Impact apocalyptique et résilience de l'humanité
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Quelle serait selon vous la probabilité que l'humanité survive à ce cataclysme ?
Bonjour
Je vous propose un sondage sur un sujet un peu particulier, la résilience de l'humanité après l'impact d'une comète géante. D'après la littérature scientifique, voici en résumé ce qui pourrait arriver si un tel objet, d'un diamètre de 100 km, impactait la Terre :
- Annihilation totale de tout ce qui se trouve à moins de 1000 km du point d'impact.
- Une quantité phénoménale de matière incandescente serait éjectée à grande vitesse, et retomberait tout autour de la Terre sous la forme de météoroïdes secondaires, causant à leur tour d'énormes destructions, des tsunamis, des tremblements de terre, mettant le feu à toutes les forêts du monde.
- L'atmosphère terrestre serait profondément modifiée, passant peut-être à 50 bars de pression, essentiellement constituée de poussière chaude et opaque.
- La température en surface augmenterait en quelques jours de plusieurs centaines de degrés, tuant tous les organismes terrestres et faisant bouillir la surface des océans, ce qui conduirait à la formation d'une couche de vapeur d'eau brulante. Le plancton mourrait, les crustacés et les poissons aussi, même s'ils se réfugiaient dans les bas fonds, car la chaine alimentaire serait brisée. Seuls survivraient, peut-être, des extrémophiles.
- Ce contexte de surchauffe ne durerait que quelques dizaines d'années. En effet, les rayons du soleil étant bloqués par la poussière, il y aurait un refroidissement lent mais inéluctable qui conduirait in fine à un hiver tout aussi terrible et désertique. On peut supposer que la photosynthèse pourrait repartir (lumière suffisante), disons une centaine d'années plus tard, si toutefois quelqu'un est là pour les semis ...
- J'oubliais : de manière un peu aléatoire, des volcans géants se seraient formés à différents endroits et amèneraient leurs lots de nouveaux cataclysmes.
Et l'humanité dans tout ça ?
Voici le scénario que je vous propose pour le sondage : 3 ans avant l'impact, le monde entier apprend la prédiction de la collision. De nombreux abris souterrains géants sont alors construits en toute hâte dans les montagnes et plaines situées aux antipodes de l'impact prédit, avec plein de matériel pour une survie long terme. On prévoit notamment d'exploiter la géothermie pour produire de l'électricité, des serres avec éclairage artificiel pour faire croître des plantes, un système support vie, de l'eau et un système de recyclage, des matières premières pour construire et réparer des objets divers, des machines etc, etc. et bien sûr des centaines de personnes. En supposant qu'une vingtaine d'abris géants survivent aux premiers cataclysmes (sans nécessairement communiquer ou échanger), quelle serait selon vous la probabilité que l'humanité s'en sorte et fasse refleurir la Terre ?
Je vous propose un sondage sur un sujet un peu particulier, la résilience de l'humanité après l'impact d'une comète géante. D'après la littérature scientifique, voici en résumé ce qui pourrait arriver si un tel objet, d'un diamètre de 100 km, impactait la Terre :
- Annihilation totale de tout ce qui se trouve à moins de 1000 km du point d'impact.
- Une quantité phénoménale de matière incandescente serait éjectée à grande vitesse, et retomberait tout autour de la Terre sous la forme de météoroïdes secondaires, causant à leur tour d'énormes destructions, des tsunamis, des tremblements de terre, mettant le feu à toutes les forêts du monde.
- L'atmosphère terrestre serait profondément modifiée, passant peut-être à 50 bars de pression, essentiellement constituée de poussière chaude et opaque.
- La température en surface augmenterait en quelques jours de plusieurs centaines de degrés, tuant tous les organismes terrestres et faisant bouillir la surface des océans, ce qui conduirait à la formation d'une couche de vapeur d'eau brulante. Le plancton mourrait, les crustacés et les poissons aussi, même s'ils se réfugiaient dans les bas fonds, car la chaine alimentaire serait brisée. Seuls survivraient, peut-être, des extrémophiles.
- Ce contexte de surchauffe ne durerait que quelques dizaines d'années. En effet, les rayons du soleil étant bloqués par la poussière, il y aurait un refroidissement lent mais inéluctable qui conduirait in fine à un hiver tout aussi terrible et désertique. On peut supposer que la photosynthèse pourrait repartir (lumière suffisante), disons une centaine d'années plus tard, si toutefois quelqu'un est là pour les semis ...
