Nouvelle station russe - 2027
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Si la ROSS (ex NEM-1) n'est pas destinée à être habitée en permanence, il ne sera pas nécessaire de prévoir plus de deux écoutilles d'amarrage (un peu comme Salyut 4,6 et 7), puisqu'il n'y aura pas de chevauchement d'équipages. Il ne faudra pas non plus un grand volume pour l'équipage.
Je suis curieux des arguments entre non occupation permanente et de multiples écoutilles d'amarrage.
De plus, pour observer le sol, il faudra une grande stabilité de la station (plus difficile s'il y a de nombreux modules fixés).
D'après ceci, il y aurait 7 modules......7 modules pour une station non habitée en permanence ?
J'ai l'impression qu'il y a encore beaucoup de décisions à prendre et que les russes seront encore largement au-delà de 2024 à bord de l'ISS....Evidemment, les coûts de la guerre pourraient rendre tout ceci sans objet.
Je suis curieux des arguments entre non occupation permanente et de multiples écoutilles d'amarrage.
De plus, pour observer le sol, il faudra une grande stabilité de la station (plus difficile s'il y a de nombreux modules fixés).
D'après ceci, il y aurait 7 modules......7 modules pour une station non habitée en permanence ?
J'ai l'impression qu'il y a encore beaucoup de décisions à prendre et que les russes seront encore largement au-delà de 2024 à bord de l'ISS....Evidemment, les coûts de la guerre pourraient rendre tout ceci sans objet.
Raoul a écrit:Si la ROSS (ex NEM-1) n'est pas destinée à être habitée en permanence, il ne sera pas nécessaire de prévoir plus de deux écoutilles d'amarrage
Dans la première étape, il y aura trois écoutilles libres (sur le nœud central).
Dans la deuxième étape, il y en aura deux (une derrière chacun des gros modules additionnels).
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Même lorsqu'une station orbitale fonctionne ordinairement sans chevauchement d'équipages, il est prudent de disposer d'un deuxième port d'amarrage permettant la venue d'un vaisseau de secours habité ou habitable.
C'est pourquoi, dans les années 1970, Skylab, qui n'avait pas été conçue comme une station permanente et qui ne l'a jamais été, disposait de deux ports d'amarrage pour accueillir simultanément deux vaisseaux Apollo. Le deuxième port d'amarrage n'a jamais servi, mais dans des phases délicates de l'exploitation de cette première station américaine, il avait été envisagé qu'il puisse l'être, et c'était rassurant.
A partir du moment où une station a également besoin d'être approvisionnée par des cargos automatiques (ce qui n'était pas envisagé à l'époque de Skylab), il faut en outre disposer, à cet effet, d'un troisième port d'amarrage.
Le risque d'un accident endommageant de manière irréversible un port d'amarrage doit également être anticipé. Si une station ne comporte que deux ports d'amarrage et si l'un des deux devient inutilisable, l'exploitation de la station s'arrête, ou ne peut être prolongée que si le vaisseau de transport d'équipage se détache de la station pourtant habitée au moment de l'accueil de chaque cargo de ravitaillement. Scénario dangereux qui n'a, jusqu'à présent, jamais été envisagé, à ma connaissance, ni par les Etats-Unis, ni par la Russie, ni par la Chine.
Plus généralement, du fait de l'absence de redondances, les stations spatiales de taille moyenne sont moins assurées de leur pérennité que les stations de grande taille, et notamment les stations internationales. Mir elle-même n'a pu prolonger sa durée de vie que grâce à son internationalisation partielle, à l'aide des Américains.
Ce n'est pas parce que Mir a été exploitée pendant presque quinze ans et que l'ISS a traversé plus de deux décennies que leurs successeurs auront à coup sûr une longévité comparable.
Heureusement, l'amélioration de l'accès à l'espace, facilité par les fusées en tout ou en partie récupérables, devrait permettre de construire à moindre prix de plus grandes stations orbitales, offrant une logistique redondante et notamment de nombreux ports d'amarrage.
Toutefois, dans le cas de la Russie, le développement de fusées récupérables se fait attendre.
La station ROSS, en cette troisième décennie du XXIème siècle, ne risque-t-elle pas, si elle voit le jour, d'être un musée de l'astronautique soviétique du XXème siècle ? Il vaudrait mieux cela que rien. Mais cette station ROSS, à mon avis, alimentera plus la nostalgie que l'enthousiasme.
