Nouvelle sélection d'astronautes européens (2022)

jassifun a écrit:Le Guardian plombe l ambiance

Australian taxpayers paid $466,000 for training of nation’s first female astronaut Katherine Bennell-Pegg

Quand on compare la somme a ce que pourra demander Axiom pour un ticket, on peut s'inquieter pour ses perspectives de voler.

Tu parles d'un ticket pour voler avec AXIOM ou d'un ticket pour entrer dans un programme de formation d'astronautes par AXIOM* ?

* s'ils ont un tel programme , parce que je crois que jusqu'à présent ils recrutent parmi des astronautes "séniors" qui ont déjà "de la bouteille" ?

Marco Sieber, nouvel astronaute suisse à l’Agence spatiale européenne

vp a écrit:Sait-on quel est le quotidien des prochains mois de ces 6 astronautes ?
2 Européens devraient bientôt s’entraîner pour des missions en 2026, mais les autres ?

Danse avec les Stars ? 

Pour préparer le séjour dans une station spatiale hypothétique et déguster des douceurs, "Le meilleur pâtissier" est un plus incontournable. 

vp a écrit:
Sait-on quel est le quotidien des prochains mois de ces 6 astronautes ?
2 Européens devraient bientôt s’entraîner pour des missions en 2026, mais les autres ?

Ils sont bien occupés. Ça varie d’un astronaute a l’autre, mais ils ont déjà tout le travail de relation publique, media, conférence, accompagnement de politique, discours devant des assemblé, soutien a des associations etc. Certaine de c’est action peuvent faite sur le temps prive si ce sont des projets personnel (exemple, thomas qui a pris des congés pour écrire sont livre).

Ensuite, ils doivent faire du maintien de compétence, continuer les tests médicaux, continuer a se formé sur les nouvelles procédures. Evidemment, cette part de l’activité deviens plus important pendant la préparation d’une mission et ajoute les procédures spécifiques. Il y a aussi un gros temps de débriefing après la mission.  Même si ce n’est pas leur mission, les astronautes peuvent être amener à être en soutien d’un autre astronaute par exemple pour l’aider dans sa préparation ou pour faire des simulations à Terre.

Les astronautes ont aussi souvent affecté à un projet pour lequel ils font un travail d’ingénieur/chef de projet « classique ». Pour ceux que je vois passé par mail, Mathias est très impliqué dans le simulateur lunaire Luna en cours de construction à Cologne et Samantha gère le projet de cargo pour station. Evidemment, ils ne sont pas seul sur se genre de projet et ils ont souvent une ou deux qui ont à peu près le même niveau d’implication et pouvoir de décision pour pouvoir faire avancer le projet quand l’astronautes est indisponible. Se genre de projet est typiquement entre les missions, lorsqu’un astronaute est affecté à une mission il est déchargé de cette tache (ils ne vont pas organiser des réunions ou vérifier de devis depuis l’ISS). Je sais que thomas pilote aussi l’airbus 0G, mais je ne sais pas quelle part de son temps cela occupe.

Pour finir, ils sont souvent sollicités ponctuellement sur d’autres projet. Souvent sur des projets d’équipement, véhicule, expérience ou combinaison, on leur demande des avis voir de testé. C’est pour ça qu’ils sont souvent aux quatre coins de l’Europe pour visiter des ateliers de production, faire des réunions avec des équipe design ou faire des simulations dans des milieux analogue ou en piscine.

Donc que vont faire les petits nouveaux ? je pense que dans un premier temps, ils auront surtout de la relation publique pour se faire connaitre et du maintien de compétence (ou complément de compétence) afin d’attendre leur affectation. Je ne pense pas qu’ils aurons de gros projet tout de suite vue que certain devrais bientôt partir.