- J'oubliais : de manière un peu aléatoire, des volcans géants se seraient formés à différents endroits et amèneraient leurs lots de nouveaux cataclysmes.
Et l'humanité dans tout ça ?
Voici le scénario que je vous propose pour le sondage : 3 ans avant l'impact, le monde entier apprend la prédiction de la collision. De nombreux abris souterrains géants sont alors construits en toute hâte dans les montagnes et plaines situées aux antipodes de l'impact prédit, avec plein de matériel pour une survie long terme. On prévoit notamment d'exploiter la géothermie pour produire de l'électricité, des serres avec éclairage artificiel pour faire croître des plantes, un système support vie, de l'eau et un système de recyclage, des matières premières pour construire et réparer des objets divers, des machines etc, etc. et bien sûr des centaines de personnes. En supposant qu'une vingtaine d'abris géants survivent aux premiers cataclysmes (sans nécessairement communiquer ou échanger), quelle serait selon vous la probabilité que l'humanité s'en sorte et fasse refleurir la Terre ?
Argyre- Messages : 3397
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Content de le lire de nouveau ici.
Sinon j'ai voté extinction totale, il nous faudrait bien plus de temps pour tout organiser, et tu peux compter sur la connerie générale et les prédicateurs en tous genres pour faire échouer la moindre tentative de survie ici sur Terre.
Vivement, la colonie sur Mars .
Sinon j'ai voté extinction totale, il nous faudrait bien plus de temps pour tout organiser, et tu peux compter sur la connerie générale et les prédicateurs en tous genres pour faire échouer la moindre tentative de survie ici sur Terre.
Vivement, la colonie sur Mars .
Dernière édition par Anovel le Ven 4 Juin 2021 - 22:36, édité 1 fois (Raison : Orthographe)
Anovel- Donateur
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J'ai mis 0,1, juste parce que je n'aime pas être trop catégorique
Je pense qu'il serait impossible d'organiser de tels asiles sans que la société ne sombre dans le chaos.
Je pense qu'il serait impossible d'organiser de tels asiles sans que la société ne sombre dans le chaos.
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Thierz- Admin
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J’ai mis 1. Certes il y aura des milliards de morts, mais je suis convaincu que les plus résilient trouveront un moyen de survivre.
gRom09- Messages : 5
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Anovel a écrit:Content de le lire de nouveau ici.
Sinon j'ai voté extinction totale, il nous faudrait bien plus de temps pour tout organiser, et tu peux compter sur la connerie générale et les prédicateurs en tous genres pour faire échouer la moindre tentative de survie ici sur Terre.
Vivement, la colonie sur Mars .
OK.
A noter que j'ai pris le cas des comètes, à longue période de préférence, avec une prédiction à 3 ans, pour ne pas avoir le temps de partir vers Mars, sinon, ça serait trop facile ...
On peut noter à ce propos que s'il y avait une grande colonie martienne et un spatioport conséquent sur Mars, les martiens pourraient aider les Terriens en envoyant du matériel et des vivres par exemple. Mais ce n'est pas l'objet de ce sondage, je voudrais juste connaître le sentiment des experts du forum sur la résilience humaine dans un tel contexte, assurément plus défavorable que celui de l'établissement d'une colonie sur Mars.
Argyre- Messages : 3397
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Pour que ça marche, il faut que ce soit une préparation secrète, mais même dans ce cas je ne crois pas en la réussite, même marginalement.
Pour que ça ait une petite chance, il faut un très petit nombre de personne au courant du but réel, et un nombre réduit "d'élus" qui auront la malchance de devoir aller dans ce frigo !
Et tu te rends compte que ces "pionniers" seront avec leur descendance enfermés pour peut-être plus de mille ans .
Destruction par le feu, et ensuite, un hiver nucléaire qui va durer, durer,durer .... un vrai cauchemar.
Pour que ça ait une petite chance, il faut un très petit nombre de personne au courant du but réel, et un nombre réduit "d'élus" qui auront la malchance de devoir aller dans ce frigo !
Et tu te rends compte que ces "pionniers" seront avec leur descendance enfermés pour peut-être plus de mille ans .
Destruction par le feu, et ensuite, un hiver nucléaire qui va durer, durer,durer .... un vrai cauchemar.
Anovel- Donateur
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À noter, un film sur le sujet sorti l'année dernière : Greenland. Le synopsis et un peu différent, les autorités ont construit en secret un abri pendant tout le temps préalable à l'impact, et dans les quelques jours qui précèdent la catastrophe, ils font venir des familles choisies pour la compétences d'un de leurs membres (le héros est ingénieur en bâtiment).
