[SpaceX] Mission habitée polaire Fram2 - Mars 2025
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Maurice a écrit:
Cliché parfait, je me réjouis pour toi copine mais je balance quand même une petite pique en signalant que tu n'es qu'une touriste !
Quand elle parle de plafond de béton je suppose qu'elle développe en soulignant que ce sont les femmes qui se l'imposent elles même en ne postulant pas? Parce que de mémoire il y avait seulement un quart de femmes dans les plus de 22000 candidats de sa promotion pour au final 8 femmes sur 17 astronautes sélectionnés, donc à moins qu'on parte du principe que les femmes sont plus compétentes pour devenir astronaute, c'est que l'ESA a fait de la discrimination positive pour compenser ce manque de candidates.
Je note la remarque de david et mon message n'a absolument pas de but idéologique , simplement d'apporté un element au débat.
Je discute pas mal avec des gens qui ont était impliqué dans les deux dernier sélection. ils était au premier étape (donc lecture des CV, médical, compétence, avant que la politique ne rentre en jeu) et se qu'il en ressort c'est que les candidatures qu'il reçoive sont majoritairement masculine (les chiffres de 3/4 est assez réaliste). Cependant , après qu'il ai éliminait les candidats "non compétant" il se retrouve avec une disproportion bien plus faible (ils n'ont pas faite de stat mais ils estiment entre 40 a 45% de femmes).
De se qu'ils perçoivent, C'est que les hommes hésite moins a candidaté alors qu'ils sont loin du standard attendu, alors que la plupart des profiles de femme candidate sont très solide (bon il y a aussi beaucoup de cas fermelu, mais moins que chez les hommes). donc meme s'il y a une disproportion de candidature d'homme, beaucoup plus se font eliminer des le debut que les femmes.
Ces très dû au "candidature automatique" des pilotes. En gros, énormément de pilotes de chasse et de pilote de ligne (metier majoritairement masculine) candidate même s'ils n'ont "rien d'autres" . Or aujourd'hui etre "simplement pilote" n'est plus suffisent pour être astronaute, il faut au moins un niveau d'ingenieurie en plus (sophie a un diplome d'ingénieur de supaero et du MIT avant de devenir pilote de combat puis pilote d'essai, arnaud a fait polytechnique et sup aero avant de finir aussi au essai vol), ou un profile dans la recherche scientique (secteur bien plus egalitaire).
au final, je ne vois pas de surrepresentation des femmes dans le corps des astonautes europeen au contraire. si ont prend les astonautes de carriere , les seuls pays ayant une femme (italie, france, royaume uni) sont ceux ayant deja un homme (ok pour Peake on sais jamais s'il est encore la ou pas). a chaque fois qu'un pays n'a qu'un astonaute, c'est un homme (danemak, espagne, belgique , suisse). Avec les astronautes de reserve c'est pareil, seul l'autriche a une femme est pas d'homme astonautes de carriere.
TheRathalos aime ce message
TheRathalos a écrit:??? Nicola Winter est désormais une astronaute professionnelle (de réserve) de l'ESA, pas une touriste.Maurice a écrit:
Cliché parfait, je me réjouis pour toi copine mais je balance quand même une petite pique en signalant que tu n'es qu'une touriste !
Quand elle parle de plafond de béton je suppose qu'elle développe en soulignant que ce sont les femmes qui se l'imposent elles même en ne postulant pas? Parce que de mémoire il y avait seulement un quart de femmes dans les plus de 22000 candidats de sa promotion pour au final 8 femmes sur 17 astronautes sélectionnés, donc à moins qu'on parte du principe que les femmes sont plus compétentes pour devenir astronaute, c'est que l'ESA a fait de la discrimination positive pour compenser ce manque de candidates.
Seulement 2 femmes sur 8 astronautes de carrière, les chances des autres d'aller dans l'espaces sont bien moindre... De plus sur des échantillons aussi réduit, on ne peut certainement pas arriver à des conclusions avec de telles analyses statistiques simpliste.
Bah... ces histoires de premiers monégasque ou premier malgache dans l'espace, ce n'est que du patriotisme qui fait désormais la une pendant quelques jours et est ensuite oublié par la majorité de leur compatriotes, ce qui compte c'est l'accès indépendant à l'espace, le reste, européen compris ne sont que des passagers soumis au bon vouloir des pays ou entreprises possedant cette capacité. Les seuls noms à retenir sont alors Gagarine, Glenn et Liwei!