C'est pourquoi, dans les années 1970, Skylab, qui n'avait pas été conçue comme une station permanente et qui ne l'a jamais été, disposait de deux ports d'amarrage pour accueillir simultanément deux vaisseaux Apollo. Le deuxième port d'amarrage n'a jamais servi, mais dans des phases délicates de l'exploitation de cette première station américaine, il avait été envisagé qu'il puisse l'être, et c'était rassurant.
A partir du moment où une station a également besoin d'être approvisionnée par des cargos automatiques (ce qui n'était pas envisagé à l'époque de Skylab), il faut en outre disposer, à cet effet, d'un troisième port d'amarrage.
Le risque d'un accident endommageant de manière irréversible un port d'amarrage doit également être anticipé. Si une station ne comporte que deux ports d'amarrage et si l'un des deux devient inutilisable, l'exploitation de la station s'arrête, ou ne peut être prolongée que si le vaisseau de transport d'équipage se détache de la station pourtant habitée au moment de l'accueil de chaque cargo de ravitaillement. Scénario dangereux qui n'a, jusqu'à présent, jamais été envisagé, à ma connaissance, ni par les Etats-Unis, ni par la Russie, ni par la Chine.
Plus généralement, du fait de l'absence de redondances, les stations spatiales de taille moyenne sont moins assurées de leur pérennité que les stations de grande taille, et notamment les stations internationales. Mir elle-même n'a pu prolonger sa durée de vie que grâce à son internationalisation partielle, à l'aide des Américains.
Ce n'est pas parce que Mir a été exploitée pendant presque quinze ans et que l'ISS a traversé plus de deux décennies que leurs successeurs auront à coup sûr une longévité comparable.
Heureusement, l'amélioration de l'accès à l'espace, facilité par les fusées en tout ou en partie récupérables, devrait permettre de construire à moindre prix de plus grandes stations orbitales, offrant une logistique redondante et notamment de nombreux ports d'amarrage.
Toutefois, dans le cas de la Russie, le développement de fusées récupérables se fait attendre.
La station ROSS, en cette troisième décennie du XXIème siècle, ne risque-t-elle pas, si elle voit le jour, d'être un musée de l'astronautique soviétique du XXème siècle ? Il vaudrait mieux cela que rien. Mais cette station ROSS, à mon avis, alimentera plus la nostalgie que l'enthousiasme.
PierredeSedna- Donateur
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Je réponds tardivement à Niko, qui en caractère gras nous explique que Ross existe déjà ! Oui, certes, mais je n'ai qu'un argument pour modérer une vision optimiste de la chose, et cette vision c'est : MLM Nauka ; combien d'années avant d'être envoyée rejoindre l'ISS ?
https://twitter.com/katlinegrey/status/1552208985570287616?s=20
Vois les détails dans le fil de tweets.
Si je comprends bien les Russes quitteront l'ISS une fois que la première phase de Ross sera prête au lancement soit d'après le calendrier actuel 2028. Avec les calendriers à la russe qui rivalisent avec ceux d'Elon Musk en optimisme on est largement dans les années 30. Donc y a encore le temps.
https://twitter.com/katlinegrey/status/1552255177616461826?s=20
Vois les détails dans le fil de tweets.
Si je comprends bien les Russes quitteront l'ISS une fois que la première phase de Ross sera prête au lancement soit d'après le calendrier actuel 2028. Avec les calendriers à la russe qui rivalisent avec ceux d'Elon Musk en optimisme on est largement dans les années 30. Donc y a encore le temps.
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jassifun- Messages : 4967
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Ho! vous êtes rosse avec les russes!
Ils font leur possible pour continuer à paraitre une grande nation spatiale. Bon blague à part si ce projet va au bout, ils démontreront que même seuls ils peuvent encore être des créateurs.
Reste à savoir si cette station fonctionnera dans des délais qui fassent jonction avec la fin (annoncée) de leur participation à l'ISS.
Ils font leur possible pour continuer à paraitre une grande nation spatiale. Bon blague à part si ce projet va au bout, ils démontreront que même seuls ils peuvent encore être des créateurs.
Reste à savoir si cette station fonctionnera dans des délais qui fassent jonction avec la fin (annoncée) de leur participation à l'ISS.
Anovel- Donateur
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Oui, excellent ; rosse ou pas avec les Russes (une très vieille habitude occidentale) c'est la question fondamentale, quel avenir pour l'astronautique russe en général et ROSS en particulier. Si j'élargis la réflexion quel avenir pour la Russie et ses 145 millions d'habitants en régression démographique forte sur un si vaste pays ultra riche, convoité par le monde entier ?