Thierz- Admin
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La probabilité d'éviter une extinction de l'humanité me parait très faible, sans s'être nulle et avant tout pour des raisons politiques et sociologiques car sur le plan technique se serait réalisable de survivre. j'ai mis 0,2 soit 1/5.
Dernière édition par Giwa le Sam 5 Juin 2021 - 10:18, édité 1 fois
Giwa- Donateur
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Ca fait au moins trois milliards d'années qu'un tel impact ne s'est pas produit...
C'est pour un roman de science-fiction ?
Admettons que ça arrive quand même. Je suppose qu'en trois ans, on aurait le temps de remettre en service et aménager des abris anti-atomiques construits pendant la guerre froide.
Mais je me demande si après un tel impact, la Terre reviendrait spontanément à un équilibre permettant la vie, si l'impact vaporise les océans, la vapeur d'eau est un puissant gaz à effet de serre. Et les volcans vont cracher en plus du CO2 qui ne sera plus fixé par l'activité biologique. Ca peut aussi bien diverger vers une planète ressemblant à Vénus. Auquel cas, la survie au delà de quelques dizaines d'années est nulle.
Enfin, à moins peut-être de coloniser la haute atmosphère...
C'est pour un roman de science-fiction ?
Admettons que ça arrive quand même. Je suppose qu'en trois ans, on aurait le temps de remettre en service et aménager des abris anti-atomiques construits pendant la guerre froide.
Mais je me demande si après un tel impact, la Terre reviendrait spontanément à un équilibre permettant la vie, si l'impact vaporise les océans, la vapeur d'eau est un puissant gaz à effet de serre. Et les volcans vont cracher en plus du CO2 qui ne sera plus fixé par l'activité biologique. Ca peut aussi bien diverger vers une planète ressemblant à Vénus. Auquel cas, la survie au delà de quelques dizaines d'années est nulle.
Enfin, à moins peut-être de coloniser la haute atmosphère...
lambda0- Messages : 4879
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A enfermer des gens dans un abri, il ne faut pas oublier le brassage génétique. Car 1000 ans après on pourrait avoir des surprises.
Ra- Messages : 511
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L'impact tel que vous semblez l'imaginer me donne à penser que personne (d'humain) ne survivrait : 0 et comme toujours la phrase fatidique serait : Les vivants (survivants momentanément) envieraient les morts. Mais d'un point de vue universel la disparition de la vie sur Terre n'aurait aucun impact sur le développement de la vie intelligente dans notre galaxie et encore plus dans notre univers.
Astro-notes a écrit:Mais d'un point de vue universel la disparition de la vie sur Terre n'aurait aucun impact sur le développement de la vie intelligente dans notre galaxie et encore plus dans notre univers.
Sauf si par quelque miracle divin on était les seuls (et voués à le rester)... Mais alors quelle idée de nous exterminer d'un vulgaire caillou
Thierz- Admin
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J’ai voté 0.1 car les prédictions peuvent différer de la réalité. Mais ce serait 0 pour la civilisation. C’est le scénario avant l’impact qui serait intéressant. Je pense que le déni de la catastrophe dominerait rapidement. Il suffit de voir ce qui se passe avec le Covid.
En tout cas, c'est à se demander si l'état actuel de la planète Terre est devenue métastable car le rayonnement solaire a augmenté depuis quatre milliards d'années: si l'eau se vaporise , il se peut qu'elle ne puisse plus se recondenser
Alors un scénario vénusien pourrait s'enclencher et il serait temps d'en savoir un peu plus sur cette planète
Alors un scénario vénusien pourrait s'enclencher et il serait temps d'en savoir un peu plus sur cette planète
Giwa- Donateur
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Certes on peut cultiver l'optimisme, mais :
L'humanité aura marqué sa planète pendant quelques centaines de milliers d'années.
Bonne continuation aux occupants d'autre exo-planètes .
PS : si quelques colons se sont installés sur Mars ou dans l'atmosphère vénusienne ..... et s'ils survivent ..... ils changeront le nom de leur espèce.
L'humanité aura marqué sa planète pendant quelques centaines de milliers d'années.
Bonne continuation aux occupants d'autre exo-planètes .
PS : si quelques colons se sont installés sur Mars ou dans l'atmosphère vénusienne ..... et s'ils survivent ..... ils changeront le nom de leur espèce.
montmein69- Donateur
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Ceux qui ont mis 0,5 et plus peuvent-ils expliquer leur point de vue ?