Vous n'avez pas compris ma réponse, je réagissait à la réaction de Nicola Winter concernant Rabea Rogge qui pour moi est très représentatif du cliché de la soit disant solidarité féminine.
Dans un même échange elle parle du fait qu'il existe soit disant un plafond de verre pour les femmes mais elle ne peut s'empêcher après avoir dit qu'elle était heureuse pour Rogge de souligner le fait que ce n'est qu'une "touriste", je trouve ça mesquin.
A un moment si on est dans une situation de discrimination, on se serre les coudes entre victimes, on ne balance pas des petites piques à celle qui a eu la chance d'y échapper.
Maurice- Messages : 1438
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phenix a écrit:Maurice a écrit:
Cliché parfait, je me réjouis pour toi copine mais je balance quand même une petite pique en signalant que tu n'es qu'une touriste !
Quand elle parle de plafond de béton je suppose qu'elle développe en soulignant que ce sont les femmes qui se l'imposent elles même en ne postulant pas? Parce que de mémoire il y avait seulement un quart de femmes dans les plus de 22000 candidats de sa promotion pour au final 8 femmes sur 17 astronautes sélectionnés, donc à moins qu'on parte du principe que les femmes sont plus compétentes pour devenir astronaute, c'est que l'ESA a fait de la discrimination positive pour compenser ce manque de candidates.
Je note la remarque de david et mon message n'a absolument pas de but idéologique , simplement d'apporté un element au débat.
Je discute pas mal avec des gens qui ont était impliqué dans les deux dernier sélection. ils était au premier étape (donc lecture des CV, médical, compétence, avant que la politique ne rentre en jeu) et se qu'il en ressort c'est que les candidatures qu'il reçoive sont majoritairement masculine (les chiffres de 3/4 est assez réaliste). Cependant , après qu'il ai éliminait les candidats "non compétant" il se retrouve avec une disproportion bien plus faible (ils n'ont pas faite de stat mais ils estiment entre 40 a 45% de femmes).
De se qu'ils perçoivent, C'est que les hommes hésite moins a candidaté alors qu'ils sont loin du standard attendu, alors que la plupart des profiles de femme candidate sont très solide (bon il y a aussi beaucoup de cas fermelu, mais moins que chez les hommes). donc meme s'il y a une disproportion de candidature d'homme, beaucoup plus se font eliminer des le debut que les femmes.
Ces très dû au "candidature automatique" des pilotes. En gros, énormément de pilotes de chasse et de pilote de ligne (metier majoritairement masculine) candidate même s'ils n'ont "rien d'autres" . Or aujourd'hui etre "simplement pilote" n'est plus suffisent pour être astronaute, il faut au moins un niveau d'ingenieurie en plus (sophie a un diplome d'ingénieur de supaero et du MIT avant de devenir pilote de combat puis pilote d'essai, arnaud a fait polytechnique et sup aero avant de finir aussi au essai vol), ou un profile dans la recherche scientique (secteur bien plus egalitaire).
au final, je ne vois pas de surrepresentation des femmes dans le corps des astonautes europeen au contraire. si ont prend les astonautes de carriere , les seuls pays ayant une femme (italie, france, royaume uni) sont ceux ayant deja un homme (ok pour Peake on sais jamais s'il est encore la ou pas). a chaque fois qu'un pays n'a qu'un astonaute, c'est un homme (danemak, espagne, belgique , suisse). Avec les astronautes de reserve c'est pareil, seul l'autriche a une femme est pas d'homme astonautes de carriere.
Si ce que vous dites est strictement vrai c'est donc bien la preuve que au moins depuis 2022 il n'y a pas de discrimination envers les femmes, puisque si au final une fois éliminé les candidats estimés comme non compétents le rapport est de 40 à 45% de femmes et bien justement sur la sélection finale on est dans ce ratio la puisqu'il y a 8 femmes sur 17.
Après si l'idée c'est que pour équilibrer et rattraper le retard on doit faire payer aux hommes du présent le fait que leurs prédécesseurs aient effectivement discriminé les femmes en les discriminant à leur tour, c'est totalement stupide.
