[France-Allemagne] The Exploration Company

Bikini a atteint l'espace...mais est restée "à quai" pour ne pas enfreindre l'engagement "zéro débris" pris par l'ESA.

Bikini a atteint l'espace...mais est restée "à quai" pour ne pas enfreindre l'engagement "zéro débris" pris par l'ESA.

Un peu étonnant comme explication, pour une capsule supposée capable de rentrer. Ca laisse douter de ses capacités de manoeuvre.  
Il doit me manquer une ou deux informations pur comprendre la séquence dé ré-entrée prévue, si quelqu'un peut m'éclairer?

Bons Vols

On peut lire sur le site du GIFAS que "Bikini n'est pas motorisée et compte uniquement sur sa forme pour se trouver en bonne position de rentrée".
Le cas échéant, elle n'a pas pu être largué par le lanceur sur une trajectoire directe de retour. Donc Bikini aurait été largué en orbite, en dehors de tout contrôle, et hors objectifs de missions....ce qui semble désormais proscrit par la politique de "zéro débris".

Bikini n'est pas motorisée et compte uniquement sur sa forme pour se trouver en bonne position de rentrée

Soit, donc cela ressemble plus à une tête de missile qu'à une capsule d'un point de vue de la rentrée....
A creuser...

Bons Vols

Peut-être la capsule utilise t elle une forme qui offre un ajustement mécanique (gravité + vitesse) seul, un peu comme le vaisseau Soyouz (capsule). Si Bikini avait été larguée en l'état elle aurait fait une rentrée balistique dès plus brutale sur une zone de récupération mal ajusté. Cette partie de la mission est un échec et sera à revoir...

Fabien a écrit:Je ne voudrais pas être dans la peau de la personne qui a pris la décision de passer du lanceur indien, à celui d'un vol inaugural ambitieux.

Espérons qu'ils puissent faire voler une prototype de secours à court terme, car ils sont lauréats d'un beau contrat institutionnel à honorer.
"Space is hard".

Pour revenir sur cette histoire de lanceur indien, il faut bien comprendre que bikini est plus une opportunité qu'un véritable point d'étape dans le développement de NYX.
En fait c'est le fait d'avoir la possibilité de lancer (quasi-gratuitement) sur ariane 6 pour le vol inaugural qui les a poussés à développer rapidement cette capsule qui avait pour but de validé certain point, mais n'est pas indispensable au développement (contrairement à la prochaine capsule).
Donc ils l'ont développé rapidement pour qu'elle soit prêté pour ariane mais ariane a pris du retard. Ils ont donc trouvé l’opportunité de lancer en charge utile secondaire (pour pas trop cher) sur le PSLV, mais la charge utile principal (qui paye le gros du lancement) a pris du retard (voir et carrément annulé) donc ils sont revenus à ariane6.
La capsule ne devait pas être récupère, elle devait se detaché de l’étage supérieur d’ariane6 lorsque celui-ci se serai désorbité et communiqué les données pendant ça chute.
L’etage ne s’étant pas désorbité, si la capsule avait était larguer, elle aurais pris XXXX(des jours , des semaines, des mois, il faudrait faire les calculs) avant de retombé sur terre, et biensur elle n’aurais pas eu de batterie pour communiqué les résultats a ce moment-là. Il est donc préférable qu’elle soit restée attaché a l’étage, sa fait un débris de moins a suivre.
On peut se demandé, quand l’étage rentrera, es ce que la capsule survivra. C’est possible, si en se désintégrant , il n’y a pas trop de débris du système d’attache qui reste collé a la capsule , elle pourrais naturellement retrouvé une position d’équilibre exposant sont bouclier et la protégeant.

Oui mais même si cela arrive, ses batteries seront vides et elle n'émettra aucune donnée...

Mais on est bien d'accord que le but de cette mission était principalement (uniquement) marketing.

Nyx a une forme similaire à celle du Soyouz. Même Mission Possible, qui a une forme rappelant Apollo/ARD, ne leur sera pas d'une grande aide concernant les bases de données aérodynamiques.

Un article sur LinkedIn parle de Bikini. L'idée était de télécharger les données de rentrée après la sortie du black-out via Iridium.












4o

nikolai39 a écrit:Oui mais même si cela arrive, ses batteries seront vides et elle n'émettra aucune donnée...

Mais on est bien d'accord que le but de cette mission était principalement (uniquement) marketing.

j'evoqué plutot cette possible survie de la capsule au cas ou quelqu'un se demande s'il peut se retrouve avec un bikini qui tombe dans son jardin(formulation volontairement ambigu )

jassifun a écrit:Nyx a une forme similaire à celle du Soyouz. Même Mission Possible, qui a une forme rappelant Apollo/ARD, ne leur sera pas d'une grande aide concernant les bases de données aérodynamiques.