Argyre- Messages : 3397
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Tien ça sent le livre en préparation….
les 0,5 c'est moi, il ma fallut un peu de temps pour écrire tout ça. En fait 0,5 c'est un peu au pif. En fait, comme pour tous les sujets techniques au scientifique, je ne suis pas sûr que le sondage soit la vraie solution pour mieux comprendre. Cependant le débat que cela crée est très intéressant.
Je me suis immédiatement posé la même question que lambda et giwa. Ne va-t-on pas vers une Venusiation de la terre ? Avec la vaporisation des océans, on aura un très fort effet de serre, ne risque-t-il pas de durée au-delà de la rechute des poussiers ? Si c’est le cas, la température risque de continuer à augmenter dans les mois/année qui suivent l’impact. Si les champs magnétique se maintien, on aura moins de fractionnement de la vapeur d’eau par le rayonnement solaire, mais on en aura tout de même, l’oxygène généré retomberais en bas de l’atmosphère et devrais réagir avec le carbone et un peu le soufre de la surface. Cela créera une augmentation permanente de la masse atmosphérique et un effet de serre plus important et on pourrait ne jamais revenir à une terre « habitable » (pour la vie terrestre).
Bon après que faire ? On arrive très vite à la philosophie. La vie est-elle une bonne chose ? Personnellement, je suis très heureux d’être là et je pense qu’on ferait bien de la préserve pour permettre de nouvelle forme de vie complexe. Il y aura toujours des gens pour dire que la vie pollue (moi je dis enrichie) l’univers, mais alors pourquoi attendre une comète et pas se suicidé de suite ? Donc de mon point de vue, il faudrait commencer par forée le lac vostok, y récupéré les formes de vie qu’on y trouve et les lancer sur Europe. Idem pour les extrêmophile vers Vénus et des bactéries compatible pour Mars (quit à les modifier génétiquement pour améliorer leur chance de survie). Certain dirons qu’on risque de détruire de forme de vie s’étant développer naturellement. Mais on remplace l’hypothèse d’une vie autochtone par la certitude qu’il y a une vie pouvant évoluer vers une forme plus complexe. Bien sûr on finirait par lancer des sondes avec une grand variété d’espèce vivant qui reviendrais sur Terre a intervalle régulier (tout les 1000ans) pour tenter de réensemencer notre propre planète.
Ça c’est pour la vie, mais que pour l’humanité ? en fait, notre planète serait tellement chamboulée qu’on n’aurait pas besoin d’un abris antiatomique mais d’une véritable colonie isolé. On en arrive au point ou l’on se demande s’il ne vaut pas mieux aller dans l’espace. En faite une colonie spatial demanderais énormément d’énergie et serais privée de ressource donc demanderais une boucle en circuit fermé parfait et une impossibilité de faire des extensions. La lune serait une hypothèse intéressent mais demandant encore plus d’énergie. Niveau énergétique, le plus simple est de resté sur terre et même si nos ressources habituel serais dénaturé, elle resterait toujours là. Donc ou aller sur terre ? dans l’atmosphère on a besoin de portance, donc soit un aérodyne (apport constant d’énergie, pas top) soit un aerostat. Dans les deux cas il faut l’alléger au maximum, mais on est capable de sélectionner une altitude où la pression et la température sont plus vivable qu’en surface et réduire la masse de l’enceinte, comme … une base vénusien... Par exemple. Le problème c’est qu’ils risquent d’être sacrement secouer à l’impact. Sur l’eau, avec une arche insubmersible et autoredressable (type 2012) on pourrait survivre au tsunami dû aux impacts secondaire. Sous l’eau ont évit les tsunamis mais j’ai peur que les impact secondaire crée des ondes de choc qui correspondrais à un véritable grenadage en règle du submersible. Arche ou submersible, pendant la vaporisation des océan, les arches pourrais sélectionner un point sûr où s’échouer puis creuser des extension souterraine si l’atmosphère est inviable. Une base sous terrain, c’est le plus simple, mais vu que c’est fixe, donc si un impact secondaire crée une fissure dans le coin que le que magma secouer du centre de la terre souhaite remonté par là… bas c’est cuit.
Au final je pense qu’il faudrait diviser le problème en deux partie. D’abord crée un maximum d’abris provisoire destiné à survivre les premiers mois voir la premier année. Puis de véritable colonie capable de survivre jusqu’à que la terre redevient habitable (ou pas).