N° 23–2024: Media invitation: Space Council and associated events, 22-23 May 2024

Les événements dirigés par l'ESA le mercredi 22 mai comporteront des annonces significatives, y compris les deux premières affectations de mission des astronautes de l'ESA de la promotion 2022.
De plus, ils présenteront les résultats du précédent Sommet de l'espace à Séville, notamment la signature du contrat de service de retour de fret en orbite basse et la Charte Zéro Débris. Un contrat industriel majeur pour la nouvelle mission de météorologie spatiale Vigil de l'ESA sera également présenté.
Un deuxième ensemble d'images d'Euclid, la mission d'astronomie ambitieuse de l'ESA visant à cartographier l'Univers sombre, sera également dévoilé.

Ce sera à Bruxelles. Si quelqu'un croise Sophie Adenot dans l'Eurostar vers Bruxelles Midi la semaine prochaine ce sera bon signe.

J'ai entendu sur une chaîne radio de la RTBF hier une interview d'Emmanuel Paulis (je crois) comme quoi Adenot et Liégeois seraient déjà en formation à Houston et que l'annonce officielle de leur prochain vol était pour bientôt.

Vu que c'est une radio belge ce n'est peut être que de la spéculation un peu orientée. Mais perso j'espère que ça va se vérifier

Pierre Emmanuel Paulis intervient une fois par mois dans "Tendances Première" de la Première le jeudi vers 10:15 (radio). Nous sommes membres de la Mars Society Belgium (dont il est président) et de l'Eurospace Society (dont Dirk Frimout est président).
Ce doit être retrouvable sur auvio.be .Auvio.

L’ESA a acheté une place sur Ax-4 pour Sławosz Uznański

Si Adenot est affectée à un "simple" vol Axiom d'une dizaine de jours c'est un scandale

Une "grande" nation spatiale ne va pas investir 50 millions d euros ou plus dans une vol de 15 jours...

La Suède ou la Pologne peut-être, l'Allemagne ou la France sans doute pas.

Il n'y a que l'armée de l'Air italienne pour se livrer à ce genre de facétie.

Adenot 6 mois ISS
Prost 15 j avec axiom

Il feront sans doute voler d'abord les nations n'ayant pas été depuis longtemps dans l'espace. Je pense entre autres à Pablo Alvarez en 1er, puis Marco Sieber en 2e. Mais bon on verra bien...

AVENTURESDANSLESPACE a écrit:Adenot 6 mois ISS
Prost 15 j avec axiom

D'ailleurs l'ESA va publier un communiqué de presse pour indiquer que tous les astronautes européens à l'avenir seront français.     

Des vols courts pour les nouveaux de l'ESA n'auraient rien de scandaleux, car l'ISS se termine en 2030, et les faire voler, même en courte durée, c'est une façon de les préparer à ce pour quoi ils ont été recrutés, l'après ISS et Gateway. Après tout, ils sont là pour au moins 10-15 ans au minimum

Il y a quand même une différence majeure

Les vols d'incréments ne coutent pas d'argent supplémentaire à l'ESA. Ils sont payés en nature par les ESM. C'est à dire avec de l'argent dépensé en Europe dans l'Industrie européenne.

Les vols de courte durée coûtent plus de 50 millions pièce, et c'est du nouvel argent, qui va directement de l'ESA à Axiom ou à SpaceX via Axiom et pas dans l'Industrie européenne.

Oui, mais payer des ESM qui va permettre aux américains d'aller vers la Lune ainsi qu'à d'autres nations avant l'Europe, en échange d'incréments sur une ISS en fin de vie, et dont l'Europe a déjà bien contribuée (Columbus, ATV...), le "marché de dupes" va commencer à se voir, non ? En quoi l'industrie spatiale en ressort gagnante ? (car même pas sûr que les gains sonnants et trébuchants soient si importants et donc indispensables).

Hayabusa2015 a écrit:Oui, mais payer des ESM qui va permettre aux américains d'aller vers la Lune ainsi qu'à d'autres nations avant l'Europe, en échange d'incréments sur une ISS en fin de vie, et dont l'Europe a déjà bien contribuée (Columbus, ATV...), le "marché de dupes" va commencer à se voir, non ? En quoi l'industrie spatiale en ressort gagnante ? (car même pas sûr que les gains sonnants et trébuchants soient si importants et donc indispensables).