Une maquette du projet de station orbitale russe présentée par Roscosmos le 15 août 2022 :
https://twitter.com/SpaceGirlLina/status/1559195363885473793
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David L.- Modérateur
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Selon tweet ci-dessus : a écrit:It is expected that at the second phase, the crews and the cargo will be delivered to #ROSS using the #Oryol spacecraft launched on Angara A5M.
Seulement "à la seconde phase" (signification ????)
La desserte initiale serait donc toujours réalisée avec la capsule Soyouz pour les équipages et le cargo Progress pour le fret (lanceur Soyouz 2 1a) ?
Cela indiquerait que la mise au point de la nouvelle capsule Oryol est encore en chantier, et peut-être aussi qu'utiliser Angara 5M* comme lanceur augmenterait notablement la facture ?
* peut-être aussi des difficultés accrues pour se procurer les composants électroniques qui doivent être plus nombreux dans une capsule moderne Oryol ?
montmein69- Donateur
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Dans la première phase, la desserte sera assurée par des Soyouz MS lancés par des Soyouz-2.1b, et non plus des Soyouz-2.1a, car l'orbite est plus gourmande. Cela aura pour effet d'alourdir considérablement la facture.
Evidemment que le développement d'Oriol est encore en chantier, ça se saurait si elle volait !
De toute façon, Borissov a indiqué cette semaine dans une interview qu'il n'y avait pas de budget pour la ROSS, et qu'il tenterait de convaincre Poutine l'année prochaine de la financer.
Evidemment que le développement d'Oriol est encore en chantier, ça se saurait si elle volait !
De toute façon, Borissov a indiqué cette semaine dans une interview qu'il n'y avait pas de budget pour la ROSS, et qu'il tenterait de convaincre Poutine l'année prochaine de la financer.
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Merci pour la précision sur le besoin d'un lanceur Soyouz 1b (plus puissant) pour atteindre l'orbite de la station ROSS (qui elle, attendra les financements).
Concernant la capsule Oriol, ma tournure "encore en chantier" était sans doute maladroite. Je voulais demander si sa conception était définitivement entérinée et si la fabrication d'un premier modèle était en phase de réalisation même embryonnaire.*
* on n'a guère d'infos publiées sur ce sujet donc difficile d'évaluer les éventuelles difficultés rencontrées et les étapes franchies.
Là encore les problèmes liés au financement, l'approvisionnement en matériaux et équipements, les effets des mesures d'embargo pouvant expliquer que cela avance "à petits pas"
Concernant la capsule Oriol, ma tournure "encore en chantier" était sans doute maladroite. Je voulais demander si sa conception était définitivement entérinée et si la fabrication d'un premier modèle était en phase de réalisation même embryonnaire.*
* on n'a guère d'infos publiées sur ce sujet donc difficile d'évaluer les éventuelles difficultés rencontrées et les étapes franchies.
Là encore les problèmes liés au financement, l'approvisionnement en matériaux et équipements, les effets des mesures d'embargo pouvant expliquer que cela avance "à petits pas"
montmein69- Donateur
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Demande de précision/confirmation/correction :
Pour la NEM-1 qui serait le premier module de la station ROSS, on a repris l'élément NEM d'origine (qui était destiné à l'ISS) et on lui a accolé un élément supplémentaire pour que l'ensemble dispose de fonctions nécessaires pour un fonctionnement autonome.
Dans un article de mai 2022 kosmosnews.fr publiait un schéma
Est ce le schéma du NEM d'origine (après des modifications déjà réalisées ?) ou celui de NEM-1 (premier morceau de ROSS la station en projet) incluant l'élément supplémentaire à construire ?
accompagnée de cette explication attribuée à Rogozine :
cela est suivi de la remarque de l'auteur de l'article (non précisé)
Ce serait donc cet ajout (visible ? pas visible ? sur le schéma) qui nécessiterait un financement supplémentaire toujours non accepté à ce jour ?
On navigue en brasse coulée .... comme bien souvent
Pour la NEM-1 qui serait le premier module de la station ROSS, on a repris l'élément NEM d'origine (qui était destiné à l'ISS) et on lui a accolé un élément supplémentaire pour que l'ensemble dispose de fonctions nécessaires pour un fonctionnement autonome.