Les abris provisoire (sous terrain ou bateau) pourraient les produire en masse en simplifient les technologies couplé a des stock de nourriture et d’eau (même avec une boucle d’eau ouverte, une piscine olympique peut faire survivre 100 personnes pendant un an). Cela fournirait à abris a une part non négligeable de la population et même si une part des abris serais détruit, sa permet de sauvé pas mal de monde.
Les colonies sont bien plus complexes, on ne pourrait pas en produire autant, il faudrait des systèmes redondant et réparable permettant de crée des supports vie en boucle fermé et des extension pour abriter plus d’habitant et finir par devenir une vrai civilisation que la terre redevienne habitable ou pas. J’imagine bien des unités pré-colonie mobile (bateau ou énorme rover pressurisé) qui apporterais tous les équipements nécessaire à transformer les abris provisoire ayant le mieux résisté et les mieux placé en embryon de colonie qui s’étendrais rapidement (nouvelle cavité sous-terrain, nouvelle coque pressurisé, nouveau dirigeable habitable) et pourrais transfert (avec l’unité mobile) les survivant d’autre abri.
Cela permet d’envisager les 3ans d’attente avant l’impact. Si on imagine que quelque abris/ colonie conçu par les meilleur spécialiste permettant de sauver quelque milliers de l’humanité, la oui, la situation social risque d’être explosive au point de vouloir garder le projet et la fin du monde secret (comme le film 2012). Mais si on dit qu’on arrête totalement l’économie mais qu’on demande à tout le monde de travailler sur le projet cela génèrerait de l’espoir. Les meilleurs spécialise travaillerais sur les pre-colonies mobile mais tout le monde, en réorganisant tout les corps de métier, pourrait participer à la production et l’approvisionnement de son abris des communauté de 100 à 10 000 personne pour 1ans. Beaucoup mourrons dans les abris mais ils auront au moins de l’espoir jusqu’à la fin. C’est mieux qu’une population de plusieurs milliard d’habitant désespérer et sans but. On n’aura surement pas de place pour tout le monde les générations les plus âgée accepterais leur mort plus facilement en sachant que leur propre enfant aurait une place. Il y aura toujours des conspirationniste pour nous dire que c’est faux ou qu’il y a mieux à faire (exactement comme pour le covid) mais sa n’empêche pas le gros de la population d’avancé et de travailler et d’augmenté la portion de survivant.
Bref tout ça mérite d’être affiné avec des simulation précise d’impact pour pouvoir dimensionner les abris, mais je suis sur qu’on trouverais des solutions (de la a ce qu'elle marche...0,5)
les 0,5 c'est moi, il ma fallut un peu de temps pour écrire tout ça. En fait 0,5 c'est un peu au pif. En fait, comme pour tous les sujets techniques au scientifique, je ne suis pas sûr que le sondage soit la vraie solution pour mieux comprendre. Cependant le débat que cela crée est très intéressant.
Je me suis immédiatement posé la même question que lambda et giwa. Ne va-t-on pas vers une Venusiation de la terre ? Avec la vaporisation des océans, on aura un très fort effet de serre, ne risque-t-il pas de durée au-delà de la rechute des poussiers ? Si c’est le cas, la température risque de continuer à augmenter dans les mois/année qui suivent l’impact. Si les champs magnétique se maintien, on aura moins de fractionnement de la vapeur d’eau par le rayonnement solaire, mais on en aura tout de même, l’oxygène généré retomberais en bas de l’atmosphère et devrais réagir avec le carbone et un peu le soufre de la surface. Cela créera une augmentation permanente de la masse atmosphérique et un effet de serre plus important et on pourrait ne jamais revenir à une terre « habitable » (pour la vie terrestre).
Bon après que faire ? On arrive très vite à la philosophie. La vie est-elle une bonne chose ? Personnellement, je suis très heureux d’être là et je pense qu’on ferait bien de la préserve pour permettre de nouvelle forme de vie complexe. Il y aura toujours des gens pour dire que la vie pollue (moi je dis enrichie) l’univers, mais alors pourquoi attendre une comète et pas se suicidé de suite ? Donc de mon point de vue, il faudrait commencer par forée le lac vostok, y récupéré les formes de vie qu’on y trouve et les lancer sur Europe. Idem pour les extrêmophile vers Vénus et des bactéries compatible pour Mars (quit à les modifier génétiquement pour améliorer leur chance de survie). Certain dirons qu’on risque de détruire de forme de vie s’étant développer naturellement. Mais on remplace l’hypothèse d’une vie autochtone par la certitude qu’il y a une vie pouvant évoluer vers une forme plus complexe. Bien sûr on finirait par lancer des sondes avec une grand variété d’espèce vivant qui reviendrais sur Terre a intervalle régulier (tout les 1000ans) pour tenter de réensemencer notre propre planète.
