du HLS...

(je sors)

Mais non, le président américain à promis que le premier non américain à marcher sur la Lune sera un Japonais   

Après il est vrais que si on regarde le calendrier initial des missions ARTEMIS il y a du retard à l'allumage...

Le Toulonnais a écrit:

nikolai39 a écrit:La vidé est incomplète : on ne voit pas les Taïkonautes observer l'alunissage du HLS...

(je sors)

Mais non, le président américain à promis que le premier non américain à marcher sur la Lune sera un Japonais   

Après il est vrais que si on regarde le calendrier initial des missions ARTEMIS il y a du retard à l'allumage...

Selon les estimations de l'OIG, le pas de tir ML2, nécessaire à Artemis IV, ne sera près qu'en mi-2029...
Ce qui est aussi la date ciblée par les chinois pour leur premier alunissage
Donc d'après les plans actuels des deux cotés, et à moins que la NASA n'accepte de mettre un japonais sur le HLS d'Artemis III, on est véritablement sur du 50/50 pour le premier non-americain sur la lune.

Un article d’opinion, par Michael Bloomberg, critique envers la NASA :

https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2024-10-17/michael-bloomberg-nasa-s-artemis-moon-mission-is-a-colossal-waste


La mission lunaire de la NASA, d'un coût de 100 milliards de dollars, ne mène nulle part

Le programme Artemis, qui accuse des années de retard et des milliards de dollars de dépassement de budget, devrait inciter les contribuables et les présidents à exiger des réponses.

Plus d'un demi-siècle après le pas de géant de Neil Armstrong pour l'humanité, Artemis était destiné à ramener des astronautes sur la lune.

Il a déjà dépensé près de 100 milliards de dollars sans que personne n'ait pu décoller, mais sa complexité et son gaspillage scandaleux ne cessent de croître. Le prochain président des États-Unis devrait repenser le programme dans son intégralité.

En tant que personne qui respecte grandement la science et soutient fermement l'exploration spatiale, plus j'en apprends sur Artemis, plus il devient évident qu'il s'agit d'un gaspillage colossal de l'argent des contribuables.

Les problèmes commencent avec la mission, qui est plus politique que scientifique. Il n'y a pas grand-chose que les humains puissent faire sur la lune et que les robots ne puissent pas faire. La technologie a beaucoup évolué depuis 1969, c'est le moins que l'on puisse dire. Nous n'avons pas besoin d'une autre personne sur la lune pour collecter des pierres ou prendre des mesures scientifiques. De plus, les coûts liés à l'envoi de personnes sur la lune - et à la planification de leur sauvetage éventuel, en cas de complications - sont véritablement astronomiques.

Pour comprendre le niveau de gaspillage, il suffit d'oublier le milliard de dollars de combinaisons spatiales qui n'ont pas encore été livrées. C'est de la menue monnaie par rapport à la fusée, appelée système de lancement spatial. L'inspecteur général de la National Aeronautics and Space Administration estime que le programme a déjà englouti 23,8 milliards de dollars. Chaque lancement devrait coûter au moins 4 milliards de dollars, soit le quadruple des estimations initiales. Cette somme dépasse de loin les coûts du secteur privé, mais la fusée ne peut être lancée qu'une fois tous les deux ans et, contrairement aux fusées de SpaceX, elle ne peut pas être réutilisée.

Même si le système de lancement spatial est achevé, il y a un problème : Il n'est même pas assez puissant pour emmener quelqu'un sur la Lune, du moins dans sa configuration actuelle. En revanche, elle placera sa capsule, baptisée Orion, sur ce que l'on appelle une orbite halo quasi rectiligne. À cet endroit, la capsule - qui, malgré les 20 milliards de dollars qui lui ont été consacrés, est actuellement dotée d'un bouclier thermique défectueux - doit prendre rendez-vous avec un vaisseau spatial d'atterrissage, qui emmènera ensuite les astronautes sur la surface lunaire. La mise en orbite du vaisseau d'atterrissage, avant qu'il ne soit propulsé vers la lune pour rejoindre Orion, est elle-même un processus complexe.