Un article sur LinkedIn parle de Bikini. L'idée était de télécharger les données de rentrée après la sortie du black-out via Iridium.












4o

Il y a une difference entre voir que ça marche sur soyouz et apollo d'un coté et recevoir des données brut de l'autre. la compilation de donnée qui aurais etait envoyer par bikini aurais etait bien plus precise que les données public de soyouz apollo et ARD car aurais etait avec des parametres (taille, trajectoire, position des capteurs) qu'ils connaisse parfaitement. Et ca fait partie de l'apprentissage, car il y aurais forcement des truc qui n'aurais pas marché et qu'ils auraient pu corrigé pour mission possible. Donc oui bikini etait surtout marketing, mais avais aussi des interets technique

Un premier client de TEC aurait été identifié.
Il s'agirait de la compagnie hongroise Genesis SFL.
La mission devrait prendre place lors de la prochaine mission de démonstration baptisée "Mission Possible".
Pour mémoire, il s'agit d'un démonstrateur de 2,5m de diamètre.

La CU hongroise s'appellerait MayaSat-1 et serait un incubateur biologique devant étudier les effets de la microgravité sur une plante.

Source: https://europeanspaceflight.com/the-exploration-company-confirms-first-mission-possible-customer/

The Exploration Company annonce que la valeur totale des contrats qu'ils ont signés avec des clients et de 700 Million d'euros. 90% de la valeur venant de contrats signés avec les entreprises américaines Axiom, Vast et Americo-européenne Starlab.

https://europeanspaceflight.com/the-exploration-company-has-secured-770m-in-contracts/

edit: mauvais lien

Choros a écrit:Un premier client de TEC aurait été identifié.
Il s'agirait de la compagnie hongroise Genesis SFL.
La mission devrait prendre place lors de la prochaine mission de démonstration baptisée "Mission Possible".
Pour mémoire, il s'agit d'un démonstrateur de 2,5m de diamètre.

La CU hongroise s'appellerait MayaSat-1 et serait un incubateur biologique devant étudier les effets de la microgravité sur une plante.

Source: https://europeanspaceflight.com/the-exploration-company-confirms-first-mission-possible-customer/

Concernant MyaSat-1, la sélection des plantes qui seront placés dans l'incubateur, est en cours.
La société Génoplant réceptionne les échantillons jusqu'au 31 août 2024.
Le planning de la mission donne quelques indications sur la mission possible :)
https://genoplant.com/send-your-stuff-to-space/

TheRathalos a écrit:The Exploration Company annonce que la valeur totale des contrats qu'ils ont signés avec des clients et de 700 Million d'euros. 90% de la valeur venant de contrats signés avec les entreprises américaines Axiom, Vast et Americo-européenne Starlab.

https://europeanspaceflight.com/rfa-complete-second-first-stage-static-fire-test/

Malheureusement, ce n'est pas le bon article.

Voici le lien vers l'article qui parle de TEC:
https://europeanspaceflight.com/the-exploration-company-has-secured-770m-in-contracts/

A noter aussi que le démonstrateur Mission Possible (une capsule de deux tonnes dont 300 kg de CU) qui doit être leur prochaine mission aurait été développé en deux ans pour un coût de 20 millions de $.

La mission suivante, première avec les dimensions finales de l'engin, s'appellerait Mission Odyssey et devrait convoyer 4 tonnes de fret vers l'ISS en 2027.

Ne pas confondre les fonds disponibles, apparemment 170 M€ depuis la création de la société, ce qui n'est pas mal pour n'avoir encore rien démontré.... et le montant des contrats potentiels qui ne sera réellement reçu que selon un plan de paiement qui en général consiste à payer à la livraison en orbite.....
Wait and see.  

Bons Vols

DeepThroat a écrit:Ne pas confondre les fonds disponibles, apparemment 170 M€ depuis la création de la société, ce qui n'est pas mal pour n'avoir encore rien démontré.... et le montant des contrats potentiels qui ne sera réellement reçu que selon un plan de paiement qui en général consiste à payer à la livraison en orbite.....
Wait and see.  

Bons Vols

Certes, mais un carnet de commande à 700 millions, ça devrait rassurer les potentiels investisseurs non?

Après, pour la réussite technique, comme vous dites, wait and see.

Oui mais ce qui n'est pas de nature à rassurer les investisseurs, c'est que ces sommes sont complètement fictives vu que les clients potentiels de TEC ne les ont pas.

Quand TEC dit "on a X millions de contrat avec l'entreprise Y", cela signifie que Y cherche de l'argent et que, si elle en trouve, elle a de bonne chance de donner X millions à TEC, mais ce n'est pas sûr.

nikolai39 a écrit:Oui mais ce qui n'est pas de nature à rassurer les investisseurs, c'est que ces sommes sont complètement fictives vu que les clients potentiels de TEC ne les ont pas.