Ça c’est pour la vie, mais que pour l’humanité ? en fait, notre planète serait tellement chamboulée qu’on n’aurait pas besoin d’un abris antiatomique mais d’une véritable colonie isolé. On en arrive au point ou l’on se demande s’il ne vaut pas mieux aller dans l’espace. En faite une colonie spatial demanderais énormément d’énergie et serais privée de ressource donc demanderais une boucle en circuit fermé parfait et une impossibilité de faire des extensions. La lune serait une hypothèse intéressent mais demandant encore plus d’énergie. Niveau énergétique, le plus simple est de resté sur terre et même si nos ressources habituel serais dénaturé, elle resterait toujours là. Donc ou aller sur terre ? dans l’atmosphère on a besoin de portance, donc soit un aérodyne (apport constant d’énergie, pas top) soit un aerostat. Dans les deux cas il faut l’alléger au maximum, mais on est capable de sélectionner une altitude où la pression et la température sont plus vivable qu’en surface et réduire la masse de l’enceinte, comme … une base vénusien... Par exemple. Le problème c’est qu’ils risquent d’être sacrement secouer à l’impact. Sur l’eau, avec une arche insubmersible et autoredressable (type 2012) on pourrait survivre au tsunami dû aux impacts secondaire. Sous l’eau ont évit les tsunamis mais j’ai peur que les impact secondaire crée des ondes de choc qui correspondrais à un véritable grenadage en règle du submersible. Arche ou submersible, pendant la vaporisation des océan, les arches pourrais sélectionner un point sûr où s’échouer puis creuser des extension souterraine si l’atmosphère est inviable. Une base sous terrain, c’est le plus simple, mais vu que c’est fixe, donc si un impact secondaire crée une fissure dans le coin que le que magma secouer du centre de la terre souhaite remonté par là… bas c’est cuit.
Au final je pense qu’il faudrait diviser le problème en deux partie. D’abord crée un maximum d’abris provisoire destiné à survivre les premiers mois voir la premier année. Puis de véritable colonie capable de survivre jusqu’à que la terre redevient habitable (ou pas).
Les abris provisoire (sous terrain ou bateau) pourraient les produire en masse en simplifient les technologies couplé a des stock de nourriture et d’eau (même avec une boucle d’eau ouverte, une piscine olympique peut faire survivre 100 personnes pendant un an). Cela fournirait à abris a une part non négligeable de la population et même si une part des abris serais détruit, sa permet de sauvé pas mal de monde.
Les colonies sont bien plus complexes, on ne pourrait pas en produire autant, il faudrait des systèmes redondant et réparable permettant de crée des supports vie en boucle fermé et des extension pour abriter plus d’habitant et finir par devenir une vrai civilisation que la terre redevienne habitable ou pas. J’imagine bien des unités pré-colonie mobile (bateau ou énorme rover pressurisé) qui apporterais tous les équipements nécessaire à transformer les abris provisoire ayant le mieux résisté et les mieux placé en embryon de colonie qui s’étendrais rapidement (nouvelle cavité sous-terrain, nouvelle coque pressurisé, nouveau dirigeable habitable) et pourrais transfert (avec l’unité mobile) les survivant d’autre abri.
Cela permet d’envisager les 3ans d’attente avant l’impact. Si on imagine que quelque abris/ colonie conçu par les meilleur spécialiste permettant de sauver quelque milliers de l’humanité, la oui, la situation social risque d’être explosive au point de vouloir garder le projet et la fin du monde secret (comme le film 2012). Mais si on dit qu’on arrête totalement l’économie mais qu’on demande à tout le monde de travailler sur le projet cela génèrerait de l’espoir. Les meilleurs spécialise travaillerais sur les pre-colonies mobile mais tout le monde, en réorganisant tout les corps de métier, pourrait participer à la production et l’approvisionnement de son abris des communauté de 100 à 10 000 personne pour 1ans. Beaucoup mourrons dans les abris mais ils auront au moins de l’espoir jusqu’à la fin. C’est mieux qu’une population de plusieurs milliard d’habitant désespérer et sans but. On n’aura surement pas de place pour tout le monde les générations les plus âgée accepterais leur mort plus facilement en sachant que leur propre enfant aurait une place. Il y aura toujours des conspirationniste pour nous dire que c’est faux ou qu’il y a mieux à faire (exactement comme pour le covid) mais sa n’empêche pas le gros de la population d’avancé et de travailler et d’augmenté la portion de survivant.