Simple, Artemis ne l'est pas. Beaucoup de choses pourraient mal tourner. Et ce, avant que la NASA n'ajoute sa nouvelle station spatiale. Baptisée Gateway, sa construction coûtera plus de 5 milliards de dollars, nécessitera peut-être 1 milliard de dollars d'entretien annuel et n'a pas de raison d'être claire. L'idée est que, lors de futures missions, Orion pourrait s'amarrer à la passerelle, que deux astronautes en sortiraient pour monter à bord de l'atterrisseur et que le reste de l'équipage s'installerait dans la station et observerait ses collègues en train de ramasser des pierres.

Malheureusement, ce n'est pas tout. Pour construire Gateway, la NASA ajoute un deuxième étage au système de lancement spatial, appelé Block 1B, qui a six ans de retard, devrait coûter 5,7 milliards de dollars et ajoutera environ 1 milliard de dollars à chaque lancement. Pour accueillir le Block 1B, l'agence construit une nouvelle tour de lancement appelée ML-2, qui devrait coûter 2,7 milliards de dollars, soit plus de sept fois les estimations initiales, et qui n'a pas de date d'achèvement plausible. (L'entreprise qui construit la ML-2 a facturé au gouvernement 850 000 heures supplémentaires au cours des deux dernières années).

L'ironie céleste, c'est que tout cela n'est pas nécessaire. Un vaisseau réutilisable de SpaceX sera très probablement capable de transporter du fret et des robots directement sur la lune - sans SLS, Orion, Gateway, Block 1B ou ML-2 - pour une petite fraction du coût. L'atterrissage réussi du lanceur Starship a constitué une percée qui a montré à quel point SpaceX dépasse les limites de la NASA.

Pendant ce temps, la NASA annule ou reporte des programmes scientifiques prometteurs - notamment la mission Veritas vers Vénus, le rover lunaire Viper et le télescope NEO Surveyor, destiné à scanner le système solaire à la recherche d'astéroïdes dangereux - alors qu'Artemis absorbe une part de plus en plus importante de son budget.

Les contribuables et le Congrès devraient se poser la question : Qu'est-ce que nous sommes en train de faire ? Et le prochain président devrait être tenu responsable des réponses.

Merci de remettre le même article que j’ai déjà posté le 19 octobre.

jassifun a écrit:Merci de remettre le même article que j’ai déjà posté le 19 octobre.

Oui, mais en français  

Donc les démocrates veulent la science, la coopération tandis que les républicains veulent du show, de l'inspiration à court terme. Confier ces "valeurs" au privé, ça fonctionnerait ?
Les missions de la NASA.

jassifun a écrit:Merci de remettre le même article que j’ai déjà posté le 19 octobre.

Désolé , je ne l'avais pas vu, mais, comme dit Lunarjojo, je l'ai mis entièrement en français.

Je partage assez l'avis de cet article, critique envers la NASA et assez bienveillant pour SpaceX, qui progresse rapidement.

Toutefois son optimisme est limité, il envisage seulement (au conditionnel) un alunissage inhabité et sans retour d'un Starship.

Je pense que prochainement SpaceX réussira à récupère son Starship (Après tout, en 1981, la navette spatiale avait réussie au premier coup, heureusement car il y avait 2 personnes à bord).

Il restera le grand défi de la remise en état rapide des 2 étages, remise en état qui a été le point noir de la navette spatiale (avec la sécurité), elle coutait des centaines de millions de dollars et prenait des mois.

Si SpaceX arrive a franchir cet obstacle, il reste que le retour sur la lune des américains sur la lune, avec ou sans SLS, serait extrêmement complexe et couteux :

Environ 10 lancements de fusées lourdes pour faire marcher 2 bonhommes (enfin une bonnedame et un bonhomme à présent) sur la lune contre un seul lancement de Saturn V il y 55 ans.

Après, il est vrai que la capacité d'emport serait beaucoup plus importante, permettant d'envisager une installation de longue durée sur la lune, mais un fois le retour effectué (avant ou après la chine), je me demande la volonté politique de faire d’énormes efforts financier perdurerait.

Je n'ai pas l'impression qu'il existe le moindre récit des activités de personnes pendant les deux semaines de la nuit lunaires (en SF ou en projet) dans une base.
Mais c'est pour cela qu'on convoite les pôles de la Lune.

La mission de la NASA correspond-t-elle à la maintenance d'une base permanente lunaire ? Ou cela sera réservé à une société privée ?