Dans un article de mai 2022 kosmosnews.fr publiait un schéma
Est ce le schéma du NEM d'origine (après des modifications déjà réalisées ?) ou celui de NEM-1 (premier morceau de ROSS la station en projet) incluant l'élément supplémentaire à construire ?
accompagnée de cette explication attribuée à Rogozine :
(je n'ai pas trouvé d'autre schéma plus récent, la partie "Next chapter: NEM module in 2020 (INSIDER CONTENT)" du site d'A.ZAK est d'accès réservé)."Nous avons besoin d'un module supplémentaire pour le NEM, qui contiendra des gyroscope de puissance à l'intérieur, lui permettant d'être maintenu en orbite. Nous allons commencer à le faire immédiatement. Nous l'avons expliqué au gouvernement, le gouvernement était d'accord avec cela en principe
cela est suivi de la remarque de l'auteur de l'article (non précisé)
le changement de destination pour le NEM (la station ROSS au lieu de l'ISS) pose un problème, étant le premier élément de la nouvelle station: initialement il n'était pas prévu pour assurer l'attitude de la station et donc aucun système moderne de maintien de l'orientation avait été conçu. Il faut donc "rectifier le tir", ce qui n'est pas facile car un système d'attitude inertiel nécessite un certain volume...]
Ce serait donc cet ajout (visible ? pas visible ? sur le schéma) qui nécessiterait un financement supplémentaire toujours non accepté à ce jour ?
On navigue en brasse coulée .... comme bien souvent
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Le schéma que tu donnes représente le NEM d'origine, qui était prévu pour l'ISS.
Les modifications qu'il faut lui apporter pour en faire un module "de base" d'une nouvelle station ne seront, je pense, pas visible de l'extérieur. Elles concernent principalement le système informatique et le contrôle d'orientation (qui ne peuvent plus être de simples extensions de systèmes existants).
Les modifications qu'il faut lui apporter pour en faire un module "de base" d'une nouvelle station ne seront, je pense, pas visible de l'extérieur. Elles concernent principalement le système informatique et le contrôle d'orientation (qui ne peuvent plus être de simples extensions de systèmes existants).
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OK merci. Donc quand on parle de "module supplémentaire" c'est un supplément d'équipement qui pourra tenir dans les espaces disponibles restants de NEM original.
C'est le surcoût de ces équipements et des travaux pour réaliser leur installation qui n'est pas financé.
C'est le surcoût de ces équipements et des travaux pour réaliser leur installation qui n'est pas financé.
montmein69- Donateur
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Le module supplémentaire sera constitué de centrales inertielles (pour gérer avec les nouveaux programmes informatiques l'attitude de la station). Il devrait donc commander des moteurs d'orientation fournissant les impulsions nécessaires.
Le module NEM initial comportait-il déjà de tels moteurs (où sont-ils installés) ? ou cela fait partie des modifications à réaliser (où seraient-ils installés*) ?
* si on a une idée ou des infos sur le sujet
Le module NEM initial comportait-il déjà de tels moteurs (où sont-ils installés) ? ou cela fait partie des modifications à réaliser (où seraient-ils installés*) ?
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nikolai39 a écrit:Evidemment que le développement d'Oriol est encore en chantier, ça se saurait si elle volait !
De toute façon, Borissov a indiqué cette semaine dans une interview qu'il n'y avait pas de budget pour la ROSS, et qu'il tenterait de convaincre Poutine l'année prochaine de la financer.
Il est clair que le cout de la guerre en Ukraine va peser fortement sur ce type de grand programme très couteux. Certes Poutine a à coeur de montrer la grandeur de sa nation mais en temps de guerre, surtout lorsqu'elle n'était pas prévu de se dérouler ainsi, il y a des choix à faire et des priorités. Je pense que les programmes militaires seront préservés (sat militaires) car nécessaire dans ce conflit mais je reste sceptique sur ces programmes civiles.
Perso, après ISS, je verrai bien un accord avec les chinois pour maintenir un certain temps l'activité spatiale habités. Car meme si la guerre s'arrete l'an prochain dans le meilleur des mondes, il y aura une armée à reconstruire completement, avec du matériel plus moderne et donc bien plus couteux. Il faudra payer les mobilisés à qui Poutine a promis un gros salaire, et il aura toujours une économie à soutenir face aux sanctions. Bref je vois mal une place pour le spatial civil et surtout pas pour une station spatiale qui n'a pas d'intérêt vital dans l'économie du pays. Je pense que cette station est un projet mort né, à l'image de Bourane ou Energya, construites au mauvais moment.
La Russie a fait l'innommable cette année. Même si elle cessait toute belligérance en Ukraine, il y aurait toujours le même responsable au pouvoir. Comment coopérer à de nouveaux projets avec eux, si la confiance est rompue ?