Bref tout ça mérite d’être affiné avec des simulation précise d’impact pour pouvoir dimensionner les abris, mais je suis sur qu’on trouverais des solutions (de la a ce qu'elle marche...0,5)
Dernière édition par phenix le Lun 7 Juin 2021 - 8:37, édité 1 fois
apollo52 a écrit:J'ai mis 0 et c'est tant mieux, quand on regarde autour de nous, l'espèce humaine mérite t elle de survivre ?
Rhoooo ben quand même, tout n'est pas négatif.
Thierz- Admin
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Laissons de côté la question du mérite de l'existence de l'humanité car nous nous sommes pas des démiurges et posons nous la question seulement de la possibilité qu'elle puisse survivre... ce qui n'est pas déjà simple !Thierz a écrit:apollo52 a écrit:J'ai mis 0 et c'est tant mieux, quand on regarde autour de nous, l'espèce humaine mérite t elle de survivre ?
Rhoooo ben quand même, tout n'est pas négatif.
Giwa- Donateur
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Argyre a écrit:
Voici le scénario que je vous propose pour le sondage : 3 ans avant l'impact, le monde entier apprend la prédiction de la collision. De nombreux abris souterrains géants sont alors construits en toute hâte dans les montagnes et plaines situées aux antipodes de l'impact prédit, avec plein de matériel pour une survie long terme. On prévoit notamment d'exploiter la géothermie pour produire de l'électricité, des serres avec éclairage artificiel pour faire croître des plantes, un système support vie, de l'eau et un système de recyclage, des matières premières pour construire et réparer des objets divers, des machines etc, etc. et bien sûr des centaines de personnes. En supposant qu'une vingtaine d'abris géants survivent aux premiers cataclysmes (sans nécessairement communiquer ou échanger), quelle serait selon vous la probabilité que l'humanité s'en sorte et fasse refleurir la Terre ?
Je ne pense pas que ce scénario soit possible. 3 ans, c’est beaucoup trop court. Dans ces conditions, la survie de l’humanité est compromise. Je m’explique :
Construire des abris souterrains pour soustraire une partie de l’humanité est une tâche titanesque. Supposons que l’on décide de sauver 1% de la population française, c'est-à-dire 700 000 personnes (donc 1 chance sur 100 d’être élu, en réalité beaucoup moins étant donné tous les passe droits qui ne manquerons pas d’être accordés). Creuser des abris avec toute la logistique nécessaire, les garnir de vivres pour une très longue période – on peut prévoir des serres souterraines, mais cela augmentera la difficulté de construction-, choisir les personnes qui y habiterons et les préparer (tout le monde n’est pas sous-marinier) demandera certainement beaucoup plus de temps. Car pour augmenter les chances de « réussite », il faudra construire des abris contenant chacun quelques milliers de personnes (disons 20000, ce qui représente déjà une petite ville), et les multiplier autant qu’il faudra (ici, dans mon exemple, c’est 35 abris à construire).
Le problème de la nourriture est crucial. Même en cas de serres souterraines, et pour un maximum de réussite, il faudra des réserves immenses de nourriture (un virus ou un champignon peut décimer les cultures, et on vit en vase clos, sans échange possible). Nourriture qui devra être prélevée pendant 3 ans sur la production annuelle. Parlons chiffres : il faut nourrir 700000 personnes disons pendant 50 ans, soit la nourriture nécessaire à 35 millions de personnes à prendre sur la production en 3 ans. Vaste programme : sauver les autres demain en affamant aujourd’hui….
Voilà pour la technique. Mais le pire reste à venir. Car rêver à des gouvernements unis face à l’ennemi en devenir est problématique. La crise de la Covid 19 a montré combien le repli sur soi est la norme, chacun gardant les vaccins pour soi, quand il ne s’agit pas de voler les caisses de masques sur les tarmacs. Et dans ce cas, l’issue de s’en sortir existe ! Qu’en sera-t-il si l’issue est la mort programmée ? La réaction la plus probable : chacun ferme ses frontières. Je parlais de nourriture à stoker en abondance. La France importe environ la moitié de ses besoins. Et avoir du champagne qui coule à flot, dans ce scénario catastrophe, n’est pas la même chose que de ne plus recevoir de maïs, de soja ou de blé.