L’industrie y gagne qu'elle a de l'activité donc elle existe. Si on achetait tous nos vols en espèces comme les vol axiom, on aurait des astronautes dans l'espace mais personne sur Terre. Sans se principe d'échange, l'usine ADS de Brêmen serait quasiment à l'arrêt, TAS Turin serais bien plus réduite (maintenant elle vend beaucoup de module aux américains, mais sans investissement initial européen, s'a n'aurais pas existé), l'EAC serait une coquille vide et une partie des effectifs de toute les entreprises, agence spatial et université serais au chômage.
C'est le cas des Emirates Arabe Unie qui n'a pas d'industrie. Elle a quand même un contrat d'échange avec la NASA car elle fournit un sas pour la gateway, mais on sait déjà qu'ils vont devoir l'acheté en Europe ou aux USA (bon ils vont l'amener dans une salle blanche au émirat, ajouter 2vis et un logo pour dire "assemblé au emirats"). Sa veux dire que le gros de l'argent qu'ils ont investies ira directement à l'étranger, inacceptable en Europe.
 
Après, si on se fait arnaqué sur les places Artémis, le problème n'est pas le système d'échange, c'est la qualité des négociations. Il a toujours été acté que les premiers ESM financeraient uniquement nos vols ISS. C'est I-hab et Esprit qui finance les vol Artémis. En échange, ont a 3 places, donc plus en quantité que le Canada et le Japon, mais on ne sait pas quelle seront ces places. Par contre on sait déjà que les deux places les plus prestigieuse (premier non Etats-Unien autour de la lune et premier non Etats-Unien sur la Lune) sont déjà attribuer au Canada et au Japon. Pourquoi ça alors qu'on est le plus gros contributeur ? il n’y a pas une seul réponse mais plusieurs éléments (liste ci-dessous non exhaustive)
-Les Américains se tourne vers un confrontation avec la Chine, ils ont plus intérêt a renforcer l'alliance avec le Japon qu'avec nous.
-C'est aussi un moyen (si la mission avec le japonais arrive avant la mission chinois) de privé la chine du titre de premier asiatique sur la lune.
-l'Europe n'est pas une entité unique donc on a voulu beaucoup de siège, minimum 3 (un pour l’Allemagne, un pour l’Italie et un pour la France) au lieu de cherche à avoir des sièges de qualité (si on avait demandé que 2 sièges dont le premier en surface, on l’aurait surement eu au vu de notre contribution)
-on se batte séparément, l’Italie a de grosse négociation indépendante avec la NASA, Macron est allé a Huston pour demander une place pour thomas et l’Allemagne viens d'envoyer Scholl, Gerst et Maurer a Washington. 
 
Donc comment ne pas dépendre des décisions politique des USA? faire un programme spatial par nous même! pour l'orbite basse c'est faisable (et ça bouge avec le cargo-LEO qui sera annoncé aussi à Bruxelles), et il y a des choses qui se met en place pour les mission vers la lune (je sais pas ce qui est officiel, donc j'irais pas plus dans le détail) mais on sait déjà qu'on a pas le financement pour aller au-delà de l'étude de faisabilité.
 
 
Pour revenir au sujet, les personnes impliqué dans la sélection refuse toujours de me donner les résultats, mais dans le deuxième cercles (pas les décideurs, mais ceux qui sont impacté par ce choix) on dit 80 à 90% de chance que Sophie car :
-plus âgée
-seul pilote d'essai, donc plus rapidement opérationnel.
-la France pousse pour qu'elle ait vite un vol ISS afin d'être éligible au vol Artémis. Comme ça si le programme prend du retard, elle pourrait remplacer Thomas et concurrencé Samantha pour être la premières européenne autour (voir sur) la lune.
- des 3 grand (Italie, Allemagne, France) on est le seul à avoir qu'un astronaute et que 2 vol ISS depuis 2009