De mon point de vue si on a l'envie de compenser le déséquilibre dans le corps des astronautes on ferait mieux au contraire d'encourager plus de femmes à s'intéresser au secteur pour que la prochaine fois nous ayons sur les profils qui correspondent non pas 40-45% de profils féminins mais plutôt 70%.
Maurice- Messages : 1438
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Rattraper le retard "à la fin du tuyau social" en contre-discriminant, je ne dirais pas que cela est 'totalement stupide" mais j'acquiesce que c'est simpliste et a bien davantage d'effet de communication que d'enjeu social. Le vol habité, par sa volonté de s'afficher plus que tout autre secteur, aborde logiquement la question, les astronautes féminines devant presque obligatoirement manier cet élément de communication
La solution long terme que vous mentionnez me paraît moi aussi la meilleure piste.
Mais cette mission ne semble pas vraiment pas définie par une vision long terme, dans tous ses aspects.
(pour la planification rapide, par contre c'est évidemment un point positif, le seul je crois)
La solution long terme que vous mentionnez me paraît moi aussi la meilleure piste.
Mais cette mission ne semble pas vraiment pas définie par une vision long terme, dans tous ses aspects.
(pour la planification rapide, par contre c'est évidemment un point positif, le seul je crois)
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Des nouvelles de l’entraînement
https://twitter.com/rprogge/status/1826087471823962278?s=46&t=yM2x9IytPQsEr309SDEPCw
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Interviews de Rabea Rogge au Tagesschau (aussi courtes vidéos)
"Es ist Zeit, dass eine Frau fliegt"
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Fin de deux semaines d'entrainement chez SpaceX a Hawthorne
https://twitter.com/satofishi/status/1827602090392436928
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Incroyable : il tient les comptes de ses vols en avion, en tant que passager !
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Training im Eis könnte ins Weltall führen
Traduction rapide :
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Welt a écrit:
Un entraînement d'expédition dans le froid glacial du Spitzberg a offert à Rabea Rogge une opportunité unique : elle pourrait devenir la première femme allemande à voler dans l'espace. Lors de cet entraînement dans le Grand Nord, elle a rencontré Chun Wang et a discuté avec lui du cosmos, raconte la jeune femme de 28 ans à l'agence de presse allemande. Six mois plus tard, elle a reçu une proposition : Wang, devenu riche grâce aux cryptomonnaies, disposait de trois places pour une mission de plusieurs jours avec l'entreprise américaine SpaceX. « Je n'aurais jamais pu prévoir cela, même dans mes rêves les plus fous ! », dit-elle.
Actuellement, Rogge se trouve aux États-Unis, où elle suit un programme d'entraînement pour le vol. La vie à l'étranger est familière à cette jeune femme originaire de Berlin. Pour son Bachelor et son Master, elle a déjà vécu à Zurich et a passé une année à Stockholm pour ses études. Si cette opportunité de mission spatiale ne s'était pas présentée, elle poursuivrait actuellement son doctorat en robotique dans l'Arctique, à Trondheim, en Norvège. Elle en est désormais dispensée.
La mission pourrait débuter dès la fin de l'année, ce qui laisse peu de temps à l'ingénieure pour se préparer. Les examens médicaux, l'entraînement en centrifugeuse et l'entraînement d'expédition sont déjà derrière elle, raconte Rogge. Plus récemment, la formation technique a commencé en Californie. « C'est là qu'on apprend vraiment comment piloter la capsule. »
Elle explique que c'est le même programme que celui des astronautes de la NASA et de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui volent également avec la capsule « Dragon » de SpaceX. « Les astronautes d'État ont cependant évidemment encore beaucoup plus de sessions d'entraînement, car ils ne passent pas seulement trois à cinq jours dans l'espace, mais plusieurs mois. »
Lors de la mission nommée « Fram2 », en référence au nom d'un navire des explorateurs polaires norvégiens du 19e siècle, l'équipe souhaite se concentrer sur les régions polaires, c'est-à-dire l'Arctique et l'Antarctique. Rogge est la scientifique de l'équipe de quatre personnes. Elle sera par exemple chargée d'étudier un mystérieux phénomène lumineux dans le ciel. Outre Chun Wang, l'équipe se compose également d'une réalisatrice norvégienne, d'un guide polaire australien et de Rogge.