Mais il n’y a pas que la nourriture. Recevrons-nous encore du pétrole, du gaz, des pièces détachées pour faire fonctionner les pelleteuses ? En un mot comme en cent, pourrons-nous dans des conditions de fin du monde simplement mettre en œuvre ce projet gigantesque ?
(Je reviendrais dans un second message sur l'aspect sociologique)
Lunarjojo- Donateur
- Messages : 3318
Inscrit le : 03/01/2008
Age : 71
Localisation : Epinal
J'ai répondu 1. Je pense que les chances que l'humanité disparaisse avec un tel scénario sont négligeables.
Dans une telle situation on peut être sûr que quasiment tout le monde se mettra à travailler 70h par semaine au minimum et uniquement dans l'objectif commun de survie ainsi que les fonctions annexes. On aura tous les scientifiques du monde penchés sur les problèmes qui pourraient se poser.
Toute la production de nourriture sera redirigée vers celle qui est la plus rentable.
Chacun à son niveau va chercher à maximiser ses chances de survie
il y aura surement 1000 solutions différentes de survies selon les endroits. Même si 90% de ces solutions se révèlent non viables, les autres survivront
bref. Il y aurait beaucoup de morts mais l'être humain est bien trop imaginatif et résilient pour qu'il disparaisse
Dans une telle situation on peut être sûr que quasiment tout le monde se mettra à travailler 70h par semaine au minimum et uniquement dans l'objectif commun de survie ainsi que les fonctions annexes. On aura tous les scientifiques du monde penchés sur les problèmes qui pourraient se poser.
Toute la production de nourriture sera redirigée vers celle qui est la plus rentable.
Chacun à son niveau va chercher à maximiser ses chances de survie
il y aura surement 1000 solutions différentes de survies selon les endroits. Même si 90% de ces solutions se révèlent non viables, les autres survivront
bref. Il y aurait beaucoup de morts mais l'être humain est bien trop imaginatif et résilient pour qu'il disparaisse
darkluffy- Messages : 114
Inscrit le : 20/04/2019
Age : 41
Localisation : paris
Argyre a écrit:Voici le scénario que je vous propose pour le sondage : 3 ans avant l'impact, le monde entier apprend la prédiction de la collision. De nombreux abris souterrains géants sont alors construits en toute hâte dans les montagnes et plaines situées aux antipodes de l'impact prédit,
Alors vos "survivants" sont déjà morts. On en a parlé avec Giwa (il me semble) mais les ondes sismiques (comme tous les phénomènes ondulatoires), vont se propager de façon relativement symétrique autour de la Terre et focaliser... pile là où vous avez mis vos abris. C'est un principe physique fondamental qui s'appelle "la tâche de Poisson" (ou de Fresnel).
En l'occurrence, ici, vu le nombre de morts, on pourrait aussi le surnommer "la tâche des poisseux"... Parce qu'il faut vraiment avoir la poisse pour construire son abri au seul point de l'écorce terrestre où le choc approchera (un peu, par additivité) celui du point d'impact... Comme dirait l'autre : "Oups !"
Enfin je dis ça, c'est une simple intuition physique, mais il me semble bien que sur Mars, la formation de certains volcans serait envisagée comme la conséquence possible de l'impact d'Hellas, qui est diamétralement opposé... (tout comme sur Terre avec le dino-killer et les volcans en Inde)
Enfin et pour conclure, votre scénario ressemble assez fortement au roman récent "Seveneves", de Neal Stephenson, le célèbre auteur américain. Sauf que lui, c'est la Lune qui explose (un matin, comme ça, sans raison), et (je schématise) un scientifique à la deGrasse Tyson découvre qu'ils n'ont en gros plus qu'un an à vivre avant un déluge de débris de toutes tailles. Je vous en conseille la lecture, par contre, préparez les mouchoirs. Et le calepin pour prendre des notes. Comme tous les bouquins de Stephenson, c'est tout bonnement excellent (et plutôt "dur" niveau SF).
Les tenants de la survivabilité d'une très maigre fraction de la population mondiale semblent tenir la course en tête. A la lecture de vos points de vue, le mien ne bouge même pas un peu : "Pas de survivants au delà d'une année après l'impact".
On se rend compte que majoritairement, les votes (y compris le mien) expriment une croyance, plus qu'un raisonnement. J'espère que tu y trouves quand même ton bonheur, @Argyre ?
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Thierz- Admin
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