Quand TEC dit "on a X millions de contrat avec l'entreprise Y", cela signifie que Y cherche de l'argent et que, si elle en trouve, elle a de bonne chance de donner X millions à TEC, mais ce n'est pas sûr.

C'est comme cela que fonctionne la bulle financière.
Tesla a longtemps été la firme automobile la mieux valorisée, alors qu'elle était loin d'être la plus rentable ou en nombre de vente de voitures.

Oui mais Tesla faisait quand même des voitures. Là c'est une entreprise qui ne sait pas faire de capsule qui vend ses services à une entreprise qui ne sait pas faire de station, en espérant que tout cela paraisse suffisamment réel pour que quelqu'un y croit et signe un chèque.

vp a écrit:

nikolai39 a écrit:Oui mais ce qui n'est pas de nature à rassurer les investisseurs, c'est que ces sommes sont complètement fictives vu que les clients potentiels de TEC ne les ont pas.

Quand TEC dit "on a X millions de contrat avec l'entreprise Y", cela signifie que Y cherche de l'argent et que, si elle en trouve, elle a de bonne chance de donner X millions à TEC, mais ce n'est pas sûr.

C'est comme cela que fonctionne la bulle financière.
Tesla a longtemps été la firme automobile la mieux valorisée, alors qu'elle était loin d'être la plus rentable ou en nombre de vente de voitures.

Et quand la bulle explose, les investisseurs vont pointer au chômage quand y a pas suicide !
On a de beaux diaporamas mais pas beaucoup plus, sans station la capsule sert pas à grandes choses et une station sans capsules c'est une maison sans porte !

DeepThroat a écrit:Ne pas confondre les fonds disponibles, apparemment 170 M€ depuis la création de la société, ce qui n'est pas mal pour n'avoir encore rien démontré.... et le montant des contrats potentiels qui ne sera réellement reçu que selon un plan de paiement qui en général consiste à payer à la livraison en orbite.....
Wait and see.  

Bons Vols

En finance d'entreprise, la commande n'est pas un "contrat potentiel" et les sommes peuvent être reçues partiellement en amont de la "livraison" ou totalement si l'entreprise à recours à un intermédiaire comme un "factor" par exemple qui achète la créance, et donc qui verse les fonds à l'entreprise qui doit fournir la prestation (en déduisant son service). Ces options sont prises selon l'état des liquidités.

Tout ceci pour dire qu'on n'est pas dans le fictif. C'est contractuel et c'est comptabilisé dès la commande dans les recettes à terme. Ces commandes réduisent la dette et c'est un grand résultat pour une startup, notamment à l'égard des futurs prêteurs (surtout institutionnels).

Mais la condition reste la bon fonctionnement du service vendu ! et c'est ce que nous allons suivre avec intérêt.

En finance d'entreprise, la commande n'est pas un "contrat potentiel"

Je n'ai pas dit qu'une commande était un contrat potentiel, c'est le paiement qui l'est lui....On peut très bien passer un contrat et ne pas recevoir grand chose....En matière spatiale il y a souvent confusion entre un MOU (Memorandum Of Understanding) et un contrat effectif.

les sommes peuvent être reçues partiellement en amont de la "livraison" ou totalement si l'entreprise à recours à un intermédiaire comme un "factor" par exemple qui achète la créance, et donc qui verse les fonds à l'entreprise qui doit fournir la prestation (en déduisant son service). Ces options sont prises selon l'état des liquidités.

Bonne chance pour trouver un factor en ce domaine (si vous avez des exemples...) Quant aux acheteurs il faut vraiment être confiant pour mettre l'argent sur la table avant une quelconque réalisation...En général ils discutent plutôt les pénalités de retard....Un plan de paiement habituel en matière spatiale dépasse rarement plus de 10% à la commande.

Tout ceci pour dire qu'on n'est pas dans le fictif. C'est contractuel et c'est comptabilisé dès la commande dans les recettes à terme. Ces commandes réduisent la dette et c'est un grand résultat pour une startup, notamment à l'égard des futurs prêteurs (surtout institutionnels).

Yes, c'est comptabilisé dans les recettes à terme, sauf que cela n'amène aucune trésorerie (sauf emprunt). Au mieux cela rassure les banquiers, si il y en a. Voir à ce petit jeu les brillants résultats de TAS et d'ADS qui se sont fait quelque peu rattraper par la patrouille...Ne pas oublier que les recettes à terme fonctionnent comme des provisions positives, il faut les justifier et lorsqu'on est en retard ça finit par faire désordre...

Bons Vols

TEC chercherait à accroître ses effectifs de 40%.
51 postes seraient à pourvoir qui viendraient s'ajouter au 131 employés déjà recensés.

https://europeanspaceflight.com/the-exploration-company-to-increase-workforce-by-40/

https://twitter.com/CFuglesang/status/1824359064790258037

Christer Fuglesang visite la capsule Mission Possible