La jeune femme de 28 ans n'a certainement pas peur des nouveaux défis. Déjà pendant ses études, elle a rejoint une équipe qui s'était fixé l'objectif de construire un satellite. « Nous avons réussi, en tant qu'équipe de novices complets, à construire un prototype en un an, à le tester lors d'un vol parabolique, et finalement à remporter un concours de l'ESA », se souvient Rogge. Ce fut une période incroyablement inspirante.
C'est au cours de l'expédition au Spitzberg qu'elle a parlé à Wang de cette expérience avec l'équipe satellite. « C'est ainsi que j'ai commencé à discuter avec Chun de projets spatiaux. » Chun Wang, qui s'appelle Wang Chun en chinois, se décrit comme un millionnaire du Bitcoin et un globe-trotter permanent. Il est originaire de la grande ville chinoise de Tianjin, mais a acquis l'année dernière la citoyenneté maltaise.
Si la mission devait vraiment avoir lieu, Rogge serait la première femme allemande dans l'espace. « Ce n'était définitivement pas la première chose à laquelle j'ai pensé lorsque j'ai accepté de participer à la mission », dit-elle. Mais maintenant, elle fera bien sûr de son mieux pour bien représenter l'Allemagne et sa ville natale, Berlin.
Jusqu'à présent, douze hommes allemands ont été dans l'espace. L'ESA souhaite encourager davantage de femmes à postuler afin de diversifier les équipes, a déclaré l'astronaute allemand Alexander Gerst il y a trois ans. « Qu'on soit jeune ou vieux, homme ou femme : nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d'envoyer des équipages uniquement masculins », a déclaré Gerst, qui est allé deux fois dans l'espace.
Matthias Maurer, le dernier Allemand à être allé dans l'espace, encourage également les filles et les femmes qui rêvent d'une carrière dans le cosmos. Maurer a cité son collègue américain Kayla Barron, qui était avec lui à bord de la Station spatiale internationale (ISS). « C'est une astronaute formidable, et elle fait beaucoup de choses mieux que nous, les gars. »
Nicola Winter, astronaute de réserve allemande de l'ESA, estime qu'il ne devrait pas y avoir seulement une Allemande dans l'espace, mais douze - soit autant que d'hommes jusqu'à présent. Elle s'est exprimée sur Instagram après l'annonce du vol, déclarant qu'elle se réjouissait pour Rogge si cela se concrétisait. Cependant, elle souligne qu'il s'agit en réalité d'un vol touristique. Ce qui est vraiment nécessaire, c'est de la recherche médicale, biologique et matérielle avec de nombreuses femmes dans l'espace, « parce que les femmes fonctionnent biologiquement différemment des hommes ».
Winter énumère combien de femmes auraient déjà dû devenir les premières femmes allemandes dans l'espace, et elle en compte au moins sept. Cela n'a jamais fonctionné. Que se passerait-il si cela ne fonctionnait pas non plus pour Rogge ? La jeune femme de 28 ans ne veut pas abandonner. « J'avais prévu de postuler lors du prochain appel à candidatures de l'ESA. »
jassifun- Messages : 4968
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https://twitter.com/Icetrek/status/1841268060508057726
Eric Philips a écrit:Première photo des Framonautes dans nos combinaisons d'entraînement. Bientôt, notre écusson rejoindra ceux des missions précédentes sur la trappe latérale de la capsule d'entraînement derrière nous. FRAM2... c'est parti !
jassifun- Messages : 4968
Inscrit le : 07/06/2007
Age : 37
Localisation : Baden Baden
La mission est repoussée de fin d'année 2024 à mars 2025 pour "de meilleure conditions météorologiques pour un lancement et un retour sur Terre en sécurité".
@RevesdEspace
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Blog sur le suivi du développement d'Orion
donc le retard est du uniquement au condition meteo?Wakka a écrit:La mission est repoussée de fin d'année 2024 à mars 2025 pour "de meilleure conditions météorologiques pour un lancement et un retour sur Terre en sécurité".
@RevesdEspace
Pas si invraisemblable. La météo floridienne de fin d'année est vraiment horrible (cf. actualité récente). Si les Soyouz décollent et atterrissent en avril et en septembre, ce n'est pas par hasard non plus. Pour Dragon je pense que c'est encore pire, vu qu'il y a amerrissage.
_________________
Kosmonavtika - Le site de l'Espace russe
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