Comme on l'a fait avec George H. W. Bush en 1990 quand la soldatesque Américaine s'est installée à la frontière Russe en Lituanie Estonie et Lettonie. A la rigueur nos intellectuels parlaient de la fin de l'Histoire sans plus. Et comment oublier les propos de la presse française en général lors de la visite de notre sémillant BHL en Ukraine s'exhibant avec des pronazis à Kiev... L'Histoire n'est que mensonge et la réalité est horrible !
Raoul a écrit:Comment coopérer à de nouveaux projets avec eux, si la confiance est rompue ?
Et bien il suffit de faire pareil qu'avec tous les autres pays coupables de crimes de guerre avec lesquels on coopère.
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Mustard a écrit:
Il est clair que le cout de la guerre en Ukraine va peser fortement sur ce type de grand programme très couteux. Certes Poutine a à coeur de montrer la grandeur de sa nation mais en temps de guerre, surtout lorsqu'elle n'était pas prévu de se dérouler ainsi, il y a des choix à faire et des priorités. Je pense que les programmes militaires seront préservés (sat militaires) car nécessaire dans ce conflit mais je reste sceptique sur ces programmes civiles.
Perso, après ISS, je verrai bien un accord avec les chinois pour maintenir un certain temps l'activité spatiale habités. Car meme si la guerre s'arrete l'an prochain dans le meilleur des mondes, il y aura une armée à reconstruire completement, avec du matériel plus moderne et donc bien plus couteux. Il faudra payer les mobilisés à qui Poutine a promis un gros salaire, et il aura toujours une économie à soutenir face aux sanctions. Bref je vois mal une place pour le spatial civil et surtout pas pour une station spatiale qui n'a pas d'intérêt vital dans l'économie du pays. Je pense que cette station est un projet mort né, à l'image de Bourane ou Energya, construites au mauvais moment.
Il ne faut pas oublier qu'arrêter le projet de station ROSS signifierait purement et simplement la fin de RKK Energuia. Et ça, c'est un argument qui pèsera très lourdement en faveur du projet, parce que personne ne veut que cette entreprise stratégique ferme.
N'oublions pas non plus que le lancement visé pour le premier module, c'est 2028. D'ici là, beaucoup d'eau aura coulé que ce soit dans le Potomac ou la Moskova.
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montmein69 a écrit:Le module supplémentaire sera constitué de centrales inertielles (pour gérer avec les nouveaux programmes informatiques l'attitude de la station). Il devrait donc commander des moteurs d'orientation fournissant les impulsions nécessaires.
Le module NEM initial comportait-il déjà de tels moteurs (où sont-ils installés) ? ou cela fait partie des modifications à réaliser (où seraient-ils installés*) ?
* si on a une idée ou des infos sur le sujet
Le NEM a déjà tout ce qu'il faut en termes de motorisation, vu qu'il était conçu pour rejoindre l'ISS de façon autonome.
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nikolai39 a écrit:
Il ne faut pas oublier qu'arrêter le projet de station ROSS signifierait purement et simplement la fin de RKK Energuia. Et ça, c'est un argument qui pèsera très lourdement en faveur du projet, parce que personne ne veut que cette entreprise stratégique ferme.
Quels sont les autres projets/réalisations que KKK Energuia va poursuivre d'ici là puisque les financements pour le module NEM-1 de ROSS ne paraissent pas devoir être débloqués avant plusieurs années ? Une entreprise de cette taille et avec du personnel qualifié ... se retrouvant sans activité* .... est-ce tenable ?
* à tout le moins très réduite..... sauf peut-être pour des missiles
Que le projet puisse survivre à une mise en sommeil .... on peut y croire. Mais si la Russie ne trouve pas les "partenaires"* qu'elle cible pour participer à la mise en service et à l'utilisation de la station ..... cela parait mal parti.N'oublions pas non plus que le lancement visé pour le premier module, c'est 2028. D'ici là, beaucoup d'eau aura coulé que ce soit dans le Potomac ou la Moskova.
* il est certain que du côté de "l'occident" il n'y aura pas de candidats, mais du côté des "seigneurs des anneaux" auxquels se joindraient peut-être l'Inde, la Corée du Nord, l'Iran, la Syrie .... certains pourraient utiliser cette opportunité d'accéder à l'espace.
Pour le Brésil la possibilité s'est probablement réduite depuis la défaite de Bolsonaro .... mais 2028 c'est loin.
Dernière édition par montmein69 le Ven 30 Déc 2022 - 12:35, édité 1 fois
montmein69- Donateur
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